Author

admin

Browsing

boutonKurdistanRéparti sur cinq Etats, le peuple kurde se voit nier son droit à l’autodétermination. Partout les élus, militants et journalistes subissent la répression et la criminalisation. Au nom d’intérêts économiques, l’Etat français nie le drame injuste qui se joue là-bas et ne reconnaît ni les droits du peuple kurde, ni les droits de ceux qui, pourchassés par le pouvoir turque, cherchent refuge dans l’Etat français. Il y a quelques temps c’était le journaliste de ROJ TV, Kadir Disliz, sympathisant de la cause indépendantiste Bretonne, qui était expulsé de Bretagne par les forces françaises pour la prison d’Izmir en Turquie.

Les conditions de détention des prisonniers politiques kurdes sont régulièrement condamnées par les organisations internationales, et nous rappelons qu’Abdullah Apo Öcalan est incarcéré et torturé depuis maintenant onze ans sur l’île d’Imrali dont il est le seul prisonnier. Le 14 février dernier une manifestation pour sa libération avait réunie près de 30 000 personnes à Strasbourg, restée sans réponse de la part de l’Etat français. Alors que le projet de gazoduc Nabucco soutenu par l’UE et la France doit traverser le Kurdistan, il semble que celles-ci préfèrent laisser la Turquie « pacifier la région » à sa manière plutôt que de reconnaître les droits des kurdes et de créer les conditions d’une résolution politique et démocratique de la question kurde.

Nous soutenons le peuple kurde dans sa lutte pour l’autodétermination et la justice sociale et nous nous associons à l’appel à manifester lancé par AMARA, Amitiés Kurdes de Bretagne et le Collectif Contre une Immigration Jetable, samedi 10 avril place Royale à Nantes 15h, pour un accueil juste des réfugiés kurdes en Bretagne et dans l’Hexagone

Pour Breizhistance-PSB, Jonathan Guillaume

logo_amaralogo_akb

MANIFESTATION

SAMEDI 10 AVRIL 15 HEURES

PLACE ROYALE NANTES

Depuis avril 2009, la Turquie procède à des arrestations massives de militants kurdes. Plus de 1 500 maires et élus locaux, anciens maires, anciens députés, personnels communaux, présidents d’associations, syndicalistes journalistes, avocats, ont été jetés en prison et le parti pro-kurde DTP, légitimé par un succès éclatant aux élections locales de mars 2009, a été dissout par la Cour constitutionnelle. Plus de 1 000 enfants de 10 à 17 ans sont également détenus et certains ont été condamnés à de lourdes peines pour avoir jeté des pierres sur des tanks !

C’est pourquoi les associations AMARA-Maison du Peuple kurde de Rennes, les Amitiés kurdes de Bretagne et le Collectif Uni-es Contre une Immigration Jetable de Nantes appellent à la journée d’action nationale et vous invitent à participer à une :

Les Kurdes demandent à la Turquie le respect des droits culturels et politiques, la liberté d’expression, la reconnaissance de l’identité kurde, des négociations de paix entre les belligérants, l’amnistie pour tous les détenus politiques, le retour des exilés et la reconstruction des villages détruits par l’armée, un développement économique régional.

L’Europe doit soutenir les revendications des Kurdes et exiger de la Turquie le respect de la démocratie. Enfin, la France doit s’engager à retirer la Turquie de la liste des pays « sûrs » pour lesquels les possibilités de demander l’asile sont extrêmement réduites.

Izili bodad Breizhistance-PSB Bro Gastellbriant a aozo ur sonadeg gant “les Loran Outang” evit skozell ar Redadeg evit ar Yezh e Liger-Atlantel.  An nozvezh a vo d’ar merc’her 21 a viz Ebrel e Enorzh adalek 7e30 e tavarn La Tangarana

 

Les membres du comité BREIZHISTANCE-PSB du Pays de la Mée organiseront un concert de soutien à la Redadeg en Loire-Atlantique, le mercredi 21 avril à Nort-sur-Erdre à la Tangarana.

Prenit kilometradoù evit ar Brezhoneg / Achetez des kilomètres pour la langue Bretonne  :

http://ar-redadeg.org/


Payé avec l'argent des bretons !
Payé avec l’argent des bretons !

Une opération de promotion d’un quotidien on ne peut plus parisien sous couvert d’un colloque ne profitant qu’aux seuls Rennais et  coutant 350 00 euros , c’est possible grace au PSF et à ses alliés.

Ce week-end on pouvait entendre Jean-François Coppé, le PDG de Danone, Manuel Valls, José Bové, au forum Libération sur le thème “le bonheur une idée neuve”…Moins de 20 000 personnes (on peut s’interroger sur le comptage)  ont assistés à ce raout jet-set people faisant la part belle à la crème de l’intelligenstia parisienne. Vous serez content d’apprendre que les conseillers régionaux de gauche et ceux de Rennes métropole et de la mairie de Rennes ont subventionné cet évènement majeur (dont Coca-cola était partenaire !)  qui accentue la fracture culturelle territoriale en Bretagne. Personne à part Breizhistance.PSB n’a osé dénoncé ce scandale.

Pour comparaison le budget d’une radio associative en langue bretonne émettant 365 jours par an, écoutable sur le net et salariant quelque personnes se situe en dessous de 150 000 euros. On pourrait multiplié les exemples d’équipements culturels qui en Bretagne pourraient avoir besoin d’une somme bien plus modeste  et dont l’activité bénéficie à un nombre très important de bretons

La section Rennaise de notre parti a adressé une lettre ouverte aux élus Rennais ayant collaboré au financement de cette petite sauterie entre amis.

Malgré une forte présence policière (dont la présence pas discrète des RG locaux) un dizaine de nos militants ont diffusés prés de 1000 tracts reprenant la lettre ouverte devant l’entrée du colloque  boulevard Saint Hélier et sur le marché des Lices.

Pour l’instant aucune réponses de nos élus….Par contre de nombreux encouragements de syndicalistes et de tout type de Rennais  excédés par les fermetures d’écoles et d’équipements culturels sur la ville.

Voici le texte de la lettre ouverte. Il est évident que le débat doit aussi être porter au conseil régional. Nous en reparlerons.

Lettre ouverte aux élus de gauche de la ville de Rennes, mais en restent ils ?

La politique de la ville de Rennes en matière d’accès aux équipements collectifs a des conséquences dans les domaines sociaux et culturels depuis de longs mois. Il est temps que les mécontentements débouchent sur l’action politique collective et unitaire de ceux et celles qui pensent que Rennes doit rester une ville populaire. C’est le seul objet de cette contribution écrite, en aucun cas nous ne revendiquons le leadership de la contestation de cette politique, nous nous permettons simplement d’y faire figurer, outre un cours rappel historique, quelques propositions alternatives pour construire l’unité populaire.

1) Depuis de longs mois le collectif de soutien aux personnes sans papiers de la ville de Rennes et le comité rennais “Droit au Logement” organisent des actions de solidarité concrètes avec les sans papiers et les demandeurs d’asile. Cela les amène fréquemment à occuper des lieux soit pour entamer un rapport de force politique, soit simplement pour assurer l’hébergement en plein hiver de ceux qui se trouvent les plus démunis. Nous pensons que la mairie de Rennes peut faire mieux que de céder de temps à autre à des nuits d’hôtels pour les demandeurs d’asile et de critiquer la politique répressive de l’état. L’action du DAL et du comité de solidarité des personnes sans-papiers de Rennes s’inscrit en droite ligne dans l’action des bourses du travail unitaire du début du 20ème siècle. C’est dans ces endroits que s’organisait la solidarité avec les travailleurs les plus démunis sur le plan social (repas, hébergement. travail…) et culturel (alphabétisation, auto éducation, hygiène, activités artistiques, galas et meeting de soutien…) au début du siècle précédent en Bretagne.

La nécessite d’une bourse du travail unitaire se fait ressentir pour l’activité de ceux et celles qui se battent pour et avec les travailleurs sans-papiers mais aussi parmi ceux qui œuvrent à la construction d’un syndicalisme de combat et de proximité. Qui peut dire qu’à Rennes on peut continuer à faire fi de l’évolution du mode d’auto organisation des travailleurs et des précaires ? Des orgas syndicales comme SOLIDAIRES 35 rassemblant plus de 1000 salariés sur le département et actifs dans de nombreux mouvements sociaux doivent se contenter de 30 m2 !

Lors de la manifestation régionale des chômeurs et précaires en décembre dernier, les manifestants n’ont pu se réunir comme prévu à la maison des associations du Champ de mars. Les forces de l’ordre ont pu leur tendre un guet-apens qui a eu des conséquences médicales et judiciaires.

Une mairie se prétendant de gauche, où siègent des élus se revendiquant du socialisme et du communisme et qui portent des projets de centre des congrès d’affaires au couvent des jacobins et qui renoncent à trouver une solution durable permettant l’auto organisation des travailleurs (avec ou sans papier) des précaires qu’apporterait la mise en place d’une Bourse du Travail unitaire, est une mairie de droite.

2) En matière d’équipement culturel garantissant l’accès de la jeunesse et des couches populaires aux loisirs et à la musique la ville de Rennes nous semble en retard de plusieurs métros.

Tout le monde s’accorde à le dire l’”étage” salle du liberté ne convient pas au regard des tarifs aux besoins des petites assos (1300 à 2300 euros pour un soirée. !).

La politique visant à la rénovation du vieux-centre s’apparente pour beaucoup à une tentative de gentryfication pour attirer toujours plus de gens aisés à Rennes grâce à la LGV et à des programmes de mises en place de lieux de prestige. Bien que cherchant à englober le tout dans un discours hypocrite sur l’attractivité, la sécurité, cela masque mal le désir de virer petites gens et autres fêtards et marginaux du centre-ville.

Cette attitude est liberticide car elle légitime toutes les répressions comme ce fut le cas en décembre dernier où des dizaines de policiers sur-armés sont venus expulser le squatt de la rue de Paris qui était vide….et ce sur demande de la mairie de Rennes.Nous ne pouvons nous livrer à un historique du mouvement squatteur à Rennes, mais sa persistance du squatt de la rue des Trentes en 1990 jusqu’à nos jours montre bien qu’aucune forme de répression ne viendra à bout de ce phénomène.

C’est par ce qu’il n’existe aucun endroit alternatif pour construire des moments non basées sur la rentabilité que certains font le choix de faire vivre des lieux occupés.

Dans de nombreuses villes d’Europe (Bern, Strasbourg, en Italie, dans les Pays Catalans, au Pays Basque…) il existe des lieux permettant à la jeunesse urbaine de s’auto-organiser sur le plan culturel dans un cadre non marchand. Ces lieux sont autogérés par leurs utilisateurs et non réprimés, voir soutenus par les institutions municipales.

Dans ces lieux l’accès est garanti aux petites associations de par des tarifs bas et la politique des prix d’accès public est volontairement très bon marché.

Cela est il encore possible à Rennes ? C’est en tout cas nécessaire. Il faudra bien le rappeler. Surtout quand une municipalité participe avec d’autres (conseil général “socialiste” et conseil régional “de gauche”, et Rennes Métropole “de gauche”…) à des opérations comme les colloques “LIBERATION”. Dont le premier il y a un an a couté 500 000 euros…Continuer à draguer les laudateurs de la LGV qui se pâment dans ce genre de colloques (interdits à certains militants) où des intellectuels parisiens et autres ministres viennent nous expliquer la vie , semblent être une des priorités de la municipalité “socialiste” rennaise.

Cette année le colloque “LIBERATION” donne lieu une fois de plus à une débauche de dispositifs sécuritaires. Il a couté seulement 350 000 euros… Il est encore une fois financé par la ville de Rennes, Rennes Métropole et la région « Bretagne » !

Avec de telles sommes, n’aurait on pas pu satisfaire la demande sociale en matière d’équipements collectifs tels que nous les avons évoqué plus haut ?

Nous ne sommes sans doute pas les seuls à le penser. Aux dernières élections municipales une liste appelée “Rennes à gauche” avait rassemblé près de 3000 voix sur un programme assumant clairement ces deux revendications. Nous souhaitons simplement par cette lettre souligner que ceux qui gèrent cette ville n’ont pas les priorités qui incombent à une mairie se revendiquant de la gauche.

Nous avons pour seule ambition d’initier un débat populaire. C’est pourquoi pour commencer nous adresserons ces réflexions à tous les conseillers municipaux de Rennes se revendiquant de la gauche. Nous pensons que certaines des questions et idées portées ici méritent réponse.
A moins bien sur qu’il n’y ait aucun élu de gauche à la mairie de Rennes ?

Alors il y a quelqu’un ?

Breizhistance/Parti Socialiste de Bretagne . Section Rennaise


Breizhistance – PSB appelle à voter pour la liste SLB – Skol-veur (Sindikad Labourerien breizh, section universitaire) aux élections au CROUS, ce mardi 23 mars.

Le SLB-Skol-Veur créé peu avant la lutte contre le CPE, lutte et agit dans les universités bretonnes depuis maintenant quatre ans pour l’amélioration des conditions de vie des étudiants et des salariés universitaires.

Sur le terrain et dans les conseils où ils ont été élus ils remettent en cause de les conditions de logements et d’accès aux transports collectifs de la jeunesse étudiante pour défendre un projet d’égalité sociale, d’émancipation et d’autoorganisation de la jeunesse.

Mardi 23 mars votez SLB-Skol Veur dans vos lieux d’étude et de formation.

Hier en fin de journée une trentaine de militants et de sympathisants de BREIZHISTANCE-PSB se sont rassemblés devant le local de campagne de Bernadette Malgorn. Le rassemblement a duré une bonne heure et s’est déroulé dans le calme.

Depuis la création des Conseils Régionaux et la partition de la Bretagne en 1972, imposée aux Bretonnes et aux Bretons sous l’égide des préfets, la société Bretonne ne cesse de réclamer la Réunification administrative de la Bretagne. Le 27 février dernier avait d’ailleurs lieu à Nantes une fresque humaine de 2000 personnes rappelant notre volonté d’unité territoriale.

De nombreux candidats, dont Bernadette Malgorn, ont voulu surfer sur cette attente en tentant de faire croire qu’ils y étaient favorables. C’est notamment dans cette perspective purement électoraliste qu’il y a un mois le conseiller régional et sénateur Dominique de Legge déposait au Sénat pour l’UMP une proposition de décret. Contrairement à ce qui est annoncée par Bernadette Malgorn, cette proposition ne rend pas plus possible la Réunification qu’elle ne l’était avant. Encore une fois ce décret donne la possibilité au Conseil Régional des Pays de la Loire de s’opposer à la volonté démocratique de l’ensemble des habitants de la Bretagne. Or le principe de la démocratie voudrait que ce soit à nous de décider pour notre avenir.

malgorn22

 

Tout en essayant d’accaparer un électorat favorable à l’unité territoriale, Bernadette Malgorn déclare que « la Loire-Atlantique ne fait pas partie de la Bretagne » puisque depuis près cinquante ans ce département n’a pas participé à la création du Conseil régional de Bretagne. Déclaration malhonnête car c’est le gouvernement central qui a imposé cette décision. Nous rappelons à Bernadette Malgorn que la société civile Bretonne se projette et imagine son avenir de plus en plus au sein d’une Bretagne Réunifiée. La vision de Bernadette Malgorn appartient au passé, la Bretagne Réunifiée à l’avenir.

Dans une lettre envoyée à BREIZHISTANCE-PSB, l’équipe de Bernadette Malgorn justifie son double langage en agitant le chiffon d’une fracture sociale et territoriale en cas de Réunification. Nous rappelons que c’est bien l’UMP qui soutient l’abandon des services publiques en Centre-Bretagne. C’est bien l’UMP, il y a un peu plus d’un an, qui pilotait la fermeture des hôpitaux et centres médicaux des petites et moyennes villes comme elle voulait le faire à Carhaix. C’est d’ailleurs à cette occasion, ou lors d’autres grandes mobilisations sociales et écologistes (CPE, Marées noires, Nucléaire, …) que nous avons pu assister à une grande solidarité de la population de Nantes à Brest et de Quimper à Fougères. Bernadette Malgorn propose de créer une « commission inter-régionale pour la culture bretonne ». C’est bien une provocation que ce genre de proposition quand on sait qu’il existe déjà un conseil culturel de Bretagne organisée sur les cinq départements bretons et doté de bien plus de moyens qu’une « commission ». Elle propose aussi que « deux élus favorables suivent ce dossier » en ayant « une feuille de route pour multiplier les coopérations entre les deux régions ». Ce que veut Malgorn c’est nous baratiner pour nous vendre une région « Grand Ouest » dont personne ne veut en Bretagne.

Contrairement à d’autres propos de Bernadette Malgorn il y a bien un projet d’avenir portée et soutenue par l’ensemble de la Bretagne, mais ce n’est seulement pas celui qu’elle défend. Enfin c’est bien le gouvernement qu’elle représente qui impose une réforme des collectivités territoriales qui accentuera inévitablement ce déséquilibre en réduisant les ressources de la collectivité régionale au profit des grandes agglomérations concentrées à l’est de la Bretagne.

La Bretagne que veut dessinée Bernadette Malgorn c’est celle de la division et des inégalités sociales croissantes du gouvernement Sarkosy. Nous mettons aussi ici en garde le PSF et J.-Y. Le Drian qui semble bien se satisfaire de la partition de la Bretagne et de son cadre institutionnel actuel. Cadre qui ne semble pas suffire pour répondre aux attentes des Bretonnes et Bretons quand on voit le taux d’abstention du premier tour.

Nous rappelons que seul un parlement Breton, représentant la diversité géographique et politique de notre territoire, sera à même d’appliquer un aménagement équilibrée et un projet réellement solidaire et écologiste face aux choix de concentrations urbaines et de déséquilibres sociaux et économiques défendus par Paris. 

BREIZHISTANCE-PSB propose au second tour des candidats sur la liste EUROPE ECOLOGIE BRETAGNE. Cette liste sera la seule liste au second tour à défendre un « parlementarisme régional » accompagnée d’un projet sociale solidaire et écologiste. Il n’y a qu’en Bretagne que semble aujourd’hui se dégager la possibilité d’une politique nouvelle émancipée du PSF. Dimanche 21 mars faisons le choix de l’avenir, votons Europe Ecologie Bretagne.

Suite à notre appel à se rassembler ce soir à Rennes devant la permanence de campagne UMP des régionales après  les propos de Bernadette Malgorne candidate UMP et représentante de Sarkozy en région Bretagne, son équipe de campagne nous a fait parvenir une mise au point.

Nous en reproduisons de larges extraits :

" Equipe de campagne


Bonjour,

Nous faisons suite à l'appel au rassemblement pacifique devant la permanence de campagne de Bernadette Malgorn.

Nous souhaitions dans un premier temps rectifier certaines de vos déclarations mais aussi, vous apporter quelques éléments de fond.....


Enfin, Bernadette Malgorn l'a rappelé tout aussi souvent que l'occasion lui en a été donnée que la demande de réunification est un sentiment fort chez les bretons et que cette question du rattachement de la Loire—Atlantique à la Bretagne se doit d’être traitée de la manière la plus sérieuse qui soit et que cette réunification devait se faire au bénéfice de toute la Bretagne.

Ainsi, Bernadette Malgorn propose clairement que ce dossier soit suivi par deux élus favorables au à ce projet (un de l’Est et l’autre de l’Ouest breton). Ils disposeront ainsi d’une feuille de route claire pour multiplier les coopérations entre les deux régions tant en transport ferroviaire, qu’en terme de désenclavement du Centre Bretagne, qu’en recherche, en hôpitaux, en universités… Enfin, une commission inter-régionale pour la culture bretonne sera également mise en place.

Seuls le dialogue, la décision et l’action peuvent faire avancer ce dossier.

Vous pouvez ainsi mesurer pleinement le réel attachement à ce dossier, qui doit être traité dans toutes ses dimensions économiques, sociales et culturelles, mesuré par les faits et non traité par de simples paroles.

L'équipe de campagne"

C’est sans aucune malice que nous remercions l’équipe de campagne de la candidate UMP qui a quelques heures du scrutin du second tour nous montre que l’unité de la Bretagne est devenu un sujet de débat politique.

Cette mise au point souligne l’hypocrisie de l’UMP sur ce sujet et celui de la réforme des collectivités territoriales. Sujets sur lesquelles Jean-Yves LeDrian ne s’exprime plus beaucoup.

En effet comment peut on défendre l’idée de combattre le déséquilibre est-ouest en Bretagne tout en défendant une réforme qui va donner plus de poids aux grandes agglomérations et renforcer de par la même le poids politique de Nantes et Rennes au détriment de l’ouest de la péninsule ?

Coment peut on se dire attacher à la démocratie et envisager de remettre entre les mains de deux élus au sein d’une commission les initiatives éventuelles pour une “coopération interrégionale” qui renforce de fait la partition ?

Et ce après s’être abstenu de nous demander notre avis sur la réforme des collectivités territoriales….

Enfin quelle rigolade que de faire semblant de se soucier de l’accès des bretons à la santé où à l’éducation alors que le gouvernement central fait tout pour casser ces services ! En témoignent les réductions drastiques d’effectifs dans ces doamines et les fermetures nombreuses d’établissements.

La réunification de la Bretagne doit se faire dans le cadre d ‘une évolution institutionnelle globale de la Bretagne permettant au peuple breton de prendre en main son destin national !

Et  aussi pour construire de nouvelles solidarités afin de s’opposer ici à la  dégradation de nos conditions de vie quotidiennes suite à la politique libérale de Sarkozy.

C’est le sens du rassemblement de ce soir. Cela servira aussi d’avertissement à la future assemblée régionale afin de prendre en compte cette exigence populaire.

Rendez-vous 18 heures entre le boulevard Saint Helier et le boulevard Laennec.

Breizhistance.PSB

BREiZHISTANCE.PSB à 200 % avec Europe Ecologie Bretagne pour le second tour et pour l’avenir !

Europe-Ecologier-Breizh

Contrairement à ce que déclarait aujourd’hui Bernadette Malgorn en disant que « le fait régional ne marchait pas en Bretagne » il s’avère que pour la première fois depuis que le Conseil Régional de Bretagne existe, les Bretonnes et les Bretons de Bretagne administrative auront la possibilité de voter au second tour pour une liste clairement engagée sur la voie de l’autonomie et de l’unité territoriale et proposant les bases d’une transformation sociale et écologiste de notre société.

La présence de la liste d’Europe Ecologie Bretagne au second tour montre selon nous l’espoir de l’émergence à gauche d’un fort courant politique face à l’hégémonie du PSF en Bretagne. BREIZHISTANCE-PSB y contribue à travers deux candidats d’ouverture sur la liste menée par Guy Hascoet qui seront donc eux aussi présents au second tour.

L’UMP et le PSF ont démontré leur incapacité à engager un processus d’évolution démocratique et institutionnel favorable au peuple Breton. Le dimanche 21 mars votons pour une Bretagne unie,autonome, solidaire et écologiste, votons Europe Ecologie Bretagne.

NOUS INVITONS TOUS CEUX ET CELLES QUI VEULENT SANCTIONNER LA REPRESENTANTE DE LA DROITE  PARISIENNE EN BRETAGNE SANS MELER LEURS VOIX AU PSF A FAIRE DE MEME.

Par ailleurs pour répondre à à Bernadette Malgorn qui déclarait dans l’Express il y a quelques jours que Nantes n’était pas en Bretagne et pour rappeler que l’ exigence populaire pour l’unité de la Bretagne  devra être pris en  compte par la prochaine majorité nous appelons à un :

Rassemblement devant le local de campagne de Bernadette Malgorn jeudi 18 mars, 18h.(carrefour saint Helier/Laennec Rennes)

Et nous invitons nos militants et sympathisants à être nombreux au Meeting Europe Ecologie Bretagne jeudi 18 mars 20h30 salle Liberté à Rennes.

Par ailleurs nous indiquons malheureusement que les conditions ne sont cette fois ci pas réunies en pays nantais pour appeler à un quelconque vote au second tour. Aucune liste ne défendant concrétement l’unité territoriale de la Bretagne.

BREIZHISTANCE-PSB publiera une analyse complète de ce scrutin pour l’ensemble de la Bretagne en début de semaine prochaine.

Jonathan Guillaume.

Rassemblement devant la permanence de Malgorn jeudi 18 heures

Bernadette Malgorn représentante de Sarkozy déclare : “Nantes n’est pas en Bretagne !”

Alors que la candidate Bernadette Malgorn déclare aux différentes associations oeuvrant pour l’unité territoriale de la Bretagne, être clairement engagé pour la Réunification, elle déclare au journal l’express que la « Loire-Atlantique n’est pas en Bretagne ».

Bernadette Malgorn tente de charmer l’électorat Breton avec des promesses sur l’évolution institutionnelle de notre pays. Elle voudrait bien s’éloigner de son image sarkosyste, réactionnaire et autoritaire, mais c’est bien ces valeurs qu’elle et sa liste défendent. Elle voudrait passer pour une femme franche et à l’image de la Bretagne, mais c’est bien un projet politique commun au pouvoir centrale qu’elle défend.

C’est d’ailleurs une photo d’elle en costume de préfet qu’elle a choisi pour illustrer son compte de campagne twitter. Le préfet personnage non-élu, désigné par le pouvoir central et chargé de faire appliqué la politique choisie par Paris, ici en Bretagne. C’est d’ailleurs sous l’égide des préfets qu’on été créé les régions et qu’a été entériné, et même encouragée, la partition administrative de la Bretagne à partir de 1972. Pas étonnant donc qu’en tant que préfète, Bernadette Malgorn considère que la Bretagne, son territoire et son identité sont avant tout ceux décidés par le gouvernement central et appliqués par les préfets.

Pourtant Bernadette Malgorn répond aux questions des associations “Kevredigezh Breizh” ou “Bretagne Réunie” en exprimant sa volonté d’aller au delà de la résolution, de créer une commission spéciale pour la Réunification. Elle dit vouloir même vouloir s’appuyer sur la proposition de décret déposée par le conseiller régional De Legge au Sénat, dont BREIZHISTANCE-PSB a déjà démontré le caractère artificiel et antidémocratique.

De plus en plus la société civile Bretonne pense et imagine son avenir au sein d’une Bretagne unie territorialement comme le prouve la présence au second tour en Bretagne administrative, et pour la première fois, d’une liste clairement engagée en faveur de l’autonomie celle d’Europe Ecologie Bretagne. D’ailleurs Bernadette Malgorn et la majorité des listes l’ont bien compris puisque tous se sentent obligés de donner un avis favorable sur la question, l’UMP et le PSF en tête malgré une incapacité de ces organisations a dépasser le cadre administratif que l’on nous impose.
Notons toutefois que Bernadette n’a pas hésité à déclaré dans Ouest-France du 16 mars que le fait régional breton n’avait pas de traduction politique !

Pour une Bretagne unie et solidaire, pour que Les représentants de Paris comme Bernadette Malgorn apprennent à nous respecter , pour dire à LeDrian que nous voulons des actes et non des paroles en faveur de l’unité de notre pays : rassemblement pacifique jeudi à Rennes devant le local de campagne de Bernadette Malgorn au croisement de la rue Saint Hélier et du boulevard Laennec à Rennes jeudi 18 mars à 18 heures.

Les Bretonnes et les Bretons attendent un véritable statut démocratique afin de pouvoir s’exprimer, nous ne nous suffiront pas des fausses promesses de Bernadette Malgorn et d’élections incapables de se libérer des enjeux hexagonaux.

Nous agirons pour que le prochain Conseil Régional de Bretagne en partenariat avec le Conseil général de Loire Atlantique, soutenus par les élus du Conseil Régional des Pays de la Loire s’étant engagés en faveur de l’unité territoriale, engagent d’ici 2014 auprès du pouvoir central un processus permettant au peuple Breton de s’exprimer librement sur l’unité territoriale et l’évolution de son cadre institutionnel.

Breizhistance/PSB

Le seul bulletin de vote capable de faire émerger une force crédible, émancipatrice, solidaire, réellement écologiste et à gauche du PSF en Bretagne, le dimanche 14 mars, sera celui d’Europe Ecologie Bretagne.

C’est pour cela que BREIZHISTANCE-PSB a fait le choix de proposer et soutenir les candidats de la Gauche indépendantiste sur la liste Europe Ecologie Bretagne. Il est clair que le peuple Breton n’acceptera jamais le projet Sarkozyste porté par Bernadette Malgorn, et que nous devons clairement nous y opposer. Mais nous rappelons que plus le score d’Europe Ecologie Bretagne au premier tour sera élevé, meilleures seront les chances de bousculer l’hégémonie du PSF en Bretagne. C’est aussi parce que nous avons l’objectif de défendre un projet solidaire et
émancipateur pour le peuple Breton que nous affirmons que la liste Europe Ecologie doit maintenir une position autonome vis à vis du PSF, et que nous déclarons d’ores et déjà que nous n’appellerons pas à voter
pour le PSF au second tour.

Il nous semble que de nombreux candidats d’ouverture présents sur la liste EEB et de trés nombreux électeurs bretons sont pour l’émergence d’une gauche bretonne indépendante vis-à-vis du PSF.

Les propositions que nous défendons avec la liste Europe Ecologie Bretagne s’inscrivent clairement dans la voie d’un parlement pour le peuple Breton, qui seul sera à même de nous donner les capacités de mettre en place un projet solidaire et écologiste pour la Bretagne. Seul un parlement Breton nous permettra de transformer le modèle économique défendu par la France de Sarkozy et de créer et pérenniser nos emplois.

Ce projet politique nous le défendons évidemment pour toute la Bretagne, c’est à dire avec le pays Nantais. Cependant, et alors que la liste Europe Ecologie Bretagne s’engage à obtenir l’unité territoriale avant 2014, nous remarquons que la liste Europe Ecologie Pays de la Loire place la coopération interrégionale comme prioritaire face à la résolution de la partition. Au contraire, il nous semble que pour faire face à l’ensemble des problématiques sociales, économiques, écologiques et infrastructurelles qui se posent à la Bretagne, il nous faut d’abord être réunifié territorialement et politiquement. Voilà pourquoi nous n’appellerons pas à voter pour la liste Europe Ecologie en pays Nantais.

Pour autant la seule liste à assumer complètement un projet commun à l’ensemble du territoire Breton, Nous Te Ferons Bretagne, ne porte selon nous pas les garanties nécessaire d’un programme social, économique et écologique favorable au peuple Breton. C’est pour cela que nous n’appelons pas à voter pour eux en Loire-Atlantique et que nous ne donnons aucune consigne de vote.

Pour BREIZHISTANCE-PSC, Jonathan Guillaume.