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Le 10 juin dernier le mouvement pour l’amnistie et contre la répression au Pays Basque a informé qu’une des prisonnières politiques basques détenues à Rennes a été transférée à la prison de Nantes. 

Saioa Sanchez, originaire de Berango est enceinte, elle devrait regagner la prison pour femmes de Rennes après son accouchement.

Au moins trois autres prisonnières politiques basques sont détenues à Rennes.

Saioa Sanchez se retrouve à 703 km de son pays en étant à Nantes au lieu de 801 pour celles qui sont à Rennes.

Pour lui écrire : Saioa Sanchez Iturregi Maison d’Arrêt des Femmes de Nantes Rue de la Mainguais 44300 Naoned.

31 jours c’est la durée de la grève de la faim de Patxi Ruiz, détenu politique basque stoppée le 10 juin. Le mouvement était motivé par une série d’agressions verbales, de menaces d’agressions récurrentes émanant de fonctionnaires pénitentiaires. Dans le module 8 de la prison de Murcia, Patxi Ruiz avait participé avec d’autres prisonniers politiques basques à des mouvements revendicatifs aux cotés de prisonniers sociaux pour exiger en pleine crise du Covid :

  • Liberté des prisonniers agés enfermés et de ceux dont la peine est presque accomplie
  • Possibilité d’effectuer les visites
  • Recevoir le matériel pour empêcher la contagion (masques, gants…)
  • Réalisation de tests Covid-19 aux prisonniers et personnels.
  • Enfin, les détenus demandaient également la possibilité d’assister aux obsèques ou de se rendre au funérarium, en cas de décès d’un membre de la famille.

Désigné comme meneur de ce mouvement il avait été transféré, son mouvement de grève de la faim et de la soif visait à retourner dans le module 8 et obtenir satisfaction des revendications et l’arrêt des menaces d’agressions.

De très nombreuses manifestations de soutien à Patxi Ruiz ont eu lieu au nord et au sud du Pays Basque et ce en pleine période de confinement. Plusieurs prisonniers politiques basques ont jeûné ou refusé d’aller en promenade en solidarité avec lui, tout comme des prisonniers communistes ou antifascistes du PCE®-GRAPO. C’est le cas de notamment, deux des quatre prisonnières politiques basques incarcérées à Rennes en Bretagne. Hors du Pays Basque, notamment en Irlande et en Catalogne, plusieurs initiatives de solidarité ont eu lieu.

Cette grève de la faim a été un révélateur de la continuité des pratiques répressives contre les prisonniers politiques basques soumis à l’arbitraire des gardiens de prison ouvertement nostalgiques de Franquisme ou partisans de VOX (parti d’extrême-droite espagnol) alors même que le gouvernement de Madrid est aux mains du PSOE (« Socialistes ») et des amis de Jean-Luc Melanchon : Podemos.

Mais elle a aussi révélé des lignes de fractures entre les défenseurs du processus de désarmement d’ETA, c’est-à-dire le parti indépendantiste de gauche Sortu et son entourage politique, qui y voit l’opportunité de construire un processus souverainiste non armé légaliste et de l’autre côté une sphère plus antagonique refusant les abandons de la ligne historique de cette même gauche Abertzale.

Ce dernier secteur plus orthodoxe idéologiquement et moins influent réclame l’amnistie intégrale pour l’ensemble des prisonniers politiques basques et se regroupe sous ce mot d’ordre. C’est dans cette mouvance que Patxi Ruiz inscrit son combat. Et c’est ce secteur qui a mené l’ensemble des mobilisations de ces dernières semaines dans la rue.

Patxi Ruiz s’exprimera dans les jours qui viennent sur les raisons de rupture du jeûne.

Grande manifestation à Bilbo : un Rendez-vous important pour Euskal Herria. Samedi 13 janvier aura lieu à Bilbao au Pays Basque la grande manifestation pour les prisonnier.e.s politiques basque. Cet événement est devenu un RDV annuel depuis que la société basque est entrée dans un processus de paix suite à l’arrêt de la lutte armée de ETA. Rassemblant jusqu’à 130 000 personnes, cette année plus que jamais la mobilisation devrait être forte. La réussite de la mobilisation de Paris le 9 décembre dernier qui à réuni plus de 10 000 manifestant.e.s laisse entrevoir de possibles avancés du côté de l’Etat français, tout en restant prudent.e.s. La question du rapprochement des prisonnier.e.s et la libération des prisonnier.e.s malades est au centre de la revendication de la société civile basque. Nous rejoignons l’appel de solidarité d’Askapena et de tous les comités de solidarité avec le peuple basque ci-dessous : « Vivent les luttes des peuples! Notre solidarité va avec les prisonnier.e.s politiques, les deporté.e.s et exilié.e.s basques ! Cela fait longtemps que nous travaillons pour les droits de nos camarades basques oppressé.e.s. Cela fait longtemps que nous portons notre solidarité à la lutte qui se mène en Euskal Herria pour sa libération nationale et sociale. Dans cette lutte pour la liberté et la résistance face au capital et aux États, la répression a été systématique et nous avons toujours ressenti très profondément le besoin de montrer notre solidarité internationaliste. Les états continuent de réprimer la dissidence basque et, ni les conséquences ni les causes du conflit politique ne sont aujourd’hui résolues. Le droit à l’autodétermination du peuple basque est nié, la liste des procès devant l’audience nationale continue d’augmenter et de nouveaux et nouvelles prisonnier.e.s politiques continuent de remplir les prisons espagnoles : Altsasu, Orereta, Amurrio… rien de nouveau. Dans l’état français 62 prisonnier.e.s politiques sont toujours derrière les barreaux. C’est pour cela que nous soutenons toujours le peuple basque, et tant qu’il luttera nous le soutiendrons. Camarades basques, si vous continuez de lutter pour la libération nationale et sociale de votre peuple vous ne serez pas seul.e.s. Vous aurez toujours des camarades dans tous les lieux du monde. Nous avons toujours compris que votre triomphe sera aussi le nôtre. Puisque si le projet indépendantiste et socialiste basque avance, nous avançons aussi. Si la lutte pour l’amnistie et les droits de vos prisonnier.e.s, deporté.e.s et exilié.e.s avance, avancera alors aussi la lutte pour les droits des nôtres, la lutte de peuples. Euskal Herria ne marche pas seule ! Gora Euskal Preso político, deportatu eta exiliatuak! Gora Euskal Herria sozialista! »

Les comités bretons de solidarité avec le peuple Basque/ Euskal Herriko Lagunak Breizh

5 prisonnières politiques Basques et Catalanes condamnées pour leur engagement au sein d’ETA purgent leur peines à Rennes.

Vous pouvez leur écrire :

  • Marina Bernado Bonada 8613
  • Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075
  • Areitio Azpiri Alaitz 7992
  • Aranalde Ijurko Maite 8740
  • Sanchez iturregi, Saioa 8899

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

Deuxième congrès de Sortu,
21 janvier 2017,
Bilbo, Biscaye, Euskal Herria

“Euskal Errepublika ! #Bai2026 !”. C’est derrière ces slogans que s’est déroulé le congrès national de la Gauche Indépendantiste basque (Sortu) le 21 janvier. Ce deuxième congrès s’inscrivait dans la refondation du mouvement après 8 mois de débat dans des assemblées populaires. 700 délégué.e.s étaient présent.e.s au palais Euskalduna, le centre des congrès de Bilbo, ainsi que 41 délégations internationales dont la Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance).

Bretagne_Info_Deuxieme_Congres_Sortu_Bilbo_Euskal_Herria_Pays_Basque_11

En une demi journée, les résolutions ont été votées [1] et la direction national de Sortu a été élue avec une moyenne d’âge de moins de 40 ans (39,6).
Ces résolutions affirment clairement l’orientation indépendantiste, socialiste, féministe et écologiste de l’organisation :

  • 1/ Au 150ème anniversaire de la première édition du livre Das Kapital de Marx et au 100ème de la Révolution Russe, nous confirmons que le capitalisme est néfaste pour la planète et pour ses habitants, et que la construction d’une nouvelle civilisation où la vie sera plus importante que l’argent est indispensable. Un socialisme basé sur des structures socio-économiques justes, le féminisme, le respect de la terre, la radicalité démocratique et l’égalité est fondamental si nous voulons avancer vers un monde meilleur, et il devra être construit sur la liberté de tous les peuples et le dépassement de toute oppression. Car tout appartient à tout le monde, car tout doit être géré par tout le monde, car aucune personne ne vaut plus qu’une autre.

 

  • 2/ Nous devons repenser et concrétiser la révolution en fonction des enjeux de notre époque, car au-delà des fétichisations, il s’agit d’un processus de transformation et non d’un événement magique. Ce n’est pas le moment de plonger dans la nostalgie, mais bien l’heure de procéder, dès aujourd’hui, à des changements profonds. Nous devons dès à présent commencer à développer le socialisme, sans attendre l’arrivée du jour J. Nous devons tous les jours prendre le Palais d’Hiver, en articulant comme il se doit les macro et micro luttes, en laissant de côté les tentations d’avant-gardisme et de messianisme. En effet, il n’y a que le peuple pour sauver le peuple.

 

  • 3/ Dans le contexte historique actuel, l’hypothèse stratégique de la gauche abertzale est plus d’actualité que jamais. Dans cette ère où le néolibéralisme souhaite soumettre la solidarité et le vivre ensemble à la logique du marché, ce serait une grave erreur de laisser la bannière du sentiment d’adhésion à un peuple ou à une communauté entre les mains de la droite. Oui, la libération en tant que peuple est chez nous la clef du changement social, cela était vrai il y a quelques décennies et c’est vrai encore aujourd’hui. Par conséquent, impulser l’auto-organisation en tant que peuple est la meilleure contribution que nous devons faire au changement du monde ».

 

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Arnaldo Otegi aux côtés de notre délégué Anton Burel.

Sortu se donne trois objectifs à réaliser d’ici 2026 :

  • la libération de tou.te.s les prisonnièr.e.s politiques de la Gauche Indépendantiste basque.
  • le désarmement et la démilitarisation de E.T.A.
  • engager un processus d’indépendance pour aboutir à une République Basque proclamée suite à un référendum populaire en Hegoalde (Pays Basque sud).

Bien sur le Pays Basque nord est inscrit dans ce processus avec cependant une temporalité différente du à sa réalité politique qui l’est tout autant. Avec la réforme territoriale anti-démocratique de 2015, le pays est noyé dans une région « nouvelle aquitaine » de 6 millions d’habitant.e.s. La dynamique de construction nationale est cependant engagée puisque l’Iparralde a acquis une entité administrative unique depuis le 1er janvier : la communauté d’agglomération du Pays Basque. Si cette institution à aujourd’hui peu de compétence, la prochaine étape est une collectivité territoriale aux pouvoirs élargis permettant de renforcer les liens avec le sud, et d’engager un processus de réunification.

Les relations qui unissent les gauches indépendantistes bretonnes et basques sont anciennes, c’est dans ce sens que nous avons participé à ce moment historique pour le peuple basque. C’est dans ce sens que nous réaffirmons notre soutien sans faille à la gauche abertzale dans toute ses composantes. Nous avons une pensée particulière pour les quatre prisonnières politiques basques enfermées à Rennes : Maite Aranalde Ijurko, Alaitz Areitio Azpiri, Marina Bernadò Bonada et Maria Dolores Lopez Resina.

Gora Euskal Herria askatuta ! Gora Euskal Herria sozialista !
Bevet Breizh hag Euskal Herria unvan, dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) : Anton Burel.

[1] http://sortu.eus/fr/nouvelles/2119-teste-resolutif-du-congres-euskal-errepublika-sortu

Lorentxa Guimon zo unan eus ar peder pe pemp prizoniadez politikel a vro Euskal hag a zo bac’het e prizon ar merc’hed e Roazhon. Oberiant eo bet e ETA.

Meur a bennad zo bet diwar he fenn abalamour da stad mantrus he yec’hed ha peogwir e vez dalc’het en toull en desped da ali ar varnerien o devoa roet o asant e miz Kerzu evit ma tistrofe en he c’humun e-kichen Baiona goude 13 vloaz toull-bac’h.

Galv a oa bet graet diwar an diviz se gant ar prokulor setu m’eo bac’het c’hoazh, ha gouezet e vo d’ar 24 a viz C’hwevrer hag e c’hello mont d’ar gêr a-benn ar fin.

Gael Roblin ( Breizh O Stourm, Jean-François Lefort ( Sortu ), Valerie Faucheux ( Dilennet FdG e ti-kêr Roazhon, Jerom Bouthier Skoazell Vreizh )
Gael Roblin ( Breizh O Stourm, Jean-François Lefort ( Sortu ), Valerie Faucheux ( Dilennet FdG e ti-kêr Roazhon, Jerom Bouthier Skoazell Vreizh )

Mouezh-aotreet strollad ar brizonidi politikel a vro Euskal eo Lorentxa, setu mard eo lakaet ivez da arouez youl fall ar stad c’hall da gemer e kont emdroadur politikel bro-Euskal. Abaoe 2011 ne implij ket he strollad armet an armoù hag e soñj kalzig a dud e rank stadoù Spagn ha Frañs ober ur jestr evit na chomo ket untuek an aergerzh a beoc’h nevez. Unan eus ar jestroù gortozet eo dieubidigezh ar glañvidi bac’het evit abegoù politikel. Lorentxa ( 43 vloaz ) zo unan anezho, paket mard eo gant kleñved Krohn. Abaoe miz Kerzu 2015 eo bet operataet teir gwezh war ar prim , hag evit dont a-benn d’en ober o deus ranket harperien an doulc’hbac’hidi politikel ober trouz evit ma c’hellfe mont da ospital Roazhon evel an holl dud, ar pezh n’oe ket anat tamm ebet evit ar re zo bac’het dindan dalc’h al lezennoù enep spontour.

Trouz a vo graet adarre e straedoù Roazhon d’ar sadorn 20 a viz C’hwevrer  e-doug ur vanif kenaozet gant Euskariz ha Bretoned. Meur a strollad ha tud disheñvel a bed ac’hanoc’h da zont niverus adalek 2e30 dirak an ti-kêr evit ma c’hello Lorentxa adkavout he merc’h a 13 vloaz , he bro ha peurrest he ziegezh hag evit degas da soñj e rank an holl brizonidi politikel eus bro-Euskal ( ur 400 bennak zo dasparzhet e prizonioù an div stad ) distreiñ d’o bro.

Lorentxa_Guimon_Roazhon_BZHG_WEB

Communiqué de solidarité des EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) suite à la rafle contre des militantes-s des droits des prisonnières et prisonniers politiques basques
Ce matin ( 25 mars 2015 ) , la Guardia Civil a arrêté Nagore López de Luzuriaga, Izaskun Abaigar, Fernando Arburua et Oihana Barrios dans une nouvelle opération contre les soutiens aux prisonnières et prisonniers politiques basques. Ces militantes et militants sont des représentants d’Etxerat (organisation des amies-s et familles des prisonnières-ers) et de Jaiki Hadi (soutien médical aux prisonnières-ers) qui ont travaillé sans relâche en faveur des prisonnières et prisonniers politiques basques.

Une fois de plus, l’Etat espagnol, à travers ses forces d’occupation, a mis dans la ligne de mire le travail que réalisent des personnes travaillant en faveur des droits collectifs des prisonnières et prisonniers politiques basques. Ainsi, ils souhaitent empêcher toute la solidarité existant en Euskal Herria en faveur de ces droits.

Depuis toujours, ils ont essayé de faire exploser le collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques de l’intérieur et de l’extérieur. Cette fois, ils ont agi contre les proches et des travailleuses-eurs de la santé, ouvrant le cycle de la répression, en comprenant qu’ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs en interpellant les membres des cercles les plus proches. Toutefois, ils ne se rendent pas compte que, après trois années supplémentaires de condamnation des familles, celles-ci se trouvent plus unies que jamais, tout comme le collectif.

Et c’est pour ça que toutes les arrestations menées par l’Etat espagnol n’arriveront jamais à diviser ou affaiblir les prisonnières et prisonniers politiques basques ni toute la solidarité qui les entoure.

Nous aussi, les EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) , nous voulons transmettre toute notre solidarité. Nous ne consentirons pas à un outrage de plus et nous ne cesserons de d’apporter notre solidarité au peuple basque. Parce que la solidarité est la tendresse des peuples et parce que s’ils touchent l’une d’entre nous, ils nous touchent toutes et tous !

Face à la répression, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak

Manifeste de solidarité internationaliste face au procès contre Askapena et les 5 camarades internationalistes basques :

Askapena est une organisation internationaliste appartenant au mouvement populaire basque qui a à son actif 27 années de luttes et d’engagements. Son but est que le Pays basque soit internationaliste. Pour y arriver Askapena participe à la construction nationale et sociale pour atteindre l’indépendance et le socialisme pour le Pays basque et pour les autres peuples. Il y a cinq ans, l’État espagnol a arrêté huit de ses militants et désormais il demande six ans de prison pour cinq d’entre eux ainsi que l’ interdiction de l’organisation.

Il y a cinq ans, huit camarades internationalistes basques ont été arrêtés. Le Parquet de l’État espagnol, vient de rendre public sa décision : six ans de prison pour cinq des huit camarades, l’interdiction ainsi que la dissolution d’Askapena, de l’association des fêtes de Bilbao “Askapeña”, de l’association “Herriak Aske” et de la société de commerce équitable Elkar-Truke. C’est une nouvelle attaque répressive contre le peuple basque qui s’ajoute à la longue liste de mesures fascistes par lesquelles le gouvernement espagnol a fermé des médias et interdit des partis politiques et organisations du mouvement populaire.

Cette fois, l’État espagnol s’en est pris directement à l’internationalisme. Comme État impérialiste, il veut désamorcer le travail réalisé depuis des décennies par ces militants. Notre internationalisme est engagé avec la lutte de notre propre peuple. Notre internationalisme vise à apporter sa solidarité aux différents processus révolutionnaires dans le monde ainsi qu’à recevoir la solidarité des autres peuples engagés.

Comme si cela ne suffisait pas, l’État cherche à criminaliser aussi la solidarité internationaliste que reçoit le Pays basque. Selon sa conception réactionnaire, le travail que nous faisons en tant que Euskal Herriaren Lagunak (Comités de solidarité avec le peuple basque) serait de simples appendices d’Askapena à l’étranger. Il essaye aussi de criminaliser les différentes brigades basques qui, depuis des décennies, sont envoyées depuis le Pays basque pour connaître les réalités des différents peuples en lutte. Mais, que peut-on attendre d’un État impérialiste ? Ils peuvent difficilement comprendre notre être internationaliste, ils peuvent difficilement comprendre que l’internationalisme est la tendresse des peuples. Pour nous, la lutte du peuple basque est digne de soutien du fait de la légitimité gagné par sa lutte, du fait de son attitude rebelle et du fait de son objectif de libération nationale et d’émancipation sociale. Parce que nous considérons la lutte du Pays basque comme la notre, et parce que nous l’avons ainsi décidé, nous allons continuer à démontrer notre solidarité avec la lutte de ce pays frère.

Nous encourageons les différentes personnes, collectifs et organisations à soutenir ce Manifeste, et à faire siennes ses exigences et ses engagements :

– Fin de tous les procès politiques contre le peuple basque, en particulier, le procès contre Askapena et les cinq internationalistes basques.
– Fin de la criminalisation de l’internationalisme, en particulier en ce qui concerne la solidarité avec le peuple basque.
– Nous nous engageons à continuer à travailler la solidarité internationaliste entre les peuples, particulièrement avec le Pays basque.

Parce que nous sommes internationalistes, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak Breizh-Comités de solidarité avec le peuple basque de Bretagne