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La Gauche Indépendantiste se joint à l’appel lancé par Div Yezh Breizh et les syndicats SNES-FSU et SNUipp-FSU 29 pour défendre l’enseignement bilingue public en Bretagne. En effet, le rectorat d’Académie a depuis une semaine pris une série de décisions de fermetures et non-ouvertures de classes sur l’ensemble de la Bretagne. Ces attaques inacceptables s’inscrivent  dans  la continuité des positions du ministre Blanquer et de la décision du Conseil Constitutionnel de retoquer une partie de la loi Molac. La Gauche Indépendantiste était présente lors de la manifestation historique à Guingamp en mai dernier, elle sera présente aux côtés des élèves, parents d’élèves, enseignant.es, syndicats et du réseau Div Yezh en lutte.

RDV devant le lycée Tristan Corbière à Morlaix le lundi 19 juillet à 18h.

Luttons et nous vaincrons !

Brezhoneg ofisiel !  Betek an trec’h !

Ci-dessous le communiqué commun de Div Yezh et des syndicats SNES-FSU et SNUipp-FSU 29 :

Div Yezh Breizh, association des parents d’élèves bilingues scolarisés dans les établissements publics, le SNES-FSU et le SNUipp-FSU29, syndicats majoritaires de la fonction publique dans le second et le premier degré s’opposent fermement aux décisions du rectorat affectant l’enseignement bilingue public breton français dans le pays de Morlaix, de Guingamp, St-Brieuc et Lorient.
Bien que l’ouverture d’une filière bilingue au lycée Tristan Corbière de Morlaix, ainsi qu’au lycée Pavie de Guingamp, ait été actée dans la carte des pôles bilingues publics 2020-2021, le rectorat de l’Académie de Rennes a refusé l’ouverture du groupe classe de seconde bilingue pour les premiers élèves ayant eu une scolarité bilingue dans les collèges du secteur. Cette décision contraint les élèves inscrits en filière bilingue depuis la maternelle, à cesser leurs apprentissages du et en breton. A cette décision intolérable, créant une rupture pédagogique, vient s’ajouter le refus d’ouverture d’un groupe classe de 6e au sein de la filière bilingue du collège de Lanmeur, filière existante depuis 5 ans. La même situation s’était produite l’an passé pour la sixième de Plounéour Ménez. L’ouverture de la filière bilingue au collège de Lanmeur a été actée en 2017 avec le même nombre d’élèves que le nombre d’élèves inscrits en 6e pour la rentrée prochaine.
Alors que les services de l’Education Nationale invoquent le trop faible nombre d’élèves inscrits pour justifier leur décision, nos organisations rappellent que chaque rupture de l’enseignement bilingue conduit à des pertes d’élèves futures par le jeu des fratries et la perte de confiance et de visibilité. Aussi, cette décision renforcera paradoxalement les causes qui conduisent le rectorat à ne pas ouvrir en lycée dès cette année, car nous perdrons des élèves et des familles à ne pas respecter les engagements.
Il y a pourtant urgence. Si la sauvegarde et le développement de nos langues régionales est un réel enjeu politique et une demande sociale forte, alors, le service public se doit d’y répondre. Ce sont en effet 55% des élèves scolarisés en filières bretonnantes qui le sont dans le public.
Ces décisions manquent de constance et sont le révélateur du manque d’investissement pâtant dans l’éducation, en comparaison des pays aux ressources équivalentes au nôtre. Nous demandons au rectorat de revoir sa copie urgemment pour rassurer les élèves, les familles et les enseignant.e.s concerné.e.s et leur permettre de continuer une filière qui est un véritable projet de vie.
La situation morlaisienne se retrouve sur les secteurs de Guingamp (lycée Pavie et collèges de Callac et Plouha), de St Brieuc (4 inscrits au collège Jean Macé) et sur le secteur de Lorient.
Lundi 19 juillet, des élus locaux, départementaux et régionaux rejoindront la mobilisation des familles et des enseignants concernés sur toute l’académie à 18h00, en convergeant sur Morlaix devant le lycée Tristan Corbière.

Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

Une réunion d’information aura lieu le samedi 25 mars à 17h30 à La Charrue avec Visant Roue, représentant de l’Office public de la langue bretonne en Loire-Atlantique, autour du projet de création d’une école en breton et en français à Châteaubriant. Peuvent être particulièrement intéressés les parents d’enfants du pays de Châteaubriant nés avant 2013.

Les écoles en breton, quelles soient en filière privée catholique (Dihun), publique (Divyezh) ou associative (Diwan), progressent d’années en années. A la rentrée 2016, dans les cinq départements bretons, se sont plus de 17 000 enfants qui ont pu suivre un enseignement en langue bretonne. De nombreux chercheurs ont démontrés l’intérêt d’un bilinguisme précoce dans le développement de l’enfant en général et dans la facilité à maitriser ensuite d’autres langues. Le dynamisme actuel de l’enseignement en breton repose tant sur son intérêt pédagogique que dans la volonté de préserver l’avenir de la langue bretonne.

Bretagne_Info_Reunion_Breton_Ecole_Chateaubriant

Setu ar gemmenadenn hon eus degemeret a-berzh kerent skolioù Redon. Ne c’hellomp nemet kouviañ hon izili ha mignoned da gemer perzh en tolpadeg ha da harpañ tud skolioù ar vro a glask e vefe doujet ouzh o gwir da zibab skoliata o bugale e brezhoneg.

Ken arc’hoazh dirak an is-prefeti e Redon adalek 5e gm.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN

à l’enseignement bilingue breton/français

Mardi 6 décembre 2011, à 17h

Place de Bretagne, en face de la sous-préfecture

à REDON

Les parents d’élèves des filières bilingues breton/français dénoncent le manque d’enseignants formés, le manque de remplaçants bilingues, et l’absence d’enseignants bilingues en poste à Redon et à Sainte-Marie.

Une demande pour la filière bilingue importante à Redon

Il existe dans le Pays de Redon une véritable dynamique pour l’enseignement bilingue breton-français. Pour l’enseignement public: à l’école Henri-Matisse et au Collège Beaumont. Pour l’enseignement privé: à l’école Notre-Dame et au Collège Le Cleu-Saint-Joseph à Redon, et à l’école de la Providence à Sainte-Marie. On comptabilise actuellement près de 250 élèves en filières bilingues ou suivant une option de breton.

APPEL DES ASSOCIATIONS DIV YEZH ET DIHUN BRO-REDON

DIV YEZH (02.99.91.70.60.) et DIHUN BRO-REDON (02.99.72.21.43.), représentent les parents d’élèves des filières bilingues breton/français, respectivement pour l’enseignement public et l’enseignement privé. Des représentants de ces associations déposeront, à l’occasion de ce rassemblement, une motion au sous-préfet de Redon.

Nous demandons que l’Education Nationale et les Pouvoirs Publics prennent toutes les mesures concernant les filières bilingues breton/français

– pour former en nombre suffisant des enseignants

– pour solliciter des enseignants en exercice à suivre des formations bilingues

– pour former un corps d’enseignants bilingues remplaçants, tout particulièrement pour le département d’Ille-et-Vilaine.

Venez nombreux à ce rassemblement familial et pacifique