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novembre 2013

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Beaucoup s’étaient étonnés de la promptitude de la CGT et d’autres syndicats à enfin constituer l’unité syndicale face à la vague de licenciements dans l’agro-alimentaire afin d’appeler à manifester à Karaez/Carhaix le 02 novembre dernier plutôt qu’a Kemper/Quimper. En effet en quelques jours (en quelques heures ?) un appel à manifester constitué sur la base de “Tout sauf Troadec et les bonnets rouges” invitait les syndiqués CGT du Finistère à se rendre à Carhaix, idem pour la CFTC, Solidaires, la FSU….

Beaucoup s’interrogeaient sur la réelle consultation des adhérents et des sections dans ces syndicats.

Pour notre part en tant qu’organisation de Gauche Indépendantiste nous ne regrettons pas d’avoir été manifester pour “Vivre travailler et décider en Bretagne” à Kemper et d’y avoir porté la contradiction. Nous y avons vu un vaste mouvement de grogne populaire, traversé de contradictions et d’intérêts parfois divergents mais c’est là qu’étaient les masses populaires. Parmi elles nombre de syndiqués FO, CGT, FSU qui n’avaient pas suivi les ordres pour aller manifester à Karaez ou finalement seulement 1000 à 1500 personnes se sont retrouvées.

Les militants du NPA, du Syndicat des Travailleurs de Bretagne, de Attac, des Alternatifs étaient aussi à Kemper sur des bases anticapitalistes. Nos banderoles, tracts et drapeaux rouges mêlés au Gwenn-ha-du comme les leurs et ceux de l’UDB reçurent un accueil positif des manifestants. Que les “antifascistes” qui ont manifesté à Karaez/Carhaix y réfléchissent et nous disent si c’est caractéristique d’une manif de droite, et d’extrême-droite de laisser défiler des centaines de militants anticapitalistes avec drapeaux rouges et banderoles anti-licenciements déployés ?

Nous publions ci-dessous un texte interne à la CGT Finistère, un coup de gueule sous forme de lettre ouverte émanant d’une section syndicale de la construction navale à Brest (entreprise DAMEN). Il éclaire sur la démocratie interne à la CGT et met en exergue que notre ligne était juste et partagée par de nombreux travailleurs. Nous publierons volontiers tout témoignage sur la façon dont Solidaires s’est retrouvé signataire de la manif de Carhaix, aucun syndiqué contacté n’a été en mesure de nous éclairer.

La rédaction de Bretagne-info

CGT_Bretagne

Lettre ouverte au secrétaire CGT régional de Bretagne et à la secrétaire CGT générale départementale du Finistère.
        
        Brest le 04 novembre 2013.
        
        Mr le secrétaire général de Bretagne, Thierry Gourlay.

        Aujourd’hui, le syndicat CGT de Damen Brest vous lance un coup de gueule, qui ressemble beaucoup à un cri d’alerte, suite au communiqué pour l’appelle a manifester son mécontentement à Carhaix le 2 novembre.
        Tout d’abord, sachez que votre manifestation pour nous et nos syndiqués est une grande mascarade et que bien sûr personne ne s’est déplacé à celle-ci. Il nous a paru plus que lamentable d’apprendre l’existence de ce rassemblement sur Carhaix par voie de presse avant toute forme de communication interne à la Cgt. L’opinion et la voie de vos syndicats et syndiqués ne vous intéresse-t-elle plus ? Somme-nous juste là pour financer votre grande confédération ? Mais ce n’était pas le pire, votre communiqué arrivant avec 2 jours de retards et de surcroit un vendredi février à 22h30 et daté du même jour, soit le 1er novembre, quelques heures avant la manifestation. Devons-nous passer la nuit à prévenir tout le monde de vos intentions ?
        Sachez que votre contre-manifestation est très mal venue et mal comprise. Il est bien bas de votre part de créer une manifestation pour l’emploi en marge d’une autre manifestation pour l’emploi et de surcroit dans la ville Carhaix, ville de l’organisateur de celle de quimper. Faites-vous de la politique ou du syndicalisme, ou alors faites-vous le jeu de certains élus politiques.
        Vous avez le droit de ne pas vouloir manifester auprès de la FNSEA et du MEDEFF, mais vous n’aviez pas le droit de séparer les manifestants pour qui le choix du lieu a été très dur, quitte à ne pas se déplacer du tout. Pour la CGT Damen, vous n’aviez pas le droit non plus de manifester auprès du front de gauche qui se permet de traiter le peuple breton de nigaud, esclave,ect, ni auprès des verts qui défendent un projet ECOTAXE sans en connaitre les termes du contrat qui parait bien juteux pour le grand patronat. Une manif pour l’emploi un autre weekend aurait été mieux perçue et aurait permis de maintenir une pression constante sur le gouvernement.
        N’avez-vous toujours pas compris qu’une force unitaire est bien plus efficace que la division. Diviser pour mieux régner n’est-elle pas ce que l’on combat en temps normal.
        OUI, VOUS AURIEZ DE L’ETRE À QUIMPER AVEC TOUT LE MONDE.
        OUI ? VOUS AURIEZ DU FAIRE PASSER VOTRE MESSAGE A LA FOULE.
        OUI ? VOUS AURIEZ DU PRENDRE LA TETE DU COTEGE POUR COUPER L’HERBBE SOUS LE PIED DU MEDEFF ET DE CES MEGALOS DE LA FNSEA.
        Mais non vous avez préféré jouer petit et tout seul avec des groupes qui ont beaucoup à se reprocher ses derniers temps.
        Les conséquences de vos actes sont graves et ont des répercussions directes sur la CGT et sur les syndicats. Aujourd’hui dans mon entreprise, mais pas que, nous avons du gérer ce qui pouvait se passer de pire, une entreprise ou vous avez un taux de syndicalisation les plus haut du Finistère, une entreprise qui a fait la fierté de la CGT pendant le conflit de la réparation navale civile de 2012. Fierté de la CGT, mais pas la vôtre qui complotait derrière notre dos avec la CFE-CGC et votre confédération Cgt manipulée. Aujourd’hui, il a fallu convaincre les élus CGT de l’entreprise de conserver leur carte d’adhésion et bon nombre de syndiqués aussi. Le syndicat dans la boite est la première priorité pour faire face au patronat. Mais si vous casser tout en divisant les gens, vous serez bientôt bien seul car nous n’hésiterons pas à chercher une nouvelle étiquette.
        En passant, je transmets des questions qui viennent de la Cgt d’en bas, celle que vous ne consultez plus. Qu’as fait la Cgt contre l’ANI ? RIEN. Qu’as fait la Cgt contre les retraites ? RIEN. ET TOUJOURS RIEN DEPUIS UN AN. Et aujourd’hui vous nous dites de faire cavalier seul, alors que toute la Bretagne appelle au rassemblement…. Nous restons sans voix devant votre incompétence. Nous étions heureux de vous voir quitter l’UD du Finistère et non étions inquiet de vous voir arriver à la région et nous avions raison.
        FINI LA LANGUE DE BOIS !!!!! Vous êtes trop éloigné du monde de l’entreprise et de l’industrie, votre poste de permanent qui se succède d’année en année vous transforme plus en politique qu’en syndicaliste. Et doit on le rappeler La CGT est un syndicat à la base d’employé et d’ouvrier.
        Regardez, nous sommes la risée des réseaux sociaux et de la presse comme par exemple http://www.rue89.com/2013/11/04/front-gauche-eelv-etes-coupes-bretagne-247208 .
        Nous attendons de vous, un ressaisissement rapide et un moyen de réintégrer la lutte unitaire car sans quoi, à terme la Cgt ne sera plus représentatif sur le territoire bretons comme l’ai actuellement le front de gauche, grâce au propos de Mr Mélenchon sur un article paru dans le point et toujours présent sur son blog.
        Ce courrier sera distribué par mail mais aussi sur les réseaux sociaux, pour que les gens sachent que tous a la Cgt ne pensent pas comme vous.

Section CGT DAMEN

Skipailh kenskrivañ Keleier Breizh a dreuskas ar galv embannet gant Ai’ta e keñver prosez unan eus e stourmerien.

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Pal stourmerien yaouank Ai’ta eo difenn ha brudañ  ar brezhoneg er vuhez foran dre oberezhioù difeuls. Krouet e miz Meurzh 2005 eo deuet stourmerien Ai’ta da dremen dirak lezioù-barn ar vro aliesoc’h-aliesañ. Setu ma z’int difennet ha harpet gant breutaerien ar gevredigezh Skoazell Vreizh a sikour stourmerien Breizh gwasket gant justis ar Stad c’hall a c’hellit kas ho souten arc’hant dezho  dre aze.

Rebechet eo d’ar stourmer eus Ai’ta bezañ lakaet pegsunioù war banelloù kumunioù bro Gerne Fouenant hag ar Forest-Fouenant. Kondaonet e oa bet dirak lez-varn Kemper e Kerzu 2012 da… 7500 euros kastiz.

An Tu Kleiz Dizalc’hour a ziskul groñs politikerezh gwaskus ar justis c’hall, dindan urzhioù dilennedi sokialour ar gumunioù menneget ha presidant PS Kuzul Departamant Penn-ar-Bed, e-keñver stourmerien ar brezhoneg.

An Tu Kleiz Dizalc’hour a souten penn da benn ar stourmerien a labour evit ma vo anavezet hag ofisiel hor yezh. Gervel a ra an Tu Kleiz Dizalc’hour an holl re tost outañ da gemer perzh en tolpadeg harpañ dirak Parlamant Breujoù Breizh e Roazhon, d’al lun 18 a viz Du da 8e30 beure.

Prosez Ai'ta

                                            

La rédaction de Bretagne-Info relaie ici l’ appel à la mobilisation du collectif Ai’ta à l’occasion du procès d’un de ses militants devant la cour d’appel de Rennes.

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Ai’ta est un collectif de jeunes militants pour la plupart d’entre-eux qui luttent par des actes de désobéissance civile pour la défense et la promotion de la langue bretonne dans la société. Créé en mars 2005, ce collectif doit faire face à des passages par la case justice de plus en plus réguliers. S’ils sont défendus par les avocats de l’association Skoazell Vreizh venant en aide aux militants bretons inquiétés par la justice de l’ État français, vous pouvez leur apporter votre soutien financier également par ce biais.

Il est reproché au militant d’Ai’ta d’avoir apposé des autocollants sur la signalétique des communes cornouillaises de Fouesnant et de la Forêt-Fouesnant. Pour ce faire, il a été condamné à une amende de … 7500 euros en première instance à Quimper en décembre 2012.

La Gauche Indépendantiste dénonce fermement la politique répressive de la justice française, aux ordres des élus socialistes des communes citées et de la présidence PS du Conseil Général du Finistère, face aux défenseurs de la langue bretonne.

La Gauche Indépendantiste apporte sans réserve son soutien aux militants œuvrant pour la reconnaissance et l’officialisation de notre langue et appelle l’ensemble de ses sympathisants à se rendre au rassemblement de soutien devant le Parlement de Bretagne à Rennes, le lundi 18 novembre à 8h30.

 Prosez Ai'ta

 

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Le 5 avril 2013, 9 organisations politiques, syndicales et associatives bretonnes présentaient à Rennes la plate-forme « Libérons les énergies en Bretagne»,appelant à des réformes structurelles urgentes en Bretagne :

  • Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires,
  • Prendre sans attendre les dispositions nécessaires permettant la réunification de la Bretagne,
  • Permettre et soutenir la création en Bretagne d’une télévision publique bilingue de plein exercice,
  • Donner à la Bretagne, un statut particulier dotant l’institution bretonne d’une assemblée
                                                                  
Les différentes mobilisations qui ont lieu ces derniers jours en Bretagne témoignent de l’ampleur de la crise profonde que les Bretonnes et les Bretons doivent affronter actuellement.

Les 9 organisations initiatrices de la plate-forme « Libérons les énergies en Bretagne» tiennent à rappeler vigoureusement que les 4 revendications qu’elles portent doivent absolument être entendues et déboucher sur des avancées concrètes qui permettront à la Bretagne de faire face efficacement aux difficultés actuelles. En effet, l’élaboration d’un pouvoir décisionnel breton, proche des citoyens et dotés de nouvelles compétences ainsi que de moyens législatifs et financiers adéquats, est un élément indispensable pour que nous puissions apporter aux problèmes globaux des solutions pertinentes à notre échelle. Cela doit se traduire par la création d’une collectivité unique, issue des 5 départements bretons et de la Région. Cette nouvelle assemblée permettra aux Bretonnes et aux Bretons d’agir, grâce au droit à l’expérimentation reconnue par la Constitution, dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, de l’eau, de la politique linguistique et culturelle…
Cette évolution institutionnelle doit avoir lieu conjointement à la réunification de la Bretagne, afin de permettre un développement harmonieux et cohérent du territoire breton.

Par ailleurs, l’émergence d’un service audiovisuel publique bilingue couvrant l’ensemble des cinq départements bretons, outre la création d’emplois au travers du développement d’une véritable filière professionnelle, permettra de dynamiser la Bretagne et de soutenir l’essor de l’économie, de la culture, de la vie associative et politique du territoire.

Les premières organisations signataires de la plate-forme tiennent également à rappeler la nécessité d’avancer sur une autre revendication spécifique à la Bretagne : donner un statut officiel et une existence légale à nos langues, le breton et le gallo, afin que celles-ci puissent enfin être reconnues, préservées et développées dans l’ensemble de la société bretonne.
Galv_Pondi_Libérons-les-energies-en-bretagne
Les 9 premiers signataires de la plate-forme “Libérons les énergies en Bretagne” :
Ai’ta !, Bretagne Réunie, Europe Ecologie-Les Verts Bretagne, La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), Kevre Breizh (Coordination des fédérations culturelles de Bretagne), Mouvement Bretagne et Progrès, Parti Breton, Union Démocratique Bretonne, 44=Breizh
Retrouvez le site de la plate forme “Libérons les énergies en Bretagne” : http://galvpondi.net/

 An dibenn sizhun-mañ e Roazhon e vo dalc’het emvod meur Kensavenn Sindikadou ar Broadoù hep Stad ha kement-mañ gant izili eus 9 sindikad ar gensavenn-se , da lavarout eo : LAB (Bro Euskal), Intersindical-Canaria, STC (Korsika), CUT (Galiza), Intersindical-CSC (Broioù Katalan), USTKE (Kanaky), UGTG (Gwadeloup), CSS (Sardigna) et SAVT (Traonienn Aoste). Aozet eo an darvoud-se gant Sindikad Labourerien Breizh.

Ul lodenn eus an dibenn-sizhun labour a vo digor d’an holl adalek ar gwener 8 a viz Du dre un emvod foran tro-dro d’an tem :

«  Unvaniñ stourm ar renkadoù ha gwir ar pobloù d’en em dermeniñ »

Ur problemategezh a glot penn-da-benn gant keleier sokial hag ekonomikel an deizioù e Breizh.

Digwener : 6e30 LAK Locaux Kennedy Roazhon (métro Villejean)  digor d’an holl.

Sindikad_labourerien_breizh_logo

 Ce week-end à Rennes se tiendra  l’Assemblée générale de la PSNSE La Plateforme des Syndicats des Nations sans Etat en présence de 9 syndicats de cette structure à savoir  : LAB (Pays-Basque), Intersindical-Canaria, STC (Corse), CUT (Galice), Intersindical-CSC (Catalogne), USTKE (Kanaky), UGTG (Guadeloupe), CSS (Sardaigne) et SAVT (Vallée d’Aoste) c’est le Syndicat des Travailleurs de Bretagne  ( SLB ) qui organise cet évènement.

Une partie des travaux sont ouverts au public et ce dés le vendredi 8 novembre avec une réunion publique en présence des délégations sur le thème :  “Allier lutte de classes et autodétermination des peuples”
Une problématique qui résonne de façon particulière aux oreilles de ceux et celles qui suivent de prés les récentes actualités sociales et économiques en Bretagne.

 

Vendredi 8 novembre 18h30 au LAK Locaux Associatifs Kennedy à Rennes (métro Villejean) entrée libre.

PSNESLB