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Pour la langue bretonne, finissons en avec le Sénat français et construisons la république bretonne !

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Le refus du Sénat de ratifier la Charte Européenne des Langues Minoritaires est un coup dur surtout pour Marc Le Fur et ses alliés régionalistes, mais aussi pour tous ceux qui pensent que l’avenir de la langue bretonne se jouera à Paris. Encore une fois, le très conservateur Sénat français nous prouve que la lutte pour que la langue bretonne ait un statut co-officiel en Bretagne est indissociable de la lutte pour la construction d’un pouvoir politique breton indépendant.

Il faut aussi que le mouvement culturel breton rompe avec ses pratiques de lobbying auprès des partis de Paris, qu’il soit du PS ou des Républicains, et retrouve le chemin de la lutte.

A court terme, seule la lutte collective et radicale nous permettra d’obtenir les outils nécessaires pour que la langue bretonne s’épanouisse dans la vie publique, dans l’éducation, la formation, les médias, les actes de la vie administratives, tout en prenant en compte la diversité linguistique (gallo et langues issues de l’immigration). La construction d’un tel rapport de force aboutira à la renégociation de la convention spécifique sur les langues de Bretagne entre l’État et la région Bretagne qui vient d’être signée et ne contient rien ou presque en raison de du manque de cohérence de la majorité régionale PS-PC-UDB et de la dépolitisation des revendications linguistiques par le mouvement culturel breton.

Pour la Liste Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm,
Gael Roblin

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