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N’eus ket pell zo e oamp bet kelaouet eo bet lakaet er pod-lastez ar raktres lezenn evit hor yezhoù prometet gant Sarkozy an den a blij kalz Breizh hag ar Vretoned dezhañ. E gwirionez n’eo ket ar wech kentañ ne vez ket dalc’het e bromesaoù gant Sarkozy hag e strollad furlukined a gav dezho fentus tre en em ziskouez o tañsal war ar genrouedad. Eric Besson, maodiern gall an enbroañ hag an identelezh vroadel, brudet evit e fealded, en doa displeget dimeurzh er vodadenn vroadel an dra-se: ” Il faut éviter (…) d’aboutir à un texte qui, en ouvrant un droit positif en faveur de locuteurs particuliers, se heurterait au principe constitutionnel d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi.”

cortiAtav ar memes arguzenn, unan ha dirannapl eo ar Republik, ha ne cheñcho ket an dra-se eus an eil deiz d’egile ! Meneget eo ar yezhoù er vonreizh abaoe miz Even 2009, evel “glad ar vroad” (titl XII mellad 75-1), ha gwazh a-se evidomp: pa vo goulennet digant Stad C’hall gwirioù evit hor yezhoù pe ul lezenn e vo respontet diouzhtu: “gwelloc’h evit ul lezenn a zo, emañ bremañ ar yezhoù er vonreizh.” Ha setu ar pezh adlavret e deroù miz Kerzu gant Ao Besson : ” En inscrivant les langues régionales dans le titre XII de la Constitution, consacré aux collectivités territoriales, le législateur a conféré à celles-ci, comme de juste, une responsabilité particulière pour la promotion de ces langues”.

Souezhus a-walc’h ivez emzalc’h an Emsav sevenadurel hag a c’halv ar vreujaouerien da lakaat ur c’hinnig lezenn “qui mettra fin à un déni de reconnaissance de la diversité des citoyens et des peuples au sein de l’État français”…Un hanter kant kinnig lezenn bennak a zo bet lakaet abaoe un hanter kant vloaz, hag an holl a zo bet nac’het gant ar vreujaouerien. Evit peseurt abeg e cheñchfe ? N’eo ket Frédéric Mittérand, paotr Pariz penn kil ha troad, a raio traoù evit ar brezhoneg.

Emañ ar brezhoneg e roll ar yezhoù en arvar (hervez an UNESCO) ha n’eo ket Stad C’hall a labouro evit cheñch an dra-se…ober a raio ar c’hontrol kentoc’h ha laouen e vo pa vo marv ar brezhoneg. N’eus rekipe hud ebet evit lakaat ar brezhoneg da vevañ evel forzh peseurt yezh. Deskiñ, komz, implijout, treuzkas ar yezh ! Kemennadennoù e leizh diwar-benn ar raktres lezenn nac’het a zo bet embannet en deizioù. Kemennadenn ebet e brezhoneg ! Evit difenn ha kas ar brezhoneg war-raok eo ret kregiñ gant implij ar yezh…

Yezh vroadel Breizh eo ar brezhoneg, ha n’eus nemet ur galloud politikel kreñv e Breizh a c’hello sevel ur politikerezh mennedik evit diorren ar yezh.

Breizhistance – Strollad Sokialour Breizh a lavar n’eus netra da c’hortoz a-berzh Stad C’hall, Pariz hag a-berzh ar strolladoù politikel gall a zo en e benn (UMP, PSF…). A-benn 4 miz e vo dilennadegoù e Breizh, ha ma fell d’ar Vretoned divizout ha bezañ mestr eus o dazont war gement tachenn zo, ez eo ret dezho gouzout n’eo ket gant ar strolladoù gall e vo cheñchet an traoù.

BREZHONEG OFISIEL !

Vous-vous souvenez ? Ca avait surpris beaucoup de gens, mais en Juin 2008, après des années d’un système régionale Pays de la Loire faisant du gommage de l’identité bretonne en pays nantais « une ambition à conquérir » (P.Camous), Jacques Auxiette, président PSF du Conseil Régional des PdL, prenait fait et cause pour « les langues régionales ». C’était à l’occasion du refus par les sénateurs français de mentionner dans la Constitution l’existence de différentes langues sur le territoire de la République Française.

auxietteLorsqu’on lui demanda de préciser quelque peu sa position de « défenseur des langues régionales », il expliqua son engagement en disant « je ne m’oppose pas à l’enseignement optionnel d’une langue par qui veut bien l’apprendre ». Ne pas s’opposer au statu quo, ne pas reconnaître que même le cadre légal ne permet pas à ceux « qui veulent bien l’apprendre », notamment en Loire-Atlantique, d’avoir un accès à la langue Bretonne, voilà un « défenseur actif » ! Encore une fois on voit là la différence entre image et acte ….

jacqueslamberLa semaine dernière c’est un autre élu PSF, Jacques Lambert conseiller municipal à Pornichet/Pornizhan, qui démontrait qu’en Pays de la Loire® il n’y avait pas de place pour le Breton. A propos de la proposition de bilinguisation de l’entrée de la commune soutenue par le conseil municipal Jacques Lambert à démontré une opposition assez révélatrice : « Pornichet revendique haut et fort ses origines bretonnes » et à ce titre souhaite « cette inscription symbolique ». Pour l’élu d’opposition, le « socialiste » Jacques Lambert, « cette démarche traduit non pas un acte symbolique mais une vraie déclaration politique ». Il ne trouve « pas opportun d’imposer cette identité alors que le Conseil général a du mal à le faire. Vous faites plaisir à son président Patrick Mareschal mais vous risquez de fâcher le président de la Région des Pays de la Loire ». « C’est pourtant vous qui avez créé Pornizhan Ar Fest », lui a rétorqué le maire. Réponse : « Cela n’a rien à voir; la fête est destinée aux touristes ».

De droite comme de gauche aucune prise en compte politique de la problématique linguistique. Les élus essayant debanneliou répondre à la demande sociale du peuple Breton de faire vivre sa langue par des « actes symboliques » ou encore des « manifestations destinées aux touristes ». Ce qui est quand même affligeant en terme de crédibilité et de cohérence c’est que Jacques Lambert oppose deux personnalités de son propre parti, dont le premier est d’ailleurs membre du comité de soutien de l’autre pour les prochaines élections, pour justifier l’absence de la langue Bretonne dans la vie publique. Il va jusqu’à dire pour tenter de convaincre son opposant de droite qu’on risquerait de « fâcher le président de la Région des Pays de la Loire » si on reconnaissait la langue Bretonne à Pornichet, preuve s’il en était que Jacques Auxiette et la région PdL sont bien de vrais « défenseurs des langues régionales » comme ils se présentent !

 

bocherCes petites contradictions du PSF local font écho à celles du MODEM de Saint-Herblain/Sant-Ervlan d’il y a quelques mois. Alors que tout le monde aura remarqué à quel point le MODEM charme depuis sa création certaines personnalités sincèrement engagés en faveur de l’unité territoriale, d’un pouvoir démocratique en Bretagne ou du développement de la langue Bretonne, nous souhaitions rappeler le vote des quatre conseillers municipaux MODEM de Sain-Herblain/Sant-Ervlan sur la signature par la ville au printemps dernier du niveau 1 de la charte Ya d’ar Brezhoneg. Ils furent en effet les seuls élus, Jean-Yves Bocher en tête, à voter contre cette signature, un comble quand on sait que même l’UMP ne s’y opposa pas !

Le 12 octobre dernier c’étaient les représentants du groupe PSF/Verts/UDB de la communauté de communes de Redon, situé à cheval sur trois départements dont la Loire-Atlantique, qui votaient contre la signalisation bilingue français/breton des bâtiments communautaires, avec des élus UDB un peu embarrassés !

Alors que PSF, Verts ou MODEM en Bretagne aimeraient revêtir l’habit de « défenseur du breton » nous ne pouvons que constater que les discours seront toujours loin des faits. Selon le dernier sondage 88 % des Bretons et des Bretonnes souhaitent voir la langue Bretonne se développer (TMO) partout en Bretagne. Force est de constater que ni le PSF, ni les Verts, ni le MODEM, et encore moins l’UMP ne répondront à cette attente.

Une occasion de plus de rejoindre la Breizhistance !

BREIZHISTANCE-PSB Pays Nantais breizhistance.naoned[at]gmail.com

03L’appel lancé par Breizhistance-Parti Socialiste de Bretagne, et relayé par Treger Disuj et le SLB, aura permis de rassembler près d’une centaine de personnes samedi dernier à Guingamp. Des dizaine de personnes qui se sont mobilisées en quelques jours pour dire non à la propagande chauvine de l’Etat Français. En effet avec l’organisation des débats sur l’identité nationale le gouvernement veut justifier et banaliser les politiques coloniales, xénophobes, uniformisantes et d’inégalités sociales menées depuis des dizaines d’années par la France.

05A Guingamp le cortège s’est terminé par l’intervention d’un « faux »représentant de Bernadette Malgorn, venu malgré lui rappelé à quel point la Bretagne n’avait rien à voir avec les personnes et la politique qu’elle défend.

Différents pans de la société Bretonne se mobilisent ces derniers jours pour marquer leurs refus de se faire imposer les valeurs diffusées par l’organisation de ce « débat sur l’identité national ». La préfecture de Loire-Atlantique a annulé l’organisation du débat prévu à Nantes la veille de la manifestation, et celui prévu le lundi suivant à Guingamp a été reporté ! Il faut continuer et intensifier nos campagnes.

En Bretagne et dans tous les pays sous domination française nous devons manifester notre opposition au projet de l’Etat Français, témoigner de notre volonté de construire là où nous vivons des projets de société juste et solidaire, réellement respectueux de la diversité culturelle, et internationaliste plutôt qu’impérialiste.

En attendant, la France rayonne toujours à travers le monde grâce à ses charters. Elle vient d’ailleurs d’en affréter un ce soir au départ de Roissy pour ramener 9 afghans chez eux… sous les bombes françaises.

Tract distribué à l’occasion de la manifestation (breton/français)

TractBreizhistanceB_12_12_2009

TractBreizhistanceA_12_12_2009

Amañ n’eo ket bro-c’hall !

Stad c’hall a aoz e korf miz Kerzu ur bemzek «dael diwar benn an hevelebiezh vroadel» bennak e Breizh. D’al lun 14 a viz Kerzu e vo aozet gant an is-prefeti unan eus ar re mañ e UCO Gwengamp. Breizhistañs-Strollad Sokialour Breizh a gar dezhañ tabutal war reizhegezh ha palioù an «dael» mañ e Breizh.

Ar pal lakaet war wel gant ministrerezh an embroiñ hag an identelezh vroadel en ur aozañ an darvoudoù se a zo respont da «adtarzh doareoù kumuniezhegezh» en ur lakaet e pleustr «oberennoù a c’hell skoazellañ hon hevelebiezh vroadel, ha da ad-diogeliñ an dalvoudegezhioù republikan hag al lorc’h da vezañ gall». Talvoudegezhioù «an hevelebiezh republikan», hag a vez kemmesket war ar seblant gant «an hevelebiezh vroadel», a zo lakaet kreñv war wel gant ar gouarnamant evit rediañ ac’hanomp d’ober gant elfennoù ar «simant broadel» a zo oute ar galleg, an tri-liv hag ar marseillaise.

Merzhet e vez emañ kement boutin ez  eo ar poell chaovinour ha jakobinour se d’an MNR, d’an FN ha d’an UMP, pe d’ar PS,d ar Chevènementourien pe d’ ar Parti de Gauche. Degasomp da soñj kinnig Ségolène Royal evit an dilennadegoù brezidantel ziwezhañ, pa gare e vije bet gwerniet an tri-liv gant pep familh, pe c’hoazh hini Jean-Pierre Chevènement, pa oa maodiern e gouarnamant Jospin, hag a voe an hini kentañ o tegas ar mennozh lakaet da zeskiñ ar marseillaise d’ar skolidi.

Ar mennozh a zo rediañ an dud da welet ar «vroad» gant ur sell hepken «e 92 departamant ar republik», deus Kayen da Bapete, en ur dremen dre wengamp ha Baiona. Ar re a zifenn an «hevelebiezh republikan» se a vir dre se ouzh ar bobloù minorel gwasket gant bro-c’hall da lakaet war wel ho hevelebiezh, pa vije ar Vretoned, ar Gorsiz, ar Ganaked, an Euskariz, ar Vartiniked, hag all… War ar seblant n’ez eus ket a blas evidomp en «hevelebiezh vroadel c’hall» mañ. Gwech ebet n’eo bet diskouezet gant ar Stad-c’hall ar youl da anavezout gwirioù politikel ha sevenadurel pobl vrezhon ! Perak e redife ac’hanomp d’ober gant un «hevelebiezh vroadel c’hall» pa ne vez ket doujet gantañ d’hor  hevelebiezh ni. Hag evit diskouezh mat penaos n’eo ket degemeret mat hon hevelebiezh er raktres gall mañ, n’eus ket bet kavet mann ebet gwelloc’h gant ar prefeti eget aozañ an «daeloù» mañ e kerzh ar sizhun, hag adalek 5eur noz evit hini Gwengamp, evit ma vije tu d’an nebeutañ tud ar gwellañ kemer perzh enno.

Met n’eo aze c’hoazh nemet unan eus perzhioù dibar politikerezh ar gouarnamant gall lakaet war wel a dreuz ministrerezh an embroiñ hag an hevelebiezh vroadel, savet diwar kinnig Nicolas Sarkozy «La France tu l’aimes ou tu la quittes». Ar memes politikerezh a enk an estrenien, a lak e pleustr ar flatrerezh e diabarzh ar velestradurezhioù, a adkas an afganed dre garr-nij en ur vro a vez graet ar brezel gant bro-c’hall dezañ, a tistruj gant bulldozerioù kampoù repuidi Calais…

«An hevelebiezh vroadel c’hall» kinniget dezhomp gant ar gouarnamant a zo ur sell war ar vroad a glask «enframmañ» kentoc’h eget en em zigeriñ, un hevelebiezh a ‘n em damolod war he arouezioù kozh-noe ha chaovinour, ur Republik gall a bellaa muioc’h mui eus he bennaenn demokratel a benn sevel interestoù ar re aesetañ, en desped d’ar re wasketañ.

Peogwir amañ n’eo ket bro-c’hall, on eus divizet aozañ ur gwir dael poblek d’ar sadorn 12 a viz Kerzu war plasenn ar Vali e Gwengamp adalek 3eur abardaez. Ni, Breizhistañs-Strollad Sokialour Breizh, hon eus divizet ober gant un «hevelebiezh vroadel» a vez savet e Breizh er vuhez pemdez, gant an holl re a labour hag a vev eno. Un hevelebiezh savet en dro d’ur raktres politikel boutin, digor, o tougen ennañ an demokratelezh, ar frankiz hag ar c’hengred.

Emgav d’ar sadorn 12 a viz Kerzu e Gwengamp plasenn ar Valy da 3egm. Deuit niverus !

Breizhistance/Strollad Sokialour Breizh

D’ar sadorn 5 a viz Kerzu e oa deut un 40 den bennak da gerzhet etre Bruz ha Karnod evit degas da soñj d’an deskadurezh stad e oa stanket diorren an hentenn bublik divyezhek e Bruz. Kement se zo gwir e Breizh Uhel dre vras.

20 000 skoliad en hentennoù brezhonek e 2010 a oa pal ar c’huzul-rannvro…Ne vo ket tizhet…

D’an deiz fenoz e komzer c’hoazh eus ezhomm ur raktres lezenn evit ar brezhoneg, warc’hoazh a-raok ar votadeg evit ar c’huzul rannvro e vo klevet an holl listennadoù o prezegenniñ diwar-benn ar brezhoneg…brav eo kaozeal…

Disadorn, siwazh, war-bouez kerent kalonek Bruz ne oa nemet un ezel eus ar re c’hlas hag un nebeud eus Breizhistance/Strollad Sokialour Breizh skoaz-ouzh-skoaz gante.

Pelec’h’ oa ar re all ? O teskiñ brezhoneg ?

Izili Breizhistance/SSB Bro Roazhon.

1749061-2372310Cette semaine s’ouvre le sommet de Copenhague sur le changement climatique et nous remarquons que les présidents des collectivités locales (P. Mareschal pour le CG 44, Jacques Auxiette pour la région PdL , J-Y Le Drian pour la région Bretagne ou J-M Ayrault pour Nantes Metropole) ont largement utilisés la rencontre international pour mettre en valeur leurs « vertus écologistes ». J-M Ayrault sera d’ailleurs à Copenhague pour présenter les initiatives du réseau de maires Eurocités et du Plan Climat, « favoriser le covoiturage, le plan vélo encore à préciser, la diminution de l’éclairage public, …. ». Certes nous soutenons ces propositions, mais nous remarquons que le gouvernement français UMP et les dirigeants locaux du PSF, se refusent toujours à faire les choix importants de développement et d’aménagement qui s’imposent. Alors que le sommet concerne le réchauffement climatique et pointent notamment les nécessaires transformations industrielles liées entre autres à la raréfaction du pétrole, ceux-ci continuent de soutenir et d’imposer le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Le rapport remis par les scientifiques du Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat avant le sommet de 1208028957Copenhague prévoit la fin des ressources accessibles en pétrole d’ici 2042. La Chambre de Commerce de Loire-Atlantique et les décideurs prévoyaient à l’origine une rentabilisation des investissements d’ici 2040 à 2050. Rappelons de plus qu’à la réouverture du projet par le gouvernement en octobre 2000, le baril de pétrole était autour de 30$, et qu’en quelques années il a été jusqu’à dépassé la barre des 100$, pour se « stabiliser » ces derniers temps à 80$. Il est évident que l’investissement de près de 600 millions d’euros prévus par les collectivités publiques, en plus d’être largement sous-estimés, ne sera au vue des conditions jamais rentabilisé. Ce projet risquerai même de provoquer d’ici quelques décennies une très grave crise économique et sociale en Basse Loire, sans parler de participer à la crise écologique. Nous dénonçons fermement la stratégie de communication des représentants du PSF en Bretagne, et leurs relais (UDB, PC, …) qui vont a Copenhague et soutiennent ce sommet, mais refusent au nom d’intérêts privés de prendre les mesures politiques qui s’imposent ici en Bretagne.

Breizhistance/PSB

L’Etat français organise durant ce mois de décembre près d’une quinzaine de « débats sur l’identité nationale » en Bretagne. Le lundi 14 décembre, un de ces débats sera organisé par la sous préfecture à l’UCO de Guingamp. BREIZHISTANCE – Parti Socialiste de Bretagne tient à cette occasion à contester la légitimité et les objectifs de ce « débat » en Bretagne.

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L’objectif affiché par le ministère de l’immigration et de l’identité nationale en organisant cette campagne, est de répondre « à la résurgence de certains communautarismes » en mettant en place « des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être français ». Les valeurs « de l’identité républicaine », qui se confond visiblement avec « l’identité nationale », sont fortement mises en avant par le gouvernement pour imposer les éléments du « ciment national » qui sont la langue française, le drapeau, la Marseillaise.

Nous remarquons que cette logique chauvine et jacobine est partagée autant par le MNR, le FN et l’UMP, que par le Parti Socialiste Français, les Chevènementistes ou le Parti de Gauche. Rappelons la proposition de Ségolène Royal lors de la dernière campagne présidentielle qui voulait que chaque foyer français arbore le tricolore, ou celle de Jean-Pierre Chevènement alors ministre du gouvernement Jospin qui le premier avait eu l’idée de faire chanter la Marseillaise aux écoliers.

Nous remarquons d’autres part que les personnalités politiques, de la droite comme de la gauche françaises, s’exprimant actuellement sur le sujet n’ont pour l’instant jamais abordé la question des peuples et des langues minorisés de l’Etat français. Pour le « débat » organisé à l’UCO, la préfecture s’est senti obligée de parler « d’identité locale, française et européenne »…. Pourtant à aucun moment l’Etat Français n’a encore dit vouloir reconnaître au peuple Breton ses droits politiques et culturels élémentaires ! Pourquoi le gouvernement devraient-ils nous imposer une « identité nationale française » alors qu’il ne respecte pas notre identité.

L’idée est bien d’imposer une unique conception de la nation « dans les 92 départements de la République » de Cayenne à Papeete en passant par Guingamp et Bayonne. Les défenseurs de cette « identité républicaine » excluent eux-mêmes l’expression des peuples sous domination française, Bretons, Corses, Kanaks, Martiniquais, … Visiblement il n’y pas de place pour nous dans cette « identité nationale française ». Pour preuve de cette fermeture et exclusion du projet identitaire français, la préfecture n’a rien trouvé de mieux que d’organiser ces « débats » en semaine, et à partir de 17h pour celui de Guingamp, histoire que le moins de monde possible puisse y participer !

Certes l’UMP prépare les régionales, ratisse dans l’électorat d’extrême droite; peut-être même qu’elle impose le sujet comme un rappel à l’ordre à l’orée d’élections dans les “provinces et territoires” en plusieurs endroits traversés par les revendications indépendantistes. Mais c’est bien un pendant de la politique du gouvernement qui se cristallise autour du ministère de l’immigration et de l’identité nationale, incarné dans la proposition de Nicolas Sarkozy « La France tu l’aimes ou tu la quittes ». Cette politique de traque de « l’étranger », qui en met en place la délation au sein des administrations, qui renvoie les afghans par charter dans un pays à qui la France fait la guerre, qui rase au bulldozer les campements de réfugiés de Calais.

« L’identité nationale française » que le gouvernement nous propose c’est ça. Une vision de la nation qui cherche à « intégrer » plutôt qu’à s’ouvrir, une identité qui se replie sur ses symboles archaïques et chauvins, une République française qui s’écarte de plus en plus des principes démocratiques pour promouvoir l’intérêt des plus aisés au détriment des exploités.

Parce qu’ici ce n’est pas la France, nous faisons le choix d’organiser une véritable démonstration de démocratie populaire le samedi 12 décembre place du Vally à Guingamp à partir de 15h. Nous, BREIZHISTANCE – Parti Socialiste de Bretagne, nous faisons le choix d’une « identité nationale » qui se construit en Bretagne dans la vie de tous les jours, avec toutes celles et ceux qui y vivent et y travaillent. Une identité qui s’articule autour d’un projet politique commun ouvert, porteur de démocratie, de liberté et de solidarité.

Bevet Breizh Dieub ha Kengred !
Bretagne Libre et Solidaire !

Samedi dernier une manifestation regroupant environ 400 personnes a défilé dans Rennes pour cloturer une marche locale contre le chômage. La police française sur ordre de la préfecture et avec la complicté de la mairie a empêché le cortège de défiler dans le centre de Rennes.Les policiers ont été jusqu’a encerclé la manif et en fin de manif elle a chargé violement, blessant et arrêtant des manifestants. Plusieurs d’entre eux ont été placés en garde à vue pour des faits qu’ils contestent. Depuis les manifestations et rassemblements de soutien à ces derniers se succèdent, nous exigeons nous aussi l’abandon des poursuites.

Nous reproduisons ci dessous le communiqué de réaction unitaire que nous avons signé.

Nos adhérents rennais réinterviendront sur ces questions dans les jours qui viennent.

Communiqué de presse unitaire
LE DROIT DE MANIFESTER BAFOUE !
Plusieurs centaines de manifestant-es ont répondu à l’appel national des mouvements de chômeurs et précaires ce samedi à Rennes. Nos organisations politiques soutenaient cette initiative, pour des emplois stables et de qualité.
Par leurs attitudes particulièrement menaçantes et un déploiement totalement disproportionné, les forces de police ont tout fait pour empêcher le bon déroulement de cette manifestation. Qu’ils soient en uniforme ou en civil, les policiers n’ont eu de cesse de provoquer les manifestants en bloquant l’avancée du défilé. Il aura fallu tout notre sans froid pour empêcher que cela ne dégénère au cours de la manifestation.
Cependant, une fois les organisations politiques parties, les forces de l’ordre ont appréhendé violemment quelques manifestants qui se rendaient à l’assemblée générale des chômeurs et précaires en lutte, qui, dès lors, n’a pu se tenir.
Quelques soient les prétextes avancés pour ce déploiement de force, il est inacceptable. Le droit à manifester ne saurait être limité de la sorte. C’est encore, une fois de plus un exemple probant de la volonté de criminaliser toute opposition à la politique gouvernementale, que nous tenons à dénoncer.
Rennes, le samedi 5 décembre 2009
Alternative libertaire, Breizhistance-PSB, Nouveau Parti Anticapitaliste, le Parti de Gauche, Les Verts

boutonVlaanderenJames Connolly affirmait que “si demain on retirerait l’armée britannique et si l’on hissait le drapeau vert sur le Château de Dublin, sauf si vous créeriez la république socialiste, vos efforts seraient en vain. L’Angleterre continuerait à vous dominer. Elle vous dominerait à travers ses capitalistes, ses propriétaires, ses financiers, à travers toute la gamme d’instituts commerciaux et individualistes qu’elle a plantés dans ce pays et qu’elle a arrosés avec les larmes de nos mères et le sang de nos martyrs”.

Il écrivit cela en 1897, dans le contexte de la situation irlandaise. Mais le cœur du raisonnement reste actuel et universalisable: l’indépendance et l’autonomie sous le plan politique ne restent que des gestes privés de sens s’ils ne sont accompagnés d’une démocratisation sur le plan économique. De même, la lutte pour cette démocratisation économique ne peut réussir que si elle s’ancre sur la situation concrète et locale, y compris les aspirations nationales. Le défi de la gauche est d’en faire la synthèse. La création de Breizhistance / Parti Socialiste de Bretagne fait preuve de la volonté et capacité de la gauche bretonne d’assumer cette tâche, et ceci dans le dans la situation difficile de l’état jacobin qu’est la République française.
L’intégration des aspirations nationales dans le projet progressiste ne mène nullement à un repli sur soi, car il est impossible de vouloir la libération d’une nation sans vouloir la liberté des autres, qu’elles soient ‘grandes’ ou ‘petites’, européennes ou non. Si la quête pour l’autogestion n’est pas inscrit dans un internationalisme, son succès, si jamais attaint, sera toujours à la merci du système capitaliste mondial, et donc fragile. Par conséquent, il va de soi que le V-SB / Mouvement pour une Flandre indépendante et socialiste apporte son soutien au nouveau regroupement de la gauche indépendantiste bretonne dans son juste combat pour l’autodétermination et l’autogestion de la nation bretonne.

Solidair in de strijd!

Vlaams-Socialistische Beweging / Mouvement pour une Flandre indépendante et socialiste