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Evel Kendal Breizh warlene eo marvet ur stourmer etrebroadelour YPG Italian d’an 18 a via Meurzh e-kichen Baghouz, tost da zDeir Ezzor el lodenn deus ar c’hurdistan a zo e Siria. Lazhet eo bet gant izili DAESH. 33 bloaz e oa hag er Rojava evit skoazell an dispac’h ha stourm ar gurded abaoe 18 miz, perzh e oa eus ur strollad anarkour Tekoşîna Anarşîst. Stourm a rae er batailhon etrebroadel gant stourmerien ha stourmerezed TIKKO (Arme Dieubidigezh  ar Beizanted hag ar Vicherourien) dindan atebegezh hag urzhioù ar YPG/YPJ.

Setu troidigezh vrezhonek e lizher kimiadiñ  :

Demat,

Ma vez lennet ar gemennadenn-se ganeoc’h e talvez n’on ket deus ar bed-mañ ken. Mat, arabat eo deoc’h bezañ re drist, mat eo din evel-se, n’em eus ket kerse, marvet on en ur ober ar pezh a soñje din bezañ ar reizhañ en ur zifenn ar re wannañ hag en ur chom feal d’am mennozhioù  justis, ingalded ha frankiz.   Daoust, neuze, bezañ aet diwar wel re abred ez eo bet un trec’h ma buhez. N’em bije ket gellet gedal gwelloc’h  ha me zo kazi sur bezañ aet kuit gant ur mousc’hoarzh ouzh ma muzelloù. Hetiñ a ran ar pep gwellañ deoc’h, emichañs e tibabfet c’hwi ivez un deiz bennak (ma n’eo ket bet graet c’hoazh) da reiñ ho puhez evit ho nesañ, kar n’eus nemet evel-se e lakaer ar bed da cheñch. 

N’eus nemet en ur drec’hiñ an hiniennelouriezh hag en em garantez ennomp e c’hellfomp ober an diforc’h. Diaes eo an amzerioù, gouzout a ran, met na asantit biken ar gouzañvidigezh, na gollit biken ar spi, biken !

Pa seblant kollet pep tra ha pa soñj deoc’h ne vo ket tu tremen dreist ar poanioù anduret gant an den hag an douar, klaskit an nerzh ennoc’h ha treuzkasit anezhañ d’ho kamaraded. Er mareoù teñvalañ eo e vo talvoudus ho sklerijenn just a-awalc’h. Ha dalc’hit soñj « Pep tourmant a grog gant un dakenn ». Klaskit bezañ an dakenn-se.

Ho karout a ran holl, emichañs e vo talvoudus deoc’h ma c’homzoù. 

Betek an trec’h ! 

Orso Tekoser Lorenzo 

 

Ce dimanche 3 mars, prés de 130 personnes ont participé à la journée de solidarité avec le Kurdistan en hommage à Kendal Breizh volontaire breton des YPG Kurdes mort au combat à Afrin (Kurdistan de Syrie) face à l’armée turque et à ses alliés de DAESH. D’autres hommages avaient eu lieu à l’initiative du Secours Rouge à Bruxelles et de la communauté Kurde de Paris le mois dernier.

Des vidéos de volontaires internationalistes italienne et étasunien présents à Afrin ont été diffusés et suscités débats et questions du public sur le projet démocratique du Rojava, auxquels les intervenants des Amitiés Kurdes de Bretagne et Raphael Lebrujah (auteur de “Comprendre le Rojava dans la guerre civile syrienne“, Éditions du Croquant, octobre 2018, 208 p., 15 €) ont pu répondre.

Ils ont ainsi animé un véritable cours d’éducation populaire sur la situation au Rojava mais aussi dans la partie du Kurdistan occupée par la Turquie. Bien sûr la grève de la faim de plus de 230 prisonniers politiques Kurdes et Turcs pour l’amélioration des conditions de détention d’Ocalan a été largement abordée.

Comme le rappelle le Secours Rouge ce même jour :

La grève de la faim menée dans et hors des prisons de Turquie pour obtenir la fin de l’isolement d’Abdullah Ocalan et des prisonniers politiques se poursuit. Les autorité turques répriment cette grève et tout mouvement de solidarité : six membres du HDP ( parti de gauche pro Kurde Turquie ) avaient annoncé commencer la grève de la faim à Amed (Dyarbakir), ils ont été aussitôt arrêtés.

Leyla Güven, députée de ce parti ayant initié ce mouvement de grève jusqu’à la mort, a dépassé les 120 jours sans alimentation et continue malgré sa remise en liberté.

La communauté Kurde de Lorient et Nantes était largement représentée et c’est dans une atmosphère chaleureuse et déterminée, et malgré la pluie et le vent, que plus de 130 personnes ont arpenté les rues de Karaez. C’est aux cris de “Erdogan Assassin, Le Drian complice” qu’ils et elles se sont rendus jusqu’à la désormais célèbre fresque dans le quartier de le gare qui rappelle l’engagement du breton Olivier Le Clainche aux cotés des YPG/YPJ.

Les nombreux amis, militants anarchistes et indépendantistes présents ont évoqués avec ceux et celles qui en 2018 avaient tant battu le pavé des rues de Bretagne pour le Kurdistan, la suite de la campagne de solidarité avec la résistance kurde que nous devons poursuivre.

Des dons ont été recueillis pour acheter du matériel hémostatique pour les combattants et combattantes YPJ et internationalistes.

Après qu’un sonneur ait fait retentir le “Kan Bale an ARB” le chant de marche de l’Armée Révolutionnaire Bretonne, certains amis et camardes d’Olier ont lu en gallo, français et breton le texte suivant. Il délimite politiquement le sens de notre présence aux cotés de la résistance Kurde.

Le voici :

Si nous sommes réunis sous le portait de Olier Kendal Breizh ce n’est pas pour pleurer mais pour honorer sa mémoire et celle de tous celles et ceux qui sont tombés au Kurdistan, au Rojava, pour un monde meilleur. Un monde basé sur le droit des peuples à prendre en main leur destin, à parler leur langue, à faire respecter leur identité, à construire un autre modèle de société basé sur des rapports femmes/hommes radicalement différents, sur d’autres notions que la rentabilité.

Un an après la bataille d’Afrin que l’armée Turque, membre de l’OTAN, et ses supplétifs de DAESH ont envahis grâce au silence complice de l’Europe et de la France, la résistance des Kurdes et de leurs alliés continue.

Le Rojava est une aubaine et un projet plein d’espoirs dans une période où les mouvements fascistes se renforcent alors que la gauche révolutionnaire européenne est marginalisée. Le mouvement de libération Kurde a libéré un espace au milieu de l’horreur de la guerre syrienne où un bouleversement radical s’est créé. Des structures démocratiques multiethniques ont été mises en place et les condition patriarcales ont été renversées.

Maintenant la Turquie liée à la France par de nombreux accords commerciaux et militaires envisage ouvertement de conquérir les autres cantons du Rojava. 

Nous vivons dans le centre de l’impérialisme, nous avons le devoir d’agir car le mouvement de libération nationale Kurde agit dans des conditions liés aux conditions globales d’exploitations. Les états européens tirent profit de cette guerre et soutiennent économiquement et politiquement le régime turc. 

Il faut comprendre que la libération est un projet aussi global, nous ne devons pas attendre qu’un projet révolutionnaire parfait tombe du ciel. C’est cette leçon que nous devons apprendre ici en Bretagne, nous devons intervenir dans les luttes actuelles en mettant en avant le droit à l’autodétermination des nations sans état, la lutte anticapitaliste radicale, le féminisme, la diversité linguistique, la défense de l’environnement, la solidarité internationaliste. Cette approche permet de faire tomber les barrières entre tous les mouvements en Europe et permettra de développer des perspectives communes.

Les martyrs sont immortels dit la fresque. Les idéaux d’Olier sont immortels. Aujourd’hui il se serait mobilisé volontiers contre la répression policière et judiciaire contre les mouvements sociaux, les armes mutilantes de la police, le projet de central à Gaz à Landivisiau, les projets miniers en Bretagne et ailleurs, pour les prisonniers politiques catalans coupables d’avoir organisé un référendum pour l’indépendance, les conséquences de la loi travail et des politiques d’austérité, la montée de la xénophobie, la place de la langue bretonne dans la vie publique, le refus de voir assimiler critique de l’état d’Israël en Palestine occupée et antisémitisme… Mais sans doute aurait-il trouvé le temps de nous signaler que Leyla Güven, députée Kurde au parlement de Turquie, est en grève de la faim depuis 120 jours. Depuis le début de sa grève de la faim pour la libération d’Ocalan, plus de 230 prisonniers politiques en Turquie ont également entamé une grève de la faim ainsi que des militants et représentants politique kurdes en Europe. Un grand nombre de grévistes de la faim sont dans un état critique dont certains restent maintenus en isolement en prison.

Continuons ces luttes ici jusqu’à la victoire ! 

Continuons la solidarité avec le peuple Kurde ! 

Liberté pour Ocalan ! Victoire pour les grévistes de la faim en Turquie !

Biji YPG/YPJ ! Biji PKK !

Biji Kurdistan ! Biji Berxewena Rojava !

Bevet Breizh dieub ha sokialour ! 

Salut à tous les combattants internationalistes au Kurdistan ! Salut à tous les travailleurs de Turquie en lutte contre Erdogan ! 

Une version plus courte a été lue en gallo, langue à laquelle Olier tenait :

Si je sons d’ensemble ané, n’est point pour braire mais pour aloser Olvier et tous les siens-là qhi sont cheï au Kurdistan, au Rojava, pour parlever le dret des peuples à crocher dans lour avenir, à caoser dans lour parlement, à mettre su bout une société plus juste ent’ les coéffes et l’s hommes.

On ne oué pu hardi parler mention de l’armée des turcs qhi s’est égaillée dans le haou de la Syrie dépé un an, mè les kurdes erchignent cor.

Est un biao projet d’même, au Rojava, que je devons parlever quand j’veyons les fascistes par cé nous être au pu haou. Est bien d’avaï des exemples de doumé d’entraïde, en plein mitan de la ghère en Syrie.

Astoure il faut avaï pou que la Turqhie mène cor pu leïn son armée et que la France et les aotes païs clovent des yeux et les prennent par biao vu qhi sont leiés entr’ieux pour des istouères d’marchands.

Astoure i faut sieudre le chemin tracé par les kurdes, les aïder, lutter contre les hardi- pernants et léier les luttes entre ielles.

Olvier je pensons dans taï ané car si t’étais cor là t’aurais vantié croché dans les hucheries d’astoure.

A la rvérie Olvier.

Ur c’hant bennak a dud a deuet da gKaraez d’ar sul 3 a viz Meurzh da enoriñ Olier Le Clainche (Kendal Breizh) lazhet gant arme Turkia er Rojava bloaz zo.

Goude un abardevezh kentelius gant testennioù, videoioù, standoù, prezegennoù,  un tropellad stank mat gant Bretoned dorn-ha-dorn gant Kurded a oa aet war droad betek al livadenn bet Kinklet en devezhioù diwezhañ da enoriñ Kendal Breizh.

Ul livadenn brav eston ouzh moger un ti e kêrbenn ar Poc’her hag en deus lakaet kalz kazetennerien da zuañ paper.

Goude bezañ sonet Kan Bale An ARB ez eus bet lennet un destenn skrivet gant kamaraded ha mignoned dezhañ. Sed aze an destenn vrezhonek a oa bet lennet ivez e galleg hag e gallo :

N’omp ket bodet amañ dindan poltred Olier Kendal Breizh da ouelañ met da enoriñ e goun koulz hag hini an holl a zo marvet e Kurdistañ an hini eo, er Rojava, evit ur bed reizhoc’h. Ur bed diazezet war ar gwir evit ar pobloù da zibab o flanedenn, da gaozeal o yezh, da zoujañ deus o identelezh, da sevel ur batrom kevredigezh disheñvel ma vije kevatal ar gwirioù evit ar baotred hag ar merc’hed enni, diazezet war traoù all hag ar gounidoù.

Bloaz goude emgann Afrin , ur gêr a zo bet aloubet gant lu Turkia hag a zo ezel deus an OTAN, hag he mignoned eus DAESH, gant sikour divrud Europa ha Bro C’hall, Hag an aotroù an Drian en o zouezh, e kendalc’h ar gurded hag o c’henseurted da herzel outi.

Ur chañs bras eo ar Rojava koulz hag ur raktres poltikel leun a spi ennañ pa vez e-pep-lec’h strolladoù faskour o kreñvaat ha tu kleiz dispac’hel europa o wanaat. Sklaerijenn a gas ar stourm en em zieubiñ eus Kurdistañ e kreiz teñvalijenn ar brezel e Siria. Frammoù demokratel ha lies-etnek  a zo bet lakaet e pleustr ha kaset da get ar boazioù tadelour.

Ha bremañ, Turkia, liammet ouzh Bro C’hall anezhi dre meur a gevradoù armoù ha kenwerzh, a zo e soñj ezforan trec’hiñ hag aloubiñ an holl gañtonioù all er Rojava.

E kreizig-kreiz an impalaerouriezh e vevomp-ni ha  setu perak e rankomp-ni ober un dra bennak kar an emsav a zieubidigezh kurd a stourm e barzh hag a-enep ur sistem mac’homañ kalz ledanoc’h. Gounidoù a ra ar stadou europat diwar ar brezel-se ha souten a reont ezpolitikel koulz hag ezekonomikel ar stad Turkat

Ur raktres en e bezh eo an dieubidigezh, deomp da intent an dra-se, ha n’eo ket ur rekipe klok a deufe eus un gourden pe ur salver bennak ha da lakaat e pleustr evel ma vije. Ar gentel-mañ eo an hini a ranker kompren ha derc’hel soñj amañ e Breizh. Ret eo deomp stagañ gant ar stourmoù a-vremañ en ur lakaat war wel ar gwir d’en em dermeniñ evit ar broadoù hep stad kenkoulz hag ar stourm a-enep d’ar gapitalouriezh dichipod, ar gwregelouriezh, al liested yezhel, ar stourm evit an endro hag ar c’hengred etrebroadelour. Hag e-giz-se e c’hallimp terriñ ar mogerioù ha tremen ar pont davet an holl emsavadegoù dispac’hel en Europa a-benn mennout un dazont a-stroll.

Ne c’hall ket mervel ar verzherien eme al livadenn, evel uhelvennadoù Olier, nannvarvus e vezont. 

Hirie e vije Olier en em savet en hon c’hichen a-enep feulster ar polis a-dra-sur, gwaskerezh ar justis, a-enep an armoù gloazus implijet gant lakezien ar stad, ar raktres kreizenn gaz e Landivisio, ar raktresoù minoù e-pep-lec’h e Breizh, evit ar brizonidi bolitikel gatalan kablus da vezañ aozet gante ur referendum evit ma vefe dieub o bro, a-enep d’al lezennoù enepsokial eus ar gouarnamant,a-enep  kresk ar ouennelouriezh, plas ar brezhoneg er vuhez foran. Sur eo ivez e vije bet ganeomp evit nac’hañ meskañ an enepsionouriezh hag an enepyuzheviezh a servij d’ar stad faskour Israel da aloubiñ ha gwaskañ Palestina. Ha sur eo en dije kavet an tu da gontañ deomp hag emañ Leyla Güven oc’h ober un harz-debriñ abaoe 111 deiz, kannadez kurd anezhi e parlamant Turkia, kroget he deus e-barzh he harz-debriñ evit azgoulenn dieubidigezh Abdullah Ocalan, hag heuliet eo bet gant ouzhpenn 230 prizoniad e Turkia, ambrouget gant stourmerien ha politikourien gurd en Europa. Kalz dioute a zo en ur stad fall-tre ha dalc’het bac’het o-unan-penn memestra.

Kendalc’homp ar stourmoù se betek an trec’h !

Kendalc’homp ar c’hengred gant ar gurdiz !

Frankiz evit Ocalan !

Ra vo trec’h an harzherien debriñ !

Biji YPG /YPJ, Biji Kurdistañ, Biji Berxwedena Rojava !

Bevet Breizh Dieub ha Sokialour !

Salud d’an holl gadourien etrebroadelour ha d’an holl labourerien e Turkia a stourm a-enep da Erdogan.

Dastumet ez eus bet arc’hant da brenañ dafar mezegel, da lâret eo prenañ ha kas dezho bandennoù ha lienennoù hemostatek.

Bloaz goude neuze e chom bev mat ar c’hengred gant ar Rojava e Breizh. Moarvat n’eo ket an emgav diwezhañ kinniget gant ar re o deus c’hoant kenderc’hel gant hent stourm Kendal Breizh.

 

E Brussel hag e Pariz e oa bet rentet enor da Olier ha da stourmerien ha stourmerezed ar c’hurdistan er sizhunvezhioù diwezhañ.

E Breizh, bloaz goude stourmoù Afrin ha bloaz goude marv Olier war an talbenn e vo dalc’het un abardevezh evit padout gant ar skoazell d’ar gurded hag evit rentañ enor da Olier Leclainche aka Kendal Breizh  d’ar sul 3 a viz Meurzh e Karaez.

Kamaladed ha mignonezed zo deus Olier o deus soñjet e vefe talvoudus d’en em gavet asambles evit embann e chomomp feal da bobl Kurdistan hag he stourmerien ha stourmerezed empleget evit an dispac’h sokial ha dieubidigezh o bro.

  • Bloaz goude emgann Afrin ha marv Olier e teuy tud da destenniañ
  • Graet e vo ar poent war stad an traoù er Rojava hag er c’hurdistan gant ar c’hevredigezhioù a gengred.

Bannet e vo filmoù ha tro-dro d’an taolioù kelaouiñ e vo eskemmoù ha sonerezh.

Pedet oc’h da zont da dTi ar Vro 6 place gwirioù mab-den e Karaez da 2e GM.

 

Plusieurs hommages ont été rendus à Kendal Breizh lors de manifestations de soutien à la résistance Kurde à Brussel et à Paris ces dernières semaines. En Bretagne, rendez-vous est fixé le 03 mars pour affirmer notre solidarité indéfectible au peuple Kurde et rendre hommage à Kendal Breizh.

Cette initiative est organisée par des amiEs et des camarades de Kendal Breizh

Nous organisons une après-midi de solidarité avec la lutte du peuple Kurde et d’hommage à Kendal Breizh le 3 mars à Carhaix.

  • Un an après les combats d’Afrin et la mort de Kendal Breizh des camarades témoigneront.
  • Le point sur la situation au Rojava et au Kurdistan par les associations de solidarité.

Vidéos, tables d’infos, discussion, musique sur place.

Ti ar Vro 6 place gwirioù mab-den / 6 place des droits de l’Homme. Karaez.

Nous invitons à participer à l’initiative suivante samedi 23 février à Rennes pour un cortège antirépressif dans la manif dite des gilets jaunes.

Dans notre communiqué pour appeler au boycott du grand débat national nous écrivions ” Comment accepter de prétendument débattre alors que la répression d’une police en roue libre et d’une justice complice s’abat violemment dans les rues contre les jeunes, les révoltés du mouvement des gilets jaunes et toute forme d’opposition ? ” et plus loin : “Dans l’immédiat, le mouvement de mécontentement populaire doit rentrer dans une nouvelle phase en exigeant l’arrêt de la violence policière visant à terroriser le peuple pour l’inciter à ne pas descendre dans la rue, l’interdiction de l’utilisation d’armes mutilantes par les forces de répression,  et l’amnistie des condamnés. C’est ce à quoi nous sommes prêts à travailler avec l’ensemble de ceux et celles actuellement en mouvement ou avec les forces politiques et syndicales qui pourraient les rejoindre.

L’initiative du “Collectif breton anti-répression” dont nous publions le texte ci-après nous semble aller dans ce sens. Nous oeuvrerons pour que ces revendications soient présentes dans la journée de mobilisation et de grève du 19 mars en Bretagne.

Ce 20 février on apprenait l’intervention du RAID à Rennes pour interpeller de façon médiatisée deux personnes soupçonnées de dégradations le 02 février dans cette même ville lors d’une manifestation Gilets Jaunes. Et la façon dont la presse traite la mobilisation de samedi nous semble annoncer de nouvelles limitations du droit de manifester et la légitimation anticipée du cortège de violences policières qui sont devenues la normes à Rennes comme à Nantes lors des manifestations sociales.

Refusons la limitation de nos libértés.

Refusons les violences policières et judiciaires et leur banalisation.

Ne laissons pas les rues de Bretagne à la violence de la police et des autres corps des forces d’occupations françaises.

Des militants de la Gauche Indépendantiste.

Non aux violences policières, non à un État autoritaire !

Que l’on soit Gilets Jaune, lycéen.nes contre la réforme du Bac, militant.es écologistes, libertaires, pour les droits des exilé.es ou habitant.es des quartiers populaires… Faisons face ensemble à la répression d’État et de ses flics qui nous touche dans nos manifs et au quotidien !

Cortège anti-répressif Rennes le 23, 14h à République.

Des milliers de blessé.es, une centaine de blessé.es grave, des
dizaines de mutilé.es et au moins une personne décédée…
La répression policière du mouvement des Gilets Jaunes et des lycéen.nes (contre la réforme du Bac et Parcoursup) a passé un cap dans la violence. L’usage d’armes comme le lanceur de balles de défense « LBD » (cousin du « flashball ») et les grenades GLIF4 contenant de la TNT est devenu la norme lors des opérations de « maintien de l’ordre ». Sans compter les dizaines de miliers de grenades lacrymogène et les coups de matraques qui s’abattent sur les manifestations depuis l’automne. Très souvent, l’usage de ses armes se fait en-dehors des cadres légaux : tirs tendus de grenades, tirs de LBD et coups de matraque au visage ! Hors-la-loi donc, mais en toute impunité. Même les street-medics et les journalistes indépendants deviennent des cibles de la police. Ce ne sont pas des bavures de quelques-un.es, c’est un choix stratégique du pouvoir politique et de sa police pour dissuader les militant.es de manifester.

Sur le plan judiciaire, la justice travaille main dans la main avec la police. Les arrestations pleuvent, les condamnations aussi, et la plupart du temps malgré des dossiers quasiment vides. Les mesures anti-terroristes de l’État d’urgence sont utilisées contre les manifestant.es. Quant à la loi dite « anti-casseurs », elle devrait encore plus mettre à mal le droit de manifester !

Cette répression de plus en plus féroce touche bien plus que le mouvement des Gilets Jaunes. Les habitants des quartiers pauvres en font les frais depuis des années, dans le silence des médias de masse. Babacar Gueye, Adama Traoré et des dizaines d’autres y ont laissé la vie. Les exilé.es sans-papiers aussi, à l’instar de la « jungle » de Calais, subissent cette violence sans répit. Et depuis les manifestations écologistes lors de la COP 21 et le mouvement contre la Loi Travail en 2015, ces techniques de répression sanglantes se sont banalisées au cours des manifestations. L’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des Landes en 2018, avec ses centaines de blessé.es et ses potagers noyés sous les gaz toxiques avait déjà passé un cap dans la brutalité, une brutalité qui se déchaîne aujourd’hui contre les Gilets Jaunes et les lycéen.nes.

Il n’y pas que la violence physique et judiciaire. La surveillance de masse cible les militant.es. On les fiche. On les contrôle sans cesse. On les intimide et on les menace. Comme à Bure, dans l’Est de la France, où les opposant.es à la poubelle nucléaire Cigéo vivent dans un climat de tension permanente entretenu par les gendarmes.

Les droits humains inaliénables régressent de partout. Les sans-papiers sont en première ligne, et toute personne qui s’oppose à l’État et aux pouvoirs financiers s’expose à la répression. Les jeunes comme les ancien.nes. Quand les institutions en manque de légitimité se retranchent derrière les boucliers et matraques des CRS, de la BAC, des Gendarmes mobiles, quand la seule réponse du gouvernement à un besoin d’une vie digne et d’un avenir vivable résonne comme un tir de LBD dans la tête, il devient urgent de dénoncer ce basculement dans un régime autoritaire.

Manifestons tout.es ensemble contre les violences policières et les politiques liberticides !

Cortège anti-répression le 23/02/2019 à Rennes
14h à République

Collectif breton anti-répression

La Gauche Indépendantiste bretonne invite ses sympathisants à se joindre au rassemblement de soutien à la résistance Kurde qui aura lieu ce samedi 09 février à Lorient 14h devant l’église de Kerentrec’h à l’initiative d’Alternative Libertaire. Un an après la mort de notre camarade Kendal Breizh sur le front du Rojava, la solidarité avec le peuple Kurde et les combattants internationalistes qui luttent à ses cotés contre la Turquie et DAESH reste plus que jamais d’actualité.

Bloaz goude marv Kendal Breizh war talbenn ar Rojava ez oc’h kouviet gant dizalc’hourien an tu-kleiz da gemer perzh en tolpadeg a vo dalc’het en Oriant disadorn evit harpañ stourmerien ha stourmerezed Kurdistan diwar intrudu libertien AL da 2e dirak iliz Kerentrec’h. Bloaz goude marv hor c’hamalad e rankomp muioc’h evit biskoazh diskouez hor c’hengred da bobl Kurdistan ha d’ar stourmerien/stourmerezed etrebroadelour a vez o stourm en he c’hichen enep da stad-Durkia ha da zDAESH.

 

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne exhorte élus et habitants de Bretagne à boycotter le prétendu “grand débat national” de Macron. Comment accepter le cadre d’un prétendu débat alors que chaque propos, parole et attitude de ce président suinte le mépris de classe le plus hautain masquant à peine une volonté de toujours s’attaquer aux plus pauvres ?

Comment accepter de prétendument débattre alors que la répression d’une police en roue libre et d’une justice complice s’abat violemment dans les rues contre les jeunes, les révoltés du mouvement des gilets jaunes et toute forme d’opposition ?

Les élus locaux des territoires méprisés, telle la Bretagne, se voient contraints de se plier à ce simulacre de débat démocratique où les puissants parisiens disent aux opprimés ce sur quoi ils peuvent débattre.

Macron et son gouvernement nous refont le coup de la recherche de l’unité nationale, ne cautionnons pas cette manœuvre.

Le seul débat dont nous ayons besoin en Bretagne c’est d’un vivifiant processus constituant de Brest à Clisson pour construire un pouvoir politique populaire breton seul garant d’une juste répartition des richesses, des équipements, transports et services publics au bénéfice de tous et toutes et non d’une minorité de nantis qui, depuis Paris, nous crachent au visage.

Dans l’immédiat, le mouvement de mécontentement populaire doit rentrer dans une nouvelle phase en exigeant l’arrêt de la violence policière visant à terroriser le peuple pour l’inciter à ne pas descendre dans la rue, l’interdiction de l’utilisation d’armes mutilantes* par les forces de répression,  et l’amnistie des condamnés.

C’est ce à quoi nous sommes prêts à travailler avec l’ensemble de ceux et celles actuellement en mouvement ou avec les forces politiques et syndicales qui pourraient les rejoindre.

Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) : Maïwenn Salomon


* depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, voici les chiffres connus dans l’hexagone au sujets des violences policières : 1 décès, 4 mains arrachées par des grenades, 17 œils crevés par des tirs de Flashball ou de LBD40 (Lanceur de balles de “défense”), au moins 90 blessés graves et entre 2000 et 3000 blessés supplémentaires. À cela s’ajoute environ 6000 interpellations.

D’ar c’houlz ma kaozeer kalz deus ur referendom diwar-benn dazont bro Naoned da heul sinadeg “Breizh Unvan” hag emzalc’h negativel prezidant Liger-Atlantel eo fur adlenn prezegenn aozerien manifestadeg Roazhon bet dalc’het d’an 08 aviz Kerzu.

Erru eo poent sklaeraat talvoudegezh gerioù zo evel “demokratelezh”, “referendom”… Deomp ni n’eus nemet ur “referendom” a dalvez ar boan stourm evitañ : unan a vo aozet war Vreizh a-bezh gant ar vretoned o unan.

Trugarez da gKernurzhierezh Demokratel Breizh d’ober gant hor yezh e kement darvoud foran aozet gante.

MANIFESTADEG ROAZHON 08/12/2018

Amañ emaomp evit embann hor gwir da zibab, hor gwir evel pobl hag a rank — eus Brest betek Klison — mestroniañ he zonkad.

Raktreset ha gortozet e oa nac’hadenn Kuzul Departamant Liger-Atlantel da lezel mouezhiañ an dilennerien diwar-benn unvaniezh Breizh, en desped d’ar 100.000 sinadur rastellet ganr Breizh Unvan.

A-benn un nebeud devezhioù e vo un dalc’h gant Kuzul Rannvro Breizh. E miz Eost en Oriant hag e Miz Gwengolo e Naoned hor boa embannet hor c’hoant da glevet sav-poent dilennidi ar bodad-se diwar-benn ar gwir da zivizout.

Adsevel a reomp ar goulenn : ha reizh e kavont ne c’hellfe ket pobl Breizh reiñ he soñj diwar-benn harzoù Breizh ? Ha reizh e kavont ne c’hellfemp ket lavarout dre ur referendom peseurt barregezhioù a fell deomp mestroniañ ?

Evidomp ar bodadegoù departamant ha rannvro — dre o barregezhioù gwann — na c’hellont ket respont d’ar c’haoant a justis er vro, war dachenn an endro ha war an dachenn sokial a glever er gevredigezh a-bezh.

Anat eo. Met fellout a ra d’an dilennidi respont d’ar c’hoant all, ar c’hoant a zemokratelezh perzhiañ a vagfe dre an argerzh bonreizhañ-se ar vreutadeg politikel diwar-benn harzoù hag an derezh a souvereniez he Breizh ?

Ankeniet omp peogwir int didrouz da heul ar flac’had bet roet gant an Aotrou Grosvalet d’an holl dud o doa rastellet 100.000 sinadur.

N’eo ket d’ar bodadegoù dic’halloud ha dic’hoant da dermeniñ ar pezh zo mat evidomp, d’ar bobl an hini eo !

Soñjal a ra dilennidi kuzul-rannvro Breizh 4 departamant evel an Aoutrou Grosvalet ne dle ket ar bobl kaout an tu da reiñ he soñj ? Ha perzh int eus ar c’hast a zispriz mouezh ar bobl ?

Ankeniet omp kar e klevomp kaoz eus an adreizh bonreizhel a groufe un digreizennañ diouzh ar c’hoant. Gellet a rafe bezañ da skouer e-mesk ar c’huzulioù departamant ha rannvro brasaet ha kendeuzet en ur c’hornog bras a nac’homp en a-raok !

Ne fell deomp e vefe dibabet gant dilennidi ar bodadegoù dic’hallus-se peseurt mod rannañ barregezhioù dre un digreizennañ diouzh ar c’hoant gant ar galloud kreiz. Nac’hañ a reomp e vije graet deomp ar pezh zo bet graet d’an Elsass-Mosel, d’ar Broioù Katalan, da vro-Euskal a zo bet beuzet e ensavadadurioù o deus diverket betek o anv !

Nac’hañ a reomp en a-raok un emglev jirondin etre an notabled hag ar galloud kreiz a nac’h hor gwir d’en em dermeniñ. Ar gwir zo ganeomp da zibab war kement tachenn zo.

Emsav ar jiletennou melen, hag hon eus moarvat sav-poentoù disheñvel diwar-e-benn, a ziskouez n’omp ket kevatal dirak ar frailh tiriadel.

Dirak dilez ur stad prederiet gant ar gounid hepken, ur stad na ra nemet kreñvaat ar meurgerioù evit goloién ar maezioù, a zispriz ar re vreskañ, a serr ar servijoù yec’hed lec’hel evel e Douarnenez hag e Gwengamp, a dag hor gwir da gaout un deskadurezh dereat, ha nac’h ouzhomp da lakaat e pleustr ur politikerezh treuzdougen all e soñ deomp eo reizh hor raktres.

Dleet zo deomp kinnig ur skouer ensavadurel, sokial, war dachenn ar yezh hag an endro a rofe an tu d’an holl da gaout yec’hed, deskadurezh, sevenadur ha gouiziegezh. Evit e sevel e rankomp votiñ amañ e Breizh ! Hor breujoù a vo !
Perzh omp eus un emsav ledanoc’h a azgoulenn ar gwir d’en em dermeniñ : e Skos, e Katalonia, e Iwerzhon, e Kastilha e lec’h zo bet votet evit lakaat un termen d’ar monarkiezh ar sizhun-mañ…

N’en em gontantimp ket eus un deus deiziataer mouezhiañ evit ensavadurioù a c’heller krediñ nebeutoc’h nebeutañ enne. En o zouez ensavadurioù Europa a laosk da vreiniañ en toull-bac’h dilennidi Katalonia o doa aozet ur referendom diwar-benn an dizalc’hiezh pe hag a zo en soñj da adkreñvaat disparti Iwerzhon…

N’eus lezenn ebet a vir ouzhomp da aozañ hon unan ar referendom.

Pep keodedad, pe kebredigezh en deus ar gwir da gaout roll ar voterien ha dafar votiñ e gumun, dre al lezenn-se eo e vez aozet dilennadegoù diabarzh ar strolladoù politikel. Dleet zo da seurt stourmadegoù bezañ dizalc’h deus an ensavadurioù war dachenn an arc’hant, met pep hini ac’hanomp dilennet pe get a c’hell reiñ arc’hant.

Evel-se hor boa graet da vare ar votadegoù aozet gant ar gevredigezh DIBAB evit un 20 mouezhiadeg bennak. Asambles ha dre ar vot dre ar genrouedad e c’hellimp mont pelloc’h.

Evit embarzhiñ ar gwir da zibab en deiziataer politikel e roomp deoc’h meur a emgav :

1.    Goulenn a raimp asambles ganeoc’h soñj dilennidi Kuzul Rannvro Breizh e-pad an dalc’h da zont, goulenn a reomp diganeoc’h da vezañ niverus. Evit en ober e c’heller tremen dre o c’henlabourerien, pe drezo war-eeun, pe dre un tweetstorm, ur gorventenn tweetoù war ar rouedadoù sokial betek ma vo respontet deomp en un doare sklaer.

2.    Harpañ a raimp an emgavioù a c’hellfe bezañ roet evit taliñ ouzh dispriz Kuzul Departamant Liger-Atlantel.

3.    Goulenn a raimp ma vo votet melladoù e pep ti-kêr a-benn ma vefe roet ar gaoz da bobl breizh dre ur referendum em dermeniñ eus Brest betek Klison.

4.    Pediñ a reomp ac’hanoc’h da gemer perzh e emvod meur Kenurzhierezh Demokratel Breizh a vo dalc’het d’an 2 a viz C’hwevrer e Gwened, digor eo d’an holl. Aze e vo roet ur framm d’ar genurzhierezh, prientet hor c’houlzadoù evit ar gwir da zibab, studiet a-dost peseurt mod ober evit laket e pleustr da vat ur referendum war vreizh a-bezh.

5.    Fellout a ra deomp paeañ ur sontadeg ofisiel a-benn muzuliañ pegen bras eo c’hoant ar vretoned war dachenn an demokratelezh. Fellout a ra deomp e vefe embannet a-raok mouezhiadegoù Europa evit goulenn digant ar vretoned ha reizh e kavont bezañ goulennataet dre ur referendom war dazont hor bro eus Brest betek Klison. Koustus eo, ezhomm zo 15 000 euro evit sevel goulennoù war Vreizh a-bezh. Ar c’houlzad arc’hantaouiñ a grogo a-benn nebeut met gallout a reer kregiñ hiziv da reiñ arc’hant deomp. Ur bazennad gentañ war -du ar referendum e vo ar sontadeg se, harpit ac’hanomp !

N’eo ket echu ar stourm ha n’eus nemet an hent-se !

 

La Gauche Indépendantiste, composante de la Coordination Démocratique de Bretagne, prend bonne note des déclarations de Loig Chesnais-Girard président de la région administrative Bretagne qui a indiqué être favorable à une consultation de la population en Loire-Atlantique à propos de la réintégration du pays Nantais en Bretagne. Dans cette déclaration Loig Chesnais-Girard indique qu’il veut lui aussi consulter le reste des bretons après un éventuel et hypothétique vote des citoyens en Loire-Atlantique que refuse le président de ce département, M. Grosvalet.

Rien n’empêche légalement les bretons d’organiser eux-mêmes dès maintenant une consultation référendaire grâce à la loi sur les primaires des partis politiques (décret Fillon) en passant outre les limites territoriales actuelles. Le peuple breton devrait être consulter de Brest à Clisson sur le périmètre de la Bretagne et sur les compétences que nous devons nous mêmes exercer.

Nous réitérons notre souhait d’entendre M. Loig-Chesnais Girard et l’ensemble des élu-e-s réunis en session au conseil régional de Bretagne se positionner sur ce point.

C’est la seule façon de réunifier dans les faits la Bretagne et les bretons par un acte civique et participatif répondant aux attentes pressantes en matière de démocratie directe portée notamment par les mouvements sociaux actuels.

C’est la seule façon de dépasser les blocages antidémocratiques de la loi NoTRe et du prétendu droit d’option qui comme toutes les lois françaises d’aménagement du territoire se fondent sur le mépris du droit de décider et du droit à l’autodétermination des peuples.

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : G. Roblin.