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Dans un contexte de durcissement législatif ( Loi sur la Securité Globale et Loi de Programmation de la Recherche) signe d’une véritable contre-révolution préventive la partie la plus réactionnaire de la magistrature est toujours prête à cogner sur ceux qui restent fidèles à leurs engagements politiques au service de la subversion de l’ordre social. Ainsi le communiste, ex prisonnier politique d’Action Directe Jann-Marc Rouillan est il de nouveau poursuivi par la justice suite à des incidents techniques de son bracelet électronique. Des faits ridiculement anecdotiques qui pourraient pourtant l’amener en détention.

Le texte qui suite a été signé par des organisations politiques, beaucoup de féministes, syndicalistes, militant.es décoloniaux, d’anarchistes, de communistes mais aussi des militants indépendantistes catalans ( notamment de la CUP et de la CGT Catalunya ), bretons ( quelques conseillers municipaux de la Gauche Indépendantiste) mais aussi  Néstor Rego élu du Bloc National de Galice au parlement de Madrid….

Vous pouvez continuer à signer en cotre nom où au nom de votre structure à cette adresse : stop-acharnement@protonmail.com 

Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan !

Depuis le 9 juillet dernier, Jann-Marc Rouillan est en détention à domicile. Il accomplit actuellement une peine de huit mois fermes pour “apologie de terrorisme”.

Alors qu’il ne lui reste que quelques semaines avant de terminer sa condamnation, le parquet antiterroriste demande son incarcération en milieu fermé. La décision définitive sera prise par le tribunal d’application des peines en audience, au tribunal d’Auch, le 25 novembre prochain, dans un climat de surenchère répressif encouragé et exercé par le gouvernement.

Le Parquet justifie sa demande sur la base de deux incidents techniques du bracelet électronique.
Le premier, le 18 août, est le résultat d’un choc involontaire ; le second, le 24 octobre, est dû à un décrochage du bracelet. À chaque fois, l’administration pénitentiaire a constaté la présence du détenu à son domicile et a pu communiquer avec lui. Il n’y a jamais eu de rupture de la détention. Il faut signaler que durant cette peine le détenu n’a bénéficié d’aucune permission – professionnelle ou familiale – ni d’aucune RPS (jours de réduction de peine).
Aujourd’hui, la demande du Parquet relève de l’acharnement. Un acharnement que Jean-Marc Rouillan connaît bien : l’État n’a de cesse de prendre tous les prétextes pour l’isoler, le fragiliser et relancer incessamment la détention.

Jean-Marc Rouillan souffre d’une maladie auto-immune orpheline grave qui affaiblit son système immunitaire. L’envoyer en pleine épidémie de la Covid 19 dans un lieu fermé particulièrement pathogène est une réelle mise en danger.
Jean-Marc Rouillan répond aux critères de vulnérabilité tels qu’ils ont été établis par le gouvernement.

Nous, signataires de cet appel, demandons au tribunal de l’application des peines la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu’à la fin de sa peine.

Premiers signataires : 

José Alcala, cinéaste 

Pierre Alferi, poète

Floren Aoix Monteal (escrivain, directeur Irazar Fundazioa)

Vidal Aragones Chicharro, député de l’Assemblée de Catalunya CUP

Nan Aurousseau, auteur, réalisateur 

Nathalie Artaud, porte-parole de Lutte ouvrière 

Olivier Azam, réalisateur

Alain Badiou, philosophe 

Etienne Balibar, philosophe 

Ludivine Bantigny, historienne

Fernando Barrena, député européen GUE-NGL

Jean-Pierre Bastid, cinéaste

Hocine Belalloufi, essayiste, journaliste algérien

Judith Bernard, co-fondatrice de Hors-Série

Olivier Besancenot, postier, porte parole du NPA 

Eric Beynel, syndicaliste à Solidaires 

Billie Brelok, rappeuse 

Julien Blaine, poète 

Quim Boix Secrétaire Général de l’Union internationale des syndicats de retraités et pensionnés 

Jacques Bonnaffé, comédien 

Alima Boumediene-Thiery, avocate, militante associative 

Jean Pierre Bouyxou, écrivain 

Jean-Denis Bonan, cinéaste

Irène Bonnaud, metteuse en scène 

Véronique Bontemps, anthropologue

Saïd Bouamama, sociologue et militant FUIQP

Youssef Boussoumah, militant décolonial

Houria Bouteldja,  militante décoloniale

Albert Botran i Pahissa Parlementaire Cortès Espagne CUP

José Bové, paysan du Larzac, ancien député européen

Rony Brauman, médecin, essayiste

Eitan Bronstein, directeur De-Colonizer

Alain Brossat, philosophe 

Robert Cantarella, metteur en scène

Pierre Carles, réalisateur

Carmen Castillo, cinéaste 

Laurent Cauwet, auteur, éditeur Al Dante

Jean-Philippe Cazier, écrivain 

Bernard Cavanna, compositeur

CGT Catalunya

Leïla Chaïbi, députée européenne LFI

Sorj Chalandon, auteur 

Christian Champiré, maire communiste de Grenay (62)

Compagnie Jolie môme 

CNT, Confédération nationale du travail 

CNT-AIT (F.L. Granada)

Pierre Chopinaud, écrivain 

Jean-Luc Chappey, historien

Guy Chapouillié, professeur émérite d’études cinématographiques

Manuel Cervera-Marzal, politiste

Alexandre Civico, écrivain, éditeur 

Laurence De Cock, historienne 

Jean-Louis Comolli, cinéaste, écrivain 

Enzo Cormann, écrivain

Annick Coupé, militante altermondialiste

Revue CQFD

Miguel Urbán Crespo (parlamentaire UE, GUE-NGL)

CUP (Candidature d’Unité Populaire) Catalunya

Alain Damasio, écrivain 

Christophe Darmangeat, économiste 

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Chloé Delaume, auteure, prix Medicis 2020

Alessi Dell’Umbria, auteur réalisateur

Christine Delphy, sociologue

Gérard Delteil, écrivain

Pierre Dharreville, député PCF des Bouches du Rhône 13° circonscription.

Thierry Discepolo, éditeur (Agone) 

Elsa Dorlin, philosophe

Charlotte Dugrand, éditions Libertalia

Annie Ernaux, auteure

Jean-Michel Espitallier, écrivain 

Christian Eyschen, président de la Libre Pensée

Adeline Escandell sénatrice Espagne ERC soberanistes 

Famílies de Presos de Catalunya

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail 

David Faroult, enseignant-chercheur en cinéma

 Eva Feigeles, monteuse de films

 Jacques Gaillot, Evêque

Pierre Galand, ancien sénateur belge, président de l’OMTC (Organisation mondiale contre la torture) 

Jean-Jacques Gandini, avocat, ancien secrétaire du Syndicat des avocats de France 

Jose Ignacio Garcia Sanchez député de l’Assemblée d’Andalousie Adelante Andalucia

Henry Garino, ancien vice-président de la région Languedoc-Roussillon

Thierry Garrel, producteur, documentariste

Ermengol Gassiot Balibé Secrétaire Général de la CGT Catalunya

Franck Gaudichaud, politiste, université Jean-Jaurès Toulouse

François Gèze , éditeur

Denis Gheerbrant, cinéaste

Sylvain George, Cineaste

Liliane Giraudon, auteure

Jean-Marie Gleize, écrivain 

Noël Godin, écrivain et entarteur

Dominique Grange, chanteuse engagée

Alain Guenoche, mathématicien 

Laure Guillot, cinéaste 

Alain Guiraudie, cinéaste

Thierry Guitard, auteur-illustrateur et cuisinier 

Éric Hazan, éditeur 

Charles Hoareau président ANC

Chantal Jaquet, philosophe

Manuel Joseph, écrivain 

Alain Jugnon, philosophe

Pau Juvilla Ballester Secrétaire Permanent de la CUP Catalunya 

Leslie Kaplan, écrivain 

Jacques Kebadian, cinéaste 

Razmig Keucheyan, sociologue

Jean Kehayan, écrivain 

Pierre Khalfa, économiste, fondation Copernic

Michel Kokoreff, universitaire, Paris 8

Stathis Kouvélakis, philosophe 

Hubert Krivine, astrophysicien 

Thomas Lacoste, réalisateur, producteur, éditeur

Joël Laillier, sociologue

Mathilde Larrère, historienne 

Véronique Lamy, porte-parole nationale du PCOF

Pierre Laurent, sénateur PCF 

Stephane Lavignotte, pasteur et théologien protestant

Sylvain Lazarus, chercheur, anthropologue

Denise Le Dantec, écrivaine

Noémi Lefebvre, auteure

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien

Pierre Linguanotto, cinéaste 

Sergi Lopez, acteur 

Marius Loris, poète, historien

Frédéric Lordon, philosophe 

Michaël Lowy, sociologue

Sandra Lucbert, auteure de littérature

Seloua Luste Boulbina, philosophe 

Christian Mahieux, syndicaliste cheminot retraité

Noël Mamère, journaliste, essayiste et homme politique 

Maguy Marin, chorégraphe

Myriam Martin, conseillère régionale Occitanie

François Marthouret, acteur

Olivier Mateu, secrétaire général UD CGT 13

Michel Mathieu, metteur en scène

Xavier Mathieu, comédien, ex-porte-parole CGT continental 

Alexandre Mathis, cinéaste 

Elli Meideiros, chanteuse 

Nathalie Ménigon, ancienne prisonnière politique d’Action directe 

Daniel Mermet, journaliste

Morgane Merteuil, militante féministe

Eleonore Merza Bronstein, anthropologue du politique 

Jean-Henri Meunier, cinéaste

Jacques-Henri Michot, écrivain

Ana Miranda Paz députée européenne GUE-NGL

René Monzat, auteur 

Gérard Mordillat, écrivain

Fermin Muguruzza Chanteur et cinéaste

Chiara Mulas, Art Action

Olivier Neveux, enseignant-chercheur

Bernard Noël, poète

Nico Norrito, éditeur, éditions Libertalia 

Joan Josep Nuet député Espagne ERC soberanistes

Océan, auteur réalisateur

OCL, Organisation communiste libertaire (revueCourant alternatif) 

Jean Ortiz, écrivain, maître de conférence, cinéaste 

Yves Pagès, écrivain

Aline Pailler, journaliste et ex-députéeeuropéenne

Ugo Palheta, directeur de publication de la revue en ligne Contretemps

Willy Pelletier, sociologue

Henri Pena-Ruiz, philosophe

Charles Pennequin, auteur 

Gilles Perrault, écrivain 

Mireille Perrier, actrice, metteure en scène 

Evelyne Perrin, autrice, sociologue 

Serge Pey, poète

Evelyne Pieillier, écrivain 

Philippe Pignarre, éditeur et auteur

Christine Poupin, Porte Parole du NPA 

Philippe Poutou, porte-parole du NPA 

Christian Prigent, auteur

Serge Quadruppani, auteur, traducteur 

Nathalie Quintane, auteure

Tancrède Ramonet, chanteur, réalisateur et producteur

Patrick Raynal, écrivain 

Nestor Rego député de l’Etat Espagnol BNG

Serge Regourd, professeur de droit émérite.

Resistencia Indépendentista de Catalunya 

Carles Riera Albert, député de l’Assemblée de Catalunya CUP 

Mathieu Rigouste, sociologue militant 

Laurent Ripart, historien

Gaël Roblin, militant indépendantiste breton, conseiller municipal de Guingamp

Liliane Rovere, actrice

Saïdou (Sidi Wacho), rappeur 

Samidoun, organisation palestinienne de soutien aux prisonniers politiques 

Julien Salingue, docteur en sciences politiques 

Christine Salomon, anthropologue

Michel Samson, journaliste, écrivain, documentariste

Catherine Samary, économiste 

Natalia Sanchez Dipp députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Oreste Scalzone, réfugié politique italien 

Raphaël Schneider, co-fondateur de Hors-Série

Secours rouge, Toulouse 

Jean-Christophe Sellin, conseiller régional Occitanie LFI

Michèle Sibony, enseignante, porte-parole UJFP

Catherine Sinet, journaliste

Maria Sirvent Escrig députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Eyal Sivan, cinéaste 

Omar Slaouti, Front uni des immigrations etquartiers populaires (FUIQP) 

Gérard Soulier, ancien maire adjoint de Colomiers

Pierre Stambul, docteur de l’université, Unionjuive française pour la paix

Alessandro Stella, directeur de recherche au CNRS

Didier Super (Olivier Haudegond), chanteur 

Michel Surya, auteur, philosophe, responsable de la revue Ligne

François Tanguy, metteur en scène

Tardi, dessinateur

Enzo Traverso, historien

Taoufiq Tahani, universitaire, ancien président de l’AFPS

Pierre Tevanian, philosophe, enseignant 

Julien Théry, historien

Miguel Urban Crespo député européen GUE-NGL

VII, rappeur et écrivain 

Roseline Vachetta, ancienne députée européenne 

Mireia Vehi i Castenys parlementaire Espagne CUP

Françoise Vergès, politologue et militante féministe décoloniale

Marie-Pierre Vieu, éditrice, ancienne députée européenne FDG

Arnaud Viviant, critique littéraire 

Christiane Vollaire, philosophe

Michel Warschawski, homme politique israélien, président du Centre d’information alternative de Jérusalem 

Wissam Xelka, journaliste 

Yannis Youlountas, réalisateur 

Olivia Zemor, journaliste retraitée 

 

 

Signataires : 

    

A

Association Nationale des Communistes 

ANC Paris

Alternatives et Autogestion

Action Antifasciste Paris Banlieue 

Action Antifasciste Tolosa

Pierre Abecassis, médecin 

Serge Aberdam, historien

Serge Abramovici, cineaste

Jocelyne Abry, citoyenne solidaire

Jean-Jacques Adam, Marseille

Fajry Adil, militant des quartiers populaires

AC El Raval – El Lokal

Alexandre Agneray

Najat Aguidi auteure et militante BDS

Séyivé Ahouansou, blogueur et écrivain

Thomas Albarran, enseignant

Jean-Luc Albert, bibliothécaire

MP Aiello, illustratrice, CNT 13

Sharon Ahearn, éducatrice spécialisée

Annie Alexandre Begard

Thomas Albarran, enseignant

Charlotte Albrun, AESH, militante CNT

Angélique Alles fonctionnaire et syndicaliste

Jean Alesandri, retraité

Hugues Alexis, médecin retraité 

Françoise Alamartine, écologiste 

 Odile Albert, infirmière

Florence Allègre, militante NPA 

Elisabeth Allègre-Delvallée, docteur vétérinaire retraitée

Alternatives et Autogestion

Catherine Alvarez, enseignante 

Patrick Amand, auteur de polars

Nicole Amphoux, docteure de l’université d’Aix-Marseille

Dominique Andrieu, technicien de maintenance

Kload Anduigou, retraité Education nationale 

Dominique Angelini, enseignante, SNUipp

Jean Annequin, militant associatif

Isabelle Anthonioz Gaggini, conseillère en formation retraitée

Brigitte Appia, retraitée travailleur social

Marlène Arce Menso retraitée Finances publiques

Gérard Arnaud, militant NPA 34

Pascale Arnaud, monteuse de films

Philippe Arnaud, informaticien retraité 

Sakina Arnaud, retraitée

Janie Arnéguy, Nimes 

Pierre Arrabie-Aubies, psychologue, militant associatif

Francis Arzalier, historien ANC

Luke Askance, musicien

Jean Asselmeyer, cinéaste 

Association Nationale des Communistes

Simon Assoun, éducateur spécialisé Union juive française pour la paix

Nathalie Astolfi, professeure des écoles

Walid Atallah, militant associatif pour la Palestine 

Rabha Attaf, grand reporter, écrivain

Isabelle Attard, archéozoologue et directrice duMusée de l’école

Marie-Laurence Attias, productrice

Jocelyne Aubin, travailleuse sociale retraitée 

Chantal Audivert, retraitée

Emmanuelle Auger, éducatrice populaire

Ron Augustin, éditeur Cimarron

Bernard Avril 

Samia Ayeb, infirmière

 

 

B

 

Michel Bach, Longchamp-sur-Aujon, LFI

Eric Bainviel, militant indépendantiste breton, conseiller municipal à Saint-Herblain

Badia Benjelloun, médecin Paris

Johan Badour, éditeur 

Pascal Badour

Michel Baggi, libraire

Ben Bahini

Francis Balay, président Alternative Mutualiste

Michèle Ballon, retraitée EN

Philippe Baqué, auteur

Robert Baradat

Hervé Barbezat, enseignant (Castets  40)

Alain Barbier, retraité Sécurité sociale

Jean-Marcel Barbot, militant NPA et associatif

Patrick Bardet, comité Libérez-les !  (59-62)

Jean-Marcel Bardot, militant associatif et politique 

Khadicha Bariha, monteuse

Alain Barnadet, retraité marine marchande 

Paul Barras, éducateur retraité

Patrick Barrio, anesthésiste, réanimateur

Nathanael Bastid, enseignant

Agathe Bastid, enseignante

Emmanuelle Bastid, bibliothécaire, documentaliste 

Jean-Damien Bastid, vendeur en librairie 

Nina Bastid-Neveu, étudiante

Alain-Gilles Bastide, auteur 

Matthieu Bastid, directeur de la photographie 

Anouk Batard, sociologue

Isabelle Baudis, enseignante, militante syndicaliste CGTEDUCATION

Jérôme Bauduffe, médecin 

Isabelle Baules, enseignante, Sud Education

Antares Bassis, auteur, réalisateur 

Miquel Béchéreau

Noemie Bédrède

Sana Belaïd, militante

Bellaterra editions Barcelona

Neji Bencib, retraité 

Sarah Benichou, militante féministe

Badia Benjelloun, médecin, Paris

Pierre Benoiston, chanteur, auteur,  compositeur

Annelyse Benoît, enseignante, militante CGT

Samia Bentounes, syndicaliste

Pascal Benvenuti, lecteur-correcteur

Mohammed Ben Yakhlef, ancien élu LFI, travailleur social 

Jacques Bérard, militant 

Stephane Bérard, artiste

Gérard Berail, citoyen

Serge Bergamini, retraité, militant PCF

Rémy Berger, architecte

David Bernagout, technicien du cinéma

Elphège Berthelot, realisatrice

Colette Berthès, militante associative

Isabelle Bettinger-Théaud

Bernard Bessec, retraité

Janine Beyrie, Euskal Herria

Claude Bichon, bibliothécaire

Frédéric Bidault

Corinne Billard, militante, Enseignante, chef monteuse 

Doriane Billard

Pierre Billaud

Dave Blanchandin, intérimaire

Louis Blanchet, coutelier

Raymond Blet, avocat honoraire

Jacques Blet, retraité de l’Education nationale et animateur associatif

Laurent Blois

Thibault Blondin, responsable technique et maintenance dans un EPHAD

Constance Bloom

Marieve Bodou, militante NPA /AFPS/ ATTAC

Michel Boggio, libraire

Claudine Bois, Comité NPA Dinan

Pierre Boismenu, psychanalyste

Matteo Bonaglia, avocat 

Sarah Bonhomme Merino, enseignante

Michel Bonnard, retraité de l’Education nationale

Laurence Bonifas, enseignante retraitée

Michèle Bonnin

Bruno Borneuf, ouvrier couvreur adulte handicapé et gilet jaune

Philippe Borrel, réalisateur 

Jakes Bortayou, militant EH BAI (Pays Basque)

Oscarine Bosquet, poétesse 

Marcel Bosonnet, avocat Zürich

Ahmed Boubekri , jardinier

François Bouchardeau 

Johanna Bouchardeau

Pascal Boucher, réalisateur 

Chettouh Boudgema, chef adjoint FPT

Annie Bouhours, retraitée de l’Education nationale 

Béatrice Bouhours, retraitée de l’Education nationale

Coline Bouillon, avocate

Antoine Boulangé, syndicaliste FERC CGT

Sébastien Boulinguez, militant CNT 62 

Alima Boumediene Thiéry, avocate, militante associative 

Ruiz Bouqueyran, retraité, UJFP

Thérèse Bourgeois, enseignante, militante de la LDH (13)

François Bourgoint, militant associatif et syndicaliste 63

Sylvaine Bourquin, retraitée, militante Attac et Solidarité Palestine

Véronique Bourrat, infirmière retraitée 

Didier Bourrut, technicien en assainissement écologique retraité 

Elisa Boursac, BDS 34

Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales, Fondation Copernic

Bruno Boussagnol, metteur en scène

Mustafa Boutadjine, plasticien

Lila Boutaiba, retraitée, membre d’ATTAC

Marie-Marthe Bouteille

Martine Bouvry

Michèle Bouyge, Education nationale 

Marie-Claude Bouyssi, retraitée de l’Education nationale 

Lise Bouzidi, journaliste Radio libertaire

Alexandre Braud, avocat (Avocats antifascistes)

Henri Braun, avocat au barreau de Paris, membre de l’AARPI

Christine Le Brazidec, militante LDH et EELV Pau

Jean-Pierre Brèthes, bibliothécaire retraité

Guillaume Bricaud, conseiller municipal Plounevez Moedeg, militant indépendantiste breton

Jonathan Bricheux

Michelle Brielle, retraitée

Marie-Laure Brisorgueuil

Sylvie Broothaers, correctrice

Coline Brouillon, avocate

François Brouquisse, hydrologue

Elise Burbank, collectif Antifa Kimper 29

Bruschi Myrtho, avocate honoraire

 Jean-Yves Brulebois, retraité

Bénédicte Bucher, peintre

Hervé Buffat, retraité SNCF

Marie-Laure Burg-Alexis, technicienne de laboratoire retraitée 

Jacqueline Butaeye, institutrice retraitée 

Jean-Paul Butaeye, retraité

Yannick Butel, critique, dramaturge, enseignant

Maurice Buttin, avocat honoraire à la cour de Paris

Didier Burrut, technicien en assainissement écologique retraité 

 

C

 

Alain Cacheux, retraité

Claude Calame, historien

Calise, chanteuse

Laure Calmettes, enseignante

Marie-Eve Calves, infirmière libérale, militante NPA

Michel Calvès, adjoint municipal, 87370 Saint-Sulpice-Lauzière

Michel Camilleri, ancien prisonnier politique Action Directe 

Campagne Unitaire pour la Libération de GeorgesAbdallah

David Canaud

Loïc Canitro, intermittent du spectacle

Christian Capus, retraité santé

Fabrice Caravaca, auteur et éditeur (DernierTélégramme) 

Mireille Carle, militante 

Maria del Carme Balaguero Olivia

Janine Carrasco, syndicaliste,  NPA Kemper

Geneviève Carrassan, retraitée Educationnationale

Françoise Carrasse

Capucine Carrelet, coordinatrice culturelle,Martigues

Corinne Cartaillac

Gabriel Casadesus, infirmier retraité

Alain Castan, éditeur

Gisèle Castellani

José Castro, retraité

Stéphane Catelain, syndicaliste énergie, ANC

Eric Catala, paysan

Philippe Caumières, professeur de philosophie 

Christiane Causse, chercheuse CNRS retraitée LFI

Jean Max Causse, réalisateur et exploitant cinéma

Francis Cauvy, militant associatif

Jean-Pierre Cavalié, militant associatif

Centre de domentacio Merce Grenzner Barcelona

Bernard Cerf, cinéaste

Dominique Cerf, artiste 

Sabrina Cerqueira, professeure de philosophie 

Brigitte Challande, militante BDS

Gérard Chaouat, directeur de recherche émérite au CNRS

Jacqueline Charretier, militante des droits de l’homme

Christiane Charles, association Ballon Rouge

Sandrine-Malika Charlemagne, auteure

Minou Chaplin militante anarchiste

Arlette Charlot, retraitée économiste

Rosine Charlut, syndicaliste, tendance intersyndicale Emancipation

Martine Chastagnol, militante associative

A. Cherbuis retraité de la société civile

Guillaume Chesneau 

Yves Chilliard, docteur en sciences naturelles, militant AFPS

Gérard Choukoud, ancien élu, retraité de l’Education nationale

Mariann Chrétien, conseillère municipale, militante syndicale

Nara Clareda

Annie du Clary, enseignante retraitée

Didier Claude, BDS 63

Maryse Cluchet, retraitée, gilet jaune

CNT 30

Marie-France Cohen-Solal, enseignante retraitée

Gérard Collas, producteur 

Chantal Collat, militante associative

Collectif Vacarme(s) Films

Collectiu Rossinyol Catalunya

Béatrice Collet

Sonia Combe, historienne

Francis Combes, fondateur des éditions Le Temps des Cerises, poète

Michel Combes Rouly, militant 

Collectif pour la Libération de Georges IbrahimAbdallah

Collectif Rouge Internationaliste pour la défense des prisonniers révolutionnaires (Paris)

Comité Libérez-Les” 59/62

Comité poitevin Palestine

Coordination contre le racisme et l’islamophobie de Perpignan (CRI 66)

Liliane Cordova, retraitée

Sandra Cormier, Nantes BZH

Martine Cornet, retraitée de l’Education nationale

Jérôme Cotta, journaliste, essayiste, documentariste

Geneviève Coudrais, ancienne avocate

Jean-Louis Couture, militant associatif

Ronald Creagh, professeur émérite

Evelyne Crocquesel, gilet jaune

Jean-Paul Cruse, écrivain

Annie Cyngiser, psycho-sociologue

Olivier Cyran

 

D

 

Michel Daëron, réalisateur

Jean Dagory, auteur, acteur

Violette Daguerre, psychologue

Jean-Louis Danflous

Patrice Daniel, syndiqué CGT retraité SNCF

Dominique Darrip, professeur de philosophie 

Jenny Darrot, artiste peintre

José Da Silva, enseignant

Serge Da Silva, tendance intersyndicale Émancipation

Guillaume Davranche, journaliste et militant UCL

Jean-Paul Debest, journaliste retraité (Quimper 29)

Luc Decaster, réalisateur

Véronique Decker, militante pédagogique

Beatrix Dècle

Étienne Dècle

Jacky Dejongue, “Piccolo” clown, musicien

Alain Delacre, Gilet jaune

Justin Delareux, écrivain, artiste, responsable de la revue Pli

Catherine Delatte-Alméras, comédienne

Sameh Dellaï, enseignante, docteure en philosophie

Bernard Delprat, retraité

Sébastien Delorge, avocat 

Marc Delouze, poète, Les Parvis poétiques 

Katlène Delzant, être humain…

Jean-Louis Demollière, polyvalent

Arnaud de Montjoye, auteur, journaliste 

Christophe Dero, peintre en bâtiment (62)

Alain Dervin, pofesseur des écoles

Descontrol editorial Barcelona

Michel Desmars, retraité SNCF

Jean Baptiste De Vothaire, dirigeant d’entreprise

Najid Dhoum, directeur photo

 Bertrand D’Hulst conseiller entreprise

 Harry Dia, écrivain radical 

Elsa Diaz Torres Goita, conseillère municipale de Melle

 Philippe Dieudonné

 Frikia Djerrad

 Valérie Dol, enseignante, responsable d’association culturelle, 

Yvette Dorémieux, psychiatre retraitée

Damien Doussineau, logisticien, Montreuil 

Mary-José de la Cruz, retraitée de l’Education nationale 

Carmen Diez Salvatierra, auteure, éditrice 

Dominique F. Dionisi, militant de la cause des Arts

Véronique Dolot, militante CGT 13

Fabrice Domingo, libraire

Michel Donabin, militant

Droits Devant

Nicolas Drolc, réalisateur 

Christian Drouet, Sud Rail, retraité

Serge Drouillet

Stéphanie Dubais, enseignante et militante syndicale

Claude Dubois, commerçant retraité, militant NPA

Stephane Dubois, syndicaliste

Hervé Dubourjal, comédien, président de la société Louise Michel

Marilys Dubreuilh, travailleuse, Hérault 34

Sylvain Duez-Alesandrini, militant associatif et syndicaliste CNT 

Sébastien Dufour, ingénieur énergies renouvelables

Anne Duhour, retraitée, militante associative

Caroline Durant, conservateur des bibliothèques

Raphaël Durrafourg, éditeur (Agone) 

Jean-Pierre Duteuil, Organisation communiste libertaire, éditeur 

Simon Duteuil, co-délégué de l’union syndicaleSolidaires

 

E

 

Myriam Eckert, auteure, membre du Clap 33

Daniel Edinger, réalisateur

Chantal Effe, productrice, radio Canal Sud Toulouse 

Fadila El Miri, assistante de service, militante

Hazem El Moukaddem, militant Antifa, Marseille 

Tania El Fassi, retraitée fonction hospitalière

Eric Erwes, accompagnateur montagne

Octavio Espirito Santo, directeur photo

Pascal Etchequ, producteur animateur Radio Libertaire et photographe

Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

Jon Eyherabide, professeur de SVT, rappeur et militant anarko-abertzale

 

F

 

Hervé Falcetta, maçon, CGT SLCBA Toulouse

Colin Falconer, militant d’Ensemble

Families de Presos de Catalunya

Clémentine Fardoux, militante syndicale, conseillère municipale

Yves Faucoup, chroniqueur social

Claude Favre, poète 

Sonia Fayman, sociologue indépendante

Georges Yoram Federmann, psychiatre Gymnopédiste

Jérôme Faynel, responsable associatif

Femmes Plurielles

Odile Ferrer

Marc Fèvre, créateur de l’atelier Tampon

Jean-Pierrre Ferrggioli

Pedro Fidalgo, cinéaste

Eva Fiegeles, conseil SPIAC CGT, monteuse

Françoise Filoche, infirmière retraitée

Pierrette Fleurbaey Leménorel, retraitée

Jean Flinker, enseignant à Bruxelles

Sandrine Floch, distributrice de cinéma

Delphine Florence

Pauline Floury, chanteuse

Johanne Foirien, paysanne bio, Pays Basque

Kim Fompeyrine, sage-femme

Dany Fontan

Eliane Fontebasso, assistante maternelle

Richard Forestier enseignant

Laurent Foucaut

Geneviève Foulde, infirmière retraitée, militante NPA

Franck Fouquet, technicien Informatique, militant Solidaires

Jean Francheteau, retraité 

Marius Frehel

Gilles Freiss, chercheur biochimiste, militant NPA*

Claire Fossard conseillère d’orientation

 

G

 

Etienne Gachet

Jeanne Gailhoustet

Michel Gairaud, rédacteur en chef du mensuel Le Ravi

Monique Galantus, psychologue

Maurice Galfré

Christophe Gallard, NPA 29

Anne Ganchou Enseignante, militante Ensemble, PCF

Delphine Galonnier, couturière

Boris Galonnier, bibliothécaire Toulouse

Anne de Galzain, réalisatrice

Jacques Garcin

Annie Garcin-Desseaux, retraitée Education nationale

Claude Garnier, directrice photo

Naouelle Garnoussi, chargé de communication

Jennifer Gastine, administratrice de production 

Franck Gaudichaud, politiste université Jean-Jaurès Toulouse

Patrick Gayraud

Sylvie Gazade, militante Cimade

Bernard Gellion, retraité, militant associatif

Anne Gélys

Elisée Georgev

Vincent Gibelin, NPA Rennes

Jérôme Gilbert, ouvrier agricole

Nathalie Gilbert, accompagnante d’enfant en situation de handicap

Hélène Goldet, militante associative

Jérôme Gontier, auteur

Philippe Gonzalez de Gaspard, avocat au barreau de Paris

Olivier Gorce

Gérard Goudal, retraité, ancien délégué syndical CGT

Christine Goudal Viard, professeure de lettres

Damien Gouëry, éducateur populaire

Michel Goueytes, inspecteur Education nationale honoraire, Chevalier de l’Ordre des Palmesacadémiques

Maite Goyhenetche Technicienne

Denis Gravouil, directeur photo

André Gréder, militant communiste

Greffioz Jean

Martine Granier, maître de conférences retraitée NPA 34

Françoise Graziani, retraitée presse édition

Jean-Guy Greilsamer, militant Union juivefrançaise pour la paix

Frédéric Grimaud, élu LFI Martigues

Emmanuel Grimault, photographe

Charlie Grosmangin, ancien prisonnier politique d’Action directe

Catherine Grunwald

Grups d’Estudies Llibertaris – Els Oblidats (Catalunya)

Grup de Suport d’Amadeu Casellas (Catalunya)

Gérard Gueniffey, NPA, Sant Nazer BZH

Frédérique Guétat-Liviani, poétesse 

Caroline Guibet-Lafaye, sociologue

Philippe Guilbert

Hervé Guillaume, secrétaire général de l’UL CGT Guingamps

Serge Guillemoz, retraité

Laure Guillot

Ludovic Guilpain maçon

Regina Guimaraes, poète

Amandine Guinchon, librairie Les Villes invisibles de Clisson 

François Guyot, militant NPA Béarn 

 

H

Willi Hajek, syndicaliste retraité

Naïma Hamami, enseignante

Jean-François Hamon, retraité

Anis Harabi, avocat au barreau de Paris

Stephane Hardy, comité Libérez-les ! (59-62)

Elsie Haas, réalisatrice

Yves Hatchatrianz

Djelloul Hattab, retraité Education nationale

Marie-Thérèse Hattab, retraitée Educationnationale

Guillaume Haxaire, magasinier/cariste, Troyes

Jean-Marc Heinaux, infirmier

Odile Hélier, sociologue 

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Odile Henry, sociologue, université Paris 8

Denis Herpin, médecin retraité

Jean-Luc Herrault, retraité

Hervé Heurtebize, syndicaliste 

Claude Hirsch, documentariste

Christian Hivert, écrivain, artisan, communiste libertaire

Véronique Hollebecqque, militante France Palestine Solidarité

Marie-Noëlle Hopital, retraitée

Jean Hourcade, enseignant

Jean-Marie Hubert, psychologue, retraité Education nationale

Claudine Hugounenq, retraitée Educationnationale

Annick Hurst, réalisatrice

 

I

 

Amparo Ibañez, Gilet jaune

Hortensia Inés, retraitée 

Geneviève Inezzarène, retraitée, militante associative

Martine Isnard, militante Solidarité Palestine

Jacques Istres, traducteur

 

J

 

Catherine Jabot, comédienne

Florence Jacquet

Yves Jardin, retraité et militant associatif

Pierre Jeanneteau-Goalec, enseignant

Alain Job, cadre territorial retraité 

Babette Joshua, retraitée, marseille 14e

Antoine Jouanolou, comédien

Olivier Jouanneau, travailleur de l’Education populaire

Martine J, militante associative et membre dumouvement Ensemble ! Aude

Éric Joseph, travailleur social 

René Josse, journaliste et écrivain

Pierre Jourlin, universitaire, Avignon

Aurélie Journée-Duez, docteure en anthropologie (EHESS) 

Raymond Jousmet,  directeur-gérant de la revueÉmancipation syndicale et pédagogique

Adrien Juncker, cinéaste

 

K

 

Nicole Kahn, UJFP

Yann Kaid, enseignant

Sarah Katz, retraitée CNRS                                 

Charlotte Kates, coordonnatrice internationale,réseau de solidarité des prisonniers palestiniens Samidoun

Kasba Music (Catalunya)

Yasmine Kavass, retraitée de l’Educationnationale

kaxilda Librairie (Donostia -Euskal Herria)

Jacques Kleinpeter, retraité de la SNCF (62)

Jacques Kmieciak, journaliste, comité Libérez-les ! (59-62)

Patrick de Kochko, paysan

Grégory Kotoy, éducateur spécialisé, retraité, 57100 Thionville

Anne Khripounoff, directrice photo

Catherine Khripounoff, médecin

Daniel Kupferstein, réalisateur 

 

L

 

Antoine Lablanche, éditeur (Agone) 

Jean-Claude Labranche,  syndicaliste

Philippe Lac, Antimacroniste Primaire

Janie Lacoste

Xavier Ladjointe

Béatrice Laffort, citoyenne 

Catherine Lagoutte, retraitée, exploitante agricole

JFahima Laidoudi, femme de ménage et militante pour les droits humains

Anne-Marie Lallement, cinéaste et écrivaine

Corinne Lamoitte de Montpellier

Ezio La Penna, spectacle, retraité

Mikel Lapeyre, journaliste, Gilet jaune 

Marc Laprie

Daniel Larregola, retraité SNCF

Maïté Larregola, retraitée

Joël Laillier, sociologue 

Iwan Lambert, comédien, père de famille

Françoise Lamontagne, documentaliste et responsable syndicale

Yohanne Lamoulène

Marie-Claude Lapeyre, retraitée

Patrice Lardeux

David Larriven, militant politique Marseille

Jean Lassave, réalisateur

Robert Latapy, jardinier retraité

Pascale Latorre (34)

Sylvie Lauffenburger, AESH, militante NPA

Pierre Laurendeau, éditeur 

Serge Laurent, professeur de mathématiques

Jaki Lautré, employée

Samantha Lavergnolle, attachée de presse 

Ginette Lavigne, cinéaste

Joëlle Lavoute, militante associative et syndicale, retraitée de l’Education nationale 

Jacqueline Lavy, retraitée de l’Education nationale militante CGT

Marc Leblanc, retraité Lille

Patrick Leboutte, historien du cinéma, essayiste, éditeur, enseignant 

Aude Le Breton, correctrice 

Yves Leccia

Patrick Lechopier, retraité, ingénieur agronome zootechnicien

Francis Leclercq, retraité

Joël Lecussan, collectif d’artistes autogérés Mix’Art MYRIS

Maïlys Le Deun, professeure d’EPS

Dominique Le Discot, chirurgien dentiste, PCOF

Nicole Lefeuvre, graphiste retraitée

Béatrice Leffort, citoyenne

Corinne Lefort, retraitée

Catherine Léger, militante associative et syndicale, retraitée EN

Eléonore Léger

Denis Le Goff, artisan, militant associatif et politique

Marie-Josée Lehmann, militante et travailleuse sociale 

Jakez L’Haridon, acteur culturel, Chateaulin

Nadine L’Hénoret, agricultrice retraitée

Yvan Lemaitre, journaliste

Carole Lembeye, maraîchère

Claude Lembeye, artiste

Paloma Leon, autrice

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Jean Yves Lesage, ouvrier d’imprimerie CGT

Yann Le Merrer, bureau fédéral Sud PTT 

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Claude Leostic, ex-enseignante, militante de la solidarité internationale

Solène Le Poulennec, arthérapeute

Philippe Lespinasse, journaliste

Marie Levaux, photographe

Pierre Oscar Lévy, cinéaste et scénariste

Daniel Levyne, enseignant retraité 

Mollie Lheberger, chorégraphe 

Marina Lhubac

Cecil Lhuillier, activiste 

Dominique Lleida

Boris Lojkine, cinéaste

Cassandre Lorent

Sabrina Lorre, comédienne

Laurence Louchaert, secrétaire section PCF Grenay (62)

Claude Lucantis, comité Libérez-les ! (59-62)

Lorette Lucantis, retraitée

 

 

M

 

Anne Maesschalk, avocate

Vaninna Maestri, auteure 

Alain Magaud, enseignant retraité 

Olivier Mahéo

Arnaud Maïsetti, enseignant chercheur

Hervé Malblanc

Flor Malfatto, cinéaste, traductrice

Emmanuelle Mallet, peintre

Lila Mami, militante associative

Patrick Mania, retraité des mines, PCF (62)

Alain Mantin

Sylvie Marano, enseignante retraitée, Haute-Savoie

Claudette Marchand, retraitée organismes deSécurité sociale

François Marchesseau, enseignant en sociologie

Laurent Marissal, peintre

Gilles Marquet, NPA 34

Manuel Marmier, directeur photo

Jean Martin, formateur

Guillaume Martine, avocat au barreau de Paris

Jean-François Marx, UJFP 

Gérard Mas, NPA Kemper

Valérie Massadian, cinéaste

Alexandre Mathis

Lucia Martini-Scalzone, solidaire anti-pénale

Véronique Marzo

Gabriel Mathé, ingénieur du son

Stéphane Maugendre, avocat

Sophie Mayoux, traductrice

Bruno Mazerat

Marie Mazerat-Wyss

Karina Megdiche

Roland Mélo, retraité Aviation civile, syndicat Sud

Laurent Mercadier

Marc Mercier, directeur artistique, poète

Anne-Marie Mercier, retraitée 

Claude Mercier, retraité 

Jean-Luc Mercier, professeur retraité, comédien

Stephane Mercurio, realisatrice

Robert Mertzig, sociologue, Luxembourg

Aude Méry,  employée territoriale

Rachid Meslem, retraité

Barbara Métais-Chastanier, autrice et dramaturge

Joëlle Metzger, administration culturelle

Jean-Claude Meyer, professeur agrégé, retraité EN

Martine Michaudet, citoyenne, retraitée du travail social

Claude Michel, syndicaliste, ancien membre du CESE

Jean-Paul Mignon, syndicaliste

Marie-Christine Mignon, travail social

Marie Mignon

Juan Milhau-Blay

Thierry Milhomme

Franck Mintz, retraité de l’Education nationale  et historien du mouvement ouvrier

Luis Miranda

Roland Mirouze

Miriana Mislov, autrice, traductrice

Laure Mistral, traductrice

Donia Mokrani, avocate 

Ingrid Molliex-goldstein, citoyenne

Valérie Mondoloni, enseignante

Jean-Noël Mongeot, paysagiste

Nadia Monier, enseignante

José Montes, militant NPA /CGT

José-Luis Moragues, universitaire retraité, militant antiraciste

Martine Morales, herbaliste et gilet jaune

Martine Morale-Delacre, Gilet jaune

Gauthier Morax, programmateur de manifestations littéraires

Flavien Moreau, dessinateur 

Isayie Moreia, activiste

Philippe Morgallet,  retraité Education nationale,militant Solidaires

Raul Morela, éditeur

Tatiana Moroni, librairie Les Villes invisibles de Clisson

Jean-Marc Mossé, syndiqué CGT-Force ouvrière 

Alain Mouetaux, retraité syndicaliste SUD PTT, militant associatif à Attac Réunion

Nadia Moukaddem, réalisatrice

Jean-Noël Moureau

Nelly Mousset, retraitée ADM audio-visuel

Naïk M’Sili, directrice culturelle

Geneviève Munoz retraitée

Sylviane Muré, militante associative, communiste

 

N

 

Monique Nadal, retraitée Education nationale 

Dominique Natanson, militant antiraciste

Babacar N’Diaye, directeur de centre de loisirs

Olivier Nedelcu, éclairagiste

Yohon Nezri syndicaliste grande distribution, Président ANC13

Marielle Nicolas, maître de conférence 

François Nicolas, compositeur

Sylvie Nony, retraitée Education nationale

Stephane Nowak Papantoniou, poète 

Roland Nurier, cinéaste (Le Char et l’Olivier)

 

O

 

Paul Obadia

L’OCML Voie Prolétarienne

Paul-Emmanuel Odin, artiste 

Josiane Olff-Nathan, retraitée, université de Strasbourg

Perrine Olff-Rastergar, citoyenne militante UJFP

Philippe Olivera, éditeur (Agone) 

Béatrice Orès, membre de l’Union Juive Française pour la Paix

Xavier Oriol, acteur associatif

Gilbert Oscaby-Hagolle, auteur, Toulouse la Rose

Inès Oseki-Deprés, universitaire, traductrice 

Anne-Marie Oudrer, médecin hospitalier

Selma Oumari, NPA 75

 

P

 

Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien dirigeant de la CGT

François Pajot

Laura Palancade, éducatrice spécialisée

Johan Paris, enseignant

Diarra Pascal, assistante sociale

Chantal Paternostre – Psychologue retraitée

Francine Pates, retraitée et militante

Christophe Patillon, historien

Emmanuel Patris, urbaniste, président d’association

Maya Paules, photographe, enseignante

Emmanuelle Pays, photographe et vidéaste

Marie Pèbre, journaliste retraitée

Michèle Peignot, retraitée de la Sécurité sociale

Jean-François Pelé, syndicaliste enseignant retraité

Marie-France Pelletan, retraitée de l’Education nationale

Jean-Roland Pénichon journaliste, ANC

Penna Eziola, retraité spectacle

Jean Pennaneac’h, retraité 

Christiane Perennes, Guingamp, militante CGT

Tangi Perennes, ambulancier Brest

Thierry Perennes, Guingamp, défenseur syndical CGT 

Alexandra Peretz, journaliste

Anita Perez, monteuse 

Florent pervez, syndicaliste CGT 

Olivier Perrin, ingénieur du son

Jean-Pierre Perrimond, infirmier, Marseille

Remy Bernard Pesant, artiste  

Guillaume Petite, chercheur retraité

Joël Philippe, retraité Education nationale

Eric Pichonnet, intermittent du spectacle

Simon Picou, militant CGT/NPA, inspection du travail 

Christian Pierel, porte-parole du PCOF

Jean-Sébastien Pierre, professeur émérite des universités

Regine Piersanti, bibliothécaire 

Cedric Piktoroff, monteur

Giulia Piktoroff, retraitée de l’Education nationale et militante NPA 

Maria Pina, retraitée

Patrice A. Pincé, enseignant, ancien secrétaire SUD Education 35

Isabelle Pinheiro, chargée d’études marketing

Florence Pinon, institutrice

Raymond Pointu, journaliste AFP retraité

Alain Pojolat, enseignant

Christopher Pollmann, professeur des universités, agrégé de droit public, université de Lorraine – Metz

Francis Pornon, écrivain

Chantal Portaux, comité Libérez-les ! (59-62)

Alain Pourcelle, militant de la vraie gauche (62)

Geneviève Pourcelle, militante de la vraie gauche

Pierre-Olivier  Poyard, professeur, membre du conseil national du Mouvement de la Paix

Pascal Poyet, poète et traducteur, cinéaste 

Dominique Poirre, historienne 

Basile Pot, cheminot

Véronique Poupard, Montreuil 93

Karine Prévot, militante Emancipation tendance intersyndicale

Jean-François Priester, ingénieur du son 

Pierre Prouvèze, retraité EN, chansons de l’évènement

Mathieu Provansal

Marine Provost, artiste 

Marc Prunier, retraité fonction publique d’Etat 

Tosho Puesh, militant syndicaliste

Charlotte Puertas, artiste plasticienne

Corine Pujo, peintre, illustratrice, militante, Ariège 

 

Q

 

Jérôme Quaretti, historien

 

R

 

Cécile Rambourg, sociologue 

Jean-Pierre Ramine 

Josefa Ramine, retraitée EN émancipation. 

Loïc Ramirez, journaliste

Véronique Rancillac 

Lara Rastelli

Marie Raynal, actrice et metteur en scène

Ribet Saadia

Christophe Ricard, adjoint administratif

Stéphanie Richet

Thomas Richoux, technicien du spectacle 

Abdelaziz Righi, CRI Perpignan 

Florence Rigollet

David Rit, preneur de son

Isabelle Rivière, ostéopathe 

André Robèr, auteur, artiste, responsable éditions K’A

Danièle Robert, auteure, traductrice 

Janine Robert, militante associative Solidarité Palestine

Françoise Rocheteau, militante associative

Josiane Rodriguez, conseillère pédagogique, retraitée EN

Marie Rodriguez retraitée

Maria Teresa Rojas, co-organisatrice du Festival Terre d’image d’Indre et Loire

Pascale Rolin militante antifa

Lou Roméo, retraité

André Rosevègue, porte-parole de l’UJFP Aquitaine

Monique Rougier

Sylvette Rougier, syndicaliste, militante pour la Palestine

André Rousseau, chercheur CNRS retraité 

Martine Roussel, retraitée, militante RESF 63,AFPS 63

Claude Rousset, enseignante

Didier Royer, Gilet jaune

Jean-Jacques Rue, animateur, programmateur au cinéma Utopia de Saint-Ouen-L’Aumône 

Michel Ruff

Richard Ruffel, artiste libre

Mireille Rumeau, International Solidarity Movement (ISM-France) 

 

S

  

Ribet Saadia

Alain Sabat, musicothérapeute

Yasmina Safar, enseignante retraitée

Simon Sainte-Marie

Pauline Salingue CGT CHU Toulouse

Niko Sallaberry, syndicaliste CNT

Laure Salmona, co-fondatrice du Collectif féministe contre le harcèlement 

Samidoun

Lucien Sanchez, NPA 31

Manuel Sanchez, réalisateur

Tariq Safraoui, militant

Stéphanie Sarrazin Sud Education Aquitaine

Annick Saurat, NPA Chateaulin

Saoud Salem, plasticien

Oreste Scalzone, solidaire anti-pénal 

Priscilla Schneider

Edith Schumann, retraitée de l’éducation nationale 

Secours Rouge Lille

Secours Rouge Toulouse

Fabienne Serbah Le Jeannic, auteure de “Littérature prolétarienne” et militante NPA Côtes-d’Armor 

Christiane Sedet Ruffel, enseignante retraitée 

Jean-Pierre Serezat, syndicaliste CGT Michelin,retraité 

Josefa Serra, militante associative 

Eric Sevault, éditeur 

Nicolas Shahshahani, militant EuroPalestine

Volodia Shahshahani, éditeur

Jean Sicard, militant LFI

Juliette Simon,  retraitée, militante Solidarité Palestine  

Awa Sissokho, journaliste

Skalpel, rappeur 

Ahmed Slama, critique littéraire 

Joël Schnapp, enseignant 

Leïla Skandrani, secrétaire administrative

Solidaires 09

Solidarité Georges Abdallah Lille

Thomas Sommer-Houdeville, enseignant-chercheur NPA 31 

Jacques Soncin, journaliste critique des médias, écologiste, président de Fréquence Paris Plurielle

Isabelle Soria, laborantine

Jérôme Soubeyran, cinéaste

Vincenzo Spano

Marie-Lyse Spano

Keltoum Staali, enseignante

Michel Staszewski, enseignant retraité

Monique Stupar Biarnais, professeure

Francis Suner, gilet jaune, éducateur retraité 

Hélène Surjus, enseignante

Gilles Suzanne, enseignant chercheur 

Monika Swuine (Monica Swinn), comédienne, journaliste 

Véronique Symon, dessinatrice

Syndicat CNT ETPICS 94

 

 

T

 

Christian Taillandier, syndicaliste retraité 

Eddy Talbot, bureau fédéral Sud Poste

Adeline Talec, NPA Kemper 29

Clément Talleu, informaticien

Christian Tarting, écrivain, directeur des éditions Chemin de ronde 

Ted Tennah, retraité

Lidia Terki, cinéaste

Martine Tessard, retraitée de l’Education nationale 

Pierre Thivend, retraité de l’Education nationale, militant associatif

Marianne Thomas, enseignante

Nadia Thomas, gynécologue

Valérie Thomas, enseignante

Tigre de Paper éditions Catalunya

Jean-Louis Touton, syndicaliste enseignant 

Yves Thebault  retraité, sympathisant NPA

Christine Thépénier, réalisatrice de films, documentaires et vanieres

Alexandre Thevenet, enseignant, syndicaliste SudEducation 

Roseline Tiset, enseignante retraitée, militante associative

Michael Tolley – Professeur honoraire

Guy Tresallet, syndicaliste enseignant

Dominique Tricaud, avocat au barreau de Paris, ancien membre du Conseil de l’ordre, ancien secrétaire de la Conférence 

François Tronche, chercheur 

Jean-Marc Trouvé, indépendant, cuistot d’artistes

Berbar Tsouria, biologiste retraitée

Jean Philippe Turpin, directeur CADA, La Cimade 

 

U

 

                                   

Union Juive Française pour la Paix

Uraï Thanouvone, artiste, éducateur, syndicaliste

Anne Urtubia, biologiste retraitée

 

V

 

Kévin Vacher, sociologue, militant pour le logement digne, syndicat des quartiers populaires de Marseille 

Frédéric Vahe, travailleur de l’Education populaire

ValK, photographe

Isabelle Vallade, animatrice sociale 

Serge Vandepoorte, cadre de Santé Ajaccio 

Yves Vandrame, associatif Ballon Rouge

Nestor Vega, président de l’association Terre etLiberté Arauco, ex-prionnier politique chilien

Christian Velly, retraité

Annie Vera, éducatrice PJJ retraitée

Florent Verdet, cinéaste et producteur

Pascal Verroust, producteur 

Françoise Verne, retraitée de l’Education nationale

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Roland Veuillet, Nîmes 30 000

Jacques Vialle, professeur des écoles 

Jean-Louis Vidal, retraité

Louis Vidonne

Gérard Vigneron, retraité

Daniel Villanova, comédien

Olivier Vinay, vétérinaire, professeur agrégé, éluEmancipation au bureau national FSU

Eliane Paul-Di Vincenzo, enseignante retraitée 

Renaud Violet, enseignant

Maxime Vivas, écrivain

Jean-Philippe Vlahopoulos

Jean-François Vlerick, comédien

Stéphane Vonthron, communiste insoumis de Lille 

 

W

 

Guy Waaub, retraité

Nicolas Wadimoff, réalisateur

Richard Wagman, traducteur Union juivefrançaise pour la paix

Béatrice Walylo, enseignante

Laurent De Wangen, enseignant

Dominique Waroquiez, retraitée

Dror Warschawski, chercheur au CNRS Paris

Luc Weingartner, brancardier, CNT (62)

Richard Wilf, militant anarchiste, retraité du Livre, ancien responsable CGT

Allan Wisniewski, réalisateur

Nicolas Worms, musicien 

 

X

 

Y

 

Georges Yoram Federmann, psychiatre, gymnopédiste 

Maud Youlountas, réalisatrice 

Jacqueline Yvroux, retraitée EN

 

Z

 

Sophie Zafari, syndicaliste 

Vincent Zancanaro, artiste

 Josiane Zardoya, monteuse de films

Pierre Zellner, réalisateur 

Nicole Ziani

Dominique Ziegler, auteur, metteur en scène 

Stéphane Zoghlami, chauffeur Gilet Jaune

José Zomeno, formateur Montpellier

Moumen Zouheir, membre de l’UCL, sans emploi

Christian Zueras, militant NPA 65

Patricia Zuniga, militante

 

SOLIDARITE INTERNATIONALE

  

                                        

A. C. El Raval – El Lokal

  Gracia Amo Agusti, autònom

Txema Aranaz Cordón, editor

Rolando d’Alessandro, 

Bellaterra edicions

Monika Belinchon Mejias, técnica en integración social

Ainhoa Bernal Bajo, investigadora científica en el CSIC

José Manuel Botana Cao, tècnic d’escenografia

Pau Casanellas , historiador

David Castillo Bulls, escriptor

Centre de documentació Merce Grenzner

Comité d’Actions et de Soutien aux Luttes duPeuple Marocain (Paris)

Xabier Cerezo Ansoleaga (profesor de geogràfia i historia

Col·lectiu Rossinyol

Sonia Mackay, artista

Comité Tunisien de Solidarité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah

Javier Debes Carrera, carter

Descontrol Editorial & Impremta

Xavier Díez, escriptor i historiador

 Joni D. ,activista cultural i escriptor

 Editorial Calumnia Etat Espagnol

Juantxo Estebaranz, historiador

Pau Fabregat, disenyador gràfic

Libertad Francés Lecumberri (advocada

Francesc Foguet i Boreu, Professor de la UAB

Olaf Galán González, electricista

Marc Garcés, editor

Francisco Gil de Jaén, economista

Ana Gordaliza, Psicoanalista i TMAE de II.PP

Grup d’Estudis Llibertaris Els Oblidats

Grup de Suport d’Amadeu casellas

Nicolas de las Heras Garcia, camperol

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Jesús Herrador Pouso, operari

Alvaro Hilario, col·laborador del setmanari BRECHA -Montevideo

Kasba Music

 Wolfgang Lettow, Redakteur bei der Zeitschrift Gefangenen Info, Deutschland  

LOM ediciones Xile

César Lorenzo Rubio, historiador

Asel Luzarraga Zarrabeitia escriptor i traductor

Francesc Llimona, biòleg

Jordi Maíz, professor i editor

José Luis de María-Tomé, jubilat

Llibreria Kaxilda

Dolors Marin, historiadora

Eduard Márquez, escriptor

Jordi Martí Font, editor

Pau Martin Pujol, (bibliotecari i documentalista

Carmen Martínez De Toda, trabajadora social

Ricard Martínez i Muntada, historiador -UAB, membre de l’Institut Sobiranies

Eloisa Matheu, bióloga

Miguel Angel Matute Herrero, psicólogo

Paquin Morán Suárez , fisioterapeuta

Antonio Nieto Galindo, activista social

David Oberweiser, educador jubilat

Gorka Ramos Hervella, prejubilat 

Resistencia Indépendentista de Catalunya

Iñaki Rivera Beiras, professor Universitat de Barcelona

Fernando Rodrigues da Silva, operador de càmera

Olga Rodriguez Rubiera, cambrera

Maite Ruiz Inda, estudiante

Sare Antifaxista

Secours Rouge International

Carmen Ripolles del pueblo, cuinera

Joan Ramon Segura, ex-President Centre Excursionista de Lleida

Sembra Llibres Catalunya 

Gemma Serrahima, professora i documentalista

Christine Siegfried, jubilada

Gemma Soriano Martínez, activista social

Carlos Taibo, professor jubilat

Joan Tarrida Bellver, jubilat

Tigre de Paper edicions

Olaia Urrutia Salazar, estudiante

Ricard de Vargas Golarons, historiador

Simón Vázquez, editor

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Le bimensuel Suisse “SolidaritéS” qui se définit comme socialiste, féministe, écologiste a interviewé Anna Gabriel Sabaté militante féministe et indépendantiste catalane exilée en Confédération Helvétique en raison du risque de poursuite par l’Espagne pour l’organisation du référendum d’indépendance en Catalogne. En ce moment de nombreux dirigeants indépendantistes catalans sont jugés et risquent de lourdes peines à Madrid pour ce faits. Nous reproduisons ici cet interview d’actualité.

Bretagne Info.

Anna Gabriel à Nantes en Bretagne il y a quelques années.

Notre rédaction s’est entretenue avec Anna Gabriel, ancienne députée de la Candidature d’unité populaire (CUP) au Parlement de Catalogne, au sujet des procès qui se sont ouverts contre les représentant·e·s institutionnel·le·s du gouvernement Catalan pour sédition.

Dix représentant·e·s du gouvernement Catalan et deux porte-paroles des mouvements sociaux (Assemblée Nationale Catalane et Omnium Cultural), en prison depuis une année, sont appelé·e·s à comparaître depuis le 12 février. Pourquoi ce procès ?

Le Procureur général de l’État espagnol a déposé une plainte pénale à l’encontre du gouvernement et de l’ensemble du Bureau du Parlement de Catalogne. Ils·elles sont accus·é·s de rébellion et de sédition. Les deux Présidents de l’ANC et d’Omnium Cultural, associations qui comptent 160 000 membres, sont emprisonnés depuis le 16 octobre dernier au motif qu’ils auraient pu inviter la population à une mobilisation ; un appel jugé criminel par le Procureur de l’État espagnol.

Le parti d’extrême droite Vox, récemment élu au sein du Parlement andalou fait partie de l’accusation. Placé aux côtés des avocats de l’État, il demande 74 ans de prison pour les prisonniers·ères politiques. Vox, fort de son récent succès, a été invité cette semaine au Parlement européen par le parti « Loi et Justice » de Hongrie qui soutient littéralement que «l’immigration peut amener en Europe des pandémies» ou encore que la loi contre les violences de genre doit être abrogée.

Ce procès signifie la défaite de la société civile. Il est la conséquence de l’irresponsabilité de nombreux·euses dirigeant·e·s politiques de l’État espagnol, qui déclarent depuis des décennies que l’unité de l’Espagne ne peut pas être remise en cause. Donc, ce procès est un non-sens. C’est pourquoi certain·e·s défenseurs·euses, certain·e·s accusé·e·s, ont clairement déclaré vouloir accuser l’État de violations des droits fondamentaux perpétrées au nom de l’unité de l’Espagne.

Et maintenant, que faire ?

Il faut continuer à défendre la lutte pour les droits économiques, sociaux, culturels, civils et politiques, car elle en vaut plus que jamais la peine. Continuer à nous battre, car pour l’instant aucun argument raisonnable n’a été avancé qui indique qu’un référendum n’est pas un bon moyen de connaître le véritable appui de la population à l’indépendance de la Catalogne ; une confrontation indispensable avec l’État espagnol que la CUP articule avec la nécessité de proposer des alternatives économiques au système actuel.

Dans le cadre de la monarchie parlementaire, de par la genèse-même de l’État espagnol – et cela nécessiterait une analyse approfondie – il y a peu d’options pour la création d’un système économique plus juste et générant moins d’inégalités. Les partis de gauche ont trop souvent relégué la question de l’indépendance à un addendum de leur lutte politique et sociale. Notre alliance avec eux passe par la reconnaissance de l’exigence de fonder la république, qui est le meilleur moyen de démocratiser l’État.

Certain·e·s pourraient penser qu’il faut oublier tout ce qui s’est passé et attendre de voir si, un jour prochain, les deux tiers du Congrès espagnol décident de modifier la Constitution espagnole de 1978, notamment l’article stipulant que l’unité de l’État espagnol est indissoluble. Notre réponse est simple : nous ne luttons pas pour établir un nouveau cadre territorial. Nous voulons contribuer à un monde plus juste, nous voulons mettre la vie au centre et nous désirons établir des normes juridiques et politiques qui répondent aux besoins de la majorité de la population et non des élites. Rien de tout cela n’est possible dans le cadre de l’État espagnol, malheureusement, car la tendance à l’autoritarisme est encore trop présente.

Ainsi, je ne sais pas si la République catalane sera féministe, mais je sais qu’il sera possible, au moins, d’avoir un processus permettant de définir des bases constitutionnelles dans une perspective de genre. C’est déjà beaucoup plus que ce que nous avons et c’est quelque chose que nous ne pouvons ni ne devons abandonner.

Propos recueillis par Juan Tortosa

Traduction : Delphine Rumpczyk

Connue en Bretagne pour avoir animé le Forum citoyen de Bretagne à Nantes en 2013, la porte-parole de la CUP (Candidature d’Unité populaire, gauche indépendantiste) Anna Gabriel Sabate est poursuivie pour sa participation à l’organisation du référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 avec plus de 900 personnes (élu.e.s, citoyen.ne.s, membres de la société civil, fonctionnaires…).
Yann Chouq et Anna Gabriel Sabate à Nantes lors du Forum Citoyen de Bretagne le 15 juin 2013.
Plusieurs dizaines de personnes sont déjà emprisonnées ou en exil, à l’instar du président Puidgemont réfugié à Bruxelles depuis la fin du mois d’octobre. Alors que son procès débute mercredi, elle s’est réfugiée à Genève pour internationaliser la question catalane auprès de l’ONU qui siège dans la ville suisse.
En cas de demande d’extradition de la part de l’état espagnol ou elle risque 30 ans de prison, Anna Gabriel demandera l’asile politique pour pouvoir continuer d’exercer son travail de professeure de droit à l’université.

Nous apportons à Anna Gabriel et à tout.e.s les prisonnier.e.s, exilé.e.s et poursuivis par le gouvernement espagnol notre entière solidarité. Nous exigeons l’arrêt de la répression contre le mouvement populaire démocratique catalan et la reconnaissance de la république catalane.

Alors que les Pays Catalans s’activent pour organiser un référendum d’autodétermination le 1er octobre prochain, Madrid et le pouvoir central espagnol ne cessent de mettre la pression et cherchent à bloquer ces initiatives démocratiques en usant de lois répressives, en menaçant de lourdes amendes les organisateurs, et dernièrement en convoquant le président du « Pacte Nacional pel Referèndum » dans une caserne de la Guàrdia Civil, renvoyant ainsi à une image d’état d’exception militaire, similaire à ce que l’on voyait sous la dictature franquiste…

Le processus démocratique en cours dans les Pays catalans mérite donc tout notre soutien et le partage de connaissances sur ce sujet. La lecture d’un entretien de BALLAST avec Anna Gabriel — élue de la formation indépendantiste et anticapitaliste CUP (Candidatura d’Unitat Popular) au Parlement de Catalogne — y contribue largement tant elle fait la synthèse entre lutte de libération nationale et luttes émancipatrices sociales : éducation, féminisme, santé, droits des travailleuses & travailleurs, et de manière plus locale avec des propositions d’alternatives au niveau municipal tendant à récupérer plus de souveraineté dans différents domaines.

Issue des milieux libertaires et antifascistes, Anna Gabriel est aujourd’hui députée au parlement catalan pour la formation indépendantiste de gauche CUP (Candidature d’unité populaire), qui joue un rôle-clé dans le processus d’indépendance de la Catalogne. Nous avons parlé de libération nationale, de municipalisme et de perspectives émancipatrices autour d’un café.

Aux élections autonomes catalanes de septembre 2015 — plébiscite sur la question de l’indépendance, convoquées par le président du gouvernement autonome catalan Artur Mas — « Junts pel Sí », alliance de plusieurs formations indépendantistes, n’a pas eu de majorité absolue, faisant de la CUP, avec 8 % des suffrages, le « faiseur de roi ». Vous avez bataillé pendant trois mois pour éviter qu’Artur Mas ne redevienne le président du gouvernement catalan — avec succès. Une façon de mettre la question sociale au centre des enjeux ?

Oui, mais pas seulement. Artur Mas était une personne qui faisait encore le lien avec un passé autonomiste d’un parti politique, CiU (Convergència i Unió), qui a toujours servi à la gouvernabilité de l’État — que ce soit en tolérant le Parti populaire (PP) ou le Parti socialiste (PSOE) au gouvernement. Je crois que dans la mémoire de beaucoup de gens, on se demandait si ce nouvel indépendantisme affiché d’Artur Mas était honnête, ou si c’était une façon de survivre politiquement. Et il y avait aussi la question de la corruption. Son parti a été condamné dans plusieurs scandales et il semble peu crédible que lui-même n’ait eu aucun lien avec cela. Lors des négociations avec Junts pel Sí, on a mis plusieurs alternatives sur la table, mais on se retrouvait face à une attitude de fermeture totale. Après trois mois de discussions très intenses, on a réussi à obtenir un autre candidat.

Face au refus de Junts pel Sí de se reporter sur un autre candidat, vous avez laissé votre base décider de la marche à suivre — avec un résultat surprenant : 1515 voix pour un gouvernement d’Artur Mas, 1515 voix contre.

On continue d’être une organisation « assembléaire » et ce type de décisions très importantes est pris par la base. Une grande pression médiatique reposait sur nous tout à coup ; on était au centre de l’attention. Nous n’avions pas d’autres options que de débattre et de demander aux membres de choisir. On est arrivé ainsi à une assemblée de plus de 3 000 personnes, très tendues et très fatiguées, pour obtenir à la fin ce résultat, que nous avons qualifié par la suite de « poésie politique ». Avec ce coup de force, deux jours avant la fin de la période de formation d’un gouvernement, Junts pel Sí a fait marche arrière et a proposé Carles Puigdemont en tant que président. Je pense que cela démontre qu’on peut aussi faire de la politique sans oublier que la souveraineté de notre organisation politique repose sur les militants. D’ailleurs, nous, les députés, n’avons pas voté ni donné de consigne de vote. Nous avons démontré que malgré la pression, on peut rester fidèle à soi-même. Je pense que sur le plan politique, c’est une expérience très intéressante.

On a l’impression que depuis cette élection, le processus enclenché depuis quelques années est un peu encombré…

Je crois que c’est surtout dû au fait que Junts pel Sí avait un programme politique qui était pensé pour gagner. Leur feuille de route était : remporter la victoire avec une majorité absolue, puis, pendant 18 mois, commencer à construire les structures d’un État, avant de déclarer l’indépendance de façon unilatérale. Comme si tout allait être aussi facile ! Comme si faire une déclaration d’indépendance à l’État espagnol — pas un État qui a des fondements démocratiques, non, on parle de l’État espagnol — allait être facile ! C’est sûr qu’il y avait, à ce moment-là, une vraie dynamique en faveur de l’indépendance, mais pour nous il semblait clair que la victoire allait être vraiment difficile à obtenir. Et plus encore avec un résultat comme celui des élections de 2015. C’est vrai qu’il y a eu, après ces élections, une majorité de députés indépendantistes, mais les partis indépendantistes n’avaient pas eu plus de 50 % des suffrages. En même temps, on savait qu’il n’allait pas y avoir la possibilité de négocier avec l’État espagnol ; la seule option pour nous était de remettre l’idée d’un référendum au centre de l’agenda politique.

Avec succès ?

Junts pel Sí a accepté notre initiative, et maintenant, nous militons pour que ce référendum se déroule au plus tard en septembre. Le problème, c’est que l’État espagnol refuse catégoriquement. Cela implique donc de le convoquer et de le tenir contre son gré sachant qu’il n’hésitera pas à engager des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées. Il faut s’attendre à ces conséquences, et être prêts à payer ce prix. Nous, on le sait et on est prêts.

Quelles suites judiciaires la tenue d’un référendum pourrait-elle avoir pour les politiciens impliqués ?

On ne le sait pas réellement. Tous les conseillers du gouvernement, ainsi que la présidente et le bureau du Parlement catalan, ont reçu une injonction de la Cour constitutionnelle les menaçant de sanctions pénales. Ces sanctions pénales peuvent aller de l’interdiction d’exercer des fonctions d’élu à des amendes ou des peines de prison.

Quel rôle une formation anticapitaliste comme la CUP peut-elle jouer dans un processus qui implique autant la social-démocratie que la droite catalanes ?

Celui de la contradiction permanente. On ne dit pas que Junts pel Sí représente la droite, même s’il est vrai qu’une partie de la plateforme a un passé très lié aux intérêts de l’État et qu’ils ont souvent défendu des politiques qui sont très éloignées des nôtres. Mais dans le parlement catalan, il y a le Parti populaire, qui est la vraie droite — antidémocratique et raciste — ; un Parti socialiste dont on sait depuis longtemps que malgré son nom, il ne sert en rien les intérêts de la classe ouvrière ; et Ciutadans, très centraliste et très libéral. Et puis il y a les descendants de l’ancien Parti communiste, qui ne sont pas de droite, mais qui ne nous aident pas par rapport à la question du référendum. Voilà le panorama politique catalan. Plutôt que d’être liés à la droite catalane, nous sommes liés à la démocratie. On aimerait pouvoir faire ce type d’alliance avec des formations qui ne soient pas liées à la corruption, au libéralisme économique, mais malheureusement nous sommes obligés de faire des alliances là où c’est possible, tout simplement.

La CUP se revendique du « municipalisme »…

Oui, nous appelons cela « municipalisme de libération ». Il s’agit surtout d’aller au-delà d’une vue centrée sur les institutions. Notre objectif est d’être présents dans les quartiers, les villages, les villes, d’y travailler avec les expressions organisées de la société civile, et, peut-être, d’accéder aux institutions. Nous essayons de faire émerger des alternatives réelles au niveau local. Nous travaillons beaucoup en faveur de casals [sorte de centres sociaux autogérés, ndlr] dans les villes, nous travaillons aussi avec les organisations étudiantes, les organisations féministes, nous soutenons les coopératives… Pour nous, les municipalités ne sont pas la première étape pour accéder à la politique « sérieuse », non, elles représentent l’enjeu principal.

…pourtant, en 2012, vous avez décidé de participer, pour la première fois, à des élections au niveau catalan.

C’est en 2009 que nous avons eu le débat pour la première fois. Ceux qui étaient contre une participation à des élections au niveau catalan — dont je faisais partie — argumentaient que notre projet municipaliste n’était pas encore assez bien ancré. Nous avions, à ce moment-là, vingt-sept élus au niveau municipal et nous étions d’avis qu’ils nous fallait encore travailler beaucoup plus à ce niveau, consolider cette base, pour ne pas oublier cette idée de générer des alternatives réelles au niveau local, une fois franchi le pas vers le niveau national [catalan, ndlr]. En 2012, la situation politique en Catalogne était autre et il était nécessaire, pour nous, qu’y participe une force anticapitaliste, féministe, avec des tendances libertaires, issue des mouvements altermondialistes. Il nous fallait montrer que c’était aussi ça l’indépendantisme, et qu’on pouvait le séparer strictement des questions identitaires.

La question de la participation à des élections à un autre niveau que municipal était donc plus une question stratégique qu’une question de principe ?

Peut-être que pour certains c’est une question de principe, mais c’est avant tout un débat stratégique que nous avons eu, oui. On avait vu beaucoup de déception par rapport à ce qu’avait été le Parti communiste, pour donner un exemple. Il avait une force extraordinaire pendant le franquisme, une capacité d’organisation et de résistance tout en construisant des alternatives réelles aussi ! Et tout à coup, quand la démocratie est arrivée, il a investi les institutions et beaucoup de choses ont changé. Ça nous fait très peur, cette idée de pouvoir devenir une caricature de ce que nous défendons. Comment prévenir ça ? Il n’y a pas de solution magique, mais je pense qu’en ayant une base locale très consolidée, qui comprend que l’objectif principal est de construire des alternatives depuis le bas, nous sommes mieux préparés à éviter ce genre de dérives.

Quelle stratégie politique la CUP poursuit-elle au niveau municipal ?

En ce moment par exemple, nous sommes en train de développer et de mener une stratégie dite « de récupération des souverainetés ». On applique cette idée à beaucoup de domaines, en se demandant notamment quel type de gestion on veut par rapport à l’eau ou à la santé publique. On est de plus en plus confronté à une logique d’externalisation ou de privatisation dans ces domaines, et cela empêche que les gens puissent décider des choses qui ont des répercussions sur leur vie de tous les jours. On espère ainsi donner du contenu à cette « souveraineté ». C’est un mot souvent utilisé, mais il est difficile de parler de souveraineté quand il n’y a pas les structures économiques et sociales qui permettent de décider.

Pour beaucoup, l’idée de l’État-nation est un concept intrinsèquement lié au nationalisme, à l’exclusion et aux conflits entre États. Comment penser l’émancipation tout en pensant en termes de nations ?

Si l’on se penche sur l’histoire de la Catalogne, on constate que ces aspirations indépendantistes n’ont rien à voir avec ce type d’imaginaire. Il faut aussi faire l’effort de décoloniser ses pensées : ne pas accepter ces aspirations, c’est aussi accepter ce qui existe déjà, c’est-à-dire l’État espagnol — qui est, lui, la pire des constructions. L’absence d’un projet alternatif équivaut à rester dans ce qui existe. Je n’arrive pas à comprendre comment dans une vue anticapitaliste ou libertaire des choses, on ne puisse pas voir l’opportunité révolutionnaire que nous posons sur la table. La République catalane sera-t-elle démocratique, égalitaire, féministe ? Nous ne le savons pas. En revanche, nous savons que tout cela est impossible au sein de l’État espagnol.

Pourtant, le paysage politique espagnol a beaucoup changé ces dernières années, avec, à la clé, peut-être une vraie perspective de changement…

Podemos, puisque c’est de cela qu’on parle, nous disait : « Attendez que nous gagnions les élections, que nous soyons au gouvernement, et vous l’aurez, votre référendum ! » Même si nous n’avions pas forcément envie d’attendre encore, nous leur disions que nous serions heureux qu’ils réussissent. Non seulement ils n’ont pas réussi à gagner, mais avec la force qu’ils représentent aujourd’hui, il est absolument impossible de réussir à modifier la Constitution espagnole. Nous disons donc à Podemos : « Si vous défendez le droit des peuples à décider de leur sort, il faut que vous travailliez avec nous ». Il ne s’agit pas des intérêts de la CUP, il s’agit de la grande majorité du peuple catalan qui veut décider de son avenir. Nous croyons aussi que nous pouvons, de par notre lutte, contribuer à dynamiter les bases de cet État espagnol impossible à changer.

Historiquement, les luttes de « libération nationale » se sont quasiment toujours faites à travers une alliance entre les classes ouvrières et la bourgeoisie nationale, et aux dépens du traitement de la question sociale…

Pour nous, il n’y a pas de hiérarchie entre la question nationale et la question sociale. Nous travaillons tous les jours en faveur de la justice sociale. Très souvent, au Parlement, nous ne soutenons pas les propositions du gouvernement, que ce soit lié aux questions d’éducation, de santé, ou d’autre chose. Parfois, nous restons isolés, par exemple lorsque nous demandons la nationalisation des infrastructures ou lorsque nous faisons des propositions destinées à combattre la corruption. Nous considérons que ce processus d’autodétermination est une rupture avec l’État, mais qu’il peut aussi l’être avec le système économique. Nous travaillons pour réussir à convaincre beaucoup de gens que l’indépendance ne signifie pas seulement changer de drapeau ou de langue officielle. Non, c’est un processus de démocratisation, surtout à un moment où dans l’Union européenne, il n’y a pas tellement d’options progressistes. La Catalogne pourrait devenir une sorte d’exemple à suivre au niveau européen.

Au sein du mouvement indépendantiste catalan, nombreux sont ceux qui défendent l’idée d’une Catalogne englobant les territoires catalanophones sur le territoire français. C’est une vue basée sur la question linguistique et des considérations historiques… Comment définissez-vous ce qu’est la Catalogne ?

Il est vrai, qu’à la base, la définition du sujet politique est principalement liée à la question linguistique, et aussi historique. Mais nous ne voulons pas d’un indépendantisme qui regarde toujours en arrière. C’est un projet du futur qui n’est pas lié à des questions identitaires. C’est un projet qui est surtout lié à la volonté des gens et au potentiel révolutionnaire du sujet. C’est révolutionnaire de combattre la cartographie du pouvoir. Suis-je féministe pour des questions liées à l’histoire, parce qu’on a brûlé les sorcières ? Oui, mais surtout pour des questions liées au futur, parce que je vois le potentiel révolutionnaire de la question. C’est la même chose avec la question nationale en Catalogne.

Vous venez des mouvements libertaires, historiquement très forts en Catalogne — tout comme le mouvement indépendantiste. Ces mouvements n’ont pas toujours entretenu de bonnes relations. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Je crois que le mouvement anarchiste en Catalogne, et je le dis avec beaucoup d’amour, en est encore aux années 1930, et pense encore à la révolution de 1936 et à l’expérience absolument brutale de la guerre civile. Je crois que, parfois, il ne réussit pas à actualiser son projet politique par rapport à la situation que nous vivons actuellement. Par ailleurs, je trouve qu’il est absolument nécessaire de travailler ensemble, parce que même si tu combats l’État en tant que construction, tu peux défendre le droit à l’autodétermination. Ce n’est pas une contradiction. Malheureusement, parfois dans les gauches, les étiquettes — et parfois les égos — nous empêchent de travailler beaucoup plus ensemble. Mais il y a beaucoup plus d’exemples de coopération que de l’inverse et au sein de la CUP, il y a beaucoup de personnes se revendiquant du libertarisme.

Comment voyez-vous l’avenir du mouvement indépendantiste ?

Je crois qu’on verra bientôt si nous avons la force de désobéir à tout un État et je crois que cela va être décisif. Si nous réussissons, je crois aussi que ça sera une très bonne nouvelle, non seulement pour la Catalogne, mais pour le monde entier : nous aurons réussi à démontrer que désobéir collectivement peut mener à un futur plus digne. Il y a également le risque de rester à l’intérieur du cadre posé par la loi, de devenir victimes de la répression, ou encore de ne rien changer. Nous travaillons pour rendre les gens conscients du fait que tout ce qui a été obtenu par la classe ouvrière l’a été grâce à la lutte, souvent à la désobéissance, et que beaucoup de gens en ont payé un prix très élevé. Tout cela ne sera pas facile, ce sera long.


REBONDS

Notre camarade Gael Roblin est allé animer un débat le 27/07 à l’invitation du Secours Rouge de Brussel/Bruxelles ayant pour thème la répression contre le mouvement anti-loi travail. C’est plus d’une vingtaine de personnes qui ont pris part à cette échange basé notamment sur le jugement de l’appel de de Plouaret prés de Guingamp et la répression du mouvement anti-loi travail à Nantes et Rennes. Les échanges ont porté sur l’évolution de la répression, policière et judiciaire, et les initiatives de solidarité anti-répressive.

Au cours de la soirée les militants du Secours Rouge ont reçu la visite de Nalan Oran, militante de Kurde de l‘Union des Femmes Socialistes et réfugiée à Brussel et incarcérée 20 jours en Roumanie dans le cadre d’une tentative d’extradition vers la Turquie qui veut lui faire purger une longue peine de prison pour ses activités féministes et révolutionnaires. Elle a été libérée le 26/07 grâce aux actions de solidarité impulsées par le Secours Rouge. C’est bien volontiers que les deux camarades ont pris la pause avec le visuel de la campagne en soutien aux internationalistes combattants au Rojava.

Par ailleurs notre militant a pu assister à d’autres actions de la communauté Turque et Kurde en solidarité  avec Nuriye Gulmen et Semih Özakça, deux enseignants incarcérés en Turquie en raison de leurs engagement politique de gauche. Ils sont en grève de la faim depuis 143 jours et viennent d’être transférés pour être nourris de force. Nuriye et Semih sont deux enseignants turcs proches du Front Populaire, limogés suite au Coup d’État. Ils se sont mis en grève de la faim et un grand mouvement a pris forme autour d’eux, à tel point que la Turquie les a arrêtés et emprisonnés pour appartenance à une organisation terroriste (le DHKP-C).

Derrière la répression se cache le capital, la lutte anticapitaliste est internationale !