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Prest Gaude ! 

E miz Kerzu e oa aet tost da 10 000 Euskarad betek Pariz da c’houlenn groñs digant ar Frans ma vije kemeret e kont an aergerzh peoc’h a zo deuzoutañ e Bro-Euskal abaoe arsav-brezel ETA krog e 2011.

Goulennet o doa e vije paouezet gant ar reolennoù surentez strizh a rank anduriñ ar brizonidi politikel e prizonioù ar Stad-C’hall, laosket da vont dieub ar re glañv ha didostaet deus o bro ar re all. 62 stourmer ha stourmerez zo bac’het er c’hwec’hkorn evit bezañ bet perzh eus ETA. Pemp anezhe , maouezed holl, zo e toull-bac’h ar merc’hed e Roazhon.

Disul ez eo tost da 100 000 den zo bet e straedoù Bilbo , e kreisteiz Euskal Herria o c’houlenn kement all evit ar re zo bac’het e Bro-Spagn. Ur mor a dud neuze , tolpet da heul galv kevredigezhioù familhoù an doullbac’hidi. Pouezet o doa kalz war vallusted stad ar re glañv renablet gante hag embannet o c’hoant e vije paouezet gant ur politikerezh toullbac’hañ hag a zo ur c’hastiz evit ar familhoù dreist-holl. Kalz a dud disheñvel o soñjoù politikel o doa kemeret perzh e manif Bilbo dindan al lugan ” Prest Gaude” da lâret eo : Prest Omp !. Prest evit kenderc’hel gant ar peoc’h gant ma vo graet strivoù deus an daou du. evit poent e ra Stad-Spagn skouarn vouzar d’ar re a c’houlenn e vije didostet ar brizonidi deus o bro ha paouezet gant ar c’hastizoù hir ha didermen. E dibenn an dibunadeg hir ha dellezek o doa roet da c’houzout izili ar gevredigezh BAGOAZ a ra war dro ar brizonidi er stad-c’hall e vije kaset da brizonioù Lannemezan ha Mont de Marsan Euskariz bac’het er Frans evit bezañ tostoc’h deus o bro. N’eus nemet er mizioù da zont e ouvezimp hag ez a war ar memes tu gouarnamant Madrid.

Ur vanif all

E dibenn an dibunadeg dalc’het dindan ar glav pil un nebeud miliadoù a vanifesterien o doa dibunet c’hoazh dindan evezh bras ar polis dindan ar ger-stur istorel “Amnistia” ( Distaoliadeg ) . Ar vanif-se avat a oa bet aozet gant ar re radikalañ deus an dizalc’hourien a chom bihan o niver hag o levezon c’hoazh met hag a zo dre vras dipitet gant ar strivoù bet graet deus un tu hepken betek bremañ, an dizarmañ, hag ar c’hiladennoù ideologel niverus n’int ket evit lonkañ.

Lola kaset da vro Spagn….

Gouvezet hon eus d’al lun 15 a viz Geñver e vo kaset dindan nebeud unan eus prizoniadezed Roazhon, Lola Lopez, da echuiñ ur c’hastiz hir er stad-spagn goude bezañ tremenet 18 vloaz e toulloù-bac’h ar Frans. Lola zo a a orin eus Granollers er broioù Katalan, emgouestlet eo el luskad komounour ha dizalc’hour e Katalonia abaoe kreiz ar bloavezhioù 70, daoust dezhi bezañ graet ar choazh evel darn all e Katalonia da emezeliñ da ETA gant ar soñj da lakaat e pleustr e soñjoù etrebroadelour. Ouzhpenn d’an amzer trement e prizonioù ar c’hwec’h-korn eo bet kondaonet 200 vloaz gant justis Madrid. Gwelet e vo neuze ha bac’het e vo en un toull-bac’h tost deus he familh ha deus he bro orin evel an 271 ezel eus ETA bac’het en tu all d’ar pireneoù.

Grande manifestation à Bilbo : un Rendez-vous important pour Euskal Herria. Samedi 13 janvier aura lieu à Bilbao au Pays Basque la grande manifestation pour les prisonnier.e.s politiques basque. Cet événement est devenu un RDV annuel depuis que la société basque est entrée dans un processus de paix suite à l’arrêt de la lutte armée de ETA. Rassemblant jusqu’à 130 000 personnes, cette année plus que jamais la mobilisation devrait être forte. La réussite de la mobilisation de Paris le 9 décembre dernier qui à réuni plus de 10 000 manifestant.e.s laisse entrevoir de possibles avancés du côté de l’Etat français, tout en restant prudent.e.s. La question du rapprochement des prisonnier.e.s et la libération des prisonnier.e.s malades est au centre de la revendication de la société civile basque. Nous rejoignons l’appel de solidarité d’Askapena et de tous les comités de solidarité avec le peuple basque ci-dessous : « Vivent les luttes des peuples! Notre solidarité va avec les prisonnier.e.s politiques, les deporté.e.s et exilié.e.s basques ! Cela fait longtemps que nous travaillons pour les droits de nos camarades basques oppressé.e.s. Cela fait longtemps que nous portons notre solidarité à la lutte qui se mène en Euskal Herria pour sa libération nationale et sociale. Dans cette lutte pour la liberté et la résistance face au capital et aux États, la répression a été systématique et nous avons toujours ressenti très profondément le besoin de montrer notre solidarité internationaliste. Les états continuent de réprimer la dissidence basque et, ni les conséquences ni les causes du conflit politique ne sont aujourd’hui résolues. Le droit à l’autodétermination du peuple basque est nié, la liste des procès devant l’audience nationale continue d’augmenter et de nouveaux et nouvelles prisonnier.e.s politiques continuent de remplir les prisons espagnoles : Altsasu, Orereta, Amurrio… rien de nouveau. Dans l’état français 62 prisonnier.e.s politiques sont toujours derrière les barreaux. C’est pour cela que nous soutenons toujours le peuple basque, et tant qu’il luttera nous le soutiendrons. Camarades basques, si vous continuez de lutter pour la libération nationale et sociale de votre peuple vous ne serez pas seul.e.s. Vous aurez toujours des camarades dans tous les lieux du monde. Nous avons toujours compris que votre triomphe sera aussi le nôtre. Puisque si le projet indépendantiste et socialiste basque avance, nous avançons aussi. Si la lutte pour l’amnistie et les droits de vos prisonnier.e.s, deporté.e.s et exilié.e.s avance, avancera alors aussi la lutte pour les droits des nôtres, la lutte de peuples. Euskal Herria ne marche pas seule ! Gora Euskal Preso político, deportatu eta exiliatuak! Gora Euskal Herria sozialista! »

Les comités bretons de solidarité avec le peuple Basque/ Euskal Herriko Lagunak Breizh

5 prisonnières politiques Basques et Catalanes condamnées pour leur engagement au sein d’ETA purgent leur peines à Rennes.

Vous pouvez leur écrire :

  • Marina Bernado Bonada 8613
  • Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075
  • Areitio Azpiri Alaitz 7992
  • Aranalde Ijurko Maite 8740
  • Sanchez iturregi, Saioa 8899

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Du 16 novembre au 7 décembre, le collectif BAGOAZ, le Réseau citoyen SARE et le collectif des familles et proches des prisonnier.e.s basques ETXERAT sillonnent l’État français faisant le tour des 20 prisons où sont incarcéré.e.s des prisonnier.e.s basques.

Le but est de sensibiliser et d’informer la population locale sur leur situation et celle du processus de paix au Pays Basque. La question des prisonnier.e.s basques incarcéré.e.s est aujourd’hui centrale dans ce processus de paix difficile tant les États français et espagnols refusent toute implication.

Depuis un an, une grande campagne portée par les Artisans de la Paix (collectif de personnalités civiles et politiques) est engagée pour permettre le rapprochement des prisonnièr.e.s et la libération des prisonnier.e.s malades. Une grande manifestation est prévue le 9 décembre à Paris dans ce sens.

En Bretagne, 5 prisonnières basques sont détenues à la prison pour femmes de Rennes (Maite Aranalde ljurko, Alaitz Areitio Azpiri, Marina Bernardó Bonada, Maria Dolores Lopez Resina et Saioa Sanchez Iturregi).

Du 30 novembre au 3 décembre, le tour des prisons s’est arrêté à Rennes où sont incarcérées les prisonnières basques. Plusieurs temps forts ont eu lieu comme une rencontre entre des étudiants de Rennes 2, les militants du collectif Bagoaz et des membres de familles de prisonnières, une conférence de presse devant la prison des femmes de Rennes avec le député Paul Molac, ou encore une exposition informative sur la situation du processus de paix sur le marché de Rennes.

Ce rendez-vous en Bretagne s’est terminé avec la visite des familles de prisonnières à la prison des femmes. Émilie Martin, représentante du collectif Bagoaz, nous a indiqué que le tour des prisons continuait ensuite vers Alençon, Lille puis enfin la région parisienne et se clôturera par la grande manifestation de Paris le samedi 9 décembre à 12h à la Gare Montparnasse.

Une mobilisation s’est formée depuis fin 2015 en Bretagne (manifeste et signataires ci-dessous) en solidarité à la prisonnière politique basque Lorentxa Guimon, incarcérée à Rennes, afin d’exiger sa libération et ainsi mettre un terme à l’acharnement qu’elle subie alors qu’elle est libérable et gravement malade. La mobilisation, bien sûr, s’est faite aussi au Pays Basque notamment autour du collectif Bagoaz œuvrant pour les prisonnier-e-s politiques.

A l’appel de nombreuses organisations politiques et syndicales, de collectifs et de nombreux élu-e-s, une manifestation demandant la libération immédiate de Lorentxa Guimon aura lieu le samedi 20 février à Rennes. Le départ aura lieu à 14h30 place de la Mairie pour finir devant la prison des femmes.

Cette mobilisation est organisée de concert avec le collectif basque Bagoaz qui pour la manifestation organise un déplacement de plusieurs bus depuis le Pays Basque.

Soyons nombreux aussi en Bretagne à se mobiliser pour la libération de Lorentxa Guimon !

Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Fauchuex (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)
Conférence de presse à Rennes le 4 février devant la prison des femmes. De gauche à droite : Gael Roblin (Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Jean-François Lefort (Bagoaz), Valérie Faucheux (conseillère municipale à Rennes-FDG), Jerom Bouthier (Skoazell Vreizh)

De plus, après la trêve décrétée par l’organisation basque ETA qui n’a commis aucune action armée depuis 2011 et  dans le cadre du processus de règlement du conflit basque, les 110 signataires de l’appel de Paris demandent quedans le cadre d’une processus de libération mis en oeuvre dans un délai raisonnable, il soit mis un terme dans l’intérêt des familles, à la dispersion des prisonnier-e-s basques par des mesures de rapprochement familial et regroupement, et que, dans le respect des droits fondamentaux, soient accordées des mesures d’aménagement de peine aux prisonnier-e-s pouvant légalement en bénéficier et de libération de ceux ou celles qui sont gravement maladies”. Retrouvez l’intégralité du texte d’appel et la liste des signataires en cliquant ici.

C’est dans ce cadre d’effort bilatéraux nécessaires à la résolution du conflit qu’a connu le Pays Basque que nous posons le processus de mobilisation en Bretagne pour la libération de Lorentxa.

Manifeste pour la libération de Lorentxa Guimon :

La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon incarcérée à Rennes est gravement malade et libérable.

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle en faisant état notamment de son état de santé et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision comme il le fait systématiquement dans le cadre de procédures « antiterroristes ». Une nouvelle audience a eu lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier. Le rendu  de délibéré aura lieu le 25 février. 
La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.
Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé « catastrophique », son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.
Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liés à sa détention. Le 24 novembre dernier, Lorentxa Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu, puis réintégré sa cellule dans les mêmes conditions scandaleuses. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car « tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles ». Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangent en rien son état déjà grave. Lorentxa Guimon et sans doute d’autres détenues voient donc leur santé mise en danger en raison de l’état d’urgence. Le 29 janvier dernier, Lorentxa  a de nouveau été hospitalisée d’urgence à l’hôpital de Rennes où elle se trouve toujours.

Les organisations syndicales et politiques et élu-e-s rennais-e-s et d’autres communes en Bretagne, les collectifs, exigent comme de nombreuses personnes et organisations au Pays Basque , la remise en liberté immédiate de Lorentxa Guimon.

Les signataires  de l’appel 

Elu-e-s et personnalitésValérie Faucheux (conseillère municipale et conseillère métropolitaine de Rennes, Ensemble-FdG), Jean Paul Tual (conseiller Municipal de Rennes, PG 35), Yannick Le Gargasson (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes PG35), Paul Molac (député régionaliste du Morbihan), Jean-Luc Bleunven (député Divers Gauche du Finistère), Lena Louarn (vice-présidente au Conseil Régional de Bretagne en charge la politique linguisitique), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller départemental du Finistère, MBP), Ana Sohier (conseillère municipale de Rennes,UDB ), Pierre-Emmanuel Marais (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Nantes, UDB), Christian Guyonvarc’h (adjoint au maire de Guipavas, vice-président de Brest Métropole, UDB), Patrick L’Hereec (maire de Plounerin, conseiller communautaire de Lannion-Trégor, UDB), Pierre Morvan (conseiller municipal de Paimpol, UDB), Philippe Coulau (conseiller municipal de Plouézec, 1er vice-président de la communauté de communes Paimpol-Goëlo, vice-Président du Pays de Guingamp, UDB), Martine Auffret (Maire-adjointe de Cléguérec, UDB), Naig Le Gars (ancienne conseillère régionale de Bretagne, 2004-2015), Jean-Marie Goater (adjoint au maire de Rennes et conseiller métropolitain, EELV), Laurent Hamon (conseiller municipal et conseiller métropolitain de Rennes, EELV ), Matthieu Theurier (conseiller municipal, vice-président Rennes Métropole,co-président du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV),  Gaëlle Rougier (conseillère municipale, vice-présidente Rennes Métropole, co-présidente du groupe des élus écologistes à la Ville de Rennes, EELV), Matthieu Guillemot (conseiller municipal de la ville de Carhaix et conseiller communautaire de Poher communauté, NPA), Primael Petit (conseiller municipal de Saint-Herblain, Gauche Indépendantiste-Breizhistance), Glen Jegou (conseiller municipal de Rennes, majorité municipale), Charlie Grall et Fabrice Cadou (président et membres du conseil d’adminstration de Skoazell Vreizh/Secours Breton), Gaël Briand (rédacteur en chef du Peuple Breton), Nil Caouissin (porte-parole de l’UDB), Gael Roblin (ex-détenu politique breton).

Partis politiques : Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance), UDB (Union Démocratique Bretonne), MBP (Mouvement Bretagne Progrès), NPA , Les Jeunes Ecologistes, PG, EELV, Alternative Libertaire, OCL, OCLVP.

Syndicats et collectifs : Skoazell Vreizh (antirépression), Gast (Collectif féministe), Sud Education Rennes, Sud Rail Rennes, UL CNT Rennes, Euskal Herriko Lagunak Breizh (comité de soutien breton au Pays Basque).

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Lorentxa Guimon zo unan eus ar peder pe pemp prizoniadez politikel a vro Euskal hag a zo bac’het e prizon ar merc’hed e Roazhon. Oberiant eo bet e ETA.

Meur a bennad zo bet diwar he fenn abalamour da stad mantrus he yec’hed ha peogwir e vez dalc’het en toull en desped da ali ar varnerien o devoa roet o asant e miz Kerzu evit ma tistrofe en he c’humun e-kichen Baiona goude 13 vloaz toull-bac’h.

Galv a oa bet graet diwar an diviz se gant ar prokulor setu m’eo bac’het c’hoazh, ha gouezet e vo d’ar 24 a viz C’hwevrer hag e c’hello mont d’ar gêr a-benn ar fin.

Gael Roblin ( Breizh O Stourm, Jean-François Lefort ( Sortu ), Valerie Faucheux ( Dilennet FdG e ti-kêr Roazhon, Jerom Bouthier Skoazell Vreizh )
Gael Roblin ( Breizh O Stourm, Jean-François Lefort ( Sortu ), Valerie Faucheux ( Dilennet FdG e ti-kêr Roazhon, Jerom Bouthier Skoazell Vreizh )

Mouezh-aotreet strollad ar brizonidi politikel a vro Euskal eo Lorentxa, setu mard eo lakaet ivez da arouez youl fall ar stad c’hall da gemer e kont emdroadur politikel bro-Euskal. Abaoe 2011 ne implij ket he strollad armet an armoù hag e soñj kalzig a dud e rank stadoù Spagn ha Frañs ober ur jestr evit na chomo ket untuek an aergerzh a beoc’h nevez. Unan eus ar jestroù gortozet eo dieubidigezh ar glañvidi bac’het evit abegoù politikel. Lorentxa ( 43 vloaz ) zo unan anezho, paket mard eo gant kleñved Krohn. Abaoe miz Kerzu 2015 eo bet operataet teir gwezh war ar prim , hag evit dont a-benn d’en ober o deus ranket harperien an doulc’hbac’hidi politikel ober trouz evit ma c’hellfe mont da ospital Roazhon evel an holl dud, ar pezh n’oe ket anat tamm ebet evit ar re zo bac’het dindan dalc’h al lezennoù enep spontour.

Trouz a vo graet adarre e straedoù Roazhon d’ar sadorn 20 a viz C’hwevrer  e-doug ur vanif kenaozet gant Euskariz ha Bretoned. Meur a strollad ha tud disheñvel a bed ac’hanoc’h da zont niverus adalek 2e30 dirak an ti-kêr evit ma c’hello Lorentxa adkavout he merc’h a 13 vloaz , he bro ha peurrest he ziegezh hag evit degas da soñj e rank an holl brizonidi politikel eus bro-Euskal ( ur 400 bennak zo dasparzhet e prizonioù an div stad ) distreiñ d’o bro.

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La prison pour femmes de Rennes est un des rares centres de détention pour les détenues longues peines dans l’état français, c’est pourquoi s’y trouvent en permanence plusieurs militantes révolutionnaires souvent basques pour purger leurs condamnations loin de leur pays et de leurs familles.

L’une d’entre elles, Lorentxa Guimon (condamnée à 20 ans pour son appartenance à ETA), subit depuis plusieurs semaines un acharnement répressif malgré un état de santé non compatible avec la détention.

Le journal Media bask rappelle que « Lorentxa Guimon est hospitalisée à l’hôpital de Rennes depuis le 14 décembre dernier. La détenue basque est atteinte de la maladie de Crohn depuis 1991 et sa maladie a atteint un stade très avancé.

Cette maladie inflammatoire chronique du système digestif nécessite un suivi médical rigoureux incompatible avec sa situation de détenue. L’état de la jeune femme s’aggrave significativement depuis septembre 2014. Au vu de son état de santé “catastrophique”, son avocate et sa famille ont demandé une expertise médicale.

Les conclusions sont sans appel : l’aggravation de son état et les difficultés quant à son suivi médical sont liées à sa détention. Le 24 novembre dernier, L. Guimon a été hospitalisée d’urgence, fait rare pour un détenu. A cette occasion, des rendez-vous médicaux ont été programmés. La plupart ont dû être annulés car “tout déplacement de la patiente implique l’intervention du GIGN ou du RAID, ce qui entraîne des annulations de dernière minute dans le cas où ces groupes policiers ne sont pas disponibles”. Ces retards et ce manque de suivi médical n’arrangeraient en rien son état déjà grave. Pas facile non plus psychologiquement de combattre la maladie seule de sa cellule.

Liberté conditionnelle

Arrêtée en 2003, elle a été condamnée à 20 ans de prison et peut bénéficier de la liberté conditionnelle depuis 2014. Le 24 novembre 2015, les juges lui ont accordé la liberté conditionnelle et elle aurait pu être libérée le 17 décembre suivant. Mais le parquet a immédiatement fait appel de cette décision. Une nouvelle audience aura lieu à la cour d’appel de Paris, le 14 janvier prochain.

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Pour Bagoaz, le collectif de défense des détenus basques, la décision du parquet “montre un indéniable acharnement politique, l’État français est responsable de la dégradation de son état de santé et il devra rendre des comptes car [nous n’oublierons] pas”.

L’occasion pour le collectif de rappeler l’importance de manifester le 9 janvier prochain dans les rues de Bilbo et de Bayonne. “

De nombreux rennais souhaitent se mobiliser ce même jour pour exiger la mise en liberté de Lorentxa et organiser localement une campagne de solidarité, qui pourrait culminer ce même 9 janvier par une mobilisation. Cela sera l’occasion de faire connaître en Bretagne le sort fait aux prisonniers politiques basques de Rennes et à Lorentxa en particulier, mais aussi aux détenus malades en général, et l’occasion de mobiliser contre la logique antiterroriste qui tous les jours met nos libertés en danger. Une date de réunion devrait être vite fixée, pour s’associer à cette mobilisation en tant qu’organisation ou en tant qu’individu contactez le comité de Gauche Indépendantiste Bretonne à Rennes breizhistance.psb(at)gmail.com.