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Kaoz zo bet deus manifestadeg ar Bonnedoù Ruz e Karaez en Taol Lagad, keleier Frañs 3 e brezhoneg. E-touesk an dud aterset, adkavomp aze Gael Roblin, ezel eus an Tu Kleiz Dizalc’hour.

Le sujet d’An Taol Lagad du lundi 2 décembre portait sur la manifestation des Bonnets Rouges à Carhaix. Plusieurs personnes ont été interviewées en breton, dont Gael Roblin, membre de la Gauche Indépendantiste.

 

Le rassemblement des bonnets rouges à Carhaix/Karaez a rassemblé plus de 30 000 personnes pour « Vivre Travailler et décider en Bretagne ».

Comme prévu la Gauche Indépendantiste a pris part au Pôle Ouvrier qui a rassemblé plus de 1000 personnes, dont de très nombreux salariés de l’agroalimentaire en lutte contre les licenciements , ainsi que des militants anticapitalistes (NPA,…).

 Avant le départ de ce cortège plusieurs prises de parole ont eu lieu devant la gare de Carhaix/Karaez, d’abord au nom du comité pour la défense de l’emploi en Centre-Bretagne puis celles des ouvriers de Gad, Tilly Sabco, Doux, des Marine Harvest, celle du syndicat SLB (Syndicat des Travailleurs de Bretagne), de la CGT Marins grand ouest et enfin celle de la Gauche Indépendantiste lue par Gael Roblin.

Nous la reproduisons ici.

Dans les heures qui viennent nous publierons un compte rendu plus important de ce grand rassemblement.

 

La rédaction de Bretagne-infos.org

La Gauche Indépendantiste a tenue à mobiliser aujourd’hui dans le cadre du Pôle Ouvrier de la manifestation pour « Vivre Travailler et Décider en Bretagne » pour rappeler notre entière solidarité avec ceux et celles de Doux, GAD, Tilly Sabco, Marine Harvest notamment.

C’est d’une solidarité de classe dont nous parlons. Celle qui doit unir le peuple travailleur de Bretagne pour imposer des choix économiques et sociaux qui lui sont favorables.

Le peuple travailleur de Bretagne ce sont les ouvriers et ouvrières mais aussi la petite paysannerie, les salariés de la grande distribution, les petits artisans et commerçants, les étudiants, les  chômeurs et précaires, les enseignants, et employés des services publics de proximité… Nos intérêts sont communs.

Ce ne sont pas les intérêts de ceux qui ont accumulé du capital pendant 40 ans en défendant un modèle agricole à bout de souffle et qui maintenant licencient.

En plus d’avoir été licenciés on vous a insultés.

Ainsi vous seriez des esclaves manipulés par vos maitres, vous ne seriez pas assez intelligents pour comprendre que nous n’avons pas les mêmes intérêts que ceux qui vous licencient.

Vous seriez manipulés par le clergé…

Vous ne seriez pas capables de comprendre que d’autres choix sont possibles, pourtant c’est vous à travers le comité pour la défense de l’emploi en centre Bretagne qui le dite le plus clairement aujourd’hui. Pour Vivre Travailler et décider en Bretagne :  il faut interdire les licenciements.

C’est pourtant vous qui avez les premiers soulignés que l’application de l’écotaxe seraient impactés par les grands distributeurs sur les biens de consommation des masses populaires. Il est évident que pour les hausses de la TVA il en sera de même.

Vous ne seriez pas capables de comprendre que c’est par ce que certains envoient la matière première se faire transformer en Allemagne ou n’existe pas de salaire minimum qu’il y a moins de travail ici.

Pourtant jamais la revendication de la réquisition ouvrière des moyens de production n’a été aussi pertinente et c’est vous qui la mettez en avant aujourd’hui, si c’est les ouvriers qui contrôlaient les entreprises ils ne feraient pas de tels choix.

Pour collectiviser les entreprises bénéficiaires qui licencient alors qu’elles font des profits il faut bien sur mettre en place la réquisition ouvrière, mais pour le faire il faut que le peuple travailleur de Bretagne maitrise les outils de productions mais aussi son cadre de vie : la Bretagne.

Alors là oui tous ensemble nous pourrions construire une démocratie locale ou la priorité serait les intérêts du plus grand nombre et non d’une minorité, une démocratie locale ou nous pourrions taxer (par exemple) les résidences secondaires des riches qui sont vides 11 mois sur 12 alors que nous peinons à payer nos loyers et ainsi aider au maintien de l’emploi ouvrier et financer un autre modèle agricole paysan de proximité respectueux de l’environnement.

Les institutions régionales actuelles ne servent à rien ou presque, en tous cas elle ne servent pas les intérêts du peuple travailleur de Bretagne. Savez vous que le conseil régional de Bretagne a voté une subvention de 29 millions d’euro pour financer le projet contesté d’aéroport de Notre dame des Landes mais défendu par le MEDEF 29 il y a encore quelques jours, pour détruire ainsi 2000 hectares de terres agricoles et les livrer à une multinationale ?

Si le peuple travailleur de Bretagne contrôlait les institutions locales nous aurions sans doute utilisé cette somme pour maintenir l’emploi ouvrier, en réindustrialisant le site de Marine Harvest par exemple  !

Il nous faut imposer le contrôle ouvrier et populaire dans les entreprises mais aussi dans notre cadre de vie à tous : la Bretagne !

Quelques mots de remerciements à ceux de Doux,  Gad, de Marine Harvest de Tilly Sabco qui sont là malgré les licenciements et l’angoisse de l’avenir qui doit étreindre le cœur de pas mal d’entre vous.

Merci au comité pour le maintien de l’emploi en centre Bretagne qui en mettant en place un Pole Ouvrier a remis au cœur du débat ce qui compte le plus : les intérêts de la classe ouvrière et du peuple travailleur de Bretagne et sa capacité à s’auto-organiser.

Cette unité aujourd’hui doit nous permettre de continuer ensemble demain pour refuser la fatalité et reprendre notre avenir en main. Pour construire l’unité populaire pour pouvoir vivre, travailler et décider en Bretagne pour notre intérêt de classe. Nous pourrions par exemple, nous retrouver pour construire une grande marche ouvrière et populaire sur ce thème pour interdire les autres licenciements qui s’annoncent dans l’automobile, dans l’électronique et toujours et encore dans d’autres boites de l’agroalimentaire dans le Finistère, mais aussi à St Nazaire, à Rennes… et ailleurs… pour imposer l’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix, pour refuser les taxes injustes qui comme la TVA sont une attaque de plus contre le niveau de vie des couches populaires, pour la solidarité avec les chômeurs et précaires, pour défendre les services publics de santé ou d’éducation face à la politique d’austérité et pour construire une démocratie de proximité ici en Bretagne !

Luttons et nous vaincrons !

Gael Roblin pendant la prose de parole
Gael Roblin pendant la prise de parole

Alors que de très nombreuses organisations s’apprêtent à manifester à Lannemezan (Occitanie) devant la prison où est incarcéré Georges Ibrahim Abdallah et ce le samedi 26 octobre prochain, plusieurs organisations politiques et syndicales de Bretagne vous proposent plusieurs rendez vous de solidarité.

-Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

Nous reproduisons ci-dessous le texte parut sur le site de l‘Organisation Communiste Marxiste Léniniste Voie Prolétarienne annonçant les mobilisations de Nantes et Rennes ce même jour.

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 62 ans, arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). Il entrera le 24 octobre 2013 dans sa 30ème année de détention.
C’est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1978. Il a combattu, notamment comme membre du Front Populaire de Libération de la Palestine, contre l’occupation de la Palestine.
Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français appuyé par Israël et les États-Unis. A ce sujet, la DST (service secret français) a déclaré en 2007 : « Personnalité emblématique de la lutte antisioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnaire ».
Le rejet de sa huitième demande de libération conditionnelle en avril 2013, après de nombreuses manoeuvres politico-judiciaires, montre bien la volonté de ne pas le libérer. Ce qui lui vaut cet acharnement, c’est de rester un militant anti-impérialiste et pro-palestinien implacable et de n’avoir jamais renié ses opinions.
Au Liban, dans le Monde arabe, mais aussi en Europe et dans le reste du monde, la lutte pour sa libération s’amplifie. Car seule une forte mobilisation populaire fera sortir Georges Abdallah de prison.
L’appareil judiciaire aux ordres des intérêts impérialistes de la France s’acharne contre un militant exemplaire pour la la libération de la Palestine, la solidarité internationale et le combat communiste. Cet acharnement contre le plus vieux prisonnier politique sur le territoire se poursuit malgré tous les changements de gouvernement, de droite comme de gauche. Alors que l’impérialisme français redouble d’agressivité et porte la guerre en Afrique comme au Moyen-Orient, l’État emploie tous les moyens pour réprimer la résistance à sa politique de pillage, d’exploitation et de destruction.
Le 26 octobre est organisée une journée combative pour arracher la libération de notre camarade. Une manifestation centrale a lieu à 14h à Lannemezan (65), devant la prison où il est enfermé.

A Rennes et Nantes, des militants participent à cette campagne de soutien. Ils te proposent également de te joindre à la manifestation antifasciste contre la venue de Marine Le Pen : pour crier STOP à toute la politique raciste, anti-ouvrière et nationaliste, qu’elle soit portée par le FN ou les partis « démocratiques » au sommet de l’Etat – pour affirmer pas de frontières entre exploité-e-s ! luttons pied à pied contre les capitalistes, les divisions racistes et ceux qui voudraient nous réduire au silence !
Comme le proclame Georges : « Ensemble, camarades, nous vaincrons et ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons ».
Rejoins-nous le samedi 26 octobre, prends contact pour faire connaître
ces initiatives et organiser le covoiturage !

Rassemblement place de la Petite Hollande à 10h30 (Nantes) arrêt T1 Médiathèque
- Participation à la manifestation antifasciste à St-Aubin du Cormier (35)
- Projection-débat d’une interview d’Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP, bar le 1675 (Rennes), 19h

-Libérons Georges Ibrahim Abdallah !
Contre la classe capitaliste, les impérialistes, les sionistes et leur guerre, vive la solidarité internationale des exploités !

Pour en savoir plus sur les initiatives de solidarité : Libérons Georges.

Comité Libérez Georges – Nantes Contact : liberezgeorges@gmail.com
Dont sont membres : Génération Palestine, OCML-Voie Prolétarienne, Gauche Indépendantiste (Breizhistance) , Sud Etudiants, AFA, Alternative Libertaire,Front Anticapitaliste 44, les Alternatifs…

Hier à Nantes ce sont 1000 manifestants et une dizaine de tracteurs qui se sont retrouvés à l’appel de multiples comités de lutte locaux de la capitale bretonne contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour réaffirmer leur ferme opposition à sa création et rappeler qu’il y a un an tout juste débutait l’ “opération César”.

Cette violente opération militaire orchestrée par le gouvernement PS-EELV au service du grand capital et concessionnaire de l’aéroport, Vinci, s’était soldée par un lamentable échec pour l’État expulseur et destructeur.
Un an après notre lutte est plus que jamais d’actualité alors que le premier ministre en déplacement à Nantes déclarait au quotidien Presse-Océan  que l’aéroport se ferait et que les collectivités locales PS et leur fers de lance Jacques Auxiette (président de la Région Pays de la Loire) et Philippe Grosvalet (président du conseil général de Loire-Atlantique) ont multiplié les déclarations maintenant que les travaux commenceraient à court terme.
Hier à Nantes les occupants de la ZAD et les citoyens opposés au projet ont défilé avec Copain 44, des représentants de l’ACIPA, de la Confédération Paysanne, du Comité Anti-répression, du Collectif Nantais Contre l’Aéroport, du Collectif des étudiants Nantais Contre l’Aéroport, du collectif Un Toit Pour Tous et Toutes et la gauche indépendantiste. Un défilé où les représentants d’EELV étaient aux abonnés absents, cherchant peut-être à ménager leurs alliés gouvernementaux socialistes avec qui les alliances ne manqueront pas de se faire au deuxième tour des prochaines élections municipales, voire dès le premier tour comme à St-Herblain.

En s’arrêtant devant une résidence occupée par des réfugiés sans-papiers, les manifestants ont tenu à montrer leur solidarité alors que le gouvernement qui a tenté d’expulser les habitants de la ZAD expulse sans vergogne les sans-papiers, les Roms et les enfants scolarisés.

La manifestation s’est déroulée dans le calme malgré une mobilisation policière démesurée et s’est finie devant l’ile de Versailles où une cuisine mobile, la Locomotiv’ qui permettait aux manifestants de se restaurer à partir de matériel de récupération.

 

 Nous avons reçu le texte suivant de syndicalistes de la région Brestoise et c’est bien volontiers que nous le diffusons, car il invite à l’auto-organisation populaire et à la solidarité face à la crise qui frappe durement la classe ouvrière de l’industrie agro-alimentaire en Bretagne.

Nous invitons nos lecteurs à relayer cette initiative qui intervient après celle de Carhaix qui a regroupée plus de 600 personnes. Premier rendez-vous du comité pour le maintien de l’emploi en Centre-Bretagne vendredi 18 octobre.

La rédaction de Bretagne-info.

Bonjour à tou-te-s,

Depuis plusieurs mois les annonces de plan de licenciement se multiplient dans les usines agroalimentaires du Finistère : GAD, Doux, Marine Harvest, Tilly Sabco… Près de 6000 emplois directs sont menacés.

Le 14 octobre dernier, des salariés de ces usines appelés par leurs syndicats et des agriculteurs ont mené ensemble plusieurs actions : occupation du tarmac de l’aéroport de Guipavas, opération escargot sur la RN12 et blocage du pont de Morlaix.

A cette occasion a été décidée la création de comités de lutte et de soutien pour le maintien des emplois menacés.
Des réunions sont prévues à Landivisiau et Guerlesquin.
Vendredi 18 octobre 600 personnes se sont réunies à Carhaix et ont créé le premier comité. Salariés de Marine Harvest, syndicalistes, élus locaux, paysans, commerçants et habitants du centre Bretagne sont tous déterminés à se battre pour sauver leurs emplois comme il l’ont fait en 2008 pour garder leur hôpital. Le mouvement est lancé en centre Bretagne !
Mais c’est tout l’ouest de la Bretagne qui est menacé de désertification si les usines continuent de fermer.
A Brest nous sommes aussi concernés  et c’est toute la population Brestoise qui doit se mobiliser !
 
Comme à Carhaix réunissons nous :

mardi 22 octobre à 18h au centre social de Kerangoff
rue Franchet d’Esperey (rive droite) Brest
pour la création d’un comité de soutien

Quelques syndicalistes et militant-es du Collectif en marche contre l’injustice sociale qui ont participé aux actions de lundi et assisté à la réunion Carhaisienne.

contacts : jcpacp810(at)gmail.com ou mariterez(at)riseup.net

Nous reproduisons ci dessous l’appel des comités bretons de solidarité avec le Pays basque, Euskal Herriaren Lagunak Breizh, pour un rassemblement de soutien au mouvement antirépressif basque HERRIRA  jeudi 17 octobre, à 19h30, devant la préfecture de Nantes/Naoned.

Notons que Skoazell Vreizh a également dénoncé ce nouvel épisode répressif et l’UDB appelle à se joindre à ce rassemblement.

Bretagne-Info

Communiqué:

Étant donné l’acharnement et la répression commis par l’État espagnol contre le collectif qui défend les droits des prisonniers et prisonnières politiques basques, Herrira, les comités bretons de solidarité avec le Pays basque, Euskal Herriaren Lagunak Breizh, exprimons notre profonde indignation et exigeons l’arrêt immédiat des poursuites à l’encontre de ce mouvement légitime. Pour rappel, 18 personnes avaient été interpellées le 30 septembre dernier lors d’une action brutale de la police, puis relâchées, certaines sous cautions. L’État espagnol veut étouffer le travail

d’un mouvement populaire qui est parvenu à avoir un grand succès et à mobiliser les gens autour d’un problème urgent à résoudre: la violation des droits des prisonnier(e)s et exilé(e)s basques. L’État espagnol sait très bien que cette lutte est nécessaire pour arriver à une résolution juste et démocratique du conflit, et il n’a donc aucun intérêt à la laisser prospérer. Nous tenons à exprimer toute notre solidarité avec l’organisation Herrira qui comme nous milite pour faire connaître la situation des prisonnier(e)s politiques basques.
Il est important pour nous de nous mobiliser, notamment quant au même moment la France et l’Espagne signent ensemble des accords de coopérations encore plus étroits, dans leur lutte contre le « terrorisme ». La garde des Sceaux, Christiane Taubira, à reçu son homologue espagnol, Alberto Ruiz-Gallardón, à Paris, et au terme d’une réunion, les deux ministres de la Justice ont signé conjointement une déclaration commune visant à “renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme.
Pour montrer notre solidarité au Peuple Basque nous appelons donc à un rassemblement, jeudi 17 octobre, à 19h30, devant la préfecture de Nantes/Naoned.
Gora Herrira!
Gora Euskal Herria askatuta!
Euskal Herriaren Lagunak Naoned

Samedi 24 aout sera projeté à Rennes à 19h un documentaire intitulé “Operacio Garzon” relatant la répression contre les militants de la Gauche Indépendantiste radicale Catalane en 1992 , année des jeux olympiques de Barcelone lorsque le PSOE gouvernait l’état espagnol.

Ce film autoproduit par souscription populaire et des organismes de l’entourage politique de la Gauche Indépendantiste des pays Catalans est sorti en 2012 et replace dans le contexte politique de l’époque  l’offensive judiciaire et policière espagnole contre le groupe armé “Terra lliure” mais aussi contre des médias catalans, des partis politiques de gauche sans omettre la pratique de la torture pour extorquer des aveux grace à la loi anti-terroriste.

Cette vaste rafle fut dirigée par le juge anti-terroriste  Baltazar Garzon , présenté par les médias comme un “défenseur des droits de l’homme”, et aboutie des années aprés à la condamnation de l’état espagnol à la cour de justice européenne de Strasbourg.

Nous invitons le plus grand nombre à cette projection à  laquelle des militants de la Gauche Indépendantiste catalane interviewés dans ce documentaire ( en catalan sous titré en Français) assisteront et ils/elles répondront à vos questions si vous le souhaitez.

C’est une occasion intéressante  pour comprendre le processus de régénération des différents secteurs de la gauche Indépendantiste catalane contemporaine à l’issue de ce cycle répressif pour aboutir à son influence sociale, syndicale, populaire et électorale actuelle.

RDV samedi 24 aout à 19h au bar 1675 44 rue legraverend 35 Roazhon/Rennes (métro Anatole France)

Des militants de la Gauche Indépendantiste ( Breizhistance) du pays de Rennes.

Pour en savoir plus : LLIBERTAT.CAT

Environ 150 personnes ont assisté au Forum Citoyen de Bretagne organisé par la plateforme « Libérons les Énergies en Bretagne » samedi 15 juin à Nantes. La journée avait commencé par un pique-nique militant sur les bords de Loire organisé par 44=Breizh et installé devant le forum « Pays de la Loire 2040 ». Quatre fourgons de CRS étaient présents… pour le pique-nique !!

Malgré cette présence policière, cette première présentation de la plateforme à Nantes était donc réussie. Surtout nous avons pu assister à des débats pratiques et très intéressants avec la salle.

Une première partie du forum a été prise par la présentation de la plateforme que l’on peut résumer en deux grands thèmes.

  • D’une part des revendications linguistiques : Charte européenne des langues minoritaires, statut de co-officialité de la langue bretonne, télévision publique bretonne émettant au moins 30h/semaine en breton.
  • D’autre part des revendications institutionnelles : Unité territoriale de la Bretagne dans le cadre d’une collectivité unique, une assemblée bretonne nouvelle avec compétences législatives et réglementaires à l’image des parlements Écossais, Catalans, etc …

Anna Gwegen, Jonathan Guillaume et Fañch Oger, ont pris la parole en français et en breton (l’intervenante catalane a de plus été remerciée de sa participation en catalan) pour présenter la démarche initiée par la plateforme. Si ce type de plateforme n’est pas inédite en Bretagne, c’est sans doute la première fois qu’elle rassemble un éventail aussi large d’organisations. C’est la première fois que des associations comme Divyezh ou Ai’ta, pour ne citer qu’elles, mais aussi certaines organisations politiques, assument clairement la revendication d’un parlement pour la Bretagne et d’un statut officiel pour le breton. Il y a donc ici quelque chose de nouveau qui ne peut s’arrêter là !

Jonathan Guillaume, Fañch Oger, Anna Gwegen et Ana Gabriel à la tribune

Dans un deuxième temps Yann Choucq, Naïg Le Gars (qui remplaçait Jean-Pierre Massias pour nous présenter la plateforme basque Batera) et Ana Gabriel représentante catalane de la CUP ont pris la parole.

Yann Choucq, célèbre avocat nantais connu notamment pour être un des fondateurs de Skoazell Vreizh, nous a présenté la situation juridique actuelle concernant les différentes revendications de la plateforme. Si cet exposé entrouvrait certaines possibilités, les échecs de l’Amendement De Rugy-Le Fur ou du statut de co-officialité de la langue corse voté par l’Assemblée Territoriale Corse, mais invalidé par le ministre de l’Intérieur il y a quelques semaines, ont démontré les incapacités des institutions actuelles à répondre à nos attentes démocratiques.

Naïg Le Gars, conseillère régionale UDB, s’est rendu il y a quelques semaines au Pays Basque pour assister aux assises de la plateforme Batera, et ainsi pu nous présenter l’exemple basque qui ne manquera pas d’inspirer les membres de la plateforme « Libérons les énergies en Bretagne ». En organisant en 2010 une votation citoyenne dans 124 commune sur les 159 que comporte le pays basque nord ils ont donné un poids sans précédent à leurs revendications (une collectivité basque, une chambre d’agriculture, la co-officialité de la langue basque, la création d’une université) et construit un rapport de force clairement en leur faveur !

Ana Gabriel, coordinatrice du groupe des députés de la gauche indépendantiste au parlement catalan, a quant à elle présenté l’organisation du référendum d’initiative populaire organisé entre 2009 et 2011 en faveur de l’indépendance de la Catalogne. Dans les 531 communes sur 946 que compte la Généralité de Catalogne, la participation a atteint près de 30%, avec un pourcentage nettement en faveur de l’indépendance (93%) ! La mobilisation populaire induite par la participation à ce referendum purement symbolique, lancé à la base dans et par une seule petite commune de la côte Arenys de Munt, a permis selon Ana Gabriel de placer la question de l’indépendance au centre du jeu politique catalan.

Jonathan Guillaume, Naig Le Gars, Yann Choucq et Ana Gabriel à la tribune

En conclusion, les membres de la plateforme ont clairement présenté l’organisation d’une votation citoyenne comme une possibilité nouvelle d’entrainer une mobilisation populaire autour des points de revendication de la plateforme. La plateforme se réjouit aussi de l’organisation des assises de l’Association des Régions de France en Bretagne, à Nantes, les 19 et 20 septembre. « Assises auxquelles la plateforme ne manquera d’apporter sa contribution » 😉

Primael Petit (Breizhistance), conseiller municipal de Saint-Herblain, lors de la votation pour la Réunification du samedi 6 Avril 2013 à Nantes

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) salue la votation symbolique organisée par le collectif 44=Breizh samedi dernier. Cette modeste initiative a révélé un réel engouement parmi les gens qui y ont participé ou assisté.

Dans un contexte où le projet de décentralisation du PS tourne le dos à une déconcentration des pouvoirs et à une réelle régionalisation, cette votation appelle à une amplification de ce type d’initiative qui trace le chemin de l’autodétermination pour le peuple breton face aux défaillances de l’Etat Français.

Jonathan Guillaume (Breizhistance) à St-Nicolas de Redon, jeudi 4 avril 2013, “face à la partition administrative et au projet d’aéroport, la région Pays de la Loire représente le même déni de démocratie”

La journée de samedi donne écho à la plateforme “Libérons les Energies en Bretagne” présentée deux jours avant, et témoigne d’une organisation grandissante de la société bretonne pour arracher plus de démocratie et de liberté face au calamiteux projet de loi qui sera présenté mercredi en conseil des ministres par Mme Lebranchu. D’autres mobilisations sont donc à venir !

Comme à Saint-Nicolas-de-Redon, jeudi dernier, avec les organisations en faveur de la réunification et celles opposées au projet d’aéroport à NDL, nous appelons à nous mobiliser lors des prochains rendez-vous de la région Pays de la Loire, pour rappeler les exigences démocratiques du peuple breton et des habitantes et habitants du pays nantais en particulier.

Mont a ray dizalc’hourien an tu-kleiz da vanifestiñ ‘benn arc’hoazh e Karnod a-gevred gant annezidi ar gumun hag ar strolladoù politikel all  a-benn enebiñ ouzh an nazied a zalc’ho un emvod er memes parrez.

D’ar c’houlz ma vez kreñvoc’h c’hoazh an enkadenn ekonomikel arabat eo deomp lezel an tu-dehoù pellañ hadañ  didrabas e vennozhioù gouennelour  e Breizh pe e lec’h all.

Emgav da 3e GM dirak an ti-kêr.