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Vie politique / Buhez politikel

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Breizhistance Indépendance et Socialisme (comité de Rennes ) donne deux rendez-vous a ses militants et sympathisants pour le 11 novembre.
Soyons unis pour un 11 novembre antifasciste, antimilitariste et internationaliste !

Le premier pour dire non à la venue de Marine Le Pen le 11 novembre à Noyal Chatillon sur Seiche ! Nous relayons ici l’appel du collectif antifasciste rennais qui organise un contre rassemblement à 11H RDV sur le parking du super U de Noyal Chatillon sur Seiche
Le deuxième à Rennes à 14 h place du parlement pour une manifestation antimilitariste ouverte à tous ceux et toutes celles qui partagent les analyses du texte suivant :

La gauche indépendantiste bretonne a décidé depuis plusieurs semaines de mener une campagne antimilitariste en Bretagne. En effet nous nous opposons traditionnellement à la présence de cettearmée sur notre sol, nous rejetons ses valeurs sexistes et racistes et de soumission et son rôle clef au service de l’impérialisme français de par le monde. Nous avons porté ce message dans de nombreux lycées lors des JAPD pour empêcher de jeunes bretons d’aller mourir pour la France et les marchands, en cédant à la propagande de recrutement. A l’approche du 11 novembre nous voulons donner un nouvel élan à cette campagne. Car à cette date, il est coutume de voir fleurir les bouquets tricolores au pied des monuments aux morts où se rassemblent les représentants de l’état français avec képis et casquettes. La « Marseillaise » clôt cette cérémonie à la gloire de « nos braves combattants de 14 » et de la France, bonne mère, qui n’oublie pas ses enfants courageux.

Cette guerre était une guerre impérialiste et capitaliste. Ces milliers de noms qui figurent en lettres dorées sur les monuments aux morts de nos villes et villages, nous ne devons pas les oublier. Ce sont les nôtres, les noms de nos pères tués par une guerre qui ne les concernait pas. Le 11 novembre breton doit être à la fois la condamnation de cette guerre française et capitaliste et le rappel que 200 000 Bretons ne sont pas morts pour la France mais par la France. Laisserons-nous plus longtemps nos ennemis se servir de nos morts pour la gloire de la France ? Pour nous Bretons, cette victoire s’est traduite par la mort de 200 000 des nôtres, assassinés par ordre du gouvernement français. En faire des héros ne coûte pas cher, alors qu’ils ne savaient pas pourquoi ils devaient quitter leur famille, leur pays pour aller pourrir à Verdun ou dans la Somme. Et pour cause, beaucoup d’entre eux ne savaient pas un mot de français avant de partir au front ! La Grande Guerre ce fût aussi cela. Un énorme facteur de francisation de notre peuple. Ce que l’enseignement obligatoire de Jules Ferry n’avait pas encore réussi à faire avant 14 allait être rendu inexorable après la guerre. 14-18 marque en effet le sommet et le déclin du breton au point de vue du nombre de ses locuteurs.

Rejetons les cérémonies des militaristes et impérialistes français et allemands qui ont conduit au massacre de 10 millions de paysans et d’ouvriers. Aujourd’hui ils font la guerre aux pauvres et aux libertés. Comme en témoigne le renforcement des lois antiterroristes qui réduisent nos libertés et augmentent le nombre de détenus politiques. Combattons la propagande militariste surtout en ces temps de lutte sociale  !

Selon une instruction interministérielle de mai 2010, le ministère de la Défense prévoit de déployer dans le cadre d’un plan spécial 10 000 militaires sur l’hexagone en « cas de crise majeure ». Le SGDSN (Secrétaire Général à Défense et la Sécurité Nationale) dans la revue Armées d’octobre 2010, définissant un « cas de crise majeure » comme « Un événement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – Dont la gravité et la portée conduise les autorités gouvernementale à activer le dispositif interministériel ».

Alors que le gouvernement s’entête depuis maintenant deux mois à ne pas entendre le grondement de la rue, que les arrestations de manifestants se multiplient depuis ces derniers jours, avec des condamnations (notamment en Bretagne, à Saint-Nazaire) à plusieurs mois de prisons ferme pour des jets de canettes, c’est avec une grande méfiance que nous accueillons cette nouvelle. Cette semaine l’Etat français n’a d’ailleurs pas hésité à envoyer les CRS et les gendarmes mobiles sur les piquets de grèves bloquant des dépôts de carburant, notamment en Bretagne, à Vern-sur-Seiche. Alors que la mobilisation sociale contre le réforme des retraites enfle à mesure de l’autoritarisme du gouvernement français, savoir que celui-ci a déposé cette instruction quelques jours avant la remise du rapport de projet de réforme aux syndicats, inquiète quant à la manière dont il pourrait traiter la résolution d’un conflit social dur et général.

Nous ne pouvons tolérer cette politique militariste ! Disons le haut et fort Jeudi 11 Novembre à Rennes, 14h00 place du Parlement !

Rappelons que la France est toujours un pays en guerre ! Pour un 11 novembre antimilitariste !

Hausse du budget militaire , engagement de l’armée française en Afghanistan, défense des intérêts capitalistes et génération de conflits en Afrique, propagande de recrutement sur la jeunesse, répression … Les raisons de remettre en avant l’antimilitarisme comme revendication du mouvement social sont multiples. De même l’accaparement du territoire en Bretagne par l’armée (Camp de Coëtquidan, Base nucléaire de l’Ile Longue, Base aéronavale de Lann-Bihoué, …) et la récente fausse alerte à la bombe il y a quelques jours provoquée par la base aéronavale de Landivisiau, sont toutes de bonnes raisons de se rassembler Jeudi 11 novembre à Rennes pour dire :

« Afrique, en Afghanistan, Bretagne : Armée française dehors ! »

voir aussi :

10 000 militaires français mobilisables en cas de « crise d’ordre public ». 11 novembre : Armée française hors des manifs !

http://www.breizhistance.tv/2010/10/17/10-000-militaires-francais-mobilisables-en-cas-de-%C2%AB-crise-dordre-public-%C2%BB-11-novembre-armee-francaise-hors-des-manifs/