Tag

BDS

Browsing

On nous signale la tournée d’un documentaire sur la Palestine en Bretagne ces jours ci “Derrière les fronts”  : Tournée de projections-débats en Bretagne en présence de la réalisatrice  bretonne Alexandra Dols. La page FB est ici.  Et d’autres infos ici.

Derrière les fronts : résistances et résiliences en Palestine

Une traversée de la Palestine en compagnie de la psychiatre palestinienne, Dr. Samah Jabr – د. سماح جبر qui met en lumière les résistances et les résiliences face aux blessures invisibles de la guerre et de l’occupation.

  •  Lundi 27 à Saint-Brieuc, Cinéma le Club dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  • Mardi 28 à Guingamp, Cinéma Les Korrigans Guingamp dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  • Mercredi 29 à Lannion, Cinéma Les Baladins dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  • Jeudi 30 à Morlaix, Cinéma La Salamandre dès 20H30 en présence de la réalisatrice.
  •  Vendredi 1er décembre à Saint Renan, Cinéma Le Bretagne dès 20H15 en présence de la réalisatrice.
  • Samedi 2 à Brest, Cinéma Les Studios dès 17H en présence de la réalisatrice.

En soutien aux 1500 prisonniers Palestiniens qui font actuellement grève de la faim dans les prisons israéliennes, quelques dizaines de personnes ont menés une action informative samedi 22 avril dans les rues de Morlaix. La place des otages a ainsi été rebaptisée place des prisonniers politiques Palestiniens, le tout à l’initiative de l’AFPS pays de Morlaix. Aujourd’hui, en 2017 il y a 6300 prisonniers et prisonnières Palestiniens dans les prisons israéliennes. Et parmi eux 13 membres du Conseil législatif Palestine. On compte environ 300 mineurs également incarcérés dans les prisons israéliennes. Sur ces 6300, 458 prisonniers purgent des sentences de prison à vie, et 459 des sentences de plus de 20 ans de prison. 1700 prisonniers sont malades aux sains de ces prisons ; 25 d’entre eux seraient dans un état critique et ne recevraient pas les traitements appropriés. Une des revendications des grévistes de la faim porte sur l’accès aux soins. Depuis 1967, 850 000 Palestiniens sont passés par les geôles israéliennes. Dans presque toutes les familles palestiniennes il y a des membres qui ont été emprisonnés. Il est toujours bon de rappeler qu’en France un militant pour la cause palestinienne est en prison depuis 33 ans. Réclamons donc aussi la libération de G.I Abdallah qui jeune en solidarité avec les détenus Palestiniens en lutte depuis la prison de Lannemezan.


Correspondance Gauche Indépendantiste Pays de Morlaix/Mont d’Arrée

Kantadoù a vannieloù eus Palestina a oa bet douget uhel d’an 18 a viz Eost e Glaschù gant harperien Celtic Glasgow da vare ar c’hrogad mell-droad enep da skipailh Hapoer Beer Sheva hag a zo kampion Israel. Trec’h eo bet ar skosiz gant 5 pal hag unan hepken evit an Israeliz. Diwar galv “Celtic fans for Palestine” e oa bet aozet an dasparzh bannieloù er sportva, ar pezh en deus rediet an UEFA da embann e oa aet ar supporterien en tu all da lezennoù ar reolennoù diabarzh a vir ouzh an dud da gas « kemmenadennoù ideologel, politikel, a denn eus ar relijion, kunujennus pe feukus » e doare pe zoare da vare krogadoù an UEFA. D’an 22 a viz Gwengolo e vo gouvezet petra e vo ar c’hastiz evit Celtic Glasgow.

celtic

Hep gortoz an deiziad se paotred ha merc’hed ar c’hlub bet krouet gant Iwerzhoniz harluet da Skos o doa graet ur galv evit paieañ an taol-kastiz gortozet. Klevet mat-tre eo bet ar galv, kar kement a arc’hant zo bet gounezet e vo gouest harperien Glasgow da gas arc’hant ouzhpenn d’un ospital e Palestina, d’ur greizenn evit bugale Palestina repuet e broioù all pe c’hoazh d’ur greizenn sevenadurel Palestinad. En tu all da 100 000 euro zo bet rastellet evit poent.

 Ur c’hrogad « distro » a vo dalc’het d’al lun 29 a viz Eost e Israel ar wezh-mañ. Polis ar vro en deus roet da c’houzout e vije berzhet ober kement all en o sportva. 250 Skosad zo gortozet enno.

Supporterien Celtic Glaschù a vez kustum da embann o mennozhioù politikel e mod pe vod er sportvaoù, evit Palestina, a-enep d’ar ouennelouriezh pe evit Iwerzhon unvan war a seblant n’emaint en soñj chom a sav.

223091_1997032892596_4075236_n

Nous étions une trentaine cet après-midi ( vendredi 19 juin )  à mener une action contre la boutique Orange de la rue Lebastard (centre de Rennes), en solidarité avec la résistance palestinienne. Le but de ce rassemblement à l’entrée de la boutique était de dénoncer la responsabilité de l’entreprise dans la colonisation en Cisjordanie et dans le massacre commis à Gaza l’été dernier. Nous appellons à intensifier les actions ciblant les locaux et boutiques des entreprises (notamment françaises) qui, comme Orange, participent activement à l’occupation de la Palestine. Voici le tract distribué à 500 exemplaires dans et devant la boutique.

(A noter l’arrivée très rapide – plan vigipirate oblige – de policiers et gendarmes, appellés pour tenter de prévenir toute tentative d’entrave au commerce ; lesquels sont partis après s’être aperçus que leur présence dissuadait particulièremet les potentiels clients d’entrer dans la boutique …)

11112445_10207081140574038_658214460009686311_n

L’été dernier, tous les médias parlaient de la Palestine, et du massacre israélien qui faisait 2 147 morts dans la Bande de Gaza. Si un « cessez-le-feu » est aujourd’hui en place dans et autour de la Bande de Gaza, cela ne doit pas nous faire oublier la réalité du terrain. En Israël, les violences racistes perdurent, tout comme les crimes de l’armée et de la police. En Cisjordanie, la colonisation s’intensifie, la répression des manifestations continue et des arrestations ont souvent lieu. Dans la Bande de Gaza, le siège est toujours en place, et les matériaux de (re)construction n’ont pas pu entrer depuis l’été dernier.

Quiconque est déjà allé en Palestine sait qu’il n’y a pas par moments une « escalade de la violence ». Il y a au contraire, de la part d’Israël une colonisation et une répression permanentes, et la volonté d’asphyxier un territoire et un peuple, dont le massacre de l’été dernier fut le prolongement direct.

Pour s’opposer à l’occupation de la Palestine par Israël, depuis dix ans, à travers la campagne Boycott, Désinvestissements, Sanctions, les organisations de la résistance palestinienne appellent à ce que des actions soient mise en place dans le monde entier contre Israël, ses institutions et ses entreprises, ainsi que contre toute entreprise participant à la colonisation de la Palestine. Les actions contre les produits israéliens dans les supermarchés en sont un exemple, comme les sabotages contre une usine d’armement en Angleterre lors de l’ « opération Plomb Durci » (1330 morts dans la Bande de Gaza à l’hiver 2008-2009), ou le blocage de ports en Amérique du nord l’été dernier pour empêcher des cargos israéliens d’accoster.

Et les cibles peuvent parfois être trouvées très proche de nous. Orange a en effet un contrat avec “Partner Communications”, firme israélienne avec laquelle elle a renouvelé en 2011 sa licence d’exploitation. C’est le réseau Orange qui alimente en Cisjordanie les 176 antennes et relais implantées sur des terres confisquées pour les communications de l’armée israélienne et des colons.

Encore plus clair, dans le cadre de sa campagne “Adopt a Warrior” (« Adopte un Guerrier »), Orange-Israël a parrainé deux unités de combat israéliennes lors des massacres de l’été dernier à Gaza, et elle envoya quotidiennement trois unités mobiles de téléphonie aux points de rencontre des soldats israéliens autour de Gaza…

Nous voyons donc que contrairement à ce que disent les antisémites, il n’y a pas de « complot sioniste mondial », ni de « France des droits de l’homme effrayée par le lobby juif », mais un ensemble d’entreprises, d’institutions et d’Etat qui tirent profit de la colonisation et des massacres.

Le fait que la police de Ferguson qui a tué Michael Brown a été formée par l’armée israélienne est l’un des signes de la continuité policière des régimes, et les Palestiniens qui conseillaient sur twitter les émeutiers des différentes villes des Etats-Unis quant à la manière de se protéger des gaz lacrymogènes ne s’y sont pas trompés.

En France, les interdictions des manifestations à l’été dernier et les condamnations à de la prison ferme contre certains de leurs participants sont aussi un signe de la solidarité des Etats dans la répression : tout comme le maintien depuis plus de trente ans de la détention par l’Etat français de Georges Ibrahim Abdallah, soumis à une vengeance sans fin pour avoir participé à la lutte armée en riposte à l’agression du Liban par Israël en 1982.

Cette action s’inscrit dans le contexte de la solidarité à la cause palestinienne, et marque une volonté de trouver des cibles pour avoir des prises sur la situation et marquer notre solidarité avec la résistance.