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Les militant·e·s indépendantistes de gauche du collectif War-Sav — qui propose d’intervenir en tant qu’organisation stratégique — a diffusé le texte suivant ainsi que du matériel graphique pour défendre l’idée d’un service public de santé géré par les breton·ne·s et pour défendre l’accès au vaccin.

Voici des explications sur leur démarche.


War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste) est un collectif qui se propose de contribuer à la construction du courant indépendantiste de Gauche en Bretagne. Nous estimons nous que la Bretagne de Brest à Clisson est un espace cohérent pour construire des politiques publiques en faveur des classes sociales les plus défavorisées. Nous sommes impliqués à titres personnels dans des pratiques militantes syndicales, culturelles, de réappropriation linguistique, féministes, écologistes, internationalistes ou des dynamiques municipalistes anticapitalistes. Ensemble, nous affirmons le droit du peuple breton à construire en toute indépendance un autre modèle économique, sociale et environnementale au bénéfices des plus modestes.

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Le #vaccin est essentiel pour protéger les travailleuses & les travailleurs, le peuple, ceux & celles qui subissent le plus la pandémie. Et pour protéger les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées.#COVID19 #Bretagne #YechedMat pic.twitter.com/m0Md9vGWSG

War-Sav ! (p) O.G.I (@war_sav) January 14, 2021

La gestion centralisée de la crise sanitaire est de plus en plus incomprise du peuple, l’absence de compétence sanitaire publique des collectivités locales met en évidence les mesures inadaptées d’une Région à une autre, d’un département à un autre, d’une commune à une autre. Puisque nous vivons et travaillons en Bretagne où le débat pour plus de souveraineté décisionnelle prend une certaine ampleur nous faisons part des propositions suivantes pour orienter les mobilisations populaires en faveur du système de santé de proximité.

Cela nous semble légitime pour restaurer la confiance dans la science, elle-même mise à mal par les choix et le mode de gestion du gouvernement qui gère la crise et décide en comité de défense secret. Rien de pire pour créer de la défiance sur la sphère institutionnelle et alimenter les thèses conspirationnistes. Prenons nos affaires en mains ici en Bretagne.

De par la faiblesse du système de santé publique passablement dégradé par le gouvernement en place (fermeture de milliers de lits d’hôpitaux, fermeture d’hôpitaux de proximité, faibles salaires, Ségur de la Santé bien en-deçà des exigences des syndicats majoritaires) nous d’avons pas d’autre alternative.

L’absence d’un Plan de vaccination cohérent démontre un manque cruel d’anticipation, comme la gestion de la crise sanitaire depuis un an (pénurie de masques, annonces à l’emporte-pièce des mesures et des protocoles sanitaires dans l’éducation, incompatibilités des couvre-feu à 18h avec les transports et horaires de travail…). Le plan de vaccination doit être planifié de façon drastique ce que ne peuvent permettre les politiques libérales ultra centralisées.

L’histoire a prouvé que le vaccin est la seule et unique solution pour enrayer une épidémie. Dire le contraire c’est faire le lit du complotisme et de l’individualisme. C’est se positionner aux antipodes de la construction d’une société basée sur la solidarité et la collectivité. 

Le vaccin est essentiel pour protéger les travailleurs, le peuple, ceux et celles qui subissent le plus la pandémie, Et pour protéger les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées.

La vaccination est une conquête de la science, que des multinationales en tirent profit n’invalide pas son utilité.

Les vaccins ont été financés par des fonds publics. Par conséquent, ils ne doivent pas servir à spéculer et leurs distributions doit se faire dans le cadre du service public.

Cela signifie que la Région Bretagne doit avec les autres collectivités locales faire face à la faillite de l’état français et réclamer la compétence sanitaire publique. 

Les syndicalistes, féministes, révolutionnaires et démocrates doivent faire cause commune et défendre politiquement l’accès au vaccin via le service public de santé. Nous sommes conscients que le choix du type de vaccin est une question légitime et pertinente, seule la construction d’un mouvement de défense de la santé publique permettra de poser ces revendications.

Alors que l’état central sous-traite au privé la mise en place du plan de vaccination nous pensons que la Bretagne, de Brest à Clisson, est un espace de proximité cohérent pour construire des politiques publiques afin d’améliorer les conditions de vie des plus modestes.

Pour amplifier et accélérer l’accès à la vaccination,

Pour la construction d’un service public sous contrôle local impliquant les usagers dans des politiques de santé depuis les communes, quartiers, villes et villages.

Pour restaurer la confiance dans la science mis à mal par les choix d’un pouvoir lointain qui nous fait subir des politiques d’austérité et des choix illogiques.

Nous sommes internationalistes et aussi solidaires de ceux et celles qui luttent pour que l’ensemble des anciennes colonies occidentales ou des pays subissant l’impérialisme aient accès aux vaccins et ce gratuitement.

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Nous sommes pour l’amplification et l’accélération de l’accès à la #vaccination. Pour la construction d’un #ServicePublic sous contrôle local impliquant les usagers dans des politiques de santé depuis les communes, quartiers, villes et villages.
[…]#Bretagne #COVID19 #BZH pic.twitter.com/dFKXxFMwtB

War-Sav ! (p) O.G.I (@war_sav) January 14, 2021

 

Le 15 décembre prochain Anton Burel et Christine Georges, conseillers municipaux à Cintré présenteront la motion suivante :

Le conseil municipal de Cintré tient à remercier le personnel soignant pour son engagement dans la lutte contre la pandémie de COVID-19. Conscient de la fragilité de l’hôpital public et de notre responsabilité de garantir la sécurité de nos concitoyens, nous demandons à l’Agence Régionale de Santé Bretagne : 
 
– l’embauche de personnel
– l’augmentation significative du nombre de lit de réanimation
– la revalorisation des salaires
– l’amélioration des conditions de travail
 
Ils souhaitent ainsi comme promis dans le cadre de la campagne de Cintré en Commun faire rentrer dans les conseils municipaux la défense des services publics et le débat sur la nécessaire maitrise de nouvelles compétences pour la Bretagne.
Vous pouvez lire ici le communiqué de presse qui explique leurs motivation.
 
 

Le premier confinement a été marqué par le rôle déterminant des communes, des métropoles et de la région dans la gestion de la crise sanitaire. Pour faire face à la deuxième vague qui frappe de plein fouet notre pays, la première urgence est de donner des moyens à l’hôpital public : plus de lits de réanimation, et une embauche significative de personnels soignants. Il leur faut également une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail. Le salaire des infirmiers est parmi les plus bas en Europe, c’est inacceptable. C’est dans ce sens que nous proposerons, au prochain conseil municipal, le vote d’un vœu pour que le conseil municipal demande à l’Agence Régionale de Santé plus de moyens pour l’hôpital public et nos soignants. L’heure n’est plus aux coupes budgétaires qui mettent nos vies en danger, l’heure est grave, nous nous devons de répondre aux besoins des personnels soignants et de l’hôpital public qui combat chaque jour pour sauver les vies de nos concitoyens, pour sauver nos proches, pour sauver nos vies. 

Lors du dernier confinement, les collectivités locales et régionales ont été des acteurs majeurs dans la lutte contre le coronavirus et ont comblé les incuries de l’État malgré leur peu de moyens et de compétences. La fourniture de masques par la Métropole de Rennes en est une illustration frappante. L’opération va être réitérée pour les écoliers, nous devrions porter demain à la Métropole et à la Région la fourniture de masques pour les collégiens et lycéens en vue de fournir des masques à tous nos jeunes cintréens. L’heure est à la mobilisation. 

Alors que partout des municipalités se lèvent pour que les petits commerces restent ouverts dans le plus strict respect des règles sanitaires nous devons, nous aussi, porter la voix de nos commerçants pour limiter l’impact économique et social qu’a et qu’aura cette crise sanitaire majeure. La pandémie va durer, nous devons malgré tout continuer à vivre. Plutôt qu’être imposé par l’État, nous devons construire ces nouveaux modes de vie collectivement, avec la région, la Métropole et les communes, avec les citoyens, pour adapter les mesures sanitaires à la réalité concrète du terrain. Ce mode d’organisation plus souple permet à d’autres pays d’Europe de mieux appréhender la pandémie. 

Si cette crise dure, nous devons adapter les outils institutionnels pour y répondre au plus près des citoyens. C’est pour cela que la Bretagne doit avoir les compétences en matière de santé et les moyens financiers pour mettre en place une politique de santé ambitieuse pour vaincre la Covid-19. Ces nouveaux outils, construisons-les ici à Cintré : La démocratie participative a été un axe majeur de cette dernière campagne des municipales, de la part de Cintré en commun comme de la majorité. Il s’agit désormais de passer aux actes. 

Nous avons surmonté la première vague, surmontons ensemble cette deuxième vague.

Yec’hed mat d’an holl ! 

Anton Burel et Christine Georges

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp  sont écœurés par le discours la chambre régionale des comptes qui a froidement recommandé de fermer la maternité de Guingamp en mettant en avant la logique comptable et rentabiliste.

Ce discours légitimant la destruction des services publics de santé porté par des magistrats nommés par le pouvoir parisien en dit long sur leurs fonction sociale : être au service de la start-up nation parisienne et macroniste pour ruiner la Bretagne et singulièrement les territoires en difficultés et légitimer les politiques d’austérité . Ils ne sont certainement pas au service du bien commun.

Les salarié-e-s de l’hôpital, de la maternité sont eux au service de la population locale et exercent leur mission dans des conditions difficiles comme en témoignent les récents débrayages aux urgences pour des conditions  de travail dignes.

C’est à eux que nous voulons faire savoir que nous sommes disponibles pour un nouveau cycle revendicatif pour défendre notre maternité face aux attaques annoncées et légitimées par le discours de haine de classe des magistrats rennais de la chambre régionale des comptes qui ne vivent surement pas dans un territoire en difficulté en termes d’accès au service public de santé.

Pour conclure nous sommes entièrement d’accord avec Philippe LEGOFF, maire de Guingamp qui déclare dans la presse ( le Télégramme du 05 juillet )  que les choix stratégiques doivent appartenir aux gens du territoire.

 Il est temps en effet que les bretons aient  la possibilité de décider en toute souveraineté des moyens humain et financiers à consacrer à notre service public de santé. 

Il est temps de renvoyer chez eux à Paris les parasites de la Chambre Régionale des Comptes qui plombent nos finances publiques et contribuent par leurs discours à la destruction de nos territoires.

 

Pour la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp : Gael Roblin 

La Gauche Indépendantiste (Breizh o Stourm) accueille avec satisfaction l’écrit officiel  autorisant le maintien l’activité du service de gynécologie obstétrique  de la maternité de Guingamp jusqu’au 31 juillet 2020.

Cette victoire n’a été possible que grâce à la mobilisation inventive et multiforme du personnel de santé que nous avons accompagné tout au long de cette campagne qui a su donné des rendez-vous impliquant des larges secteurs de la population guingampaise.

C’est une victoire pour les femmes qui ont menés cette lutte et pour celles qui pourront continuer à bénéficier de soins dans le cadre d’un service public de santé de proximité.

Nous le redisons : quand les bretonnes se mobilisent elles peuvent faire reculer les pouvoirs qui veulent nous imposer des décisions prisent loin de chez nous et néfastes pour nos vies.

Pour la Gauche Indépendantiste : Maiwenn Salomon

 


Après l’annonce des deux ans de sursis pour la maternité de Guingamp nous souhaitons dire notre satisfaction devant cette nouvelle reculade portée à notre connaissance par Yannick Kerlogot qui n’est que le porte-voix du gouvernement Macron dans les Côtes d’Armor. C’est la preuve que quand les bretons se mobilisent le gouvernement français recule !
Cette reculade est due à la mobilisation multiforme de la population locale et en premier lieu grâce à l’enthousiasme communicatif du personnel féminin de la maternité qui a su occuper le terrain revendicatif.
Nous restons à leur disposition pour continuer à construire un vaste mouvement déterminé pour sauver définitivement notre maternité et défendre le service public de santé dans le Trégor-Goelo.
Pour les adhérents de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) du pays de Guingamp : Maiwenn Salomon.

A l’appel du personnel de la maternité dont la fermeture reste toujours prévue pour le 1er janvier 2019 plus de 3000 Guingampais et Guingampaises ont occupé la rue ce 30 juin pour la troisième fois en quelques semaines.

Quelques heures avant ce rendez-vous de lutte , une petite fille naissait sur le rond-point face à l’hôpital… Ses parents venus de Gommenec’h (15 km) ont fait au plus vite… et la maman a été prise en charge dans ces conditions par le personnel. C’est une histoire touchante et émouvante, qui finit bien. Mais elle nous fait réfléchir sur ce qui aurait pu se passer si cette famille avait du aller à Saint-Brieuc comme le projette l’ARS… Et si cela c’était passé en hiver ? Comment cela se serait-il finit ? Sur le bord de la quatre voies ?

C’est une illustration parlante des décisions des bureaucrates de l’ARS qui  n’obéissent qu’à des logiques de rentabilité.

Première leçon malgré : l’annonce de la suspension du projet de fermeture par le président Macron la mobilisation ne faiblit pas, au contraire elle se renforce !

C’est un des slogans de cette splendide matinée qu’il faut retenir “Suspension, attention ! Ce qu’on veut c’est l’annulation !”… Signe que ce projet de fermeture est décidément impopulaire le député régionalo-macroniste Yannick Kerlogot qui défendait il y a peu le projet de fermeture est venue manifester ce samedi matin… Une présence, illustrant son complet opportunisme qui a en fait sourire plus d’un. Notamment le personnel de la maternité qui lui a poliment refusé le micro.

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 30 juin 2018

La deuxième leçon c’est que les salariéEs de la Maternité concernée ont réussi à mettre en place ce que nous appelions de nos vœuxconstruire le rapport de force multiforme et élargir le cadre de mobilisation en devenant un outil que peuvent s’approprier tout un chacun“… Car ce fut un rassemblement populaire, festif, familial, dansant, souriant mais déterminé dans lequel le riche monde associatif local a apporté son énergie transpartisane et ou les allusions à la capacité des Guingampais à remporter de matchs à domicile ont été nombreuses dans les slogans et chansons à forte teneur footballistique ! Comme en témoigne l’autre slogan “Guingamp en avant l’ARS marche sur tes enfants !“.

Une bonne partie de l’après-midi des centaines d’usagers solidaires sont venus danser, manger, boire et jouer en famille dans le jardin public au son de la musique bretonne.

Les 6 mois de suspension de projet sont autant de mois pour renforcer ces complicités et cette combativité.

Le collectif des salariés de maternité compte bien profiter de l’été pour se faire entendre et ne pas se laisser endormir au soleil ! Elles appellent le peuple à les rejoindre dés ce jeudi lors d’une réunion publique à Pabu à 18h à la salle des fêtes.

Pour les suivre sur Facebook c’est ici et sur Twitter là.

Voici leur prise de parole en intégrale (elle fut lue en breton évidement)

“A vous toutes et à vous tous venus si nombreux manifester à nos côtés contre le projet de la fermeture de la maternité de GUINGAMP

MERCI !

Merci d’être là et d’avoir compris la nécessité de nous faire entendre des pouvoirs publics par une mobilisation massive auprès de l’équipe de la maternité, vous usagers, familles, associations, élus, syndicats… Depuis une semaine, on nous annonce une « suspension »mais sans caractère officiel et NOUS, nous demandons une « annulation » de cette décision injuste et injustifiée de fermeture au 31 janvier 2019, nous réclamons le renouvellement de notre autorisation de fonctionnement,

Pourquoi ont-ils besoin de revoir le problème de la sécurité alors que la Haute Autorité de Santé nous a validé notre accréditation depuis 2017, que nous fonctionnons avec une équipe stable de 4 médecins gynéco-obstétriciens et des anesthésistes, et une liaison et présence pédiatrique depuis 20 ans avec Saint-Brieuc ?

Les projets de l’Etat sont de développer des hôpitaux communautaires avec un accès aux soins de proximité, M. E. Philippe notre 1er ministre annonce que la promotion de la santé et la prévention constituent le 1er axe de la Stratégie Nationale de santé 2018/2022 du Gouvernement et notre ministre de la santé Mme A. Buzyn parle d’ « inégalités inacceptables »… alors OUI Guingamp est un hôpital de proximité OUI accoucher à Guingamp est un droit de pleine santé.

Le territoire de Guingamp est en zone rouge sur la carte de l’Agence Régionale de Santé, alerte au désert médical, comment concevoir alors une fermeture d’un service de soins primordial qui risque bien évidemment de fragiliser tout l’hôpital, toute l’offre de soins ? Défendons notre service public de santé ! Et comment cela se passera-t-il dans les hôpitaux de niveau 3 comme Saint-Brieuc pour accueillir les patientes, les urgences… ? Nous sommes réellement inquiets de cet avenir dont nous ne voulons pas.

La maternité de Guingamp c’est plus de 500 bébés chaque année,le service est tout neuf nouvellement aménagé il y a moins de 15 jours,comment tolérer ce gaspillage d’argent public ? Depuis quelques jours, le service est plein, l ‘équipe continue à privilégier l’accueil des futurs parents et de leur famille tout en assurant les soins de qualité,

Nous sommes réunis aujourd’hui pour vous transmettre nos convictions ,nous organisons chaque jeudi à 18h des réunions ouvertes à tous pour prévoir les actions de mobilisation, c’était à Graces, à Ploumagoar, jeudi prochain c’est à Pabu et nous remercions les différentes municipalités pour leur investissement. Un calendrier d’actions lors de manifestations se remplit : la course de l’ours, la goulapadenn, la St-Loup, les Vieilles Charrues, à Paimpol, le Tour de France, en projet la préparation d’un mur de photos de bébés nés à Guingamp, un clip vidéo…

Nous avons besoin de témoignages d’hommes ou de femmes, parents, futurs parents,usagers se sentant lésés par la décision de l’ARS et souhaitant témoigner de la qualité des soins dispensés, vous trouverez tout à l’heure une table avec 2 personnes qui s’en occupent au jardin public,

Nous continuerons la mobilisation jusqu’à la signature officielle de l’annulation de la fermeture de notre service.

« Quand on se bat, on peut perdre ou gagner quand on baisse les bras, on a la certitude de perdre ! » Un GRAND MERCI à vous tous d’être venus nous soutenir car TOUS ensemble nous pouvons GAGNER !

Merci à tous et toutes !

Publiée par Bretagne-Info.org sur Samedi 30 juin 2018

Evit an trede gwezh dindan nebeud amzer ez eo milliadou a dud o doa dibunet d’ar sadorn 30 a viz Even e Gwengamp evit nac’hañ e vije serret servij gwiliouderezh an ospital.

Un nebeud euriou a-raok na grogfe ar vanif un tad hag ur vamm deus Gouanac’h o doa graet war an daoulamm ar 15 km zo etre o c ‘humun hag ospital Gwengamp…Ha ganet o merc’h war ar rond-saoz e-tal an ospital….Un istor gwir ha frommus gant un dibenn eurus. Met petra a vije c’hoarvezet m’o dije ranket ober an hent betek Sant-Brieg e-pad an noz er goañv evel ma c’hello degouezhout ma teu da wir raktres Aotrounien Ajañs Rannvro ar Yec’hed ?

Ar vanif se zo bet kaset a-benn gant labourerezed ar servij o unan. Liesseurt ha poblek tre eo bet aergelc’h an engroez deuet da daliñ ouzh dibab Ajañs Rannvro ar Yec’hed. Kalz labourerien deus an ospital, mammou , tadou ha bugale bet ganet e Gwengamp, peizanted gant o zraktourien, dilennidi, sindikalourien , stourmerien ha stourmezed a bep orin a oa deuet niverusoc’h evit ar wezh dremenet.

Kalz kevredigezhiou o doa galvet da gemer perzh. An holl a oa ali gant merc’hed ar gwiliouderezh evit lâret ne c’hello ket tud bro Gwengamp en em gontantiñ eus an astal a 6 miz bet embannet gant ar prezidant Macron pa oa deuet da Vreizh ur sizhun zo.

Fellout a ra d’an holl e vije lakaet un termen d’ar raktres se a laka en arvar ur vro he dez poan dija war gement tachenn zo.

Aozerezed ar vanif o doa degemeret ur mor a dud el liorzh publik e kreiz-kêr evit ur Fest-Deiz, embannet o doa ne vije tamm troc’h ebet er stourmadeg evit difenn ospital Gwengamp e-pad an hañv, meur a emgav zo bet roet.

Ur plas ledan tre zo bet roet d’ar brezhoneg  er prezegennou, war ar skritellou, ar pegsuniou…Setu ma embannomp  en he fezh an destenn bet lennet a-raok mont da zibuniñ e kêr .

Trugarez deoc’h holl da vezañ deuet ken niverus da vanifestiñ en hon c’hichen.

Trugarez deoc’h da vezañ amañ ha da vezañ komprenet ar red da lakaat ar galloudoù publik da gompren dre un emsavadeg veur skoaz ouzh skipailh an ti-gwilioudiñ, c’hwi ar pratikoù, kevredigezhioù, sindikadoù, dilennidi hag all… abaoe ur sizhun e klever “gortozenn” nannofisiel pa fell deomp ur freuz evit an diviz serriñ ken direizh ha diabeget a-benn an 31 a viz Genver 2019. Azgoulenn a reomp-ni e vefe roet en-dro deomp hon aotre da vont en-dro.

Blam da bara ‘neunt ezhomm gwiriekaat ar surentez c’hoazh pa vez kadarnet hon kred gant an HAS (Haute autorité de santé) abaoe 2017, pa labouromp gant ur skipailh difiñv ha solud a bevar medisin gineco-obstetrik mui ahunourien koulz hag ul liamm hag ur bezañs medisinerezh-ar-vugale abaoe ouzhpenn 20 vloaz gant Sant Brieg.

Raktresoù ar stad a zo diorenn an ospitalioù kumuniezhel lec’hel hervezi. An Aotoù Philippe, kentañ ministr anezhañ, a embann hag ar yec’hed mui an diarbenn a zo pennahel strategiezh vroadel ar yec’hed evit ar c’houlzad 2018/2022 evit ar gouarnamant, hag an Itron Buzet, ministrez ar yec’hed anezhi, a gaoz deus “digevatalded diasantus”. Evit-se e lâromp-ni YA, un ospital lec’hel an hini eo ez eo ospital Gwengamp ha YA, gwilioudiñ ‘ba Gwengamp a zo ur gwir evit yec’hed an holl vammoù.

E ruz emañ tiriadenn Gwengamp war gartenn an ARS. E ruz emañ e-keñver an dezerzhoù medisinerezh. Penaos e c’haller kompren neuze e vije serret ur servij yec’hed ken a-bouez a lakfe tout an ospital en arvar a-dra-sur, tout ar yec’hed e Bro Gwengamp koulz lâret ! Difennomp groñs hon servij yec’hed publik neuze. Ha penaos e vo digemeret ar mammoù e Sant Brieg ma serr hini Gwengamp ? Nec’het-bras omp evit-se ivez. ‘Meump ket c’hoant deus an dazont se.

Ouzhpenn 500 poupig vez ‘ba Gwengamp bep bloaz. Nevez flamm flimin eo hon servij, kinklet 15 deiz’zo. Koll arc’hant publik an hini eo. Abaoe un nebeud deizioù vez leun kouch ar servij, plas ebet ken, met kenderc’hel a ra ar skipailh da lakaat ar pouez war an degemer evit an danvez tadoù ha mammoù hag o familhoù en ur asuriñ ul labour a galite bepred.

Amañ emaomp hirie evit kas hon soñjoù deoc’h. Bep yaou noz da 6 eur e aozomp emvodoù digor d’an holl a-benn prientiñ hon stourm. Ba Gras e oa bet da gentañ, ba Plouvagor da c’houde. ‘Benn diriaou da dont e vo ‘ba Pabu ha trugarekaat a reomp an tiez-kêr evit o engouestl. E-kerzh gouelioù an hañv e vimp war ar stern , la course de l’ours, ar galoupadenn, ar Sant Loup, an Erer Kozh, ‘ba Pempoull, an Dro Bro-C’hall hag all. En soñj emaomp ivez krouiñ ur voger poltredoù poupigoù bet ganet ‘ba Gwengamp, ur c’hlip video ha bern traoù all.

Ezhomm ‘meump ivez testenioù paotred pe verc’hed, kerent, danvez kerent, pratikoù hag en em sant trubardet gant diviz falakr an ARS hag o defe c’hoant da lâr penaos int bet degemeret, kalite ar servij… Kavout a refed un daol  gant daou den e karg b’al liorzh publik.

Betek an trec’h e kendalc’himp hon stourm, betek ma vo nullet ez-ofisiel an diviz serriñ an ti gwilioudiñ.

Pa stourmomp e c’hallomp koll pe gounit. Pa ne stourmomp ket ‘vemp sur da goll!

Trugarez vras deoc’h holl da vezañ deuet kar tout asambles e c’hallomp bezañ trec’h! “

Communiqué de presse
La Gauche Indépendantiste prend  note de l’annonce présidentielle de suspension de fermeture de la maternité de Guingamp.
Cette première reculade est due à la mobilisation, il ne faut pas baisser la garde. Il faut enterrer le projet de fermeture pour de bon par une manifestation massive le 30/06 à Guingamp.
Quand le peuple breton se mobilise le gouvernement français recule comme le montre notre histoire riche en luttes, inscrivons la maternité dans la liste de ces luttes que tels des matchs nous savons si bien remporter à domicile !
Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance)
Gael Roblin

Ce sont les personnels de la maternité qui ont pris l’initiative de lancer une troisième manifestation en quelques semaines à Guingamp pour s’opposer à la fermeture de ce service en février 2019. La dernière a atteint le chiffre de 2000 personnes : chacun est conscient qu’il faut faire mieux ce coup-ci. Pour le personnel mobilisé, il s’agit de montrer que “la mobilisation contre la fermeture de la maternité de Guingamp ne faiblit pas“, et d’ajouter  : “ne laissons pas croire que le temps suffira à nous faire accepter cette décision INJUSTE !!”.

Les élus présents en nombre lors de la dernière mobilisation — à l’exception notable de Yannick Kerlogot député régionaliste LREM qui défend avec zèle la casse de l’hôpital public — ne semblent rien proposer à part des recours juridiques ou des envois de messages subliminaux au pouvoir central par l’entremise de Noel Legraet. L’ex-maire de Guingamp, membre du PS, patron de l’agro-alimentaire et surtout patron de la Fédération Française de Foot a laissé entendre qu’il porterait le message du mécontentement local en haut lieu. Les personnels ont raison de ne pas se bercer d’illusion sur les recours juridiques et les postures de notables, seule la lutte paie !

Le comité de défense de la santé initié par la CGT locale a porté les premières mobilisation et depuis la majorité sociale s’est rallié à son objectif. Mais pour réussir à construire le rapport de force multiforme il faudra bien élargir le cadre de mobilisation en devenant un outil que peuvent s’approprier tout un chacun.

Et surtout si le temps est encore à massifier la mobilisation il faudra bien parler des modes d’actions. Qui peut croire que seuls des défilés suffiront ?

Si chacun se plait a évoquer la lutte qui il y a 10 ans a permis aux Carhaisiens de maintenir la maternité dans cette ville, peu osent rappeler que cette lutte a souvent bousculé la légalité et rompu avec les tranquilles promenades et peu osent rappeler que ce fut l’exact contraire à Paimpol, commune voisine mobilisée il y a quelques années pour les mêmes causes en restant dans un cadre légal, soumis et défensif et qui a perdu son service de maternité.

Les militants de la Gauche Indépendantiste ont comme les autres pris des initiatives visibles de soutien à la lutte de la maternité de Guingamp en faisant entendre que c’est bien une lutte anticapitaliste pour vivre et décider en Bretagne qui se contruit là. La diffusion massive d’affiches et d’autocollants bilingues conçus par nos soins a connu un véritable succès.

Aprés la manif Diwan à Rennes un passage par l’ARS

L’occupation symbolique de l’Agence Régionale de Santé à Rennes par les parents d’élèves Diwan du pays de Guingamp le 26 mai dernier à l’issue d’une manif du réseau des écoles immersives a été une traduction concrète du potentiel de convergences de luttes locales.

Rendez-vous le 30 juin à 11H place de la mairie.

Des militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp.

 

Communiqué de presse

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne du Trégor, du Goelo et de Haute-Cornouaille tiennent à exprimer leur solidarité avec le personnel de la maternité de Guingamp dont la fermeture a été annoncée.

Nous sommes disponibles pour construire un vaste mouvement d’opposition à cette décision qui s’inscrit dans le droit fil de la politique du gouvernement de Paris qui appauvrit nos territoires déjà durement marqués par la crise sociale en dégradant encore nos conditions de vie en touchant au service de santé, ceci dans le droit fil de ses attaques contre l’éducation en milieu rural, la fermeture de services publics, la remise en cause des contrats aidés qui fragilise les associations notamment celle qui assurent un service d’enseignement immersif en langue bretonne (Diwan).

Une fois de plus ce sont les femmes déjà très précarisées qui subissent les premières les effets de la vision capitaliste de la société que défend En Marche.

C’est aux bretons et bretonnes de décider du maintien des services de santé de proximité à Guingamp comme ailleurs. Seule la lutte radicale et multiforme comme le prouve l’expérience victorieuse de Karaez/Carhaix nous permettra de prendre cette décision en toute souveraineté.

Mobilisons-nous pour obliger l’ARS a revoir sa copie et faire reculer le gouvernement ultralibéral de Macron soutenu par le député Kerlogot qui veulent faire crever le Trégor !

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Maiwen Salomon.