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Daoust d’ar votadegoù evit addileuriañ kannaded ha kannadezed Katalonia bezañ bet aozet diwar atiz Madrid ez eo gant ar strolladoù dizalc’hour e vije aet ar muiañ a vouezhioù.

Gouez d’an disoc’hoù, a c’hello cheñch c’hoazh, ez eo 80 % deus an dud a c’helle mouezhiañ zo aet d’en ober.

Kazi rampo e vije an daou strollad dizalc’hour brasañ (ERC ha JuntsXCat) gant 23 % eus ar votoù evit pep listennad hag a oa unvan er parlamant evel ma oa a-raok ar referandom nann aotreet gant Madrid bet dalc’het d’ar 1añ a viz Here. An tu-kleiz dizalc’hour bodet e talbenn ar c’hCUP a dapje nebeutoc’h a 5%, un digresk splann eta. Gant kement se e vije neuze 70 kador diwar 135 evit dizalc’hourien Katalonia a ranko en em glevet. En tu all deus an hanterenn ret evit merañ ensavadur Katalonia eo.

Deus an tu all ar strollad Ciudadans (Keodederien) a sav enep an dizalc’hiezh a dap 26 % eus ar mouezhioù met memes en ur ober ar sammad gant an nann dizalc’hourien all e chom pell ar strolladou feal da vadrid eus ar muiañ niver. M’eo bet merket gant ar mediaoù gall e oa aet Manuel Valls da gabaliñ evit ar strollad Ciudadans n’eus ket bet kement a dud oc’h embann e oa bet galvet da votiñ evite gant ar falañjisted a chom feal da vennozhioù an diktatour Franco…

Falañjisted mignon da Ciudadans, kamaladed nevez Valls

Kalz a elfennoù politikel a vo da gemer e kont en deizioù evit muzuliañ mat petore emdroadur a vo gant Katalonia. Da gentañ penn e vo ret gwelet peseurt emzalc’h a vo gant Madrid bremañ m’en deus tapet strollad ar c’hentañ maodiern ur roustad istorel (4, 21 % evit ar PP). Ha mont a ray pelloc’h war du ar waskerezh ? Kaset e vo dizalc’hourien all en toull-bac’h pe dirak al lezioù-barn ? Petra a ray Pariz ma c’hoarvez gant Karles Puigdemont, repuet e Brussel, tremen dre ar stad-c’hall ?

Ha gouest vo ar strolladoù dizalc’hour d’en em glevet daoust da azgoulennoù ruz-flamm komunourien CUP ? Pe hini deus an daou vrasañ a anzavo da gentañ ez eo prest da zistreiñ war an aergerzh a zizalc’hiezh bet boulc’het d’an 1añ a viz Here ? Petra a vo marc’hatet diwar goust ar re zo bac’het evit ma paouezo Madrid gant ar mellad 155 bet implijet evit herzel emrenerezh gouarnamant ar generalitat ? Ha dreist-holl petra a vo emzalc’h ar bobl gatalan hag a vez ken prim o tiskenn er straedoù evit difenn he frankiz ? N’eo ket sur e asanto n’eus forzh peseurt marc’had… Galvet zo bet gant ar c’homiteoù evit difenn ar republik (CDR) mont da aloubiñ an egor publik ar buanañ ar gwellañ goude ar vot evit derc’hel gant hent an dizalc’hiezh.

Un trec’h eo evit an dizalc’hourien memes tra ha kredapl e ray trouz ar feskennad bet tapet gant Rajoy a bep tu d’ar pireneoù.

G.R.

L’article qui suit a été traduit par les militants de la plateforme “communistes libertaires de la CGT” , il s’agit de la confédération de l’état français. Cette plateforme interne est  animée par des militantEs d’ Alternative Libertaire syndiqués CGT, en Bretagne ils/elles sont essentiellement présentEs à Nantes, Rennes et Fougères (mais pas nécessairement syndiqués CGT).

Dans l’état espagnol il existe une autre confédération du même nom, CGT, mais qui a peu à voir avec la centrale française. C’est une scission de la CNT , le syndicat anarchiste. Cette organisation syndicaliste révolutionnaire et libertaire  est très présente en Catalogne et dans le reste des pays catalans, elle défend le droit à l’autodétermination , et de très nombreux militants et figures de la Gauche Indépendantiste ( CUP ) sont affiliés à cette organisation syndicale dont la publication en Catalogne s’appelle tout simplement “Catalunya”.

Le 3 octobre dernier la CGT , la CNT et d’autres syndicats de combats comme la COS ( Confédération Ouvriere Syndicale ) liée à la CUP avaient appelé 48h après le référendum sur l’indépendance violement réprimée à une grève générale  pour “lutter contre la répression et pour les libertés”. 

D’autres secteurs moins radicaux de la société Catalane , venues du nationalisme historique (ANC, Omnium Cultural…) ou du syndicalisme classique et de collaboration de classes ( UGT, CC.OO liés au PS et au PC espagnols) s’étaient contenté d’un appel à la paralysie du pays de quelques heures sur des bases interclassistes.

Les militantEs de la CGT Catalane reviennent sur le bilan de cette journée de lutte historique en termes de participation et de combativité. Quelque soit le résultat des élections du 21 décembre en Catalogne c’est bien dans la rue que les Comités de Défense de la République Catalane, la CUP, le massif  mouvement étudiant  veulent continuer la bataille, en ce sens cette analyse intéressera tous ceux qui souhaitent que la classe ouvrière , le prolétariat , le peuple jouent un rôle et gardent leurs indépendance de classe dans la bataille pour l’indépendance de la Catalogne. 

C’est également un bon texte qui permettra de débattre du manque d’implication des syndicats de l’hexagone  y compris les plus combatifs dans la réflexion et l’action pour le droit à l’autodétermination des peuples sous domination française, mais aussi un outil de combat intellectuel avec les secteurs du “nationalisme breton” sous l’influence de la bourgeoisie locale et en fait à son service qui prônent des alliances de classes aux détriment de la notre.

Bretagne Info.

Nous avions publié l’appel de la CGT Espagne ( = De l’état espagnol pour les lecteurs/lectrices de Bretagne info )  à la grève générale en Catalogne. L’UGT et les CCOO, syndicats majoritaires, appelaient eux à négocier le maintien du salaires pour des arrêts de travail approuvés par les patrons… Voici un texte qui fait le bilan de la grande grève du 3 octobre :

Quelle influence de l’« arrêt du pays » sur la journée de grève générale du 3 octobre ?

Communiqué du Secrétariat permanent de la CGT de Catalogne


Dimanche 3 décembre 2017

Plusieurs syndicats [CGT, CNT, COS, ICSC et IAC. NdT] ont appelé à la grève générale en Catalogne le 3 octobre 2017. Ce jour‐là on a vécu une journée de mobilisation massive qui a très fortement affecté le fonctionnement économique du pays, avec des centaines de milliers de personnes dans les rues toute la journée.

Quelques heures avant, la dénommée « Plate‐forme pour la démocratie » (avec la participation de l’ANC, d’Òmnium, des CCOO et de l’UGT) avait lancé un appel à un « arrêt du pays ». Et qu’en était‐il de cet « arrêt du pays » ? Il prévoyait que les administrations, les syndicats et les patrons s’arrangent pour fermer les entreprises avec paiement des salaires (c’est‐à‐dire que les travailleurs ne faisaient pas une grève effective avec décompte correspondant [sur la fiche de paie. NdT]). La durée de ces fermetures a fait l’objet d’accords (quelques minutes, quelques heures, toute la journée). Et les heures de grève payées.

Dès le moment de son annonce, le soir du 1er octobre, s’est mise en marche toute la machinerie de la propagande gouvernementale pour anticiper que, ce mardi [3 octobre.NdT], l’impressionnante mobilisation qui s’y produirait ne serait possible, exclusivement, que grâce à l’action du gouvernement, du patronat et des syndicats majoritaires [CCOO et UGT].

Avec la récente publication des statistiques de grève du mois d’octobre [2017. NdT], nous avons l’opportunité de vérifier divers aspects, telle la massivité de la participation à la grève par rapport aux autres convocations, mais aussi de vérifier si l’occupation massive des rues toute la journée a été possible grâce aux accords « patronat‐syndicats majoritaires » ou bien grâce aux travailleurs qui, opposés à la volonté de leur patron, ont fait grève et sont donc comptabilisés dans les statistiques.

La date du 3 octobre n’a pas été choisie au hasard, mais d’après de sûres analyses préalables en rapport avec le moment et le scénario perçu comme le plus probable. Le déploiement répressif de l’État et ses agissements sans fard les semaines précédentes laissaient prévoir non seulement une opération répressive supplémentaire, mais quelque chose de plus préoccupant, sur lequel nous avions tous à réfléchir, un volume d’agressions d’un niveau prévu pour perdurer.
Eh bien, quelle influence l’« arrêt du pays » a‐t‐il eue sur la mobilisation du 3 octobre ?


Voyons ce que disent les données.


Selon IDESCAT [L’INSEE catalane. NdT], la population salariée catalane du secteur privé est de 2 382 000 travailleurs, quand celle du secteur public est de 397 000, dont 200 922 dépendent directement de la Generalitat, et 27 176 de l’administration de l’Etat [d’Espagne].
Qu’en dire ? Que, dans une structure publique naine (la Catalogne est la communauté de tout l’Etat dont le pourcentage de travailleurs du secteur public est le plus bas comparativement au secteur privé), il est évident que la clef [de la réussite. NdT] d’une grève générale réside dans la réponse des travailleurs des entreprises privées et non dans celle des travailleurs du public. Ainsi, tout ce qu’ont fait ou laissé faire la Generalitat de Catalogne et ses administrations locales n’est pas pertinent en ce qui concerne le total [des grévistes. NdT].
Voyons ce qui s’est passé selon les données de la grève proprement dite (c’est‐à‐dire les salariés qui ne sont pas allés travailler contre l’avis de leurs patrons, et ont donc reçu [sur leur fiche de paie. NdT] le décompte de salaire correspondant).
En octobre 2017, la Catalogne a comptabilisé 9 023 624 heures de grève. L’année précédente, 84 264 (soit, en 2016, 0,9 % des heures de grève du même mois, octobre, de 2017). Pour nous donner une idée de ce que représente un tel volume, la grève générale du 14 novembre 2012, dans tout l’État d’Espagne, avait totalisé 11 599 492 heures de grève. Ainsi, la grève générale du 3 octobre [dans la seule Catalogne. NdT] a atteint 78 % des heures de la grève générale du 14 novembre 2012 dans tout l’Etat espagnol. De même, le total des heures de grève en octobre 2017 en Catalogne approche celui de tout l’Etat espagnol pour l’année 2016 : 11 409 992.

Que nous disent ces données ? Qu’en Catalogne, il y a eu [le 3 octobre 2017. NdT] la plus grande grève générale de ces 25 dernières années, à tout le moins. Le volume du personnel public qui a pu être affecté par l’« arrêt du pays » est plus réduit (84 % des travailleurs travaillent dans le secteur privé, sans tenir compte du personnel de l’administration de l’État et des municipalités). Il est assez clair que s’il n’y avait pas eu la manoeuvre gouvernementale, la participation [à la grève. NdT] du secteur public aurait été également de même échelle que celle, massive, du secteur privé.


Dans les entreprises privées, à l’exception anecdotique des supermarchés Bon Preu et de quelques PME, la quasi‐totalité des personnes qui étaient dans la rue l’ont été sans accord avec leur patron. Les données objectives consolidées indiquent que les grévistes de Catalogne ont été au plus proche du total des grévistes de tout l’État espagnol de l’une quelconque des grèves convoquées en 2012.

De fait, les CCOO et l’UGT n’y ont contribué en rien. Leur appel syndical du 2 octobre est allé dans le sens contraire : cherchant à rivaliser avec la grève pour la convertir en arrêts de travail négociés. Et tenons compte que chaque entreprise importante va souscrire à ces accords symboliques, comme ont pu les avaliser la SEAT et Nissan [entreprises de l’automobile. NdT] pour s’en tenir à ces deux exemples.
Le syndicalisme majoritaire a joué gros ces jours‐là. Le dimanche matin [1er octobre], il était déjà assez clair que la grève serait massive et qu’il ne jouerait aucun rôle dans la mobilisation, ce qui aurait porté un coup à sa « ligne de flottaison » de sa supposée exclusivité dans la mobilisation réussie des masses ouvrières, comme tentent de s’en défendre comme ils peuvent ces deux syndicats. Un mirage, en fin de compte.

Concernant les manifestions de la soirée à Barcelone, l’une [appelée par les syndicats initiateurs de la grève générale. NdT] va remplir le Passeig de Gràcia et l’autre [appelée par ANC et Òmnium] la place de l’Université. Laquelle a duré quelques minutes et a été couverte par les médias gouvernementaux et « processistes » [indépendantistes. NDT] ?

En définitive, l’« arrêt du pays » a été une opération de propagande d’une incidence quantitative infime, ainsi que le disent les données statistiques et pas notre opinion personnelle. Ainsi, le « processus » [indépendantiste] a‐t‐il été la raison du fort suivi de la grève générale ? Eh bien, peut‐être pas exactement. D’ici quelques jours nous pourrons évaluer le résultat de la grève générale du 8 novembre (que nous pouvons déjà prédire), avec aussi son « arrêt du pays » et avec le gouvernement en prison comme facteur mobilisateur.
Non. Le 3 octobre a généré une grève générale impressionnante pour plusieurs raisons, la principale d’entre elles la charge brutale subie par le piquet de Piolín qui va émouvoir intensément les couches hétérogènes d’une population qui est restée en état de choc. La brutalité vécue à la première personne ou par les témoignages de proches et les images des réseaux sociaux a fait le reste.
L’anarchosyndicalisme ne peut pas négliger le succès de la grève générale, ni prétendre le répéter demain ou quand nous voulons. Nous sommes conscients de ce que nous sommes, qu’une analyse minutieuse des jours passés n’implique pas que nous ayons répondu avec la perspicacité qui nous a rendu forts. Le mouvement libertaire a été à la hauteur du moment et aucune opération propagandiste progouvernementale ne nous fera croire que nous ne sommes pas capables de prendre l’initiative quand la situation s’y prête, malgré l’État, le syndicalisme de paix sociale et les appareils de communication d’un quelconque pouvoir.

Nous devons être plus conscients et agir en conséquence, contre toute répression et par une augmentation des tentatives de passer à l’offensive, pour reconquérir les droits sociaux et du travail.
Source : http://www.cgtcatalunya.cat/spip.ph…

 

La gauche indépendantiste bretonne condamne avec la plus grande fermeté la répression grandissante que subi le peuple catalan depuis une semaine. Si le référendum sur l’indépendance de la Catalogne prévu pour le 1er octobre a été illégalisé par le gouvernement espagnol, il est bon de rappeler que le parlement autonome catalan démocratiquement élu l’a lui adopté par une loi.

Nous dénonçons vivement la grave dérive autoritariste et anti-démocratique de l’État Espagnol qui essaye par tous les moyens de museler la revendication de création d’une république catalane. En l’espace d’une semaine ont été interdites des réunions publiques, saisi la bagatelle de 1,3 millions d’affiches et 45000 convocations d’assesseurs, mis sous tutelle économique ce qui est aujourd’hui la province autonome de Catalogne.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ce qui se déroule à Barcelone ce mercredi 20 septembre. La répression tous azimuts du gouvernement espagnol a franchi un pas qui fait dire au président catalan, Carles Puigdemont que l’État Espagnol « a suspendu de facto l’autonomie de la Catalogne et appliqué de facto un état d’urgence ». En effet, la police espagnole a envahi le ministère de l’Économie et divers organismes des finances catalanes dont l’Agence du Trésor, le ministère des Affaires Extérieures, ainsi que le ministère des Affaires Sociales. Le chef du gouvernement espagnol a décidé aussi de procéder ce mercredi 20 septembre à des arrestations politiques au plus haut sommet du gouvernement catalan. 14 hommes politiques du gouvernement autonome catalan de Barcelone, parmi eux, le secrétaire général de la vice-présidence de Catalogne, Josep Maria Jove, ainsi que 13 hauts responsables ont été arrêtés.

Nous nous déclarons pleinement solidaires de l’exécutif catalan, dont nos camarades indépendantistes et socialistes de la CUP, qui appellent à répondre à la répression en se rassemblant ce jour sur les Ramblas de Barcelone et en allant voter massivement pour l’indépendance de la Catalogne le 1er octobre.

Ici, en Bretagne, nous nous mobilisons pour soutenir les partisans de la création d’une république catalane. Nous invitons tous les partisans du droit à l’autodétermination des peuples à deux rendez-vous d’ici la fin de la semaine :

• rencontrer le vendredi 22 septembre à 14h00 à Rennes (rendez-vous devant le bâtiment l’Ereve de l’université de Rennes 2) les représentants de Universitats per la Republica, plateforme juvénile catalane de promotion du référendum dans et hors de Catalogne, dans les universités. Délégation qui participera comme celle d’Arran ( Jeunes de la Gauche Indépendantiste Catalane ) à notre université de rentrée.

• nous rejoindre pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple catalan cosignée par 10 organisations de nations sans état sous domination française. Casse-croûte et animations au sommet. Rendez-vous dimanche 24 septembre à 12h dans le bourg de Tréglamus (22).

La gauche indépendantiste bretonne / Breizhistance-IS

A l’initiative des militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes, c’est prés de 30 personnes qui ont pris part à la soirée de solidarité avec les prisonnierEs politiques Basques et Catalanes détenues dans cette ville.

Rennes étant avec Bapaume, dans le nord de la France, un des deux seuls centres de détentions pour les femmes condamnées à des longues peines, il y a en permanence 4 ou 5 détenues du collectif des prisonniers politiques basques dans cet établissement. Ils et elles sont 73 dans l’état français et plusieurs centaines dans l’état espagnol.

La solidarité avec les prisonniers politiques est un des axes fondamentaux de la pratique politique de la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Le prétexte de cette soirée était de remettre 300 euros collectés en faveur de Marina Bernado militante Catalane condamnée pour ses actions au sein d’ETA et incarcérée à Rennes. Un appel avait été lancé pour subvenir à ses soins dentaires par le collectif Rescat qui en Catalogne assume la solidarité depuis 15 ans avec les indépendantistes catalans incarcérés pour leur combat au sein d’ETA.

Une délégation de catalans notamment des militants de Rescat étaient venus à Rennes fin août pour visiter Marina et Lola Lopez, autre catalane dans la même situation. Dans le cadre accueillant du bar le Papier Timbré, une trentaine de militants ont échangés sur la situation des détenus politiques basques et catalans, le cas de Marina, le processus indépendantiste en Catalogne, l’actualité au Pays Basque et bien sûr des attentats à Barcelone. L’argent collecté a été remis en mains propres aux militants de Rescat.

Par ailleurs ont été évoqués :

– L’initiative en faveur de la libération des prisonniers politiques basques le 09 décembre à Paris car leur situation a peu évolué depuis l’arrêt des activités. Le contexte plus global de ces initiatives reste marqué par le décès de Kepa del Hoyo, miltant d’ETA mort en détention à Badajoz en Espagne après plus de 20 ans de détention loin de son pays : “la responsabilité de la mort de Kepa del Hoyo repose entièrement sur la politique pénitentiaire d’exception maintenue dans les États espagnols et français, ensemble de mesures basées sur une soif de vengeance et qui ont mené à la mort ce prisonnier de Galdakao” rappelle l’association Etxerat qui regroupe les proches des détenus basques.

– La tenue à Rennes d’une manifestation/rassemblement le 2 décembre à Rennes sur le même thème.

– La situation spécifique de la Nekane Txapartegi, militante d’ETA incarcérée en Suisse. Elle doit être extradée vers l’Espagne pour purger une peine de 3 ans pour ses activités au sein de la Gauche Indépendantiste Basque. Nekane a été torturée et violée par la police espagnole et une grande campagne de solidarité existe en Suisse pour refuser cette décision de remise aux mains des tortionnaires. Le 30 septembre aura lieu une manifestation à Zurich. Les militants de la Gauche Indépendantiste vous donnent rendez-vous le 30 septembre devant le consulat suisse de Nantes pour une mobilisation solidaire. Rendez vous : 14 Rue de l’Héronnière, 44100 Nantes à 12h00.  Qui peut accepter que la décision d’extradition fasse suite à une condamnation pénale basée sur des aveux extraits sous la torture ?

Le lendemain de l’initiative solidaire, le collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) faisait connaitre sa préoccupation face à l’immobilisme des états français et  surtout espagnol en matière de politique pénitentiaire et revendiquait la libération rapide des prisonniers malades et longues peines et signalait sa volonté de mener des actions de protestation en détention.

C’est une initiative solidaire réussie que cette soirée de solidarité et nous garderons en mémoire la chaleur des échanges et des sourires. Rescat tient à remercier tous les donateurs et donatrices. 

Vous pouvez écrire aux quatre détenues Basques et Catalanes de Rennes membres du collectif des prisonniers politiques basques :

Marina Bernado Bonada 8613

Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075

Areitio Azpiri Alaitz 7992

Aranalde Ijurko Maite 8740

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

D’ar 24 a viz Ebrel tro 40 000 den o doa dibunet e straedoù Valencia  da geñver devezh bro Valencia a-benn azgoulenn muioc’h a zoujañs hag a wirioù evit al lodenn se eus ar broioù Katalan, he yezh (ur rannyezh gatalaneg) hag he sevenadur.

E 1707 d’an deiziad-se e voe bet trec’het tud ar vro gant arme roue Kastilha Fulup ar 5vet hag a lakaas ar vro da gouezhañ etre krabannoù tierniezh ar vourboned.

An aozerien (ur c’hevredad a aozadurioù sevenadurel) evel ar mediaoù a embann ez eo bet uhel-tre an niver a vanifesterien ar bloaz mañ.

An troc’h avat a oa etre ar vanifesterien, gant deus un tu ar re a deus c’hoant muioc’h a c’halloud evit kumuniezh Valencia, seurt rannvroelourien anezho, ha deus an tu all dizalc’hourien ar broioù Katalan a soñj dezho e rankfe tud Valencia ober o seizh gwellañ a-benn sevel ur repubik kevreadel eus ar broioù Katalan gant bro Valencia, Katalonia norzh ha su hag an inizi Balears hep ankouaat lodennig ar reter (ul lodenn eus an Aragon hag a ra gant ar c’hatalaneg). Ar strolladoù dizalc’hour pe emrenour zo kalz gwannoc’h e bro Valencia.

Tachenn ar broioù katalan hervez an dizalc'hourien
Tachenn ar broioù katalan hervez an dizalc’hourien

Strolladoù an tu-kleiz dizalc’hour a seblant laouen gant an niver a dud bet o kemer perzh en o obererezhioù da geñver an devezh-se. An talbenn CUP (10 dilennad e parlamant Barcelona ha 400 dilennad lec’hel) en doa kaset e vouezh-aotreet Anna Gabriel Sabaté da gemer ar gaoz e Valencia, an aozadurioù politikel (Endavant, Poble Lliure), ar sindikad COS a zo o izili perzh eus ar c’hCUP o doa strivet evit desachañ muioc’h a stourmerien eget kustum, evit lakaat splann o deus c’hoant bras da astenn el lodenn se deus o broad al lusk zo gante e bro vBarcelona.

Berzh en deus graet o meeting bras da heul ar vanifestadeg e-lec’h o deus adembannet divezh o frezegenn enep kapitalour, gwregelour, republikan hag enep faskour.

Nous avons le plaisir de recevoir Maria ROVIRA pour une réunion publique à Rennes le mercredi 2 décembre. Elle interviendra en tant que membre de la CUP (Gauche Indépendantiste Catalane) et, à ce titre, élue depuis 2015 à la Mairie de Barcelone.

Ce sera pour Maria ROVIRA l’occasion de nous expliquer la situation actuelle de la CUP dans les Pays Catalans et nous faire part de l’articulation entre lutte indépendantiste, féministe et anticapitaliste.

Nardjes BENKHADDA et Jeanne TOUTOUS parleront au nom de la liste Bretagne En Luttes / Breizh O Stourm qui sera présente aux élections régionales du 6 et 13 décembre 2015 en Bretagne administrative.

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E korf tri sontadeg bet graet en deizioù e seblant voterien Katalonia bezañ prest da reiñ darnvrasañ o mouezhioù evit listennadoù dizalc’hour. Ur c’heloù a-bouezh pa vo eus devezh broadel Katalonia d’an 11 a viz Gwengolo.

D’ar 27 a viz Gwengolo e vo votet evit parlamant ar Generalitat, diwar 135 sez ez afe etre 67 ha 80 anezho d’an dizalc’hourien hervez ar sontadegoù diwezhañ.

Div listennad a embann o c’hoant da grouiñ ur stad katalan dizalc’h. An hini greñvañ a vije neuze « Junts pel Si » (A-gevred evit ar Ya), un talbenn a vod dizalc’hourien eus an tu-kleiz betek ar c’hreiz. Enni e kaver anv Arthur Mas, bet prezidant ar Generalitat betek bremañ, met ivez ar strollad Esquerra (ERC) da lavarout eo dizalc’hourien istorel an tu-kleiz hag un toullad hiniennoù ha strolladoù bihanoc’h. Ar strollad CUP (Candidatura d’Unitat Popular) zo bet gouest evit an eil gwezh da sevel ul listennad evit ar parlamant katalan, gouez d’ar sontadegoù e tremenfe eus 3 c’hannad da 9 ! Ur pezh lamm an hini eo evit ar c’hCUP a embann divezh bezañ evit ur republik katalan dizalc’h, gwregelour ha sokialour eus Perpinyà da Alacant.

Ne chomfe nemet 55 sez d’ar muiañ evit ar re a fell dezho e talc’hfe Katalonia da vezañ dindan galloud Madrid,  da lâret eo : sokialourien, ha mirourien ar PP…

Ne ouzer ket avat ar pezh a ray an talbenn anvet « Catalunya Sí Que Es Pot » a chom amsklaer he frezegenn diwar-benn an dizalc’hiezh, enni e kaver komunourien ar PC kozh, ar re c’hlas hag ar strollad Podemos. Etre 12 ha 15 sez az afe gante.

Mard eo sklaer bremañ ez eus chañsoù bras ez afe ar muiañ niver gant an div listennad dizalc’hour ez eo anat ivez ez eus daou hent disheñvel evit tizhout ar pal. « Junts pel Si » a ginnig marc’hata gant Madrid pa soñj pennoù ruz ar c’hCUP ez eo ret diskleriañ dizalc’hiezh ar vro da heul disoc’h ar votadeg hep marc’hata tra ebet.

Deus e du gouarnamant Madrid en doa roet da c’houzout e lakafe un termen da statud emrenerezh Katalounia evit mirout ouzh ar gouarnamant dizalc’hour da glask lakaat e pleustr e raktresoù.

Da heul galv Ada Colau (Maerez Barcelona) he doa kinniget e vije lakaet kêrbenn Katalounia da lec’h bod evit ar repuidi a zegouezh ez niverus e Kornog Europa, en deus Joseba Asiron (Maer Irunea/Pamplona e Bro-Euskal ha dizalc’hour anezhañ) roet da c’houzout e oa laouen d’ober kement all e kêr brasañ Navarra.

An daou dilennad, evel maerez Madrid, a fell dezho strollañ nerzhioù o c’humun a gevred gant skiant prenet ar c’hevredigezhioù arbennik evit skoazell ar repuidi hag en em harpañ war brokusted o annezidi.

Er stad c’hall e krog un dornad dilennidi da studial un doare d’ober kement all, evit poent e Breizh e c’hortozer c’hoazh un intrudu damheñvel. Marteze a-walc’h e kredje da skouer Nathalie Appéré (maerez Roazhon) en em zislavarout oc’h embann e vije tomm da lakaat Roazhon da gêr repu p’emañ hi o klask skarzhañ divroidi Somalia eus o c’hamp bet staliet gante e-pad an hañv e park ar “Gayeulles”.

Padal e vije aes a-walc’h da sevel ur rouedad kerioù kengred dasparzhet war Vreizh a-bezh evit degemer ar repuidi a glask pellaat diouzh ar brezelioù ha deus ar baourentezh. N’eus ket ezhomm evit en ober eus aotre ebet roet gant Pariz.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus dibabet treiñ e brezhoneg ur skeudenn a weler kalz war ar genrouedad hag er sportvaoù evit adembann n’eo ket kontrol ar stourm evit frankiz hor bro, hor yezh gant ar c’hengred a dleomp d’ar repuidi a gaver stank war an hentoù.

Un doare simpl da reiñ da c’houzout ivez d’hon dilennidi eo poent bras heuliañ skouer Barcelona hag Irunea !

Frank a wirioù an hini eo ! Skignit ! Pegit ! Ha deuit e darempred ganeomp evit kaout ar stumm pegsun hag ar skritelloù a deuy maez dizale !

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À l’occasion de la Diada 2014 nous avons rencontré la CUP (Candidatura d’Unitat Popular) qui a une centaine d’élus municipaux et trois députés au parlement de Catalogne. 

Isabel Vallet i Sànchez (députée de la CUP au Parlement de Catalogne), en compagnie d'une partie de la délégation bretonne venue pour la Diada 2014.
Isabel Vallet i Sànchez (députée de la CUP au Parlement de Catalogne) tenant le gwenn-ha-du
en compagnie d’une partie de la délégation bretonne venue pour la Diada 2014.

Quim Arrufa, l‘un des 3 dépûtés du parlement de Catalogne (et natif de Vilanova I Geltru), évoque ici au lendemain d’une manifestation massive de 2 millions de personnes, l’actualité du processus pour l’indépendance de la Catalogne. Il a également un court message pour le peuple Breton.

Une délégation de la Gauche Indépendantiste Bretonne a pris part à la Diada Catalane, journée revendicative nationale en faveur de l’indépendance.

Le peuple catalan peut s’enorgueillir de sa grande capacité d’auto-organisation qui lui a permis de rassembler près de deux millions de personnes pour exiger du gouvernement de Madrid l’exercice de son droit à l’autodétermination nationale.Diada_Paisos_Catalans_Bretagne_Info_1_1

Ce potentiel d’auto-organisation populaire de masse est sa meilleure arme en cas de refus de Madrid de laisser s’organiser dans un cadre légal un référendum sur la perspective de l’indépendance le 9 novembre prochain et au cas ou la bourgeoisie nationaliste catalane pactiserait avec Madrid sur le dos des masses populaires un accord pour repousser la perspective du vote.

En tant qu’internationalistes nous constatons que les institutions françaises et allemandes à travers les déclarations de Laurent Fabius et Manuel Valls et Angela Merkel sont clairement hostiles à l’indépendance et à la tenue du référendum.

La tache des démocrates, révolutionnaires, internationalistes de l’ensemble de l’Etat français et de l’Europe est donc de défendre le droit du peuple catalan à prendre en main son avenir national pour construire un pays socialement juste dans une perspective de rupture avec la logique libérale et d’appuyer le secteur le plus avancé du peuple catalan qui s’organise au sein de la Gauche Indépendantiste Catalane et de sa plateforme électorale CUP défendant la perspective de la désobéissance de masse en cas de non tenue du référendum.

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C’était le sens de notre présence à Barcelone ce 11 septembre aux côtés de nos camarades de la CUP qui défendent la perspective d’une république socialiste et féministe des pays Catalans, dont le cortège a rassemblé prés de 50 000 personnes sur ce mot d’ordre.

Nous en avons également profité pour faire connaître aux organisations indépendantistes catalanes et aux médias locaux le déficit démocratique existant en Bretagne, notamment sur la réunification territoriale.

Oui le dynamisme et le sens d’auto-organisation des Catalans doit être source d’inspiration pour tous les peuples sans Etat à commencer par le peuple breton qui lui aussi à le droit à librement choisir son destin.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

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