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L’émotion est palpable à Rennes depuis qu’est connue la nouvelle relative à la tenue d’un meeting du FN dans l’ancienne bourse du travail (salle de la Cité) samedi 8 février dans le cadre des élections municipales. De nombreux appels à manifester contre cette insulte faire à la mémoire du mouvement ouvrier fusent.

Nous appelons nos adhérents et sympathisants à se joindre au cortège antifasciste qui partira de la place des Lices à 18H30 place des Lices.

Nous sommes stupéfaits du manque de courage de la municipalité PS/PC/PRG/UDB qui a accepté cette location en invoquant la légalité républicaine, et de son hypocrisie alors que cette même équipe a refusé un prêt de salle (au Champ de mars) à un collectif de chômeurs le 5 décembre 2009 et avait justifié l’intervention violente de la police qui avait blessé des manifestants.

Le PS banalise ainsi le Front National en le présentant comme un parti comme les autres.

L’équipe municipale ajoute dans Ouest-France (édition de Rennes du 6 février) que le refus de location peut être motivé  « par des considérations fondées sur le maintien de l’ordre et la tranquillité publique ». Alors que la préfecture annonce une véritable occupation militaire de la vieille ville pour garantir au FN son droit de réunion, personne ne doute que le risque de violences sera grand samedi. C’est la majorité municipale qui en sera responsable, pas les antifascistes.

Les militants de la Gauche Indépendantiste de Rennes (Breizhistance)

Alors que de très nombreuses organisations s’apprêtent à manifester à Lannemezan (Occitanie) devant la prison où est incarcéré Georges Ibrahim Abdallah et ce le samedi 26 octobre prochain, plusieurs organisations politiques et syndicales de Bretagne vous proposent plusieurs rendez vous de solidarité.

-Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

Nous reproduisons ci-dessous le texte parut sur le site de l‘Organisation Communiste Marxiste Léniniste Voie Prolétarienne annonçant les mobilisations de Nantes et Rennes ce même jour.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 62 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2013 dans sa 30ème année de détention.
C’est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1978. Il a combattu, notamment comme membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, contre l’occupation de la Palestine.
Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (service secret français) a déclaré en 2007 : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».
Le rejet de sa huitième demande de libération conditionnelle en avril 2013, après de nombreuses manoeuvres politico-judiciaires, montre bien la volonté de ne pas le libérer. Ce qui lui vaut cet acharnement, c’est de rester un militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable et de n’avoir jamais renié ses opinions.
Au Liban, dans le Monde arabe, mais aussi en Europe et dans le reste du monde, la lutte pour sa libération s’amplifie. Car seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison.
L’appareil judiciaire aux ordres des intérêts impérialistes de la France s’acharne contre un militant exemplaire pour la la libération de la Palestine, la solidarité internationale et le combat communiste. Cet acharnement contre le plus vieux prisonnier politique sur le territoire se poursuit malgré tous les changements de gouvernement, de droite comme de gauche. Alors que l’impérialisme français redouble d’agressivité et porte la guerre en Afrique comme au Moyen-Orient, l’État emploie tous les moyens pour réprimer la résistance à sa politique de pillage, d’exploitation et de destruction.
Le 26 octobre est organisée une journée combative pour arracher la libération de notre camarade. Une manifestation centrale a lieu à 14h à Lannemezan (65), devant la prison où il est enfermé.

A Rennes et Nantes, des militants participent à cette campagne de soutien. Ils te proposent également de te joindre à la manifestation antifasciste contre la venue de Marine Le Pen : pour crier STOP à toute la politique raciste, anti-ouvrière et nationaliste, qu’elle soit portée par le FN ou les partis « démocratiques » au sommet de l’Etat – pour affirmer pas de frontières entre exploité-e-s ! luttons pied à pied contre les capitalistes, les divisions racistes et ceux qui voudraient nous réduire au silence !
Comme le proclame Georges : « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».
Rejoins-nous le samedi 26 octobre, prends contact pour faire connaître
ces initiatives et organiser le covoiturage !

Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

-Libérons Georges Ibrahim Abdallah !
Contre la classe capitaliste, les impérialistes, les sionistes et leur guerre, vive la solidarité internationale des exploités !

Pour en savoir plus sur les initiatives de solidarité : Libérons Georges.

Comité Libérez Georges – Nantes Contact : liberezgeorges@gmail.com
Dont sont membres : Génération Palestine, OCML-Voie Prolétarienne, Gauche Indépendantiste (Breizhistance) , Sud Etudiants, AFA, Alternative Libertaire,Front Anticapitaliste 44, les Alternatifs…

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

Gouzout a ouzer eo brudet an var gumun abalamour d’an emgann etre armeou Breizh ha bro-C’hall bet dalc’het war dachenn ar gumun e 1488  a lakaas un termen da zizalc’hiezh hor bro.

Er gumun-se avat e teuio Marine Lepen da zerc’hel ur meeting a-benn reiñ lañs da goulzad kabaliñ he strollad evit an dilennadegoù kêr, ha kement-se d’ar Sadorn 26 a viz Here da 12e.

Met Sant Albin n’eo ket Brignoles ha setu m’eo displijet annezidi zo eus ar gumun gant ar fizkoan aozet gant an tu-dehoù pellañ. En em glevet int evit taliñ eus bezañs Marine Lepen hag he mennozhioù gouennelour, kouviet o deus strolladoù ha sindikadoù ar vro da zibuniñ gante evit mirout ouzh an FN «  da lakaat e nerzh da greskiñ e Breizh ».

« N’eus ket ur boubelenn eus Breizh, n’o deus nemet da zerc’hel o loustonioù e Bro-C’hall » eme lod… evit adkas da soñj, gant fent, o doa nac’het ar vretoned e vije douaret loustonioù war dachenn an emgann istorel.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus roet da c’houzout e teufent da gemer perzh er vanifestadeg a-enep ar faskourien a vo dalc’het d’an devezh se da 1e30 GM (emgav dirak an ti-kêr da 12e30 evit ur pik-nik) evel un toullad strolladoù all.

Keleier Breizh dieub ha sokialour

 

Le mercredi 5 juin à Paris, notre camarade brestois Clément, militant à l’Action Antifasciste de Paris Banlieue et syndicaliste à Solidaires Etudiant a été assassiné pour ses idées et son engagement par des membres du groupuscule fasciste des JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires).

Aujourd’hui, les pensées de la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) vont à sa famille, ses proches et ses camarades de lutte.

Comme toute force politique faisant de la lutte contre l’extrême droite et ses groupuscles fascisants une des priorités de son engagement idéologique et militant, nous dénonceons avec la plus vive colère cet acte odieux.

La multiplication des agressions antifascistes,racistes et homophobes de l’extrême droite  interviennent dans un climat de haine engendré depuis plusieurs mois par  les discours politiques du Front National, des groupuscules fascistes comme de nombre de responsables UMP.

En Bretagne aussi cette extrême droite existe. Celà fait des années que nous alertons sur leurs agissements.  Faut-il rappeller qu’en 2009 à Rennes, un homme avait été tué pour s’être opposé à des individus effectuant le salut hitlérien. En 2011, un militant antifasciste était violemment agressé devant un bar rennais où se tenait une réunion publique du parti Egalité et Réconcialiation, parti notoirement raciste et antisémite. Enfin, dans le contexte actuel de défense des mêmes droits pour tous on ne compte plus les murs de villes bretonnes tagués par des croix gammées et autres insignes nazis, les menaces subies par les militants, les dégradations de lieux fréquentés par les militants antifascistes, les agresssions de journalistes et de camarades.

Suite au rassemblement de ce jour à Rennes, nous appellons nos militant(e)s, sympathisant(e)s, tous ceux et celles pour qui  la différence des droits selon notre genre, notre origine, notre sexualité, nos croyances, notre condition sociale n’a pas de place dans notre société à se joindre en masse à l’appel du collectif antifasciste rennais, demain vendredi 7 juin à 18h30, place du Parlement à Rennes.

Pas de fascisme ni en Bretagne, ni ailleurs ! No pasaran !

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS).

Mont a ray dizalc’hourien an tu-kleiz da vanifestiñ ‘benn arc’hoazh e Karnod a-gevred gant annezidi ar gumun hag ar strolladoù politikel all  a-benn enebiñ ouzh an nazied a zalc’ho un emvod er memes parrez.

D’ar c’houlz ma vez kreñvoc’h c’hoazh an enkadenn ekonomikel arabat eo deomp lezel an tu-dehoù pellañ hadañ  didrabas e vennozhioù gouennelour  e Breizh pe e lec’h all.

Emgav da 3e GM dirak an ti-kêr.