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La Gauche Indépendantiste (War-Sav) sera dans l’action avec les salarié·e·s en grève contre la réforme des retraites.
Bien évidemment, nous partageons tous les arguments de certaines organisations syndicales sur la nécessité de revenir à un départ effectif à taux plein dès 60 ans et à 55 ans pour les métiers pénibles.


Tout comme sur l’opportunité d’enfin impulser un rattrapage de la différence inacceptable entre les salaires féminins et masculins, qui abonderait les caisses de retraites par une hausse des salaires.


Si ce combat est à construire dans l’ensemble de l’état français aux cotés de tous les travailleurs sans distinction d’origine, il convient pour nous de rappeler certaines spécificités bretonnes liées au conditions de travail des salarié·e·s en Bretagne :


1- Le revenu médian des salarié·e·s en Bretagne est inférieur à la moyenne française (21.060 € versus 21.110 € — Source : Insee)


2- Dans le centre-Bretagne (Kreiz-Breizh, Mont D’Arrée, Pays de Guingamp, Mené, pays de Loudéac…) on tombe en dessous de 20.110 € de revenu annuel médian, pour descendre parfois jusqu’à 18.800 € ! Ce sont les zones où les métiers les moins qualifiés et les plus pénibles sont surreprésentés, notamment dans l’agro-alimentaire !


3- Ce constat est connu et ce sont dans les zones du littoral et des métropoles que se concentrent les revenus médians les plus élevés, ceux qui ont moins de problème pour l’accès au logement de qualité, aux services publics d’éducation, de santé.


4- Même l’entreprise « Randstad », spécialisée dans l’intérim, reconnait qu’au premier semestre 2019 c’est en Bretagne qu’un salarié non-cadre touche la rémunération la plus faible dans l’Hexagone, avec en moyenne 1596 euros bruts mensuels. La Bretagne affiche, selon cette étude, une rémunération moyenne inférieure de 40 euros à la moyenne de l’état. Pour les femmes, c’est encore pire ! Notamment les femmes des secteurs les plus âgés de la classe ouvrière, celles qui travaillent à la chaine dans l’agro-alimentaire, dans le commerce. Pour les revenus mensuels moyens et la différence de salaires avec les hommes elle va jusqu’à 20 % de différence dans l’industrie et le commerce !

 


Et, bien sûr, ce sont ces très faibles revenus de misère qui sont pris en compte pour le calcul des pensions de retraites.

Et nous devrions travailler plus longtemps ?


La lutte contre la réforme des retraites est une lutte s’inscrivant dans la suite logique des luttes pour l’augmentation des salaires et pensions, la hausse des minimas sociaux, la hausse des APL et l’accès au logement et contre les inégalités entre les territoires.
L’entrée massive, déterminée et combative des travailleurs de Bretagne dans l’action, au-delà des simples manifestations, peut avoir un impact déterminant dans la victoire du mouvement social. Ceci en raison de notre capacité à bloquer les flux exportant les produits de l’agro-alimentaire qui sont très largement transformés ici. C’est ce blocage de l’économie, par la grève, l’occupation des voies de transports ferroviaires et flux routiers qui ont obligé le gouvernement et la bourgeoisie à reculer dans bien des mobilisations sociales.


Seul le peuple sauve le peuple ! Par une action déterminée multiforme ici sur le terrain, pas par le cirque parlementaire !
Vive la grève ! Vive le blocage de l’économie !
Vive la lutte des travailleurs de Bretagne et d’ailleurs !

Pour la Gauche Indépendantiste (War-Sav) 

10 ans après l’assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Shaylemez en plein Paris par un agent des services turcs, le mouvement de libération du Kurdistan est de nouveau frappé par un attentat. Un individu fasciste français a assassiné le 23 décembre trois militants kurdes, et en a blessé trois autres, déclenchant l’émoi et la colère de la communauté kurde, et plus généralement des progressistes et des révolutionnaires d’Europe et du monde.

Arrêtons les circonvolutions, au travers de l’acte perpétré par un individu gavé aux discours d’extrême-droite et s’étant rendu coupable il y a un an d’une attaque sur un camp de migrants, c’est la gauche kurde qui était visée. Avec ou sans l’aide des services Turcs le résultat est le même, il sert leurs intérêts. C’est un acte de terreur typiquement d’extrême-droite, à l’instar de ceux de l’OAS des années 1960 ou du GAL des années 1980.

En Bretagne, deux mobilisations ont eu lieu le lundi 26 décembre à Lorient et à Rennes pour rendre hommage aux trois militants kurdes tombés en martyrs vendredi à Paris.

 

 

Plusieurs centaines de manifestants kurdes et internationalistes ce soir à #Lorient en hommage aux 3 militants #Kurdes assassinés à #Paris10 Sehid Namirin !✌Biji #Kurdistan ! @reseauserhildan @Le_CDKF @war_sav @AmKurBret pic.twitter.com/xoOZKg8LST

La manifestation lorientaise a rassemblé plusieurs centaines de personnes tandis qu’à Rennes ont défilé un millier de personnes sous les mots d’ordres de justice et vérité pour les militants kurdes assassinés. Les militants de la Gauche Indépendantiste étaient bien évidemment présents à ces mobilisations. A Rennes notre camarade Anton Burel a rappelé notre solidarité au mouvement de libération du Kurdistan. 

« La gauche indépendantiste bretonne War-Sav tiens ici à rendre hommage aux 3 militants et militantes kurdes assassinés à Paris Emine Kara, Mîran Perwer et Abdurahman Kizil. 10 ans après l’assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Shaylemez resté impuni, les fascistes assassinent à nouveau dans les rues de la capitale française. Face à ces attaques, nous devons nous mobiliser pour que ces actes soient jugés pour ce qu’ils sont : des attentats terroristes. L’État français doit lever le voile et notamment le secret défense pour que toute la lumière soit faite, notamment sur les commanditaires de ces assassinats : les services secrets turcs. L’État français laisse les fascistes assassiner impunément les militants du mouvement de libération du Kurdistan, cette impunité doit cesser immédiatement. 

Bezomp niverus d’ar seizh a viz Genver e Pariz evit ma vo justis ha gwirionez evit hor c’hamaladed merzher. Soyons nombreux et nombreuses à Paris le 7 janvier pour exiger justice et vérité pour nos camarades martyrs. Sehid namirin !

Stourmomp asambles evit ma vo trec’h stourmerien ha stourmerezed ar PKK hag evit ma vo Kurdistan dieub unvan ha sokialour ! »

Si lors des prises de paroles à la fin de la manifestation de Lorient, notre camarade Fabris Cadou a lui assuré nos camarades kurdes de la solidarité internationaliste et révolutionnaire de la gauche indépendantiste, nous avons rappelé le droit des peuples à disposer d’eux-même, la revendication partagée que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes, notre soutien aux combattants des YPG-YPJ avant de conclure en rendant hommage à notre camarade Kendal Breizh assassiné par l’armée turque en février 2018 à Afrin lors de la bataille contre l’Etat Islamique.

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Comme l’ont affirmé nos camarades kurdes lors des prises de paroles à Rennes et Lorient, nous ne croyons pas un instant à la thèse qui accrédite un acte perpétré par un individu isolé. Le lieu choisi ne doit rien au hasard, c’est au centre culturel kurde de Paris qu’allait se tenir une réunion de préparation sur la commémoration du 10e anniversaire des attentats de Paris. Le choix des cibles ne doit rien au hasard lui non plus. Emine Kara était la responsable du Mouvement des femmes kurdes en France et est intervenue lors d’une réunion à Rennes il y a peu, Abdurahman Kizil était réfugié depuis le Kurdistan du Nord et  Mîran Perwer, un chanteur bien connu dans la communauté originaire de Muş-Varto au Bakur (Kurdistan du Nord), s’était produit en concert le 17 décembre à Saint Aubin du Cormier en Bretagne pour l’anniversaire du PKK il y quelques jours.. 

La mobilisation continuera en Bretagne, nous vous tiendrons informer des dates de manifestation à venir. Nous appelons d’ores et déjà nos militant.e.s, nos sympathisant.e.s et l’ensemble des progressistes et révolutionnaires de Bretagne à se rendre le 7 janvier à Paris pour exiger justice et vérité pour les kurdes assassinés dans la capitale française et à participer aux activités de solidarité avec le peuple Kurde qui pourraient émerger en Bretagne .  

 

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Suite aux intempéries de juin 2018, la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff en passant par les gares de Taulé, Plouenan et St-Pol-de-Léon a été fermée devançant ainsi les projets de la SNCF de quelques mois. La fermeture avait en effet été annoncée pour 2019.

Si cet état de fait semble acté par la SNCF comme en témoigne le bitumage de passages à niveau, le démontage de barrières de signalement ou l’enfrichement des voies, ce n’est pas de l’avis de plusieurs acteurs léonards et trégorrois. Des habitants des pays de Morlaix et du Léon se sont mobilisés pour créer l’association pour la ligne Morlaix-Roscoff, l’APMR, qui regroupe en son sein nombre de cheminots et syndicalistes. Il y a un an, en janvier 2022,  une mobilisation populaire relayée par de multiples organisations politiques et syndicales avait rassemblé plus de 200 personnes devant la gare de Roscoff. La mobilisation ne faiblit pas puisque le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff a vu le jour fin 2022. Il regroupe des élus locaux, des adhérents de l’APMR, des militantes et militants politiques et syndicalistes locaux. Le contexte environnemental est favorable à la réouverture des petites lignes de train. L’urgente transition écologique qui doit mettre fin au concept du tout routier place le train comme un transport d’avenir aussi bien pour les flux passagers que le fret.

Le collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff a décidé de passer la vitesse supérieure puisqu’une manifestation se déroulera le samedi 21 janvier 2023 à 14h30 depuis la gare de Roscoff. Durant ce mois de campagne sur le terrain, les militants de la Gauche Indépendantiste, partie prenante du collectif, prendront leur part de travail au côté des membres du collectif en allant à la rencontre de la population et faire de cette manifestation un succès déterminant pour la réouverture de la ligne ferroviaire. 

L’urgence écologique et les crises économiques et sociales nécessitent des changements profonds de notre rapport au monde :
– relocalisation de l’économie
– nouveaux modes de déplacement respectueux de l’environnement
– développement des territoires, de leur activité, au service des citoyens

Jusqu’en 2018, l’axe Morlaix-Roscoff disposait d’une infrastructure qui avait tout pour répondre à ces problématiques : une ligne de chemin de fer.
Transport le moins émetteur de CO2, loin devant le car, la voiture, le camion, le plus sûr aussi pour le transport des personnes, cette ligne n’assurait plus que le transport de voyageurs alors qu’elle fut également longtemps le principal vecteurs des exportations de produits locaux.

Le 21 janvier, mobilisons nous pour que l’évidence du retour au transport ferroviaire, voyageurs et fret se décline dans le pays de Morlaix par la réhabilitation et le développement de la ligne Morlaix – Roscoff.

Mettons l’avenir sur les rails !

Alors que la Bretagne a connu ces derniers mois de nombreuses mobilisations en faveur d’un meilleur accès au logement (manifestations, débats, articles de presse à profusion…) l’année se termine par cette déconcertante nouvelle : le conseil de Paris a voté le 12 décembre dernier son budget 2023  qui augmente de 50% la taxe d’habitation sur les résidences secondaires !

Il y a 131 000 résidences secondaires à Paris soit 55 000 de plus qu’en 1999.

Les 308 millions de recettes de la taxe sur les résidences secondaires vont permettre d’augmenter le budget du compte foncier logement et de soutenir la création de logement social.

 

Cette taxe a été créée en 2014 suite à une proposition de  Ian Brossat ( PCF ) .

 

Il y a 257 800 résidences secondaires en Région Bretagne. Nous ne pouvons les surtaxer ! Il est aisé d’imaginer ce que l’on pourrait faire si nous pouvions à l’instar du Conseil de Paris gérer cette collecte de surtaxe en faveur logement social public ou contre l’habitat indigne ici en Bretagne.

 

Au moment où le Conseil Régional de Bretagne se réunit pour sa dernière session de l’année nous constatons avec regret que la majorité ne tape pas du poing sur la table pour exiger que l’intégralité de la Région Bretagne soit classée en Zone Tendue afin de notamment pouvoir surtaxer les résidences secondaires et en gérer les recettes nous-même.

 

Nous pourrions ainsi renforcer notre fiscalité locale et répartir un peu plus équitablement les richesses, cet objectif pragmatique fait défaut à l’actuelle majorité pour rendre crédible et désirable son projet de statut d’autonomie et pour rendre crédible ses velléités d’amélioration d’accès au logement pour tous..

 

 

La Gauche Indépendantiste War-Sav

La Gauche Indépendantiste ( War-Sav ) appelle bien entendu à la mobilisation du samedi 10 décembre à Guingamp contre le projet de ferme usine à saumons.

Nous tenons à rappeler que nous avons été la première organisation politique à tirer la sonnette d’alarme sur ce projet irrationnel lors des élections départementales en juin 2021. Lire aussi ici.

Depuis notre adhérent élu à Guingamp , Gael Roblin, a interpellé à de nombreuses reprises le maire de Guingamp ( par ailleurs VP à l’économie du conseil d’agglomération ) sur ce projet qui incarne la folie de la logique de prédation capitaliste des multinationales, en se faisant ainsi conformément à notre ligne politique le cheval de Troie des mouvements sociaux dans les institutions.

Ce projet concentre toutes les contradictions, limites et horreurs du capitalisme sauvage à l’échelle planétaire, les limites d’un modèle d’exploitation agro-industrielle dont toute une partie de la population en Bretagne ne veut plus car il va briser notre tissu économique local, polluer nos rivières, mettre en danger notre santé, et cliver la population locale qui grâce à la vigilance des opposants se pose des questions légitimes.

Comme beaucoup nous sommes choqués qu’une majorité d’élus de l’Agglo GPA ( Guingamp Paimpol Agglomération ) aient voté une promesse de vente de terres communautaires au profit d’une multinationale Nous devrions réserver la vente de terres appartenant à la collectivité à des projets durables, solidaires et renforçant l’économie relocalisée, protégeant l’environnement. Ce projet là c’est tout le contraire.

A l’heure où les ressources en eaux de la Bretagne sont bien éprouvées par le changement climatique singulièrement dans les Cotes d’Armor s’acharner à défendre un tel projet est irresponsable.

C’est un projet aberrant en terme de solidarité internationale : pour nourrir ces saumons on va avoir recours à d’autres poissons ou plutôt de la farine de poissons. Pour en fabriquer on va pécher et ravager des pays comme la Gambie et c’est  sans doute des entreprises chinoises qui vont l’acheminer.

Cela vient s’ajouter au bilan carbone délirant de ce projet qui consiste à faire venir des œufs d’ailleurs pour les faire éclore en Bretagne et vendre du saumon à l’international…Car jamais le marché breton n’absorbera les quantités prévues en production à Plouisy.

 

De surcroit le recours à la technologie de Aquamaof au bénéfice du projet Smart Salmon entreprise Israelienne pour mener à bien ce projet va forcément donner une autre dimension au mouvement d’opposition.

AQUAMAOF s’est développée dans la région de Beisan/Bet Shean nettoyée ethniquement au moment de la création d’Israël : les Palestiniens ont été chassés ou tués, leurs terres volées ; les habitants ont été remplacés exclusivement par des colons juifs. Les réfugiés exilés palestiniens sont – comme sur tout le territoire d’Israël, privés de leur droit au retour.

Aujourd’hui, les plus grandes associations des Droits Humains comme Human Rights Watch et l’organisation israélienne B’Tselem qualifient le système israélien d’apartheid. Historiquement, en Afrique du Sud, l’apartheid a été combattu par le boycott : il n’y a pas de place pour une entreprise coloniale en Bretagne.

Nous invitons les militants de la gauche extraparlementaire à un cortège sur ces bases à Guingamp à partir de 15h.

Cette raison s’ajoute à celles qui sont avancées par ailleurs : financement opaque, aventurisme technique, énormes consommations de ressources – eau, énergie, pollution et élevage intensif.

Nous ne voulons pas être complices de la politique coloniale et raciste d’Israël.

Nous ne voulons pas de Smart Salmon et d’Aquamaof en Bretagne.

 

Pour la Gauche Indépendantiste-War Sav : Maiwenn Salomon.

Comme vous le savez sans doute l’armée Turque bombarde le nord du Rojava notamment la ville de Kobane depuis samedi 19 novembre. Des bombardements ont eu lieu dans les villes de Kobane, Derik, Tirbespiye et Shehba. Par ailleurs, les avions de chasse turcs ont également pris pour cible les régions de Qandil, Shengal et Sulaymaniyah au Kurdistan irakien (nord de l’Irak). C’est toute la zone ou la Résistance Kurde et ses alliées ont menés la lutte contre l’état islamique mais en impulsant aussi un autre projet de société basé sur le partage des richesses , le droit à l’autodétermination et l’égalité femmes hommes qui subit une offensive majeure d’une des armées composantes de l’OTAN : l’armée Turque. Une armée sous le contrôle d’Erdogan dont la proximité avec DAESH n’est plus à prouver.

Nous nous joignons aux forces syndicales et de gauche, à la communauté Kurde , aux progressistes et communistes Turcs vivant ici en Bretagne pour vous appeler à de participer au vaste mouvement qui en Europe se met en marche pour exiger la fin des bombardements Turcs sur le Kurdistan.

-Arrêt immédiat des bombardements contre le Rojava Démocratique et de l‘offensive Turque contre la résistance Kurde.

-Solidarité avec les femmes Kurdes en lutte en Iran, Irak, Syrie, Turquie et leurs alliées contre l’oppression patriarcale.

-Retrait du Parti des Travailleurs du Kurdistan ( PKK) de la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne.

-Libération de Abdullah Ocalan président fondateur du PKK et des milliers de prisonniers politiques Kurdes.

Les prochains rendez-vous auront lieux à :

-Rennes/Roazhon vendredi 2 décembre à 18h30 place de la Mairie

-Saint Brieuc/Sant-Brieg samedi 3 décembre à 15h place Duguesclin

La Gauche Indépendantiste Bretonne War-Sav.

 

 

 

Par ailleurs un de nos militants de la Gauche Indépendantiste , un militant du NPA et de la CGT et un membre de la majorité municipale de Guingamp ont été menacés de poursuites suite au rassemblement de Guingamp de vendredi 19 novembre dans cette même ville contre les bombardements au Kurdistan. En effet les 80 personnes présentes ont décidés de partir en cortege pendant 200 metres jusqu’a la sous-prefecture. Les forces de l’ordre reprochant à nos camarades de ne pas avoir déposé de parcours. Nous vous tiendrons au courant des éventuelles amendes et procédures.

Voici la prise de parole qui a été lue à Guingamp et nous semble ne pas oublier les fondamentaux de la lutte anti-impérialiste.

Dans la nuit du 19 au 20 novembre, les avions de guerre turcs ont commencé à bombarder des hôpitaux, des écoles et d’autres cibles civiles dans la zone frontalière du nord de la Syrie.
Plusieurs villages situés dans la région de Shehba qui abrite de nombreux déplacés d’Afrin, ainsi que dans les régions de Kobanê et de Dêrîk ont été particulièrement ciblés. Les avions de guerre turcs ont également visé un dépôt de blé dans la zone de Dahir al-Arab, près de Zirgan. Parallèlement, l’armée turque a bombardé des zones dans les monts Qandil et Asos au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak).
L’attaque terroriste de Taksim, à Istanbul, le 13 novembre, a été planifiée et exécutée par le régime au pouvoir en Turquie pour fournir un prétexte à ces bombardements meurtriers. Avant même d’ouvrir une enquête, le régime turc a imputé cette attaque aux Unités de protection du peuple et des femmes du Rojava (YPG-YPJ) et au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Bien que les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le PKK aient vivement condamné l’attentat et démenti toute implication, le ministre turc de l’Intérieur, Süley-man Soylu, connu pour son hostilité féroce envers le peuple kurde, continue de prêcher ce mensonge au nom de l’État turc.
Ces attaques sont annoncées comme un prélude à une invasion terrestre du Rojava démocratique ou la Resistance Kurde et ses alliés tentent après avoir défait DAESH de construire un espace politique basé sur la démocratie, une société égalitaire entre femmes et hommes, la reconnaissance de l’identité Kurde bref tout le contraire du projet politique d’Erdogan.
Cette offensive Turque armée membre de l’OTAN contre le Rojava s’inscrit dans un contexte local de violente répression du régime Iranien contre les femmes, les opposants, la jeunesse mais aussi contre le peuple Kurde dont cet état nie aussi les droits fondamentaux. Notre solidarité ce soir va bien évidemment ce soir vers les Kurdes et les masses populaires Iraniennes singulièrement les femmes qui en Iran luttent contre un régime brutal et autoritaire.
Nous soulignons le double discours des membres de l’OTAN , a commencer par la France qui condamnent à juste titre l’invasion de l’Ukraine mais ne disent rien ou si peu aux attaques d’Erdogan contre le Rojava et les Kurdes de Turquie.
Erdogan n’oserait rien sans l’accord tacite des puissances de l’OTAN qui le soutiennent par leurs silences, et leurs ventes d’armes.
Nous soulignons le double discours des membres de l’OTAN dont la France qui affirment leurs juste solidarité avec le peuple kurde en Iran en lutte contre le fondamentalisme mais ne disent rien ou si peu à leurs alliés Erdogan pourtant si proche de DAESH.
Savez vous que les bombardements turcs au Rojava ont une fois de plus permis la fuite de prisonniers de DAESH sous surveillance Kurde ?
Nous savons que des dizaines de milliers de volontaires Kurdes des YPJ YPG et leurs alliés , ainsi que des dizaines de volontaires internationalistes Turcs, arabes, anglais, bretons, américains , français ont combattu et perdu la vie à leurs coté dans la lutte contre l’état Islamique que la Turquie a tant ménagé et aidé.
Nous exigeons dans un premier temps l’arret immédiat des bombardements turcs au Rojava , l’arrêt de l’utilisation d’armes chimiques au Kurdistan d’Irak,
Nous réaffirmons notre solidarité aux femmes Kurdes en lutte au Rojhelat c’est-à-dire le Kurdistan occupé par l’Iran.
Nous exigeons que les organisations Kurdes comme le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK ) soient retirer de la liste des organisations terroristes de l’UE.
Nous exigeons la libération d’Abdullah Ocalan fondateur du PKK détenu à vie en Turquie et des milliers des prisonniers politiques en Turquie et en Iran.
Enfin nous exigeons que la France interdisent à des entreprises comme AXA (les assurances ) d’investir des millions dans l’économie Turque notamment dans des entreprises appartenant à l’’armée d’Erdogan et nous exigeons l’interdiction de ventes d’armes à la Turquie.

LIZHER DIGOR GANT STC DESKADUREZH DA VINISTR AN DESKADUREZH-STAD

Troidigezh dafar kabaliñ STC deskadurezh  evit ar vouezhiadeg Poellgor Kuzuliañ ar Vinistrerezh gant Mistri ar Skolioù Prevez (PKMMSP). Un nebeud kelennerien Diwan o deus lakaet o anv war al listennad se.

 

 

LIZHER DIGOR GANT STC DESKADUREZH DA VINISTR AN DESKADUREZH-STAD

EVIT MA VO ANAVEZET DA VAT AR C’HELENN DRE SOUBIDIGEZH

Aotrou Ministr,

N’eo ket anavezet ar c’helenn dre soubidigezh e Frañs gant ar Vonreizh. Hag ur wech spazhet al lezenn Molac gant ar C’huzul Bonreizh, ar c’helenn-se, koulz er skol bublik hag er skol brevez dindan gevrat, zo bet kaset war un «dachenn eneplezenn damzegemeret»

Abaoe 1969, gant krouidigezh an ikastola kentañ en Ipparalde evit Euskariz, ar bressola kentañ evit Katalaniz e 1976, ar skol Diwan kentañ e 1977 evit Breizhiz, kentañ calandreta e 1979 evit Okitaniz, ar c’hentañ klas dre soubañ en Elzas gant ABCM e 2017, ha da achuiñ e Korsika gant Scola Corsa e 2021 , ec’h eo ur rouedad a-bezh a skolioù kevredigezhel o deus merket dindan un hanter gantved savidigezh istor ar c’helenn dre soubidigezh.

Meur a vil bugel a ra bremañ o mad eus an deskadurezh-se hag an disoc’hoù mat degaset ganti a zo anavezet mat ken ec’h int. E Korsika, dindan 2 vloaz he deus digoret Scola Corsa he 3 skol-vamm kentañ dre soubidigezh. Ha Sindicatu di i Travagliadori Corsi a harp Scola Corsa penn da benn, da vont gant he hent.


E Korsika, n’hon eus, evit ar mare, kelenner ebet dindan gevrat, ha war-bouez he harzoù e sav Scola Corsa he c’hresk, gant efedusted ha gant skoazell pobl Korsika. Strollegezh Korsika a gas ur skoazell arc’hant divrall hag a-live gant uhelbal he folitikerezh yezh, pa nac’h ar Stad, diouzh he zu, asantiñ, evit ar poent, da gement goulenn kevratiñ.


An ezhomm da zont e-maez eus an disurentez lezennel-se.

Ha pa ne vefe c’hoazh e Korsika kelenner ebet dindan gevrat en deskadurezh dre soubidigezh, en deus divizet an STC Deskadurezh bukañ e zibab strategel, dre ar vouezhiadeg Poellgor Kuzuliañ ar Vinistrerezh gant Mistri ar Skolioù Prevez (PKMMSP), war ul listenn hag a lak en a-raok kelennerien an deskadurezh dre soubidigezh, e skolioù kentañ derez, skolajoù ha liseoù. Enni zo ivez kelennerien eus Korsika hag a zegas o skoazell d’an holl re-se hag o deus digoret hent an dizalc’hidigezh yezhel abaoe 50 vloaz.


Hiziv eo ret ha mallus ober ma vo diouzh ar reizh ar pezh a zo ar gwirvoud : netra ne c’hall herzel keodediz hag a zo bet ken mennet, hag o deus lakaet kement a galon en o stourm, evit soñjal, aozañ ha lakaat e pleustr ur steuñv deskadurezh ken nevezus ha ma c’h eo hini ar c’helenn dre soubidigezh.

Poent ha reizh eo e vefe anavezet ul labour hag a gas war-raok unan eus pinvidigezhioù hor glad, hag a zo merket er Vonreizh : ar yezhoù graet rannvroel anezhe gant lod. Perzh int eus hor sistem deskadurezh, hag e rankont bezañ unan eus binvioù un deskadurezh c’hwek, hag ur skoazell d’ar vugale da vezañ en o bleud. Ret mat eo neuze prientiñ an hent a gaso d’an adwel bonreizhel (ha da hini he mellad 2, evel-just) ma tegaso surentez lezennel, ha ma tigoro hentoù an normalaat evit ar c’helenn dre soubidigezh en hor sistem deskadurezh.


Jean-Pierre Luciani
Sekretour Broadel an STC Deskadurezh

Etre ar 1añ hag an 8 a viz Kerzu, kelennerien skolioù ha kelennerien skolajoù ha liseoù an deskadurezh prevez

Votit ha lakait votiñ evit anaoudegezh ar c’helenn dre soubidigezh

 

 

Quelques jours après l’annonce par le gouvernement de l’extension de la possibilité de surtaxer les résidences dans 5000 communes ( dont nous ignorons la liste à ce jour ) le comité pour le logement de Morlaix a battu le pavé pour rappeler l’exigence de l’application de l’intégralité du dispositif Zone tendue dans l’ensemble de la Bretagne.

C’est à dire : la surtaxation des résidences secondaires, l’encadrement des loyers, et la limitation de la location de courte durée. Mais les participants ont aussi rappelé leurs exigences d’une relance du logement public et d’une éradication des 63 000 logement indignes recensés en région Bretagne.

“Des logements pour les gens pas pour se faire de l’argent” ! “Vue sur mer pour les précaires” !

Un peu plus de 300 personnes emmenées par une tête de cortège dynamique, jeune, bruyante ont animés les rues de Morlaix un week-end de vacances. En dessous de certains pronostics mais honorable et intéressant pour l’avenir du mouvement pour le logement en Bretagne. Un nombre très important de syndicalistes notamment de la CFDT et de la CGT ( sans oublier les militants de Solidaires et de la CNT ), des élus ( PCF, UDB, EELV, Gauche Indépendantiste…) étaient de la partie , dont une bonne partie étaient resté sur le bord des précédentes initiatives, sans doute grâce à l’énorme travail de mobilisation locale fait par le comité.

 

L’ensemble des initiatives pour le logement en Bretagne semble s’inscrire dans la durée.

En témoigne le rendez vous du 5 novembre à Lorient sur des bases similaires mais avec en toile de fond la critique d’une projet de logement de standing. Le rendez vous est fixé quai des indes à 14h30. Le même jour à Douarnenez seront dans la rue  devant l’abri du Marin à midi contre un projet immobilier de luxe. 

 

Les organisateurs de la manif de Morlaix donnent rendez vous le 19 novembre à Guingamp avec le comité Tregor Argoat Goelo pour construire avec les comités locaux et assos investis sur le logement un nouveau cadre de mobilisation. Des contacts ont été pris avec les orgas de jeunesses qui font face à la raréfaction du logement pour étudiants à Rennes, Brest, Lorient et Nantes pour faire de journée européenne du logement fin mars une date de mobilisation en Bretagne dont la forme reste à définir. Fin juin la loi de finances rectificative nous permettra de ré-interpeller collectivement les parlementaires. Surtout d’ici là c’est les collectivités locales bretonne qui seront interpellées pour être plus incisives et demander de nouvelles compétences.

 

Nous publions ici l’intégralité de la prise de parole des organisateurs . Nous y soulignons ceci :  l’exigence que la Région Bretagne assume la compétence logement et perçoive une part de la surtaxe sur les résidences secondaires. Un débouché politique spécifiquement breton qui nous semble particulièrement pertinent et est assumé très largement maintenant.

Les militants indépendantiste de gauche investis dans la campagne logement.

 

 

Le comité local pour le logement du pays de Morlaix créée il y a seulement 2 mois se félicite de la réussite de la mobilisation de 29 octobre 2022. Elle vient clôturer un formidable travail unitaire et de terrain de près d’un mois. Nous vous remercions chaleureusement toutes et tous de votre présence. Nous remercions l’ensemble des élus présents : de la municipalité de Morlaix, de communes de Morlaix Communauté, de Haut-Leon Communauté, mais aussi des conseillères et conseillers départementaux, régionaux ou députés. Nous remercions l’ensemble des 26 organisations politiques, syndicales et associatives qui ont répondu favorablement à notre appel : PCF, Génération.s, Gauche Indépendantiste, NPA, France Insoumise, UDB, EELV, PS, Ensemble, Parti de Gauche, UCL, CNT, CGT, CFDT, Solidaires, Morlaix Alternative Citoyenne, Droit à la Ville Douarnenez, St-Malo j’y suis j’y reste, Le Utopistes en action, La Lanterne, Comité des chômeurs et solidaires, Ligue des Droits de l’Homme.

 

La réprésentativité de ce jour est à la hauteur des enjeux. Oui nous avons sû créer une dynamique locale alors continuons à construire la mobilisation populaire et transformons l’essai à plus grande échelle.

 

 

Nous réclamons un meilleur accès au logement  dans le pays de Morlaix comme partout en Bretagne, nous avons souligné l’urgence de la situation et mis sur la place publique une proposition : permettre d’utiliser le dispositif de la Zone Tendue – jusqu’ici inappliqué en Région Bretagne – afin d’encadrer les loyers et les locations de courte durée tout en donnant la possibilité aux conseils municipaux de surtaxer les résidences secondaires.

 

A l’occasion de l’adoption de la loi de finances via le 49.3 on apprend que cette exigence d’égalité fiscale pour que comme au Pays Basque et ailleurs nous puissions surtaxer les résidences secondaires  sera peut-être possible dans certaines zones. Sans doute  prise pour calmer les légitimes revendications populaires suite aux manifestations du mois de septembre dernier !

 

Mais faute de débats et d’amendements en séances on ignore où précisément cela sera possible, quels en seront les critères et qui décidera.

 

On sait seulement que cela sera possible en Zone Touristique littorale …Mais nous savons aussi que c’est toute la Bretagne qui devrait être concernée car l’activité économique est tournée vers le tourisme, directement ou indirectement sur tout le territoire.

 

Et malheureusement nous savons que l’encadrement des loyers et de la location type Air BnB ne sera pas à la disposition des communes de Bretagne

 

Nous ne voulons pas qu’une part du gâteau de la Zone Tendue nous voulons tout le gâteau !

 

Parfois les loyers de maisons situées à l’intérieur du territoire bien loin du littoral et des grands centres urbains qui sont des passoires énergétiques chauffés à l’électricité prennent 250 euros entre deux locations ! Ni les salaires, ni les pensions, ni les minimas sociaux n’augmentent hélas à cette vitesse !

L’amendement gardé par le gouvernement ne calme pas notre colère ! Et nous voyons là une forme de mépris de non prise en compte de la colère populaire !

 

Mais qu’attendre de plus d’un gouvernement qui a baissé les aides à la Pierre pour la construction de logements sociaux et baissé les APL ?

 

Nous voulons dire aussi au gouvernement que les 63 000 logements potentiellement indignes et les 145 000 logement vacants en Région Bretagne doivent être rénovés dans le cadre de la relance du logement public ! Car avec l’obligation du Zero Artificialisation Net pour les intercommunalités nous n’auront pas beaucoup d’autres choix !

Pour cela il faut redonner des moyens à la politique de logement public et social !

Mais ceux qui s’intéressent à la question du logement, lequel représente la part de dépenses la plus importante des foyers bretons, savent aussi que les meilleurs dispositifs législatifs sont inopérants faute de service public pour les mettre en pratique sur le terrain.

 

Or un tel service public est bien ce qui fait défaut à de nombreuses collectivités locales. La plupart des communes bretonnes sont dépourvues de service d’hygiène pour lutter contre l’habitat indigne, pas plus qu’elles ne disposent de police de l’habitat pour endiguer le recours frauduleux aux baux mobilités et étudiants, délivrer des permis de louer ou surveiller le respect des règles limitant le recours aux locations touristiques de courte durée (dont on sait combien elles concurrencent les offres de logement à l’année, notamment dans les zones littorales).

Sur les 1 938 500 logements que compte la Région Bretagne, l’INSEE recense aujourd’hui 257 800 résidences secondaires soit 13 % du parc de logements breton. D’après les services fiscaux le montant moyen de taxe d’habitation dans l’hexagone est de 756 euros pour une maison secondaire et de 915 euros pour un appartement secondaire en 2020.

 

Dans un contexte de réduction drastique des marges de manœuvre fiscales des collectivités, le Conseil Régional de Bretagne devrait pouvoir utiliser cette ressource financière substantielle en percevant une part régionale de la taxe sur les résidences secondaires. Et prendre ainsi ses marques pour acquérir la compétence sur le logement, complémentaire de celle sur l’habitat que les intercommunalités exercent déjà.

 

C’est notre proposition !

 

Notre message va en effet aussi en direction des élus de la Région et des collectivités locales de Bretagne ! Soyez plus offensifs , plus exigeant !

 

On ne peut pas se contenter des miettes du dernier amendement ! La loi de finance rectificative sera votée en juillet 2023 nous voulons que vous portiez avec nous cette exigence populaire, cette exigence d’extension de la Zone Tendue à toute la Bretagne ainsi que cette prise de compétences nouvelles !

La loi ouvre désormais la possibilité de développer les expérimentations par les collectivités locales, grâce au principe maintenant reconnu de différenciation territoriale. Communes et agglo doivent étudier les moyens d’expérimenter des dispositifs locaux de plafonnement des loyers le temps que les évolutions législatives nécessaires se produisent et exiger de nouvelles marges de manœuvres !

N’attendez pas pour agir ! Si on additionne les logements vacants et les résidences secondaires de la Bretagne historique on arrive au chiffre vertigineux de 522 800 logements exclus du marché à l’année ! Et encore nous ne sommes pas capables de chiffrer avec nos moyens combien de nuitées Air BNB viennent alourdir ce tableau déjà bien sombre !

 

Il faut répartir les richesses ! il faut agir !

 

Pour notre part nous lançons un appel pour qu’au mois de mars prochain à l’occasion de la journée européenne du droit au logement nous poursuivions notre mobilisation en Bretagne à l’occasion de la fin de la trêve hivernale !

 

 

Nous lançons aussi un appel à créer un outil de mobilisation rénové à l’échelle de la Bretagne donnant toute leur place aux associations et collectifs locaux spécialisés , aux organisations syndicales mais aussi aux structures étudiantes et de la jeunesse. Pour ce fait, nous appelons les comités locaux déjà existant à nous emboîter le pas pour de nouvelles mobilisations et nous proposons une réunion de construction de la lutte pour le logement à Guingamp le 19 novembre.

 

 

D’ar 5 a viz Du deuit da gKallag da lâret nann d’ar faskourien !

Fest-deiz antifa !

Bezomp niverus e Kallag d’ar 5 a viz Du da zerc’hel penn ouzh ar faskouriezh en ur lâret pegen pouezus eo deomp e chomfe digor Breizh, kengred, enepfaskour hag evit ar justis sokial, koulz hag an ingalded evit an holl.

Ha degas a raio un nebeud a repuidi gant an aotre da chom muioc’h a drubuilh evit :

-ar riskl zo da serriñ servijoù yec’hed lec’hel ospitalioù Karaez ha Gwengamp

-ar c’hlasoù serret er skolioù dre ar vro

-an diaesamantoù zo da gavout un ti abalamour da gresk ar prizioù. Ar re binividik eo a laka ar prizioù da greskiñ pa brenont eil tiez. Bretoned eo a laka en feurm tier dirapar hag a implij ar feurmoù berrbad evel AirBnB da c’hounid muioc’h.

-Pe c’hoazh raktresoù bras ha diezhomm evel uzin eoged Plouizi evit brasañ mad embregerezhioù etrebroadel a zistruj an endro.

War an holl sujedoù se, pouezus d’hor bro, an tu-dehoù pellañ a gred embann difenn an terouer hag an dud diwar ar maez na ra ket mann ebet jamez, evel ne ra mann ebet da zifenn ar servijoù publik diskaret gant gouarnamant Macron.

Amañ e Kreiz-Breizh omp niverus o tifenn hor yezh vrezhonek koulz hag ur sevenadur pobl bev. An tu-dehoù pellañ a ra ar c’hontrefed mik a-viskoazh, en ur lâr nann d’ar brezhoneg ofisiel er vuhez bublik en ur mod pemdeziek : ‘peus ken soñjal e komzoù Zemmour diwar-benn an anvioù bihan gallek, Nann Marine Lepen d’ar brezhoneg war ar panneloù hent, emzalc’h negativel Gilles Pennelle evit ma vo implijet ar brezhoneg pe ar gallaoueg er c’huzul-rannvro.

An tu-dehoù pellañ na zegas ket ha na zegaso biken diskoulm ebet da gudennoù pemdeziek tud ar vro. Gwashoc’h c’hoazh, dont a ra amañ da zroukimplij ar raktres Horizons evit abegoù politikour da c’hwezhañ un avel leun a gasoni ha gouennelour, en ur lakaat gwask war an dud e Kallag hag an dilennidi, da spontañ anezhe tout.

N’eo ket ur sav-poent zo difennet gante met ur raktres kevredigezhel : hini ar faskouriezh. Amañ er vro paotred ha merc’hed FTP Kallag ‘oant en em gannet enep gant armou betek reiñ o buhez da lâret nann d’ar faskourien.

Dont a ra endro ar faskourien. An tu-dehoù pellañ a garfe tapout tachenn, graet dija en ensavadurioù, er mediaou, distreiñ a ra er straedoù e-lec’h ma sko alies : arabat lezel anezhe da vleuñvin ha da vezañ kreñvoc’h, war-sav ha stourmomp !

Asambles er ruioù, er vilajennoù, er c’hartieroù koulz ha diwar ar maez, bezomp skoaz- ouzh-skoaz !

12e: Pik-nik (boued a vo war al lec’h)

14h: Fest-deiz, prezegennoù….

Sinerien gentañ: Union Syndicale Solidaires Bretagne, CVA 22, War-sav ! Gauche Indépendantiste, Ensemble! 22, Vigilance Syndicale Antifasciste 29, CGT deskadurezh prevez Breizh ,NPA 22 ha 29….

C’est un joli coup que vient de réussir le Syndicat des Travailleurs Corses en constituant une liste de candidats pour  les élections  qui auront lieu du 1er au 8 décembre, pour les professeurs des écoles et professeurs des collèges et lycées de lenseignement privé. Les écoles associatives bretonnes Diwan mais aussi leurs homologues basques , catalans et occitans , alsaciens même si elles sont laïques, non confessionnelles et gratuites pour certaines, elles sont considérées comme privées.

Il y a 20 noms sur la liste. 14 femmes et six hommes. Et en plus des corses , 7 bretons et des catalans et occitans travaillant dans l’enseignement immersif ( Diwan, Bressolas, Calandretas…). Les Corses eux sont des salariés de l’enseignement privé mais non immersif, les écoles de Scola Corsa n’étant pas encore sous contrat. En regardant de prés les noms des bretons on y reconnait des militantes et militants de longue date par ailleurs salariés du réseau Diwan.

C’est Jean-Pierre Luciani Secrétaire National du STC Education qui a initié cette liste et qui signe la lettre ouverte faisant office de profession de foi. Document dans un premier temps refusé par les services du ministère de l’éducation puis finalement validé. Il sera envoyé au 139 000 personnels de l’enseignement privé.

On ignore si Pap Ndiaye, l’actuel ministre de l’éducation saisira l’occasion pour se démarquer de Jean-Michel Blanquer. Il serait parait il mieux disposé…En attendant  tous les enseignants premiers et second degré titualire de l’enseignement privé (immersif ou monolingue et dans tout l’état)  pourront voter pour cette liste qui relance le débat pour la sécurisation de l’enseignement immersif, encadré par une circulaire bien précaire après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer enseignement immersif en langues dites régionales anticonstitutionnel. Une décision qui avait mis  15 000 bretons dans le rues de Guingamp en mai 2021.

Monsieur le Ministre,

 Lenseignement immersif nest pas reconnu en France par la Constitution et la censure de la loi Molac par le Conseil Constitutionnel a relégué cet enseignement aussi bien dans lécole publique que dans lécole privée sous contrat dans « un espace dillégalité tolérée ».
Depuis 1969, avec la création de la première ikastola en Iparralde pour les basques, la première bressola chez les catalans en 1976, la première école Diwan en 1977 pour les bretons, en passant par la première calandreta en 1979 pour les occitans, la première classe immersive en Alsace avec ABCM en 2017 et enfin la Corse en 2021 avec Scola Corsa, cest un tout un réseau décoles associatives qui ont imprimé en un
demi-siècle la construction dune histoire de lenseignement immersif.
Plusieurs milliers denfants bénéficient aujourdhui de cet enseignement et les bons résultats ne sont plus à démontrer. En Corse, en deux ans, Scola Corsa a ouvert ses 3 premières écoles maternelles immersives et le Sindicatu di i Travagliadori Corsi soutient de façon pleine et entière cette démarche.En Corse, nous n’avons pour l’heure aucun enseignant sous contrat, et c’est à la force du poignet que Scola Corsa construit son développement avec efficacité et avec le soutien du Peuple corse. Si la Collectivité de Corse apporte un soutien financier sans faille à la hauteur des ambitions de sa politique linguistique, l’Etat, lui, se refuse pour l’heure à valider toute demande de contractualisation.
La nécessité de sortir de cette insécurité juridique Même si la Corse n’a pour l’heure aucun enseignant contractualisé dans l’enseignement immersif, le STC Education a fait le choix stratégique ciblé lors des élections professionnelles de 2022, à travers ce scrutin
du Comité Consultatif Ministériel des Maîtres de l’Ecole Privée (CCMMEP), de mettre en avant une liste d’enseignants issus de l’école primaire immersive, de collèges et de lycées immersifs avec la présence d’enseignants corses qui apportent un soutien et une reconnaissance affirmée à tous ces pionniers qui ont ouvert la voie de l’émancipation linguistique depuis 50 ans. Il est aujourd’hui nécessaire et urgent de régulariser une situation de fait : rien ne peut arrêter des citoyens qui, avec autant de pugnacité et détermination, ont pensé, élaboré et mis en application un schéma d’enseignement aussi innovant que l’enseignement immersif. L’heure est à la reconnaissance légitime d’un chantier qui met en avant une richesse patrimoniale inscrite dans la Constitution : les langues dites régionales.Elles font partie intégrante de notre système éducatif et elles doivent être un vecteur d’enseignement harmonieux et un facteur d’épanouissement pour nos enfants. Il faut donc préparer la voie de la révision constitutionnelle (et bien évidemment son article 2 qui permettra cette sécurisation juridique et ouvrira les voies de la normalisation de l’enseignement immersif dans notre système éducatif.

 

Jean-Pierre Luciani Secrétaire National du STC Education

Du 1er au 8 décembre, professeurs des écoles et professeurs des collèges et lycée de l’enseignement privé Votez et faites voter pour la reconnaissance de l’enseignement immersif !