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Plusieurs rassemblements contre les bombardements à Gaza ont eu lieu ces deniers jours en Bretagne, dans de nombreuses villes comme Rennes, Nantes, Kemper, Morlaix, Lorient. Malgré la période estivale elles ont toutes connues un succès certain.

Le mercredi 23/07 prés de 400 personnes parcouraient les rues de Nantes, 250 à Brest, un rassemblement a eu lieu à St Malo, et prés de 700 personnes ont défilées dans Rennes.

Pour ce dernier rassemblement initié notamment par l’AFPS a pris son départ dans le quartier du Blosne. C’est un choix pertinent des organisateurs qui a permis a de nombreuses personnes de ce quartier populaire de se joindre à l’initiative. C’est un cortège jeune, féminin, métissé et populaire qui marché jusqu’à la mairie.

Pour autant d’autres animateurs (notamment le Mouvement de la Paix notoirement proche du PCF) du cortège semblaient gênés par les slogans tel « Israel Assassin, Hollande complice » et tentaient de les recouvrir grâce à leurs mégaphone en appelant au respect du droit international et sans jamais exalter la résistance.

Pour notre part nous avons observé que nos banderoles en breton et en arabe ont connues un succès certains tout comme celle en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah militant communiste Libanais incarcéré en France depuis 30 ans pour avoir participé à la lutte armée contre l’armée sioniste et ses complices en Europe.

Si nous partageons les objectifs des organisateurs : arrêt des bombardements, stop à la colonisation et boycott des produits israéliens, nous pensons que les forces internationalistes dans les initiatives à venir en solidarité avec la Palestine se doivent de critiquer la complicité de l’impérialisme français avec l’état sioniste, soutenir en priorité les composantes progressistes de la résistance Palestinienne (à savoir le FPLP), exiger la libération des prisonniers politiques sans oublier Georges Ibrahim Abdallah.

Des militantEs de la Gauche Indépendantiste présents dans les mobilisations.

Brest soutient Gaza !
Brest soutient Gaza !

 

Prochaines initiatives de solidarité avec la Palestine en Bretagne :

 

Lannion/Lannuon: jeudi 24 juillet à 11h30,  parvis des halles à 11h30.

Carhaix/Karaez : samedi 26 juillet à 11h00, place des droits de l’homme.

Vannes/Gwened : Samedi 26 juillet 15h00 Mairie.

Naoned/Nantes : samedi 26 juillet à 15h00, à l’angle du cours des Cinquante-otages et de la rue de la Barillerie.

Rennes/Roazhon : samedi 26 juillet départ 15h00 Villejean.

Dre ar bed holl ne zihan ket morioù a dud da ziskenn er straedoù evit ma paouezo stad Israel da vonbezenniñ poblañs Gaza.

E Breizh evel e kalz a vroioù all ez eus bet aozet manifestadegoù liesseurt en deizioù tremenet evit embann kengred ar vretoned gant pobl Palestina en he stourm a zieubidigezh vroadel.

Kement mañ zo bet gwir e Kemper, Brest, Naoned, Roazhon, Sant Maloù…

Manifestadegoù all a vo dalc’het ar sizhun mañ , galvet oc’h da vont niverus gant ho pannieloù !

E Roazhon d’ar merc’her 16 a viz Gouere da 6e noz dirak an ti-kêr.

E Gwened  d’ar merc’her 16  da 7e noz ha d’ar sadorn 19 a viz Gouere  da 3e goude merenn war ar porzh mor.

 E Montroulez d’ar merc’her 16 a viz Gouere dirak an ti-kêr da 6e noz.

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Communiqué de Sud Rail Bretagne

 


Syndicat SUD-Rail Bretagne

De l’argent utile pour nos TER s’en va au groupe VINCI

En 2010, la région Bretagne a voté un budget de 29 millions d’euros pour le projet d’AYRAULTPORT Notre Dame des Landes (NDDL). EN 2013, pour boucler son budget le conseil régional veut enlever des contrôleurs dans les TER ce qui entraînera 25 à 30 suppressions d’emplois. De plus, en zone rurale, l’amplitude des guichets se réduit (comme à Landivisiau) voire certains sont définitivement fermés. Ces présences humaines sont utiles pour la sécurité, l’information à bord des trains et dans les gares. Au vu des chiffres records du chômage, certains ne trouvent rien de mieux que de supprimer encore des emplois.

3,4 milliards d’euros pour quelques minutes de TGV mais pas pour le TER

L’autre grand projet régional est le projet BGV (Bretagne à Grande Vitesse) avec comme objectif de mettre la pointe bretonne à 3h00 de Paris. Parallèlement, les lignes secondaires se dégradent, le temps de transport s’allonge, des correspondances avec d’autres trains sont supprimées. Il faut une heure pour relier Guingamp à Carhaix pour une distance de 30 km ! Remettre en état cette voie de chemin de fer coûte cher, nous disent-ils, mais 3,4 milliards ont été trouvés, dont 1 milliard des collectivités bretonnes, pour le projet BGV. En comparaison, le coût de la rénovation de la ligne Brest-Quimper est de 90 millions d’euros et les travaux se font toujours attendre faute de budget. Le projet BGV est un partenariat public privé (PPP) financé, en partie seulement, par EIFFAGE qui empochera une somme pour chaque train circulant sur la ligne à grande vitesse (LGV) et ne perdra pas d’argent car en cas de déficit c’est la population qui paiera avec leurs impôts comme pour NDDL.

Un butoir sépare les deux régions

On nous parle d’un aéroport du Grand Ouest commun aux régions Bretagne et Pays de la Loire et par la même occasion de gagner quelques minutes entre Rennes et Nantes en construisant une LGV (Ligne à Grande Vitesse). Une LGV pour cette distance est inutile d’autant plus si le train doit marquer un arrêt à NDDL. Le TER actuel ne mettra pas beaucoup plus de temps que cette liaison supposée rapide. Des infrastructures existent mais leur récente réouverture a coupé tout espoir de relation entre Rennes et Nantes via Châteaubriant. En effet, en gare de Châteaubriant un butoir coupe le TER de la région Bretagne du tram-train ligérien montrant les limites de la régionalisation du chemin de fer français.

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St– Médard au nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveau n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre en place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots.

Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes- Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ?

Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 !

Retour à une seule entreprise de service public

Le service rendu au public, et la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population ont été abandonnés par une SNCF privatisée de l’intérieur.

Le projet de réforme ferroviaire au lieu de régler les problèmes du système ferroviaire va les aggraver en accentuant la séparation des activités déjà entamée dans la SNCF.

La SNCF a déjà été divisée en 2 en 1997. Le gouvernement veut imposer son éclatement en 3 morceaux.

C’est contre cela que se mobilisent les cheminots et qu’ils ont fait grève en juin.
Soutenons-les.

Nous appelons à participer au festival festif et militant de Notre Dame des Landes les 5 et 6 juillet et à soutenir la lutte contre l’aéroport.

Syndicat SUD-Rail Bretagne
Permanence tous les lundis
6 bis rue Pierre MARTIN – 35000 RENNES
02 99 29 24 07 ou 36 24 07 (SNCF)
courriel : sudrail.bretagne@gmail.com
site internet : http://solidaires35.free.fr

La Gauche Indépendantiste se solidarise avec les militants anti-aéroports interpellé à Nantes et Rennes ce matin (18/06).

Nous exigeons leur remise en liberté immédiate et invitons à participer aux initiatives de solidarité.

Notamment celle du 19/06 à Nantes en solidarité avec d’autres inculpés qui comparaitront demain au tribunal de Nantes pour leur participation à la manif anti aéroport du 22 février dernier dans cette même ville.

 

La Gauche Indépendantiste.

 

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Hier soir c’est environ 150 personnes qui se sont regroupées devant la gare de Rennes en soutien aux travailleurs du rail en grève contre la réforme ferroviaire.

Outre des cheminots et beaucoup d’intermittents en lutte pour défendre leur système d’indemnisation on pouvait noter la présence de militant de la Gauche Indépendantiste , d’Ensemble, du NPA , d’Alternative Libertaire. Mais surtout des postiers, des enseignants, des chômeurs, des salariés de la santé, des étudiants.

Bref beaucoup de ceux et celles qui peuvent demain se retrouver à lutter contre d’autres mesures d’austérité.

A Saint-Brieuc un rassemblement du même type a eu lieu avec une quarantaine de personnes.

Nous faisons notre les revendications des organisateurs et soutenons et invitons à multiplier ce type d’actions car :

-Elles unifient à la base les travailleurs les plus combatifs dans un cadre interprofessionnel et dans leur cadre de vie en dépassant les clivages syndicaux et sans attendre les ordres des états majors parisiens.

 

-Elles donnent de la visibilité aux luttes tout en tordant le cou à la propagande des médias et du gouvernement qui veulent isoler intermittents et cheminots.

Par ailleurs l’occupation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles à Rennes continue (17/06) . Nous vous invitons à vous tenir informer via la Coordination des Intermittents et Précaires et à soutenir la grève des travailleurs du rail qui continue au moment ou nous publions. 

La rédaction.

Le gouvernement veut imposer une loi ferroviaire qui, au lieu de ré​unifier la SNCF, la diviserait en 3. Les cheminots défendent une autre réforme pour revenir à une seule entreprise de service public réintégrant la gestion du réseau ferré RFF (les rails) séparée depuis 1997.

Le projet de loi ferroviaire ne résoudra pas les problèmes de trains, il les aggravera. Il ne fait que préparer la privatisation par activités du chemin de fer public pour satisfaire les futurs actionnaires des multinationales. Cet éclatement de la SNCF est imposée par les lobbys patronaux de l’Union Européenne, les mêmes qui nous imposent des politiques d’Austérité et s’attaquent aux droits des salariés, chômeurs, intérimaires, intermittents…

Les cheminots font grève aujourd’hui pour assurer la sécurité ferroviaire, éviter les accidents comme Brétigny et St-Médard, celle des usagers, pour qu’il reste des trains accessibles à tous dans le pays, ​pour développer le transport demarchandises écologique ​ à la place des nombreux camions​, pour favoriser le maintien ou la réouverture de lignes de proximité, pour les trains du quotidien TER des travailleurs et scolaires avant les LGV (Lignes à Grandes Vitesse).

Ils défendent aussi leur statut car cela permet aux salariés de ne pas risquer le licenciement s’ils dénoncent un problème de sécurité ferroviaire face à la pression patronale qui priorise la rentabilité financière.

Aujourd’hui le gouvernement plutôt que d’écouter les cheminots essaie de mobiliser la population contre eux. Cela fait plus de 2 ans que les cheminots expliquent au gouvernement et à la direction de la SNCF que ce projet de loi est mauvais et qu’il faut écouter ce qu’ils disent dans la plateforme unitaire des syndicats CGT-SUD-UNSA. Ils n’ont pas choisi d’être en grève pendant le BAC. C’est le gouvernement qui essaie de passer en force cette loi ferroviaire déjà reporté il y a un an.

Les cheminots luttent pour nous

Soutenons-les !

Venez manifester votre soutien aux cheminots en grève

Rassemblement devant la gare de Rennes lundi 16 juin à 17​h30​

Toutes les propositions de soutien seront les bienvenues

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Collectif des usagers solidaires

Nous publions ici le texte très pédagogique du syndicat SUD Rail Bretagne qui explique sa participation aux cotés de la CGT au mouvement de grève contre la réforme ferroviaire.
Ce texte explique les conséquences déjà perceptibles de la casse du service public du rail en Bretagne (Pays Nantais inclus) et pointe les responsabilités.

A savoir :

-Celles des directives de l’Union Européenne qui imposent d’ouvrir le marché du rail à la concurrence.

-Celle de l’état central qui organise cette mise en concurrence via la SNCF et impose des restrictions drastiques de personnel et des fermetures de lignes.

-Celle du Conseil Régional de Bretagne qui accompagne des grands projets couteux type LGV et ne fait rien pour contrer la privatisation du fret en Bretagne au profit de grands groupes capitalistiques type Combiwest. Ce groupe derrière le quel se cache la SICA (les gros légumiers productivistes du Leon) ne respecte pas non plus les conventions collectives du rail pour ses salariés.

La grève des cheminots qui vient d’être reconduite partout en Bretagne (le 12 juin) n’est pas une lutte corporatiste, comme le sous-entendent les grands médias, mais bien une grève pour la défense du service public de proximité (fret et voyageurs), leurs actions continuent :  soutenons-les !

La rédaction de Bretagne-Info.

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Texte de Sud Rail Bretagne

La SNCF est déjà privatisée de l’intérieur La réforme ferroviaire ne résoudra pas les problèmes de trains… elle les aggravera !

La SNCF est déjà privatisée de l’intérieur depuis 1997 et la création de RFF gestionnaire séparé des rails. La séparation des activités en interne, la logique de rentabilité financière ont amené à supprimer des milliers d’emplois de cheminots, à économiser sur la maintenance, le service rendu et finalement sur la sécurité. C’est pour cette raison…
- que les tarifs augmentent chaque année
- que la queue devant les guichets s’allonge faute de vendeurs laissant les voyageurs face à des bornes automatiques
- que les gares sont de moins en moins ouvertes pour accueillir les usagers (comme celle de Rosporden prochainement) et qu’il y a de moins en moins de cheminots pour renseigner les voyageurs
- que des trains sont supprimés faute de trains ou de cheminots en nombre suffisant
- qu’arrive des accidents comme Brétigny, St– Médard…
- que les passages à niveau les plus dangereux ne sont pas supprimés (St-Médard, Betton…) alors qu’on en supprime 41 sur les lignes TGV en Bretagne.
- que des correspondances sont supprimés sur la ligne Brest-Quimper et que les travaux de modernisation n’ont toujours pas commencé.
- que la ligne entre Paimpol et Guingamp est limitée à 45 km/h !
- que la ligne Rennes-Nantes par Chateaubriant est coupée à Chateaubriant plutôt que de continuer directement jusqu’à Nantes
- que de plus en plus de camions encombrent les routes parce que des trains de Fret ont été supprimés en Bretagne

Des emplois sont supprimés et la direction veut en supprimer encore plus : C’est moins d’emplois pour les familles, d’opportunités d’embauche pour les jeunes et les chômeurs et les précaires. C’est plus de chômage pour la population déjà assez touchée !

La privatisation totale de la SNCF et son éclatement en 3 morceaux ne feront qu’accentuer les problèmes actuels et nous ferait revenir un siècle en arrière !

Le projet de loi ferroviaire ne résoudra pas les problèmes des usagers.

Soutenez les cheminots en grève

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St-Médard au Nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveaux n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre ne place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots. Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes-Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ? Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 ! Le service rendu au public, la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population a été abandonnée et c’est contre cela que se mobilise les cheminots.

EAS : Bientôt le Far West à bord des TER ?

La direction de la SNCF en complicité avec le Conseil Régional Bretagne ont le projet de supprimer les contrôleurs systématiquement à bord des trains de la périphérie de Rennes. Leur objectif est de supprimer encore des emplois. Les trains sans contrôleurs, c’est l’abandon des voyageurs en cas d’incident en ligne et le développement de zone de non-droit sur les trains comme dans le RER parisien. SUD-Rail est fermement opposé aux trains sans contrôleurs qui sont là avant tout pour assurer la sécurité, assurer un lien de proximité avec les voyageurs et les renseigner.

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Un tamm bec’h oa bet en deizioù kent kostez Kembre.

Dilun paseet e oa bet ur stourmer ha div stourmerez evit ar c’hembraeg o skrivañ luganoù ouzh savadur burevioù gouarnamant Kembre, en Aberystwyth.

Dre an disujidigezh e fell da dud Cymdeithas yr Iaith (Kevredigezh ar Yezh) reiñ da c’houzout pegen treut ha dister eo bet oberoù Carwyn Jones, kentañ ministr Kembre, betek-henn. Tremen poent eo da ouarnamant Kembre diskouez ur gwir youl da dennañ ar c’hembraeg diouzh al lagenn emañ sac’het enni. An niveridigezh diwezhañ he deus lakaet splann war wel penaos ez ae ar c’humuniezhoù kembraek* war ziskar buan. 3000 yezher az a diwar wel bep bloaz… Pa oa 92 kumuniezh kembraek e 1991 ne chom nemet 39 e 2011. Un nebeut mizioù ‘zo c’hoazh e oa bet Cymdeithas yr Iaith o chadennañ e dud ouzh ar memes savadur, ha memes mod a oa bet graet e Llandudno miz a-raok.

Evel ma lâre Ned Thomas e-barzh The Welsh Extremist, levr brudet tramor : “Everywhere direct action is the child of bureaucracy”.

Salv ma kendalc’ho kembreiz gant o stourm evit o yezh !

Ha ma rafemp-ni evelto ?
Breizhiz prest da c’hounez an adunvaniñ en desped da ouarnamant Pariz ? Ar bonedoù ruz ? Ar ZAD ? … ma n’eo ket hirie e ranker stourm evit gounez traoù evit ar brezhoneg ne vo ket arc’hoazh…

Buhez hir d’an dud disuj !
Brezhoneg ofisiel e Breizh !

Tomaz L.J.

* e-lec’h m’emañ c’hoazh ar c’hembraeg yezh pennañ an darempredoù etre an dud.protest-web

Nous avons publié de nombreux articles sur la présence de la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) aux cotés du NPA sur la circonscription « Ouest » qui inclue la Bretagne pour le scrutin européen du 25 mai. Le petit tour d’horizon (non exhaustif !) qui suit essaye de faire le point sur la position des autres forces indépendantistes et souverainistes chez d’autres nations sans état d’Europe. Nous avons tenté de privilégier les mouvements ayant des similitudes politiques avec les nôtres.

Nous publierons volontiers d’autres informations sur cette élection quand nous parviendrons à collecter d’autres informations sur les consignes de vote chez d’autres nations sans état d’Europe.

La rédaction de Bretagne-info.org

Ailleurs dans l’état Français.

– En Occitanie :

Le Partit Occitan (POC) autonomiste de centre gauche membre de Régions et Peuples Solidaires comme l’UDB, sera présent Dans le Sud-Est : avec François Alfonsi, eurodéputé sortant, tête de liste Régions et Peuples Solidaires, et plusieurs colistiers du Partit Occitan, dont Anne-Marie Hautant, cheffe de file de l’opposition à Jacques Bompart à Orange et Hervé Guerrera, conseiller municipal à Aix-en-Provence ; dans le Sud-Ouest, avec Régine Barthélémy, candidate du Partit Occitan sur la liste de José Bové (EELV).

Le Parti National Occitan (PNO) qui défend une ligne nationaliste, teinté d’ethnisme, (que nous ne partageons pas !) sera présent dans la circonscription Sud-Ouest avec la la liste « Occitanie pour une Europe des Peuples » dont la tête de liste est Martine GROS. Elle revendique ainsi que l’Union Européenne reconnaisse les Occitans, les Catalans et les Basques et ne soit plus une association d’États mais une fédération des peuples.

La Gauche Révolutionaire Occitane (Libertat) n’a pas de position publiée à ce jour, mais cette organisation est peu connue pour son soutien à l’Union Européenne qu’elle combat et est rarement portée sur les pratiques électorales.

Enfin signalons l’appel du Comité de Construction du Parti communiste révolutionnaire des Terres d’Òc / Comitat de Construccion pel Partit comunista revolucionari de las Tèrras d’Òc en faveur “de toutes les initiatives de vote blanc ou plutôt NUL, à condition d’inscrire sur le bulletin vierge un message révolutionnaire explicite (faucille et marteau ou autre symbole révolutionnaire, slogan etc.)…” Position nuancée pour la Bretagne et la circo “Ouest”.

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En Corse :

Corsica Libera (indépendantiste) n’avait pas donné de consignes de vote en 2009. Nous ne connaissons pas leurs position pour cette année.

Le PNC (Parti de la Nation Corse, Autonomiste centriste) mènera donc la liste “Sud Est” avec François Alfonsi (EELV), eurodéputé sortant, tête de liste Régions et Peuples Solidaires avec le Parti de la Nation corse des Occitans (Partit Occitan), des Arpitans (Mouvement Région Savoie) et des Imazighen (“Berbères”).

A Manca (la Gauche Nationaliste Corse organisation associée au NPA) avait concouru en 2009 avec le NPA sur la circo « Sud Est ». Cette année ni le NPA ni A Manca ne seront présents sur cette zone. A Manca déclare donc « Pour notre part, nous avons cru un temps que ces élections pouvaient constituer une tribune. Force est de constater que les travailleurs rejettent ce système. Ils le font, encore pour l’heure, de manière passive en s’abstenant. Une partie y participe en usant de votes qu’ils croient anti-système et qui profitent à l’extrême- droite. (…) Nous appelons les travailleurs, les chômeurs, les retraités et l’ensemble de celles et ceux que ce système écrase à ne pas participer aux prochaines élections européennes

Au Pays Basque Nord les abertzales (patriotes) de gauche du nord du Pays Basque sont regroupés au sein de “EH BAI” (Oui à la Nation Basque). Soucieux de renforcer le regroupement des forces de la gauche basque des deux cotés des Pyrénées deux de ses membres seront intégrés au sein de la liste constituée par EH Bildu et d’autres forces dans l’État espagnol (voir plus bas). Lire à ce sujet l’article de Jakez Borthairou dans l’hebdo Enbata.

En Martinique, Guadeloupe, Kanaky, Guyane, Polynésie : les forces indépendantistes appellent traditionnellement au boycott de ce scrutin.

Dans l’état espagnol :

Au Pays Basque et… ailleurs.

On peut constituer dans cet état une liste par état ce qui favorise la visibilité des forces défendant une ou des nations opprimées. C’est pourquoi la coalition basque de gauche EH Bildu (qui regroupe l’ex Batasuna et d’autres formations basques issues d’un environnement politique moins radical) a construit une plateforme électorale appelée “Los pueblos deciden” (Les peuples décident) aux cotés des Galiciens du BNG, des Canariens (Alternativa Nacionalista et Unidad del Pueblo) , des indépendantistes Aragonais Puyalon de Cuchas, et des Asturiens d’Andecha Astur. Cette liste menée par le député Basque au parlement de Madrid Jon Iñarritu s’oppose à l’Europe des capitalistes et de la Troika et prétend soutenir les processus en cours en Ecosse, Catalogne et Pays Basque vers l’indépendance. Le droit à l’autodétermination des Asturiens, Canariens et Aragonais sont bien sur défendu. Cette liste qui défend aussi le droit à l’avortement essaye comme d’autres de se faire l’écho des mobilisations contre l’austérité qui ont secouées tout l’état espagnol ces derniers mois.

los pueblos deciden

Dans les Pays Catalans : Les Candidatures d’Unité Populaire (CUP Gauche Radicale Indépendantiste) qui ont plus de 100 conseillers municipaux et quatre députés au parlement de Barcelone ont décliné l’offre des forces de “Los Pueblos Deciden” et ne participent pas au scrutin, et rappellent leur rejet de l’UE et du capitalisme.

ERC (La Gauche Républicaine Catalane), formation historique du nationalisme catalan a constitué sa propre liste avec le soutien de deux autres petites formation NeCAT et Catalunya Sí. Elle a naguère eu des élus au parlement européen. ERC a déja cogéré la Généralitat de Catalogne en coalition avec le PS Catalan. Ce qui éclaire sur ses vélléités de rupture avec les politiques d’austérités.

galiza

En Galice : Si la plus vieille et plus influente formation nationaliste de gauche le Bloc Nationaliste Galicien a choisi comme dit plus haut de se joindre a “Los pueblos deciden” ce n’est pas le cas de tout le monde. L’ex militant et leader du BNG Xose Manuel Beiras a formé avec d’autres indépendantistes tel le FPG une nouvelle formation : ANOVA qui dispose tout de même de quatre député au parlement autonome Galicien. Sous le slogan “e a hora do pobo“ (c’est l’heure du peuple) et sous la direction de Lidia Senra elle concourra pour ce scrutin avec notamment des membres Galiciens de Izquierda Unida (PC espagnol) dans le cadre de la coalition “Alternativa Galega de Esquerda“ (Alternative Galicienne de Gauche). La rupture avec le régime monarchique madrilène des Bourbons, la défense des droits nationaux du peuple Galicien sont mis en avant comme une certaine proximité avec la formation grecque de gauche SYRIZA.

La plateforme électorale de la gauche indépendantiste radicale NOS-UP a elle aussi refusé l’offre de “Los Pueblos Deciden”.

Tout comme les indépendantistes castillans de Izquierda Castillana. 

Nous ne connaissons pas le point de vue de CUT/BAI du célèbre Sanchez Gordillo émanation électorale du Syndicat Andalou des Travailleurs (SAT/SOC).

Pour en finir avec ce petit tour de l’état espagnol, soulignons que contrairement avec ce qui existe dans l’extrême-gauche française, plusieurs partis et formations de la gauche radicale “Espagnole” soutiennent le droit à l’autodétermination des peuples vivant dans cet état. C’est le cas notamment de “Corriente Roja” et du “Parti Communiste des Peuples d’Espagne” qui se présentent séparément à ce scrutin.

Nul doute que ce sera pour ceux qui participent ou non au scrutin l’occasion de dénoncer le sort des détenus politiques Basques, Catalans, Galiciens et le durcissement de l’arsenal répressif du régime.

radical independence conference

En Écosse :

Le SNP, parti nationaliste Écossais (indépendantiste centre gauche) sera présent. Cette formation avait deux députés au parlement de Strasbourg et pense pouvoir en gagner un troisième. Le SSP (Parti Socialiste Écossais, indépendantiste d’extrême-gauche) présent en 2009 sera absent. Il a perdu beaucoup de son influence en tant que parti mais ses membres et ex électeurs sont très actifs dans la perspective du referendum d’indépendance de novembre 2014 au sein de la coalition “Radical Independence Conference”.

En Irlande :

LeSinn Fein (Provisoire) de Gerry Adams et Martin Mc Guiness pense améliorer son score et passer de un à deux ou trois députés à Strasbourg en se présentant en champion de la lutte anti austérité. Les républicains “dissidents” : 32 CSM, Republican Sinn Fein, Eirigi, ISRP… semblent absents du scrutin et nous ne connaissons pas à ce jour leurs positions. L’appel au boycott semble probable.

Notons toutefois une influence républicaine au sein de la coalition “People Before Profit Alliance” qui sera présente le 25 mai et qui quoique sous l’influence du Socialist Workers Party (trotskyste) prend l’Irlande des 32 comtés comme cadre politique. Beaucoup de syndicalistes et de féministes s’y investissent et contestent l’ordre néoliberal. Parmi les revendications le refus de l’utilisation de l’aéroport de Shannon par les avions de l’armée US pour ses campagnes impérialistes en Irak et le transfert des détenus de la CIA par ce lieu.

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Au Pays de Galles :

Le Plaid Cymru sera de la partie pour ce scrutin, le vieux parti nationaliste de centre gauche qui gauchise un peu son discours sous l’influence de l’antimonarchiste, féministe et socialiste Lean Woods avait déjà une député au parlement Européen (Jill Evans). Toutefois son propos est loin d’être vraiment en rupture avec les institutions européennes.

En Sardaigne :

L’ile sous occupation Italienne connait une intense activité politique spécifique. Il existe plusieurs formations politiques indépendantistes de gauche telle A Manca Pro S’indipendenza et Sardigna Natzione. Cette dernière fait campagne pour le boycott en raison de la non existence d’une circonscription spécifique à la Sardaigne qui se retrouve à voter avec la Sicile.

 

bannielou

Breizhistance appelle au rassemblement organisé le Mardi 13 Mai entre 12h et 14h par 44=Breizh devant le palais de régions des Pays de la Loire. La prochaine réforme gouvernementale ne peut faire l’impasse sur la question de l’unité de la Bretagne. Face aux positions de repli du président du conseil régional, Jacques Auxiette, le plus grand nombre doit être présent pour défendre une Assemblée dotée de pouvoirs législatifs pour la Bretagne Réunifiée.

BARBECUE pour la Réunification !
Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à un rassemblement devant l’Hôtel de région des Pays de la Loire entre 12h et 14h le Mardi 13 Mai. En effet ce jour se déroulera une session spéciale du conseil régional pour «défendre l’unité des pays de la Loire» dans le cadre du débat sur la décentralisation. Les propositions de diminution du nombre de région faites par le premier ministre et le président de la république doivent prendre en compte la volonté populaire mainte fois exprimées en faveur d’une Bretagne à cinq départements.
L’avenir des institutions territoriales ne doit pas être «pris en otage» par des présidents de collectivités actuelles peu scrupuleux de la volonté démocratique de leurs habitants. Nous rappelons que plusieurs élus du conseil régional des Pays de la Loire se sont prononcés en faveur de la réunification de la Bretagne lors de leur élection en 2010, ils doivent
respecter leurs engagements et les électeurs !