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2016

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Sed aze anv an dastumad testennoù bet strollet gant e vignoned 40 vloaz goude marv Yann-Kel Kernalegenn. Ar studier, ezel eus Skol An Emsav ha perzh eus an FLB-ARB a varvas trumm pa ‘oa o lakaat ur vombezenn a darzhas re abred, evit taliñ ouzh an arme gall e Breizh.

Charlie Grall, pennaozer gouel al levrioù e Karaez, prezidant Skoazell Vreizh ha bet kamarad da Yann-Kel en deus graet war-dro embann al levrig-se. Evit tizhout an embanner (Spered Gouez) e c’heller mont e darempred gant Emglev bro Karaez.

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40 vloaz goude an 29 a viz Gwengolo 1976 e chom kizidik-kenañ c’hoazh ar gouli evit tud zo eus ar vro. 40 vloaz goude marv Yann-Kel Kernalegenn war dachenn kamp Ti Voujeret, ne zisoñjer ket ar stourmer ezel eus an FLB, nag ar mignon, nag an dud a oa tost outañ. Adembann a reomp lod eus e skridoù dastumet ar wech kentañ gant e vignoned, un nebeut amzer goude darvoudoù mantrus kamp Ti Voujeret. Moullet int bet gwechall a-drugarez da « Komz hag arz breizhek » ar gevredigezh hag a embanne ar gazetenn Yod kerc’h. Ur pennadig a gont darvoudoù nozvezh kamp Ti Voujeret.
Ral a wech ur stourmer a zo bet ken enoret ha Yann-Kel Kernalegenn gant kanerien, sonerien pe barzhed eus Breizh. Ar re vrudetañ : Stivell, Glenmor, Gwernig, Anjela Duval, Denez Abernot… o deus savet diwar-benn paotr an FLB kanaouennoù, tonioù, barzhonegoù… fromus-tre an aliesañ. Kinnig a reomp un nebeud deusouto

Manifesto ar strollad komunour a c’hello bezañ lennet e Kerneveureg diwar-vremañ. Embannet eo bet dindan atebegezh Strollad Komunour Breizh-Veur. Ha Penruth zo anv-pluenn ar c’herneveurad komunour bet e–karg eus al labour treiñ. Kadarnaet eo bet an droidigezh gant Ray Chubb perzh eus Agan Tavas (“Hor yezh”) .

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Embannet eo al levrig gant Strollad Komunour Breizh-Veur. Ken Keable, atebeg war pastel-vro mervent Bro-Saoz ha Kerne-veur en deus roet da c’houzout : “An dibab da embann an droidigezh a zo arouezius eus hor skoazell da sevenadur Kerne-veur ha d’ar c’herneveureg, evel da c’hoant pobl Kerne da gaout ur statud a-ratozh evit ar vro ha da vezañ anzavet evel pobl. Emichañs e vo Deryvadow Party an Gemynwer/Manifesto ar Strollad Komunour un ouzhpennadenn hag a vo talvoudus da gorpus al lennegezh gerneveurek”.

“Embannet gant Karl Marx ha Friederich Engels e 1848, ar manifesto a zo ennañ an diverrañ kentañ ha klokañ mennozhioù teorikel ar varskouriezh kement ha re kadoniezh ha strategiezh ar gomunouriezh” emezañ c’hoazh. “Un diell istorel an hini eo. Talvoudus eo hiziv an deiz e meur a zoare, en abeg da zielfenn kudennoù ar c’hevala a welomp tro-dro deomp dre an disingalded kriz ha an dilabour ledan, dre an enkadennoù taoladek ha dre ar brezelioù peurbadus”.

Un emvod publik a vo d’an 29 a viz Here 2016 e Truro evit kinnig al levrig. 30 pajennad zo ennañ, en gwerzh emañ evit 2 £, ma fell deoc’h e goumanantiñ kit e darempred gant : Ken Keable 01935 823121 pe dre bostell southwest(at)communist-party.org.uk.

E 1978 e oa bet lakaet ar manifesto e brezhoneg gant an embannadurioù Preder hag adembannet e 2013 gant “Lignes D’ombre”. Kentelius eo d’ar vretoned e embannadur e kerneveureg na vefe nemet evit pouezekaat war emzalc’h araokour Komunourien “Breizh-Veur” war dachenn ar yezhoù pe hini ar gwir d’en em dermeniñ keñveriet gant hini brizhgomunourien ar PCF.

 

Le 27ème festival du livre de Carhaix (29 et 30 octobre) est consacré à l’Irlande. Ce rendez-vous incontournable de l’édition et du livre en Bretagne n’hésite pas à choisir des thèmes à la frontière du culturel et du politique. En consacrant son édition de 2016 à L’Irlande, 100 ans après l’insurrection de 1916 le festival ne déroge pas à cette tradition.

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Le programme et la liste des auteurs et éditeurs présents (de langue bretonne ou de langue française) est consultable ici et . Un certain nombre d’auteurs Irlandais et d’officiels de la république d’Irlande seront présents.

Par ailleurs un colloque aura lieu le vendredi 28 et le samedi 29 octobre coorganisé par le C.R.B.C. de l’Université de Rennes 2 et en partenariat avec l’association Breizh-Eire sur l’histoire des relations britto-irlandaises.

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Nous attirons votre attention sur la présence à ce festival incontournable de Liam Ó Ruairc, écrivain républicain et socialiste Irlandais de Belfast qui vient de publier : « Paix ou Pacification ? L’Irlande du Nord après la défaite de l’IRA » aux éditions “Stourmomp”.

Un ouvrage qu’il présente comme ceci :

“Depuis des années, les pouvoirs dominants et leurs médias vantent les mérites du «processus de paix» nord irlandais. La présente étude cherche à montrer que ce processus n’arrive pas à lier «paix» et «justice» et que pour cela il est plus exact de parler de «processus de pacification».
Contre les discours dominants réduisant ce qu’on appelle la «
question irlandaise» à un problème insulaire et à des haines ancestrales, cette étude la place dans le contexte du colonialisme, de l’impérialisme et des luttes de libération.”

Il viendra pour présenter son livre le vendredi 28 octobre à Guingamp au Centre Culturel Breton à 18H30 (vente et signature sur place). Ce sera un moment privilégié pour discuter avec ce partisan de l’Irlande réunifiée et néanmoins universitaire stimulant, qui jette un regard critique sur la pacification.

Pendant le festival du livre de Carhaix vous pourrez le rencontrer le samedi de 14h00 à 16h00 et le dimanche de 10h00 à 12h00 sur le stand des éditions Coop Breizh qui distribue l’ouvrage.

Le livre est disponible en pré-vente pour 14 €, frais de port inclus pour l’hexagone sur le blog de Stourmomp qui est un collectif militant pour l’édition et la diffusion de matériel (en français ou en breton) de réflexion au service de la construction d’une république bretonne, libre, réunifiée, brittophone, socialiste et féministe dans une perspective internationaliste.

Comme ailleurs le FN prend prétexte du moindre projet d’hébergement de réfugiés de Calais en Bretagne pour faire sa campagne violemment raciste et cocardière « Ma commune sans migrant ».

Début octobre il avait déjà eu à faire face à des mobilisations importantes face à lui notamment à Trégunc.

A chaque fois c’est Gilles Penelle, tête de file des conseillers régionaux FN au conseil régional de Bretagne qui vient proférer ses paroles de haine.

La perspective qu’entre 40 à 60 réfugiés soient hébergés jusqu’au 22 décembre dans des locaux vacants du CCAS EDF à Trebeurden et à Tregastel (prés de Lannion) à bien évidemment été utilisé par ce parti pour faire sa campagne.

Par ailleurs un prétendu collectif citoyen composé de deux retraités (Claude Guillemain, militant identitaire bien connu et repéré et M. Cayrel) a lancé la polémique avec des arguments ouvertement islamophobes pour s’opposer à cette arrivée de quelques migrants sur un territoire de la cote bretonne, pour un laps de temps bien court, qui accueille des milliers de touristes l’été et de riches retraités (blancs et chrétiens) avec les conséquences que cela a en termes d’accès au logement en littoral.

En réaction, les premiers à réagir ont été des habitantEs qui ont constitués un collectif simplement intitulé « Les gens heureux que Tregastel et Trebeurden accueillent des réfugiés ». Leur but est d’organiser la solidarité avec les migrants et le refus de laisser le débat public au main des xénophobes qui, s’ils occupent les colonnes de la presse et internet, ont bien du mal à mobiliser dans la rue. A leur initiative, certaines réunions pro-migrants accueillent jusqu’à 150 personnes !

Le FN a voulu exploiter la polémique en organisant deux rassemblements à Trebeurden et Tregastel le 14 octobre. A partir de ce moment-là le débat s’est politisé et de nombreux collectifs et associations, partis et syndicats ont appelés à un contre rassemblement.

Les militants de Nuit Debout Lannion et de la Gauche Indépendantiste ont occupés les marchés de Guingamp et Lannion en appelant à la mobilisation.

«  Ici c’est vous les étrangers » !

Le vendredi 14 octobre c’est plus de 550 personnes qui ont occupés le parvis de la mairie de Trebeurden contraignant le FN à se replier sous l’église protégé par un important cortège de gendarmes. Seulement entre trente et quarante militants et sympathisants FN avaient fait le déplacement pour mugir une poussive Marseillaise et s’entendre hurler « Ici c’est vous les étrangers », bien peu d’ailleurs semblaient connaître le secteur. Œufs, pétards et cailloux ont volés dans leurs direction, et quelques uns d’entre eux ont du abandonner leurs serpillères tricolores en croisant quelques contre manifestants.

A l’issue de ce pathétique spectacle du FN, son chef Gilles Penelle, sur les conseils de la gendarmerie a du annuler le second rassemblement prévu à Tregastel (6 km plus loin) sans prévenir l’ensemble de ses maigres troupes…

Une grosse demi douzaine de clowns fascistes sont donc allés se perdre à Tregastel où ils se sont retrouvés nez à nez avec une partie des manifestants antifascistes, anarchistes et indépendantistes (vite rejoint par les autres). La seconde mi-temps fut plus courte, Monsieur Gérard de Mellon conseiller régional de Bretagne a du repartir bien vite et une autre conseillère du FN s’est plainte de dégradations sur son véhicule. On parle aussi de quelques bousculades, crachats au détriment des militants BBR. Ce qui est sûr c’est la frayeur se lisait sur les visages des quelques fascistes présents qui ont du repartir protégés par leur police.

Les militants FN protégés par la police
Les militants FN protégés par la police

Le FN a été humilié et remis à sa place à Trebeurden et Tregastel, on a pu mesurer les limites de sa capacité locale de mobilisation. En tant qu’indépendantistes de gauche nous avions souligné qu’il fallait s’opposer à la campagne raciste et xénophobe du FN et de ses alliés et pour réaffirmer notre vision inclusive de l’identité bretonne tout en souhaitant la bienvenue en Bretagne aux réfugiés qui fuient les guerres impérialistes. De ce point de vue la mobilisation n’a pas démérité tant les slogans écrit ou criés en langue bretonne, les drapeaux et les banderoles ont marqués la journée.

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La bataille contre le FN et pour la solidarité de classe avec les réfugiés doit continuer en Bretagne comme ailleurs, que ceux et celles qui souhaitent la mener de façon autonome et déterminée puisent dans ce court récit énergie, espoir et combativité.

Des militants de la Gauche Indépendantiste présents.

Communiqué de la Gauche Indépendantiste après la manifestation de Nantes du 24/09/2016 pour la réunification.

La Gauche Indépendantiste constate la faible mobilisation dans les rues de Nantes en faveur de l’unité de la Bretagne samedi 24 septembre. Les initiateurs de cette manifestation sans perspective (Bretagne Réunie) n’ont pas su donner envie au dizaines de milliers de personnes mobilisées à deux reprises en 2014 de revenir battre le pavé Nantais. C’est la principale information de la journée.

 

La présence d’un groupe de néo-fascistes composés de militants identitaires, de l’Action Française, du groupe Adsav a semé le trouble en scandant des slogans xénophobes. Leurs présence n’a été possible que par la complicité et la complaisance d’une partie de Bretagne Réunie, dont son président Jean-François Le Bihan proche du très droitier Marc Le Fur. La direction de Bretagne Réunie sous couvert d’apolitisme a fait fuir des mobilisations pro réunification de larges secteurs progressistes et démocrates. En réalité c’est cette direction partiellement vendue à la frange la plus extrême de la droite locale, tout en prétendant être non partisane, qui a permis encore une fois à des politiciens professionnels de venir vendre leur soupe électoraliste sans perspective pour faire progresser l’idée du droit à décider en Bretagne et qui a laissé rentrer, en connaissance de cause, des néo-fascistes dans une manifestation pour la démocratie.

De nombreux manifestants et sympathisants de la cause de l’unité territoriale de la Bretagne sont écœurés de ce qui s’est passé samedi.

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons, qui resteront marqués à tout jamais de leur complaisance ignoble envers des racistes et des fascistes.

La Gauche Indépendantiste.

L’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste est résolument placée sous le signe de l’internationalisme, du féminisme et du droit à l’autodétermination et de la lutte anticapitaliste. Toutes les activités, ateliers et débats sont gratuits et ouverts à tous et toutes.

 

Vendredi 30 septembre/ D’ar Gwener 30 a viz Gwengolo

Fest-noz Antifa ! Au bénéfice du collectif antifasciste du Trégor-Goelo en cours de constitution (entrée : 5 euros).

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Samedi 1er octobre/ D’ar Sadorn 1añ a viz Here

L’actualité nous oblige cette année a consacrer le volet internationaliste de nos journées au Kurdistan.

Le samedi 1er octobre à 11h00, diffusion du film « Kurdistan, rêve de printemps/huñvreal an nevez amzer » un film en langue bretonne de 52mn de Mikael Baudu (Prod. Gwengolo ha France 3 Breizh) suivi d’un débat avec des militantEs des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge et du Révolutionär Aufbau de Zürich qui reviennent du Kurdistan. La campagne pour le bataillon international au Rojava sera bien sur évoquée.

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13h00 Repas/Pred

14h30: Atelier en français sur la complémentarité des luttes anticapitalistes, féministes et indépendantistes animée par une camarade de Breizh O Stourm.

15h15 : Présentation en breton du collectif féministe DIREIZH et de ses activités passés et à venir.

17h00 : Débat en français sur le mouvement contre la loi travail en présence de membres de Nuit Debout, de syndicalistes, d’étudiant. « Début d’un mouvement de fond ou queue de comète d’un cycle de luttes » animé par Alan Le Cloarec (BOS)

19h00 Apéro-Digor Kalon

20h00 Repas/Pred

21h00 Dance Floor autogéré

 

Dimanche 2 octobre/D’ar Sul 2 a viz Here

 

10h00 : « Nécessité et actualité des luttes des Travailleurs/euses du sexe” des TDS (Travailleuses Du Sexe) féministes révolutionnaires qui cherchent à s’organiser en Bretagne.

12h30 : repas/pred

13h30 : Débat : “Des luttes environnementales à la lutte pour un pouvoir politique populaire Breton”. Les luttes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-landes, contre l’extraction de sable dans la baie de Lannion, contre les projets miniers, contre la Centrale à gaz n’ont pas seulement comme point commun d’être en défense de l’environnement. Ces luttes montrent combien l’ultra-centralisme français nie toute forme de démocratie locale pouvant permettre au peuple Breton d’exercer son droit à décider en quelque matière que ce soit. L’ensemble de ces institutions semblent être là pour garantir que les capitalistes puissent mener à bien ce genre de projet massivement combattus ici. Cette absence d’outils pour exercer notre souveraineté souligne la pertinence du projet indépendantiste de gauche. Mais après la tenue du referendum “officiel” sur le projet d’aéroport en pays Nantais, la victoire du Brexit comment exercer de manière subversive et efficace la démocratie bourgeoise et mener à bien notre projet en faveur d’une Bretagne réunifiée, libre et anticapitaliste ? “ avec Jonathan Guillaume (Gauche Indépendantiste militant en Pays Nantais), Guillaume Bricaud et Gael Roblin (Gauche Indépendantiste).

16h00 Dibenn/Cloture.

Tout le week-end : table de presse, matériel militants, stands, bouffe et possibilité de camping.

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Version longue plus bas :

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à la constitution d’un cortège unitaire pour le Droit de Décider lors de la manifestation organisée par l’association Bretagne Réunie en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne à Nantes le samedi 24 septembre 2016.

Après la réforme territoriale de 2014, qui a laminé les maigres espoirs d’émancipation des peuples de l’Hexagone et entériné la partition administrative de la Bretagne, la nécessité d’affirmer notre droit démocratique minimum à décider l’espace régional dans lequel nous voulons vivre est impétueuse.

Elle est impétueuse car le gouvernement et la classe politique française dans sa grande majorité s’enfoncent dans un nationalisme mono-culturaliste et expansionniste effrayant. Nous savions le Parti Socialiste fondu dans le pouvoir économique et financier, mais il a franchi un pas en soutenant les maires de droite dans leurs délires racistes et xénophobes.

Dans ce contexte, affirmer notre Droit à Décider, le territoire dans lequel nous voulons vivre, la langue que nous voulons parler dans l’espace public, la manière dont nous voulons nous habiller, nos droits sociaux, etc… est vital ! Une partie des militants progressistes en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne ont d’ailleurs travaillé dans cette direction ces derniers mois. C’est le cas de celles et ceux qui ont lancé la plateforme DIBAB et impulsé des votations dans plus de 20 communes, notamment en Loire-Atlantique.

Ce travail n’a pas été vain puisque le conseil régional de Bretagne a voté au mois de mars dernier un vœu en faveur d’une consultation des habitants. Alors que le gouvernement a pu imposer une consultation sur le projet d’aéroport en Loire-Atlantique au mois de juin, nous devons maintenant pousser les élus régionaux à entamer ce processus consultatif en faveur de la réunification de la Bretagne.

Rendez-vous le 24 septembre à Nantes/Naoned, 14h30, Place de la petite Hollande, côté Médiathèque.

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Version longue :

24/09 à Nantes : Pour l’unité de la Bretagne affirmons notre droit à décider !

La Gauche Indépendantiste bretonne appelle à la constitution d’un cortège unitaire pour le Droit de Décider lors de la manifestation organisée par l’association Bretagne Réunie en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne à Nantes le samedi 24 septembre 2016.
Après la réforme territoriale de 2014, qui a laminé les maigres espoirs d’émancipation des peuples de l’Hexagone et entériné la partition administrative de la Bretagne, la nécessité d’affirmer notre droit démocratique minimum à décider l’espace régional dans lequel nous voulons vivre est impétueuse.

La classe politique française contre la diversité culturelle

Elle est impétueuse car le gouvernement et la classe politique française dans sa grande majorité s’enfoncent dans un nationalisme mono-culturaliste et expansionniste effrayant, célébrant le colonialisme (Le 28 aout dernier, Fillon déclarait encore « la France n’a pas inventé l’esclavage, elle n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord »). L’interdiction faites à certaines femmes de se voiler dans l’espace public, ou de se baigner habillées, a clairement été dénoncé sur l’ensemble de la planète comme une manière de stigmatiser les musulmanes. De même, nous avons pu voir encore une fois que l’engagement de l’État français dans certaines guerres néo-coloniales servait avant tout à y défendre l’intérêt de ses multinationales dans le monde (Lafarge qui collabore avec Daesh en Syrie, Areva en Afrique subsaharienne). L’augmentation des attentats islamistes en France ainsi que du nombre de ses ressortissants dans le camp salafiste, n’est évidemment pas étrangère à cette politique ostracisante et impérialiste. Et si la guérilla kurde entretien une lueur d’espoir dans le tourbillon de violence irako-syrien, n’oublions pas que la France et l’Union Européenne continuent à réprimer le PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) tout entretenant des liens plus que cordiaux avec des États comme la Turquie ou l’État théocratique d’Israël.

Nous savions le Parti Socialiste fondu dans le pouvoir économique et financier, mais cet été il a franchi un pas de plus en soutenant les maires de droite dans leurs délires racistes et xénophobes. Lorsque Manuel Valls aboie lors de l’université du PS « Marianne, le symbole de la République, elle a le sein nu (…) elle n’est pas voilée parce qu’elle est libre, c’est ça la République », il exclue clairement les musulmanes de la citoyenneté française car incapables de soi-disant se « libérer ». Cette vision est fausse, et résonne de la même discrimination que les peuples sous domination française ont subit lorsque la République française s’est définitivement rangée dans le camp de l’uniformisation culturelle, affirmant, comme Barrère en 1794 « Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton ; l’émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle l’italien, et le fanatisme parle le basque. Cassons ces instruments de dommage et d’erreur. »

Le voile n'empêche pas les femmes de s'engager et de s'émanciper. Militantes de la coordination ouvrière catalane.
Le voile n’empêche pas les femmes de s’engager et de s’émanciper. Militantes de la coordination ouvrière catalane.

Certains régionalistes ont beau s’habiller des vêtements confortables du pragmatisme, de la co-gestion et du cirque électorale présidentiel, il n’y a plus de voies girondines au sein du Parti Socialiste, plus de Michel Rocard pour réaffirmer que « la France s’est construite en détruisant les cultures bretonne, occitane, basque, flamande et alsacienne ». Le Parti Socialiste a beau se targuer d’être « le dernier rempart à la droite dure et l’extrême droite », dans les faits, il a subvertit le discours républicain à la faveur de ces derniers. Cette situation est par certains égards terrifiante, alors même que la mégalomanie mélenchoniste continue tentent de rallier la gauche d’opposition a cette volonté d’une France mono-culturelle.

Nous avons le Droit de Décider, prenons le !

Dans ce contexte, affirmer notre Droit à Décider, le territoire dans lequel nous voulons vivre, la langue que nous voulons parler dans l’espace public, la manière dont nous voulons nous habiller, de choisir ses vêtements de bain, nos droits sociaux, notre refus de voir notre environnement détruit au profit des multinationales… est vital ! En Bretagne comme ailleurs ne nous trompons pas d’ennemi. L’interdiction plus ou moins étatique faite aux habitants de Loire-Atlantique et de la région Bretagne de choisir la région dans laquelle ils veulent vivre, est dictée par la même logique qui interdit aux musulmanes de choisir leurs vêtements de bain.

Comme nous l’avons vu plus haut, le choix électoral pour celles et ceux qui croient à la diversité culturelle comme richesse et aux droits des peuples à librement se déterminer, est faible voire inexistant. La solution ne se trouve donc pas dans la revendication d’une quelconque « réparation historique » que l’État français accorderait (un jour) à la Bretagne, mais bien dans notre propre détermination à faire valoir nos droits démocratiques au sein et avec la société.

Une partie des militants progressistes en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne ont d’ailleurs travailler dans cette direction, ces derniers mois. C’est le cas de celles et ceux qui ont lancé la plateforme DIBAB et impulsé des votations auto-organisées dans plus de 20 communes, notamment en Loire-Atlantique. Cette initiative a malheureusement manqué jusqu’à présent de répondant, sans doute parce qu’ils n’ont pas réussi à faire venir à cette stratégie un spectre plus large des acteurs de la réunification bretonne. Néanmoins, après le coche manqué en 2014, il semble qu’une partie des militants de Bretagne Réunie se rangent depuis le mois d’avril du côté d’un processus similaire, via la pétition Les 100 000. Dans le cadre de cette pétition, l’association ne se tourne plus vers l’État, mais ouvre la voie à un processus en partie auto-déterminant (puisqu’il espère recueillir 100 000 signatures, soit 10 % du corps électoral), et ainsi forcer la main au conseil départemental pour organiser une consultation. Dans tout les cas, que ce soit par l’auto-organisation ou par voie délégative locale, c’est notre Droit à Décider en tant que breton-ne et habitant-e de la Bretagne qui prend forme.

La première votation en faveur de l'unité à St-Viaud (Sud Loire) en novembre 2014.

Malgré un manque d’unité autour d’une consultation populaire concernant la réunification, tant en région Bretagne qu’en Loire-Atlantique, les lignes ont cependant bougées. D’abord, pour la première fois et quoi qu’on en pense, une consultation locale, mais décidée par l’État, a eu lieu au mois de juin en Loire-Atlantique. Pourquoi les habitants pourraient être consultés sur un projet aéroportuaire, et pas sur la région dont ils souhaitent faire partie ? C’est une question qui se fait de plus en plus entendre. Au mois de décembre 2015 le conseil régional de Bretagne a également voté un vœu en faveur d’une consultation des habitants sur la réunification, pour la première fois, en se gardant bien néanmoins d’en laisser la responsabilité à l’État.

Il ne s’agit plus de demander à l’État de nous rendre ce qu’il nous a prit sans nous consulter, l’unité de notre pays, mais d’obliger les élus locaux à traduire en actes leurs vœux et déclarations de principe en faveur de l’unité de la Bretagne. Pour pouvoir exister en tant que peuple il faut affirmer notre souveraineté et ne pas hésiter comme les Catalans à passer outre le cadre légal de l’État central !

L’exercice de cette souveraineté n’est pas compatible avec les démarches électoralistes laissant à l’État central le soin de nous dire quand nous devons voter pour élire nos futurs maîtres à Paris. L’heure est à l’affirmation du droit du peuple Breton à l’autodétermination . C’est un droit qui ne se quémande pas mais qui s’exerce !

Dans le cadre de la réforme territoriale, les départements ont jusqu’au 1er janvier 2019 pour intégrer une nouvelle région, les élus du Conseil Départemental de Loire-Atlantique se gardent bien de faire une telle démarche, obligeons les comme les élus du conseil régional de Bretagne à se passer de l’autorisation de Paris en organisant une consultation populaire de Brest à Clisson, pour s’exprimer en tant que peuple Breton ! Quand un peuple se veut tel, il n’a qu’un devoir l’insoumission !

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Rendez-vous le 24 septembre à Nantes/Naoned, 14h30, Place de la petite Hollande, côté Médiathèque.

Samedi 10 septembre les catalans habitant dans la partie de leur territoire dépendant de l’état français sont invités à manifester en nombre à Perpinya contre le nouveau nom de la “région” dont ils vont dépendre qui gomme complêtement leurs identité en mettant en avant le seul vocable “Occitanie”. Les mobilisations et protestations ont été nombreuses ces dernières semaines dans le nord des Pays Catalans. Nos camarades de la CUP ( Gauche Indépendantiste Radicale Anticapitaliste ) sont de la partie mais veulent faire entendre un autre point de vue allant plus loin que le seul “débat” sur le changement de nom de cette entité administrative française. Ils et elles indiquent : “Le mécontentement suscité par le nom de la nouvelle région naît surtout suite aux résultats de la consultation “populaire” et de l’interprétation que le Conseil Régional a fait de ces derniers. Bien que le nom puisse avoir une importance symbolique, voire même sentimentale pour une partie de la population de nord-catalane, ce qui chamboulera surtout notre quotidien, c’est bien ce modèle institutionnel recentralisateur qui est en train d’être fortement renforcé. Pour une gestion participative, locale et cohérente de notre territoire, nous vous attendons nombreuses et nombreux le samedi 10 septembre à 15h, place Catalunya, dans le cortège du collectif SEM !

La suite de leur communiqué est là :

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Gant tost da 3000 den bet o tremen war dachenn an Dibar e Plougonveur e c’hell stourmerien ha stourmerezed Douar Didoull bezañ laouen deus an taol int deuet a-benn d’ober.

Etre an 19 hag an 22 a viz Eost, e-pad tri devezh ha teir nozhvezh e oa deuet tud a-bep seurt da zañsal, pe da glask bezañ kelaouet diwar-benn danjerioù ar mengleuzioù, pe da vezañ titouret war stourmoù all evel hini Kernitron al Lann pe hini an traezh e Lannuon.

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Leun chouk e oa an teltennoù a zegemere kaozeadennoù pe eskemmoù liesseurt diwar-benn an emgannioù a denn d’an endro e Breizh evel e lec’h all.

Diaes ‘vo da Variscan, an embregerezh bet aotreet d’ober enklaskoù ‘kostez Plougonveur evit raktresoù minoù , da lâret n’eo ket gouest Douar Didoull da vodañ tud en un doare ledan. Moarvat ivez e roio kalon d’ ar re zo oc’h enebiñ ouzh seurt raktresoù damheñvel e Breizh (6 raktres all zo er vro) hag a zo o klask titouriñ an dud en o c’horn evit krediñ enebiñ ouzh poell ar c’hevala.

Da glozañ e embannomp da heul pozioù un ton bet klevet da vare ar fest-noz a oa bet d’an 19/08 e Plougonveur ha kompozet gant Awen Prigent. (Mersi bras dezhañ !)

Sell aze pozioù ar ganaouenn “Variskan” :

Refrain/Diskan : Variscan Diwall da doull
rak aman’zo, rak aman ‘zo Douar Didoull

Dourioù louz evit aour pe plom
Ne vo ket breinet ‘lec’h ‘omp chom

Macron bihan, deus a Bariz
Ma karomp ez i war da giz

Ur bern labour evit tud ar vro
gant ar mein gleuzioù, biskoazh na vo

N’omp ket drouk, met ma ‘vez ezhomm
e vo difennet an dachenn

Kirri samm e pad an deiz
o vont da gargan ha da ziskargan
Kirri samm e pad an deiz ‘vont da ziskaran ar menez

Nag e coat noz nag e lec’h all
ne ‘vo ket klevet trouz ar bal.

Dey ket, dey ket tamm…  n’omp ket, n’omp ket tomm