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De nombreuses personnes et organisations commentent la décision de Bretagne Réunie de ne pas manifester à Nantes le 30/09. Parmi les contributions reçues, voici celle de Jean-Do Robin. Les organisations du cortège anticapitaliste, la Gauche Indépendantiste et 44=Breizh communiqueront leurs consignes dans les heures qui viennent.

Messieurs les coprésidents de la mal nommée “Bretagne Réunie”,

C’est en tant qu’ancien adhérent du CUAB et de ce qui fut, jadis, sous le nom de “Bretagne réunie”, une organisation unitaire et démocratique œuvrant efficacement à la réunification administrative de la Bretagne historique, que je vous adresse cette lettre ouverte.

Votre communiqué de ce jour, 27 septembre 2017, annonçant l’annulation du rassemblement prévu à Nantes samedi prochain est en effet d’une lâcheté et d’une hypocrisie consommées.
En effet, en vous présentant comme les victimes de comportements extrémistes que vous vous refusez à identifier clairement :

1° Vous continuez à faire l’impasse sur les responsabilités de “Bretagne réunie” elle-même, à l’origine de la division actuelle du mouvement pour la réunification de la Bretagne, en particulier sous la présidence du très contestable Jean-François Le Bihan.
Qui, en effet, peut oublier l’alignement, en 2013-2014, de la direction de “Bretagne réunie”, sur l’appel du patronat breton, incarné par Alain Glon, à une journée pour “libérer les énergies en Bretagne”, autrement dit :

  • pour remettre an cause aussi bien les quelques normes environnementales qui protègent tant bien que mal la Bretagne des ravages de l’agriculture intensive et de l’agro-chimie, incarnés justement par M. Glon et ses compères de l’institut de Locarn,
  • pour remettre en cause les cadres juridiques qui préservent encore le droit des salariés à des conditions de travail et à des revenus récents (Alain Glon, université d’été de l’Institut de Locarn, septembre 2013, en réponse à un journaliste qui lui demande s’il ne faudrait pas instituer un Smic régional : « J’irai plus loin. Il faudrait rendre la liberté au travail et pour autant qu’employés et employeurs se mettent d’accord sur des dispositions qui leur conviennent, ça peut se faire au cas par cas, ou entreprise par entreprise. » Chacun pensera ce qu’il voudra d’un tel point de vue qui trouve aujourd’hui sa concrétisation dans la loi El Khomry et dans les ordonnances Macron. Mais il s’agit là d’un positionnement politique de fond, d’un choix de société sur lequel il était totalement déplacé qu’une association comme Bretagne réunie prenne position, dans un sens comme dans l’autre.
  • En rejoignant le très confus mouvement des “Bonnets Rouges”, au point de s’y fondre presque, Bretagne Réunie a alors apporté sa caution à un discours, pour ne pas dire à un programme économique (libéral et productiviste), outrepassant le cadre très strict qui fut toujours celui de l’ancien et regretté CUAB,
  • Cette inscription de Bretagne Réunie dans une logique libérale fut alors confirmée par le soutien affiché de son président en exercice Jean-François Le Bihan à Marc Le Fur, candidat UMP aux élections du conseil régional de Bretagne en 2015 et grand défenseur de toujours de l’élevage porcin intensif… JF Le Bihan dont l’apparition publique sur la liste de le Fur fut à peine consécutive à sa démission de pure forme et très provisoire de la présidence de Bretagne Réunie…
  • Enfin, le ponpon de cette dérive fut certainement l’entré au CA de Bretagne Réunie, sans aucune opposition de ses co-lisiers,  du néo-nazi Kevin Blackwell, ancien membre du PNFE, célèbre depuis sa condamnation pour la tentative d’incendie et l’agression violente dont il se rendit coupable, contre des militants de l’UDB sur le stand qu’ils tenaient lors du festival de Lorient en août 1999. Comment s’étonner alors de la présence de plus en plus visible, agressive et structurée d’énergumènes issus de l’extrême droite, xénophobe et raciste, dans les manifestations organisées par Bretagne Réunie, tandis que de nombreux démocrates les désertaient et que des adhérents de longue date du CUAB, et c’est mon cas, mettaient fin au paiement de leur cotisation.

C’est bien la direction de Bretagne Réunie qui, depuis 4 ans, porte l’entière responsabilité de la profonde division qui est aujourd’hui celle du mouvement pour la réunification de la Bretagne historique.

Il n’y a donc rien de surprenant à ce que des organisations proches de la gauche indépendantiste bretonne aient estimé nécessaire de mettre fin à cette hypocrisie et appellent à un cortège distinct, au sein du rassemblement prévu samedi prochain, pour dénoncer la récupération de notre mouvement commun par les forces politiques au service du capitalisme sauvage et par l’extrême droite xénophobe, dont la seule présence est haïssable en ce qu’elle dénature et discrédite les fondements démocratiques qui inspirent notre revendication.

Les termes-mêmes de votre communiqué sont en effet un illustration éclatante de la mansuétude avec laquelle vous accueillez l’extrême-droite à vos côtés, réservant, sans avoir la franchise de les nommer, la qualification d’extrémistes aux seuls mouvements de la gauche indépendantiste bretonne et du mouvement antifasciste en Bretagne : “ces groupuscules extrêmes ont décidé avec détermination d’exploiter notre rendez-vous annuel à des fins partisanes et ont la vive intention de scander des slogans n’ayant rien à voir avec la réunification de la Bretagne. Ils entendent récupérer et instrumentaliser notre manifestation festive pour la placer dans le contexte des mouvements sociaux en germination.

Ce ne sont donc pas ces militants anti-fascistes qui doivent être tenus pour responsable du fiasco de votre appel au rassemblement du 30.09.2017, mais bien vous-mêmes et votre honteuse indulgence envers les récupérations les plus nauséabondes de notre mouvement démocratique. C’est aussi pourquoi, tout en déplorant la division de notre mouvement, j’avais choisi d’apporter ma pierre à la dénonciation de l’omerta dont bénéficient vos turpitudes depuis 4 ans, en participant, moi aussi, au cortège pour une Bretagne anti-fasciste et anti-capitaliste.

Jean-Do ROBIN, le 27.09.2017,

ancien adhérent du CUAB,

ancien président de l’Union des Enseignants de Breton,

ancien vice-président du Conseil Culturel de Bretagne.

La gauche indépendantiste bretonne condamne avec la plus grande fermeté la répression grandissante que subi le peuple catalan depuis une semaine. Si le référendum sur l’indépendance de la Catalogne prévu pour le 1er octobre a été illégalisé par le gouvernement espagnol, il est bon de rappeler que le parlement autonome catalan démocratiquement élu l’a lui adopté par une loi.

Nous dénonçons vivement la grave dérive autoritariste et anti-démocratique de l’État Espagnol qui essaye par tous les moyens de museler la revendication de création d’une république catalane. En l’espace d’une semaine ont été interdites des réunions publiques, saisi la bagatelle de 1,3 millions d’affiches et 45000 convocations d’assesseurs, mis sous tutelle économique ce qui est aujourd’hui la province autonome de Catalogne.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ce qui se déroule à Barcelone ce mercredi 20 septembre. La répression tous azimuts du gouvernement espagnol a franchi un pas qui fait dire au président catalan, Carles Puigdemont que l’État Espagnol « a suspendu de facto l’autonomie de la Catalogne et appliqué de facto un état d’urgence ». En effet, la police espagnole a envahi le ministère de l’Économie et divers organismes des finances catalanes dont l’Agence du Trésor, le ministère des Affaires Extérieures, ainsi que le ministère des Affaires Sociales. Le chef du gouvernement espagnol a décidé aussi de procéder ce mercredi 20 septembre à des arrestations politiques au plus haut sommet du gouvernement catalan. 14 hommes politiques du gouvernement autonome catalan de Barcelone, parmi eux, le secrétaire général de la vice-présidence de Catalogne, Josep Maria Jove, ainsi que 13 hauts responsables ont été arrêtés.

Nous nous déclarons pleinement solidaires de l’exécutif catalan, dont nos camarades indépendantistes et socialistes de la CUP, qui appellent à répondre à la répression en se rassemblant ce jour sur les Ramblas de Barcelone et en allant voter massivement pour l’indépendance de la Catalogne le 1er octobre.

Ici, en Bretagne, nous nous mobilisons pour soutenir les partisans de la création d’une république catalane. Nous invitons tous les partisans du droit à l’autodétermination des peuples à deux rendez-vous d’ici la fin de la semaine :

• rencontrer le vendredi 22 septembre à 14h00 à Rennes (rendez-vous devant le bâtiment l’Ereve de l’université de Rennes 2) les représentants de Universitats per la Republica, plateforme juvénile catalane de promotion du référendum dans et hors de Catalogne, dans les universités. Délégation qui participera comme celle d’Arran ( Jeunes de la Gauche Indépendantiste Catalane ) à notre université de rentrée.

• nous rejoindre pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple catalan cosignée par 10 organisations de nations sans état sous domination française. Casse-croûte et animations au sommet. Rendez-vous dimanche 24 septembre à 12h dans le bourg de Tréglamus (22).

La gauche indépendantiste bretonne / Breizhistance-IS

Pour la troisième année consécutive, la Gauche Indépendantiste vous donne rendez-vous pour son université de rentrée à Plougonver, au Dibar, au sud de Guingamp. Mais aura des déclinaisons Rennaises et Nantaises dans les jours précédents et suivants.

C’est un moment pensé pour se former et échanger dans la perspective de traduire en pratiques concrètes par la suite dans notre militance les thématiques évoquées lors de ces journées.

Les débats se déroulent en assemblées ouvertes, et sont ouverts aux sympathisant-e-s et curieux/curieuses ou même membres d’autres organisations.

Voici les grandes lignes de ce rendez-vous, des modifications sont susceptibles d’intervenir.

C’est bien sur la Gauche Indépendantiste Catalane notre invitée d’honneur en raison de la tenue du référendum du premier octobre en Catalogne sud. Mais le programme ne saurait se résoudre à cette seule thématique. On y parlera surement aussi de la rentrée sociale, des initiatives pour la réunification de la Bretagne et de la campagne de solidarité avec le Rojava Révolutionnaire… en français et en breton !

Vendredi 22 septembre :

• 19h : Accueil et apéro d’inauguration en présence de la délégation catalane.

• 20h30 : Projection du documentaire “Entre deux sexes” de Régine Abadia en présence de Vincent Guillot, militant de la cause intersexe et porte-parole de l’Organisation internationale des intersexes qui animera un échange sur les persécutions hétéronormatives et intersexophobes.

Samedi 23 septembre :

• 11h : Rencontre avec Vivian Petit auteur de “Retours sur une saison à Gaza“. Ce militant internationaliste nous présentera pour la première fois en public son ouvrage sur la Palestine où il a séjourné.

L’une des forces du texte de Vivian Petit est de se situer au carrefour entre le témoignage personnel, la chronique de la vie quotidienne à Gaza et la mise en perspective politique. Ni simple carnet de bord, ni texte d’analyse déshumanisé, ni tentative présomptueuse de dresser un « portrait » de Gaza et de ses habitants, le livre de Vivian opère des allers retours entre la France et Gaza, entre l’individuel et le collectif, entre la petite et la grande histoire.” nous dit Julien Salingue auteur de la préface. 

• 13h : Repas populaire.

• A partir de 14h : Rencontre avec les militants d’Universitats per la Republica et d’Arran qui viennent de Catalogne. Les premiers interviendront sur le campagne en cours dans les universités pour garantir la tenue du référendum en Catalogne malgré les pressions de Madrid. Universitats per la Republica est une plateforme juvénile qui rassemble des jeunes de divers sensibilités. A 15h30 les militantEs d’Arran, organisation de jeunesse de la Gauche Indépendantiste animeront un atelier sur la l’auto-organisation de la jeunesse indépendantiste Catalane et leurs actualité militante (campagne contre le tourisme, référendum, et municipalisme aux coté de la CUP). Ce rendez-vous est animé par des jeunes indépendantistes bretons du collectif Dispac’h.

• 17h30 : Échanges avec le Collectif  Vérité  et Justice pour Babacar. Babacar Gueye a été tué par un agent de la BAC de Rennes 3 décembre 2015 (sous réserve).

• 19h :  Repas populaire.

• 20h : Prise de parole de la Gauche Indépendantiste.

• 21h :  Concert avec : LDT, Les Derniers Trappeurs (anarcho trap bolcho sibérien guéringrad) / Dieub Steppers sound system dub / Bass Tension, sound system electro… (Prix libre).

Dimanche 24 septembre :

Rendez-vous à Midi dans le bourg de Treglamus pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple Catalan. Casse-croute et animations au sommet.

L’entrée est libre, le camping possible, le bar est fermé pendant les débats, la vente de stupéfiants interdite, les comportements violents et oppressifs bannis. Restauration sur place.
Tous le week-end : tables de presse, espace librairie…

Fin septembre s’est déroulée sur trois jours l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste à Plougonver au sud de Guingamp. Pour la seconde fois, notre mouvement proposait ce moment de rencontre, de formation et d’échanges autour des luttes sur lesquelles nous nous sommes investis ou qui nous interpellent dans une perspective anticapitaliste et indépendantiste.

Le vendredi soir était consacré à un évènement festif sous la forme d’un Fest-Noz pour financer les activités d’un collectif antifasciste local. C’est plus de 300 personnes qui ont prit part à cette soirée ou plus d’une quinzaine de couples et formations ont joué bénévolement. Les participants étaient majoritairement originaires du terroir local. Si l’aspect festif l’emporte largement dans ce genre d’initiative, il était impossible pour les présents d’ignorer l’aspect revendicatif de par la décoration et la prise de parole. La pertinence du projet de financement s’est traduite par un investissement non négligeable des bénéfices dans du matériel de propagande dés les semaines suivantes en amont et pendant les manifestations de solidarité avec les réfugiés notamment à Trebeurden et Tregastel, Fougères… Et c’est sous les fanions des unités de défenses Kurdes que chanteurs et danseurs ont animés la soirée réussie.

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L’ensemble des débats du samedi et du dimanche à rassemblé plus de 80 participants, plutôt jeunes. Un débat a été annulé (sur le féminisme), les autres ont bien eu lieu et c’est celui sur la solidarité avec le Kurdistan qui a rassemblé le plus de participants.

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Pendant ce rendez-vous internationaliste, des délégations des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge International ont fait part de situation politico-militaire au Kurdistan de Turquie et de Syrie. Les conséquences concrètes en seront une volonté plus forte de nos militants de faire vivre la campagne de solidarité avec le Bataillon Internationale présent au Kurdistan à laquelle nous participons déjà.

La place de la langue bretonne a été assez honorable dans les prises de parole et ces journées, et les animatrices de DIREIZH ont fait vivre un débat intégralement dans cette langue autour notamment des pratiques sexistes en milieu militant et des solutions à mettre en œuvre pour lutter contre ces tendances oppressives.

Le débat sur les suites de la Loi Travail s’annonçait intéressant de part la présence de militants de la CGT, de membres de l’AG de Rennes 2, d’adhérents du NPA, d’animateurs de l’appel de Plouaret mais il nous faut reconnaître qu’il n’a pu faire émerger des propositions concrètes de remobilisation malgré les échanges.

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Le dimanche matin, chacun a pu lors de la table-ronde sur l’auto-organisation des travailleurs du sexe s’informer, échanger et pour le moins commencer à réfléchir sur cette problématique pour contrer la logique d’exploitation patriarcale et capitaliste que subissent ces travailleurs.

Ce sont les échanges autour de la démocratie réelle, de la souveraineté, de l’autodétermination qui ont cristallisés l’attention de ceux et celles qui souhaitaient réfléchir aux pistes pour faire campagne dans les prochains mois en faveur de l’autodétermination du peuple breton et populariser les luttes du moment sans participer au cirque électoral à venir (présidentielle et législatives) qui ont clôturés ce dimanche. Rendez-vous est donné par ses participants dans les semaines qui viennent pour impliquer le plus grand nombre dans une dynamique de subversion du processus électoral français, où les militantEs de Gauche Indépendantiste devront trouver toute leur place au coté d’autres composantes.

La convivialité des repas, du bar, la qualité des repas et les tables de presses (bouquins, revues, matériels) ont été également appréciés.

Malgré des faiblesses que nous ne nions pas, nous avons pu mener à bien ce rendez-vous placé sous le signe de la lutte pour l’indépendance, du socialisme, de lutte anti-patriarcale et de l’internationalisme.

L’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste est résolument placée sous le signe de l’internationalisme, du féminisme et du droit à l’autodétermination et de la lutte anticapitaliste. Toutes les activités, ateliers et débats sont gratuits et ouverts à tous et toutes.

 

Vendredi 30 septembre/ D’ar Gwener 30 a viz Gwengolo

Fest-noz Antifa ! Au bénéfice du collectif antifasciste du Trégor-Goelo en cours de constitution (entrée : 5 euros).

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Samedi 1er octobre/ D’ar Sadorn 1añ a viz Here

L’actualité nous oblige cette année a consacrer le volet internationaliste de nos journées au Kurdistan.

Le samedi 1er octobre à 11h00, diffusion du film « Kurdistan, rêve de printemps/huñvreal an nevez amzer » un film en langue bretonne de 52mn de Mikael Baudu (Prod. Gwengolo ha France 3 Breizh) suivi d’un débat avec des militantEs des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge et du Révolutionär Aufbau de Zürich qui reviennent du Kurdistan. La campagne pour le bataillon international au Rojava sera bien sur évoquée.

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13h00 Repas/Pred

14h30: Atelier en français sur la complémentarité des luttes anticapitalistes, féministes et indépendantistes animée par une camarade de Breizh O Stourm.

15h15 : Présentation en breton du collectif féministe DIREIZH et de ses activités passés et à venir.

17h00 : Débat en français sur le mouvement contre la loi travail en présence de membres de Nuit Debout, de syndicalistes, d’étudiant. « Début d’un mouvement de fond ou queue de comète d’un cycle de luttes » animé par Alan Le Cloarec (BOS)

19h00 Apéro-Digor Kalon

20h00 Repas/Pred

21h00 Dance Floor autogéré

 

Dimanche 2 octobre/D’ar Sul 2 a viz Here

 

10h00 : « Nécessité et actualité des luttes des Travailleurs/euses du sexe” des TDS (Travailleuses Du Sexe) féministes révolutionnaires qui cherchent à s’organiser en Bretagne.

12h30 : repas/pred

13h30 : Débat : “Des luttes environnementales à la lutte pour un pouvoir politique populaire Breton”. Les luttes contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-landes, contre l’extraction de sable dans la baie de Lannion, contre les projets miniers, contre la Centrale à gaz n’ont pas seulement comme point commun d’être en défense de l’environnement. Ces luttes montrent combien l’ultra-centralisme français nie toute forme de démocratie locale pouvant permettre au peuple Breton d’exercer son droit à décider en quelque matière que ce soit. L’ensemble de ces institutions semblent être là pour garantir que les capitalistes puissent mener à bien ce genre de projet massivement combattus ici. Cette absence d’outils pour exercer notre souveraineté souligne la pertinence du projet indépendantiste de gauche. Mais après la tenue du referendum “officiel” sur le projet d’aéroport en pays Nantais, la victoire du Brexit comment exercer de manière subversive et efficace la démocratie bourgeoise et mener à bien notre projet en faveur d’une Bretagne réunifiée, libre et anticapitaliste ? “ avec Jonathan Guillaume (Gauche Indépendantiste militant en Pays Nantais), Guillaume Bricaud et Gael Roblin (Gauche Indépendantiste).

16h00 Dibenn/Cloture.

Tout le week-end : table de presse, matériel militants, stands, bouffe et possibilité de camping.

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41 bloaz zo e lakae stourmerien an FLB-ARB da darzhan peul skignañ Roc’h Tredudon. Chomet eo e penn ar vretoned evel unan eus taolioù brudetañ stourmerien ar brezel kuzh.

Anv a reer c’hoazh outañ hiziv an deiz, ha abeg pennañ ar “gwalldaol” da lâret eo plas ar brezhoneg er skinwel pe azgoulenn ur chadenn  skinwel brezhonek a zalc’h gant gwir abeg da aweniñ ar speredoù evit sevel filmoù pe aozañ manifestadegoù.

Evit degas da soñj e oa stag  da vat er bloavezhioù-se stourm ar brezhoneg ouzh ur stourm kalz ledanoc’h evit ma vo ar vretoned gouest da ren pep tra o unan e skignomp an atersadenn c’hallek eus stourmerien an FLB-ARB bet embannet e kazetenn Emgann evit 20vet deiz-ha-bloaz an darvoud.

Klask a raimp e sizhunvezhioù da zont da embann c’hoazh pennadoù gouestlet d’ar stourm evit ar brezhoneg er mediaoù.

Il y a 41 ans les militants du FLB-ARB faisaient sauter le pylône de diffusion télévisuelle de Roc’h Tredudon. Cette action est restée dans l’esprit des bretons comme une des plus marquantes des partisans de la Bretagne libre.

On en parle encore aujourd’hui et la motivation première de l’attentat celle de la place de la langue bretonne à la télévision où encore la revendication (légitime) d’une chaine de télévision en langue bretonne continuent de susciter des documentaires ou des manifestations.

Pour rappeler combien le combat pour la langue bretonne dans ses années là était indissociable d’une lutte plus vaste en faveur d’un pouvoir politique breton nous diffusons l’interview en français des combattants du FLB-ARB réalisée par le magazine de la gauche indépendantiste Combat Breton-Emgann pour le 20ème anniversaire de l’évènement.

Nous tacherons dans les semaines qui viennent de vous proposer d’autres articles relatifs à la lutte pour la place de langue bretonne dans les médias.

Bretagne info/keleier Breizh dieub ha sokialour

 

 

 

 

 

Sed aze ur skrid diwar-benn istor ar stourm evit ma vo  ofisiel ar brezhoneg, kinniget gant ur studier ( Tomaz Laquaine-Jacq). Displeg a ra amañ dindan an emdraodurioù a oa bet e deroù ar bloavezhioù 80 e bed ar c’hevredigezhioù brezhonek hag o darempred gant ar galloud nevez bet staliet e Pariz e 1981, hini ar PS.

Klasket e vo kinnig reoù all da dennañ kentel eus ar stourmoù bet betek bremañ evit ma vo tizhet ar pal se, unan pouezus meurbet war hent ar stourm a zieubidigezh vroadel ha sokial e Breizh.

Keleier Breizh Dieub ha Sokialour

Pigosat furnez hag awen en amzer-dremenet a zo un dra vat. Dedennet ma ‘z on gant istor ar stourm(où) evit ar brezhoneg em eus lakaet e-barzh ma soñj sevel un tamm studiadenn diwar-benn istor al luskad Stourm ar Brezhoneg (SAB), bet ganet e 1984 e-kreiz ur poullad koltar. E-skeud al labour-se e vo kinniget deoc’h, gwezh ha gwezh, pennadoù diwar-bouez istor SAB. Gant ma vefont un digarez evit ar brezhonegerezed hag ar vrezhonegerien da gaozeal eus o amzer-dremenet, eus o amzer-vremañ hag eus o amzer-da-zont…

Penaos ha perak e oa bet ganet Stourm ar Brezhoneg (SAB) ?

10 a viz Kerzu 1983. En em dolpañ a ra izili Skol an Emsav e Pondi da geñver un « Dael » dreistordinal, un emvod-meur. Dizemglev a sav etre an dud hag e tiviz un darn anezhe kuitaat ar gevredigezh ha mont da sevel ur strollad stourm nevez : Stourm ar Brezhoneg. A-benn tri miz goude-se e vo koltaret un toullad panelloù-hent gante e-pad « nozvezh du » kentañ SAB (17/03/1984). Met abalamour da betra e c’hoarvez un disrann e diabarzh Skol an Emsav ? En ul lizher, embannet e-barzh ar gelaouenn Bremañ, e tispleg an disrannerien perak ez eont kuit :

« War-lerc’h an Dael ispisial a zo bet bodet e Pondi d’an 10 a viz Kerzu hon eus graet hor soñj kuitaat Skol an Emsav. Petra zo kaoz ? En hon touez ez eus lod o deus bet kemeret perzh, hag a-zevri, e-barzh buhez hag ober Skol an Emsav, abaoe un toullad bloavezhioù. Ma n’eo ket abaoe dek vloaz evit darn (…) Perak ne chomomp ket ken e-barzh S.A.E. neuze ? N’eo ket tamm ebet dre ma kav deomp omp bet faziet, ha n’hon eus keuz ebet d’ar pezh hon eus graet evel izili eus SAE, met dre ma ne soñj ket deomp ken emañ ar vag o skeiñ war an tu mat. Da geñver Dael An Oriant d’an 19 ha d’an 20 a viz Du, hon doa graet kinnigoù resis war dachenn an diazezoù, ar politikerezh diavaez hag ar stourmoù (…) Nac’het eo bet gant an Dael votiñ war ar mennadoù kinniget dre ma ne oamp ket niverus awalc’h, ha divizet bodañ un Dael all e Pondi d’an 10 a viz Kerzu. Eno hon eus graet hon c’hinnigoù adarre, ha dreist-holl : resisaat diazezoù S.A.E en ur embann sklaer e kemer perzh SAE e stourm dieubidigezh vroadel Pobl Vreizh, kuitaat an Talbenn (F.P.C.B.) dre ma n’hellomp ket chom en un aozadur m’eo ar PS ezel anezhañ, abalamour da bolitikerezh ar strollad-se (…) O vezañ m’eo bet gwelloc’h d’ar brasañ niver (70%) chom hep resisaat ster hon stourm ha chom hep kuitaat an Talbenn (war an digarez ma vefe bet « asantet gant ar P.S d’ar pep pouezusañ ». Sur a-walc’h n’o deus ket lennet rak-danvez-lezenn ar P.S.) e rankomp, n’eo ket chom da « vihan niver » (30%) e-diabarzh SAE ha reiñ kred d’ur politikerezh a gasfe ac’hanomp war an hent-sac’h, met kuitaat SAE ha sevel ur gevredigezh-stourm nevez. » (1)

Bremañ, n°15, Du-Kerzu 1982 evit skeudenn ar vanif gant SAE hag ar PS
Bremañ, n°15, Du-Kerzu 1982

Eus an Talbenn Sevenadurel da drec’h an tu kleiz

En nevez-hañv 1977 e oa bet savet Talbenn Sevenadurel Araokour Breizh – Front Culturel Progressiste Breton (FCPB) – gant Ar Falz, an UDB, ar PS hag ar PSU (Parti Socialiste Unifié). Diwezhatoc’hik e oa deut ivez sindikadoù evel ar SGEN-CFDT ha strolladoù sevenadurel evel Skol an Emsav. Goulenn a raent holl « ur statud ofisiel evit yezh ha kultur Breizh ».(2) Manifestiñ a veze graet gant strolladoù an Talbenn dreist-holl ha ren ur stourm habask ha fur. Dibunañ a ra 400 a dud e straedoù Roazhon d’ar 7 a viz Meurzh 1981 da skouer, « ur brosesion-gañv o vont da interiñ ar c’hultur hag ar yezh » eme unan e-barzh kolonennoù Bremañ ! (3)

Mae 1981. Aet ar maout gant an tu kleiz. Ha kalz esperañs gant stourmerien ar yezh : « morse, sur-awalc’h ne oa bet kement a spi er c’halonoù. N’eo ket eus spi an huñvreoù kaer e fell din komz, met eus ar fiziañs er pezh a c’hell, a rank c’hoarvezout warc’hoazh kentañ (…) En un taol eo bet distanket an hent gant trec’h an tu kleiz » (4) eme Lukian Kergoat, startijenn ennañ, un nebeut deizioù war-lerc’h eil tro an dilennadeg. Gwir eo n’eo ket bet didalvez an traoù bet gounezet war-lerc’h donedigezh an tu kleiz d’ar galloud : dilez raktres ar greizenn nukleel e Plougoñ, un aotreegezh war ar brezhoneg, dieubidigezh ar vretoned bac’het e Pariz. Met n’haller ket lâret eo bet gwellaet a galz keusteurenn ar brezhoneg war-lerzh an dilennadeg. Daou vloaz goude n’eus ket gant ar yezh an disterañ statud daoust d’ar promesaoù kaer embannet gant an tu-kleiz.

« Diouzh ret mont a-enep al lezenn »

E 1983 e oa staget en-dro an FLB gant e oberoù (5)  Er memes bloavezh e oa bet savet ar strollad Emgann, merket en tu kleiz pellañ, a oa aet d’ober lodenn radikal ar stourm politikel evit Breizh. Hag e miz Kerzu neuze e oa savet kroz e diabarzh Skol an Emsav peogwir ne felle ket d’ul lodenn eus ar stourmerien kenderc’hel d’ober chistroù e-barzh an Talbenn kichen-ha-kichen gant ar PS.

Logo Skol an Emsav
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Met dreist pep tra, hag evel a lavar Charlie Grall, ne oa ket akord an holl e-barzh Skol an Emsav war ar mod da gas ar stourm (hini ar panelloù-hent peurgetket). Lod a felle dezhe reutaat ar stourm. « Rann ar stourmoù » a oa bet savet e-barzh ar gevredigezh diwar youl un dornad izili e miz Mezheven 1982 (6)  (diwar intrudu daou stourmer eus an FLB a oa bet didoullbac’het ur bloaz a-raok dreist-holl !). Ar re-se a felle dezhe mont pelloc’h ganti ha kas da vat stourm ar panelloù-hent :

“SAB est né d’un constat et d’une divergence stratégique au sein de l’association Skol an Emsav. Quelques militants motivés avaient déjà réussi à imposer à l’intérieur de cette association de défense du breton Rann ar stourmoù, la section des luttes. Skol an Emsav revendiquait une signalisation bilingue, notamment aux entrées de ville. Ses militants collaient des lettres autocollantes sur le français pour bretonniser les panneaux. Quimper devenait Kemper sans trop de difficulté, mais il n’en était pas de même pour Pont-de-Buis par exemple, qui devait être transformé en Pont-ar-Veuzenn. La méthode était fastidieuse et peu efficace et ne semblait guère déranger l’administration. Elle avait néanmoins le mérite d’éveiller les consciences et de faire parler de la langue bretonne sans trop déranger le public ni les élus.
En 1984, une poignée de militants de Skol an Emsav tire un bilan d’échec de cette méthode « soft » et, en désaccord avec la direction, où l’on trouvait à l’époque Tangi Louarn aujourd’hui président de Kevre Breizh, mais aussi Léna Louarn, vice-présidente du conseil régional de Bretagne depuis 2010, en charge de la langue bretonne, ils préconisent de passer à un niveau supérieur dans la lutte. Devant le refus de Skol an Emsav d’avaliser cette nouvelle stratégie, SAB est rapidement créé avec, comme premier objectif, décrocher rapidement une signalisation routière. Des dizaines de militants se mettent à « coltarer » les panneaux sans retenue.” (7)

Diwar lenn niverennoù kentañ Bremañ ez eo sklaer avat e oa bet lakaet an toaz e go araok ma vije savet Rann ar stourmoù. Sed a lenner e 1981 diwar bluenn unan a vo adkavet e-barzh SAB :

« Ret deomp dibab krafoù resis ha lakaat hon holl nerzh da dizhout hon fal. E-pad pell ez eus bet kaoz eus ar panelloù-lec’h, da skwer. Traouigoù zo bet kaset da benn met al labour ‘zo da adkregiñ penn-da-benn. N’eo nemet dre zibab palioù resis, war verr-dermen e vimp efedus (pezh ne dalv ket n’eo ket ret kaout ur politikerezh war hir-dermen evel-just). N’eo nemet dre zibab seurt stourmoù e vimp gouest da zegas tud a-du ganimp, da greñvaat Skol an Emsav ha da drec’hiñ a-benn ar fin (…) Ha diouzh ret mont a-enep al lezenn, ma ne vez ket asantet da bezh a c’houlennomp. Hep mont da guzhat, hep feulster mar bez posubl, en ur zisplegañ perak e stourmomp d’hon c’henvroidi. Ha mar bez “prizonidi sevenadurel” goude ar “brizonidi bolitikel”, arabat deomp kaout aon.»

Ar « saberien » az aio d’ober lodenn radikal ar stourm sevenadurel adalek 1984 eta.

Tomaz Laquaine-Jakez, studier war ar brezhoneg e skol-veur Roazhon 2.

1  Herve ar Beg, Mark Kerrain, Iwan Kadored, Herve ar Bihan, Yann-Bêr Delisle hag Andre Daniel, « Kimiad », Bremañ n. 28, p.3, Genver 1984.

2  C. Geslin, P. Gourlay, J.-J. Monnier, M. Denis, ha R. L. Coadic, Histoire d’un siècle : Bretagne 1901-2001 : L’émancipation d’un monde. Montroulez, Skol Vreizh, 2010, p. 293.

3  Ar Farouell Masklet, « Selaouit ‘ta farouelled… », Bremañ n. 5, p.8, Even 1981.

4  An Arvester, « Skol an Emsav : Dael 1981, war-du an trec’h !», Bremañ n. 6-7, p.5, Eost-Gwengolo 1981.

5  Michel Nicolas, Histoire de la revendication bretonne. Speied, Coop Breizh, 2007, p. 289.

6  Skol an Emsav, « Evit mont war-raok », Bremañ n. 12-13, p.5, Even-Gouere-Eost 1982.

7  Charlie Grall, Le probleme breton en 20 questions. Gourin, Montagnes noires, 2012, p.99-102

Dans le cadre de la campagne de Maiwenn Salomon et Paskal Richard candidats Breizhistance Indépendance et Socialisme sur la circonscription de Gwengamp un concert de soutien aura lieu le 02 juin à Tremargad. Punk Rock et Reggae au programme !

Pour en savoir plus sur Death or Glory : http://www.deathorglory.fr/groupe.html

Sur Breizhistance IS e bro dreger, Goelou ha Kerne Uhel : http://breizhistance-bro-dreger.com/

 

Les électeurs de la  circonscription de Guingamp vivent au rythme des aléas des alliances entre les partis de Paris.  D’abord investi par  Europe Ecologie les Verts et le PS Michel Balbot (EELV)  s’est vu concurrencée par la candidature PS dissidente de Annie Hueroù maire de Guingamp avant d’apprendre que le PS accordait finalement son soutien à Gérard Lahéllec du PCF…. pred

S’il y a une candidate qui ne se laisse pas troubler par ces valses hésitations et qui reste hors des remous politicards et bassement électoralistes c’est bien la candidate de la gauche indépendantiste : Maiwenn Salomon. Avec son camarade Pascal Richard, elle œuvre depuis de longues semaines pour offrir une alternative indépendantiste de gauche aux électeurs de la circonscription et ce façon totalement décomplexée.

C’est ainsi qu’elle se présente :

« J’habite la circonscription de Guingamp depuis ma petite enfance et j’ai fait toute ma scolarité dans le secteur de Plouaret puis au lycée Dantec à Lannion. J’ai 32 ans, 3 enfants et je suis professeur des écoles, actuellement en congé parental.

J’ai pris conscience très tôt du sort réservé à la Bretagne par l’état français, à notre langue bafouée, à notre histoire qui n’est toujours pas enseignée, à notre environnement sacrifié au nom de la productivité et de l’urbanisme, à la désertification rurale orchestrée par la disparition des services publics (écoles, hôpitaux, transports) et à notre peuple à qui on refuse toujours le droit à l’existence.

Si je me présente à l’élection législative pour mon mouvement Breizhistance IS (indépendance et socialisme), c’est pour faire rentrer dans le débat politique les revendications que les partis politiques parisiens  aimeraient bien laisser de côté : le droit à l’autodétermination, le breton langue officielle, une société débarrassée de la logique du profit, solidaire, respectueuse de l’environnement et au service de l’humain.

Les gens qui me connaissent, connaissent mes engagements pour la langue bretonne à travers, notamment, les écoles associatives par immersion (Diwan), écologistes à travers les réseaux de vente directe et de circuits courts ou les luttes contre le nucléaire, pour la solidarité entre les peuples, pour les prisonniers politiques notamment en Bretagne lorsque nos camarades étaient embastillés à Paris, pour les droits des travailleurs et des précaires….

maiwennSi je me présente c’est pour donner au plus grand nombre la possibilité de se réapproprier ces revendications et lancer une dynamique qui ne s’arrêtera pas à un bulletin de vote, mais qui continuera dans toutes les luttes pour la dignité, le respect et la solidarité. Je ne crois pas à la volonté des partis politiques français de prendre en compte les revendications bretonnes : une fois installés à Paris, ils sont plus préoccupés à préserver leur place et leur petit pouvoir  par des tactiques politiciennes de bas étages à travers des accords électoraux bidons. Ils sont prêts à brader leurs idéaux pour garder leur place et n’ont jamais rien fait de concret pour nos droits fondamentaux : statut de la langue, dévolution de pouvoir, réunification, respect de notre culture et de notre histoire.

C’est ici et maintenant que nous devons décider de notre avenir. Les élections ne changeront sûrement pas les choses, mais plus il y aura de voix à se porter sur ma candidature et celle de Breizhistance IS, plus nous serons à même d’organiser ce contre pouvoir populaire breton qui redonnera la parole au peuple breton et non pas à une élite. En ces temps de crispation idéologique où l’on voit ressurgir la xénophobie, le rejet de l’autre, l’individualisme et la logique du plus fort, il est plus que temps de reprendre en main notre destinée. »

fest nozCORRIG2E

Depuis elle bat la campagne avec son comité de soutien qui compte prés de 30 membres actifs. On l’a vue dans la rue soutenir les militants d’Ai’ta pour la présence de la langue bretonne dans les services postaux, à la gare de Guingamp pour expliquer son combat contre la LGV. Elle a fait une présence remarquée au 1er mai dans cette même ville et organisé un débat sur les algues vertes et l’agriculture à Plestin les grèves avec une quarantaine de participants.

Un repas de soutien à sa candidature à rassemblé prés de 60 personnes de tous âges à Gurunhuel.

Elle était également aux cotés des opposants à l’extraction des sables à Trébeurden le 13 mai dernier sur la circonscription voisine de Lannion. Et elle n’a bien sur pas loupé la Redadeg en courant un km à Bourbriac !

 

D’autres initiatives seront organisées par Breizhistance bro-dreger et son comité de soutien. Tenez vous informés via ce site : http://breizhistance-bro-dreger.com/legislatives.php

Et surtout n’oubliez pas le Fest-noz de soutien à Graces le 26 mai prochain ! Ni de faire voter et de voter pour Maiwenn Salomon !

 

Depuis plusieurs semaines maintenant Maiwenn Salomon et Paskal Richard mènent campagne sur la circonscription législatives du pays de Guingamp au nom de Breizhistance.

Ils défendent sans complexe aucun la cause de l’indépendance et du socialisme , ils proposent une alternative basée sur le droit à l’autodétermination nationale du peuple Breton.

Maiwenn bien connue pour son engagement en faveur des écoles en langue bretonne et des prisonniers politiques, entre autres, a ces dernières semaines été présente dans de nombreuses mobilisations:

-A Karaez en janvier pour soutenir les défenseurs de l’Hopital public poursuivis par la justice.

-A Guingamp pour protester contre la présence de Michele Alliot Marie , ex fan de la dictature Tunisienne venue soutenir la candidate UMP Valérie Garcia.

-Hier 29/02 dans les rues de Guingamp dans le cadre de la journée européenne d’action contre les plans d’austérité.

 

Son comité de soutien réunit jusqu’a trente militants actifs. Vous pouvez vous aussi prendre part à la campagne en rejoignant ce comité de soutien. Appelez le 06 45 38 55 11.

Voici par ailleurs sa réponse reprise par la presse locale à la proposition de la candidate UMP qui se distingue par son discours sécuritaire.

Souriez, vous êtes filmés : voilà le projet de l’UMP

Dans la même logique que son parti, Valérie Garcia préfère s’attaquer à de faux problèmes plutôt qu’aux réels malaises qui nous touchent. En s’attardant sur des faits divers elle espère faire augmenter un sentiment d’insécurité et orienter la campagne sur ce thème.

La présence militaire, à travers la gendarmerie, est déjà omniprésente : Guingamp est devenu une ville-garnison depuis l’arrivée de la nouvelle gendarmerie.

Le contrôle de la population n’étant à priori pas suffisant pour Madame Garcia, elle propose maintenant de mettre des caméras de surveillance et des policiers municipaux armés afin que ceux-ci puissent tirer sur les grands délinquants qui déboitent les gouttières dans la rue où se trouve le local UMP !

Soyons sérieux les vrais priorités sont l’éducation, la santé, le social, la culture, la jeunesse… : tout ce que l’UMP s’acharne à mettre en miettes.

Plutôt que des caméras de surveillance, outils de flicage quoi qu’il en soit et de surcroit inefficaces et horriblement onéreux, il serait nécessaire de donner la parole aux jeunes à travers une démocratie directe, de leur donner les moyens de s’exprimer autrement en mettant en place, par exemple, des maisons de jeunes autogérées, la perspective d’un avenir, d’un emploi…

La jeunesse n’est pas un problème, elle est l’avenir de notre pays !

Maiwenn Salomon, candidate aux législatives pour Breizhistance-IS