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Breizh/Bretagne/Bertaèyn

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Le collectif 44=Breizh avait appellé à participer devant le siège du conseil régional de «Bretagne» ce soir (15/12) «à un rassemblement le plus large possible réclamant un grand débat des collectivités et de la société civile mettant en place les dispositions préalables à l’obtention d’un statut particulier intégrant un droit à l’expérimentation et des compétences législatives et permettant de réunifier la Bretagne : bref, UN PARLEMENT.»

Breizhistance IS avait invité à s’associer aux militants de la Bretagne unie pour soutenir cette revendication démocratique qui inclue le droit du peuple breton à l’autodétermination.

Nous pensons que nous devons être capables d’initier un campagne large dans l’ensemble de la Bretagne pour influencer la société pour faire progresser au sein du peuple breton des idées démocratiques pour qu’en Bretagne comme dans d’autres pays nous ayons un cadre politique institutionel spécifique.

Pour y parvenir nous devons affirmer que nous n’avons rien à attendre de cadres institutionels  sans pouvoir et non démocratiques comme la région «Bretagne».

Obtenir le droit à l’autodétermination comme peuple nous donnera le droit de choisir ce qui nous convient le mieux sur le terrain de l’environement, de l’économie, des droits sociaux mais nous pourrons aussi déterminer en tant que nation le type de relations que nous souhaitons avoir avec l’état français mais aussi avec les autres états du monde.

Aprés les douces paroles du président de région Jean-Yves Le Drian qui disait regarder avec envie les pouvoirs de l’assemblée galloise, aprés le vote du conseil général du Morbihan pour la réunification de la Bretagne il était temps de montrer qu’il y a des bretons prêts à faire campagne pour gagner leurs droits.

Une cinquantaine de personnes ont répondus à l’appel (malgré la pluie ! ), soutenu par Breizhistance IS, le Parti Breton, les jeunes de l’UDB et ceux d’Europe Ecologie les Verts. Mentionons que trois conseillers régionaux d’Europe Ecologie nous ont rejoints derrière nos banderolles aux slogans clairs.

Plusieurs médias (OF, France 3, Radio Breizh) nous ont interviewés.

La campagne pour un parlement démocratique en Bretagne de Brest à Clisson aurait-elle commencée ?

Et si nous donnions rendez-vous aux bretons favorables à la démocratie devant le conseil régional à chaque session pléniere ?

Il y en a une chaque trimestre, cela serait une façon efficace d’intégrer de nombreuses personnes.

Et sans doute existe il beaucoup de gens prêts à donner du temps, de l’énergie pour cette cause plutot que pour des élections présidentielles d’un état qui nous ne nous apporte rien et se moque de nous.

 

Ur parlamant evit Breizh !

Ar strollad 44= Breizh en doa galvet an dud da vont dirak sez rannvro «Breizh» fenoz ( 15/12) e Roazhon «da c’houlenn ur breud bras er strollegezhioù hag ar gevredigezh sivil da lakaat e plas an diferadurioù kent gounit ur statud dibar ennañ ar gwir arnodiñ, barregezhioù lezenniñ hag a aotrenfe adunaniñ Breizh : en berr, UR PARLAMANT.»

Breizhistance IS en doa galvet da vont a-gevred gant stourmerien Breizh unvan evit skoazell un azgoulenn demokratel hollek-se a zouj ouzh gwir pobl breizh d’en em dermeniñ.

Soñjal a ra deomp e rankomp bezañ gouest da seveniñ ur c’houlzad kabaliñ ledan e Breizh a-bezh evit levezoniñ kevredigezh Breizh evit kas war-raok, e-touesk pobl hor bro, mennozhioù demokratel evit ma vo e Breizh evel ma vez en broioù all , ur framm ensavadurel politikel. Evit en ober ez eo ret deomp embann n’eus netra da c’hortoz digant frammoù ensavadurel dic’halloud ha nann demokratel evel rannvro Breizh.

Kaout ar gwir d’en dermeniñ evel pobl a roio an tro deomp da zibab pezh zo mat deomp war dachenn an en dro, an ekonomiezh, ar gwirioù sokial met bez e c’hellimp dibab a-benn ar fin peseurt darempred hon eus c’hoant da gaout evel broad gant stad c’hall ha stadoù all ar bed.

Goude komzoù flour Jean-Yves Le Drian a embanne n’eus ket pell zo e selle gant avi ouzh galloudoù parlamant Kembre, votadeg unvouezh kuzul-meur ar Morbihan evit Breizh unvan e oa poent lakaat war wel e oa bretoned kat da gabaliñ evit gounit o gwirioù.

Un 50 den bennak o deus respontet d’ar galv  ( ha daoust d’ar glav ! ), harpet gant Breizhistance, Strollad Breizh , Re Yaouank an UDB ha reoù ar re c’hlas. Mennegomp e oa deuet ganeomp tri c’huzulier rannvro ezel eus Europa Ekologiezh a-dreñv d’hor gitonioù livet gant luganioù sklaer.

Meur a vedia (OF, France 3, Radio Breizh) a oa deuet da atersiñ ac’hanomp.

Ha krog e vefe ar c’houlzad evit ma vo ur parlamant demokratel e Breizh eus Brest betek Klison ?

Ha ma rofemp emgav d’ar vretoned a gar an demokratelezh dirak ar rannvro bep tro ma vez un dalc’h hollek gant ar framm-se  ?

Bep tri miz e vez unan, un doare efedus e vefe da embarzhiñ un toullad mat a dud . Ha sur a-walc’h zo kalz anezho er vro kontant da reiñ nerzh ha kalon hag amzer evit se kentoc’h evit dilennadegoù prezidant ur stad na zegas mann ebet deomp hag a ra fae ouzhimp.

BREiZHISTANCE.PSB à 200 % avec Europe Ecologie Bretagne pour le second tour et pour l’avenir !

Europe-Ecologier-Breizh

Contrairement à ce que déclarait aujourd’hui Bernadette Malgorn en disant que « le fait régional ne marchait pas en Bretagne » il s’avère que pour la première fois depuis que le Conseil Régional de Bretagne existe, les Bretonnes et les Bretons de Bretagne administrative auront la possibilité de voter au second tour pour une liste clairement engagée sur la voie de l’autonomie et de l’unité territoriale et proposant les bases d’une transformation sociale et écologiste de notre société.

La présence de la liste d’Europe Ecologie Bretagne au second tour montre selon nous l’espoir de l’émergence à gauche d’un fort courant politique face à l’hégémonie du PSF en Bretagne. BREIZHISTANCE-PSB y contribue à travers deux candidats d’ouverture sur la liste menée par Guy Hascoet qui seront donc eux aussi présents au second tour.

L’UMP et le PSF ont démontré leur incapacité à engager un processus d’évolution démocratique et institutionnel favorable au peuple Breton. Le dimanche 21 mars votons pour une Bretagne unie,autonome, solidaire et écologiste, votons Europe Ecologie Bretagne.

NOUS INVITONS TOUS CEUX ET CELLES QUI VEULENT SANCTIONNER LA REPRESENTANTE DE LA DROITE  PARISIENNE EN BRETAGNE SANS MELER LEURS VOIX AU PSF A FAIRE DE MEME.

Par ailleurs pour répondre à à Bernadette Malgorn qui déclarait dans l’Express il y a quelques jours que Nantes n’était pas en Bretagne et pour rappeler que l’ exigence populaire pour l’unité de la Bretagne  devra être pris en  compte par la prochaine majorité nous appelons à un :

Rassemblement devant le local de campagne de Bernadette Malgorn jeudi 18 mars, 18h.(carrefour saint Helier/Laennec Rennes)

Et nous invitons nos militants et sympathisants à être nombreux au Meeting Europe Ecologie Bretagne jeudi 18 mars 20h30 salle Liberté à Rennes.

Par ailleurs nous indiquons malheureusement que les conditions ne sont cette fois ci pas réunies en pays nantais pour appeler à un quelconque vote au second tour. Aucune liste ne défendant concrétement l’unité territoriale de la Bretagne.

BREIZHISTANCE-PSB publiera une analyse complète de ce scrutin pour l’ensemble de la Bretagne en début de semaine prochaine.

Jonathan Guillaume.

Malgré la tempête annoncée et la pluie, près de 2000 personnes se sont rassemblées à Nantes ce week-end pour réaliser une fresque humaine en faveur de l’unité territoriale, BREIZHISTANCE-PSB participait évidemment à cette journée.

Hormis la tentative de perturbation d’un petit groupe d’extrême droite, vite repoussée,  la mobilisation était clairement réussie.

Aucun évènement de la campagne électorale n’aura à ce jour été aussi rassembleur. Malgré la volonté affichée par certains élus et responsables politiques, mais aussi par certains médias, de ne pas prendre sérieuxement en compte le problème de la partition administrative de la Bretagne, la société civile a clairement montré que la question ne pouvait être écarté de la campagne actuelle pour les élections régionales.

La population et les militants réunient ce samedi à Nantes ne pourront restés indéfinemment à attendre la Réunification administrative. Cette question devra être réglée avant les prochaines élections territoriales en 2014.

rn05_2500007_1_px_501__w_ouestfrance_BREIZHISTANCE- PSB dénonce l’hypocrisie du sénateur-maire- conseiller régional UMP Dominique de Legge. Un mois avant les élections régionales il vient de déposer au Sénat un projet d’amendement présenté comme « base de travail » à la Réunification, et comme rendant dorénavant « la Réunification de la Bretagne juridiquement possible ».

Cette proposition purement électoraliste avant les régionales, n’apporte en réalité rien de nouveau sur le fond. Dire qu’il est légalement impossible de Réunifier la Bretagne, et que l’amendement le permet maintenant, est faire passer l’UMP et Dominique de Legge pour les hérauts de l’unité territoriale Bretonne qu’ils ne sont pas. En pays Nantais, l’UMP mène la même tactique de contentement des réseaux militants en présentant  aux régionales le directeur de communication de Sarkozy, Franck Louvier, sois-disant récent convertit à la Réunification. Il s’agit bien ici de mieux communiquer pour ne rien faire ensuite.

En effet les articles concernant les modifications territoriales permettent déjà, avec de la volonté politique, d’entamer un processus de Réunification (L.4122-1* du Code général des Collectivités Territoriales et L. 72-1* de la Constitution) . Le problème du cadre législatif actuel est avant tout qu’il ne permet pas aux bretons de déterminer eux mêmes et démocratiquement leur cadre territoriale, puisque que les articles L.4122-1 et L.72-1 peuvent être interpréter comme donnant à la collectivité Pays de la Loire la possibilité de s’opposer à la volonté des Bretons et de leurs collectivités.ttt

Or l’amendement déposé par Dominique de Legge, appuie une nouvelle fois ce droit de veto, puisque l’article proposé ne permet pas au Conseil Général de Loire-Atlantique et au Conseil Régional de Bretagne de se passer de l’aval du Conseil Régional des Pays de la Loire. De plus il reviendrait encore à l’Etat Français de décider d’appliquer ou non la volonté du peuple Breton et des collectivités sensées les représenter en Bretagne.

A moins qu’un jour une assemblée du Conseil Régional PdL et son président dise « ok » à la Réunification de la Bretagne, ce qui n’est clairement pas envisageable, l’article de M. De Legge stipule que « Lorsqu’une consultation a été organisée, le rattachement ne peut être décidé que si le projet recueille, dans chacune des deux régions concernées, et dans le département concerné, l’accord de la majorité absolue ». Concrètement, dans le cas de l’application de cet amendement, la Réunification ne se ferait pas même si la majorité des Bretonnes et des Bretons de Loire-Atlantique et de Bretagne administrative votaient favorablement.

Si les représentants des collectivités en Bretagne, comme M. De Legge, souhaitaient vraiment l’unité territoriale, ils n’appuieraient pas une situation dénoncée depuis longtemps par l’ensemble des acteurs de la Réunification. La légitimité démocratique est bien de pouvoir permettre au peuple Breton de décider lui-même de son cadre administratif, sans la région Pays de la Loire, et même sans l’Etat Français.

Si les représentants du CG 44 et du CRB4 veulent réellement être les acteurs de la Réunification, ils doivent élaborer une stratégie et travailler au sein de leurs collectivités à la construction de l’unité territoriale, plutôt que de se placer dans une position attentiste vis à vis du Parlement Français. Notamment en dépassant la simple commission mixte existant entre le CG44 et le CRB4, en travaillant sur la question avec les représentants de la société civile (syndicats, fédérations sportive, ….), en invitant fermement le Parlement à légiférer sur le sujet.

rrrrPour BREIZHISTANCE- PSB un referendum sur la question de l’unité territoriale ne pourra se faire légitimement qu’avec les habitants de l’ensemble de la Bretagne. En cas d’organisation de ce referendum, la collectivité Pays de la Loire ne devrait avoir les moyens d’exercer des pressions médiatiques pendant au moins un an avant l’organisation de celui-ci, afin de ne pas influencer le vote en pays nantais. Si la question de l’unité territoriale devait être posée aux Bretonnes et aux Bretons, elle ne pourrait s’abstenir d’une question logique sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

Jonathan Guillaume, pour BREIZHISTANCE-PSB

*L’article L. 4122-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

Les limites territoriales des régions sont modifiées par la loi après consultation des conseils régionaux et des conseils départementaux intéressés./ La modification des limites territoriales des régions peut être demandée par les conseils régionaux et les conseils départementaux intéressés. Lorsque cette modification est demandée par délibérations concordantes des conseils régionaux et des conseils départementaux intéressés, elle est prononcée par décret en Conseil d’Etat./ Lorsqu’un décret en Conseil d’Etat modifie les limites territoriales de départements limitrophes n’appartenant pas à la même région et qu’un avis favorable a été émis par les conseils départementaux et par les conseils régionaux, ce décret entraîne la modification des limites de la région.

*Extrait art. L.72-1 :

« Lorsqu’il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d’un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités intéressées. La modification des limites des collectivités territoriales peut également donner lieu à la consultation des électeurs dans les conditions prévues par la loi »

nantes-dcd2fBREIZHISTANCE – Parti Socialiste de Bretagne appel à participer à la manifestation de soutien aux sans-papiers du samedi 6 février à Nantes, contre le racisme et pour la fermeture des centres de rétentions. Nous avions été prévenus lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, il fait aujourd’hui appliquer par Besson sa politique de ségrégation contre les immigrés. Le gouvernement de Sarkozy montre clairement comment il considère la misère des femmes et des hommes espérant trouver en Europe de quoi vivre. Calais, les 124 réfugiés kurdes de Corses, les décès par « négligences » dans les centres de rétention, comme celui de Salem Souli, les mauvaises conditions d’incarcérations, la séparation des familles, etc… sont là pour nous rappeler la violence de cette France mode UMP. Néanmoins c’est tout un système de ségrégation et de traque qu’il faut aussi dénoncé : celui des dénonciations dans les hôpitaux, les administrations, les banques, etc…. quoi qu’on en dise il n’y a rien de démocratique dans la mise en place d’un système de délation tel que celui-ci.

 Au vue de cette politique pas étonnant que le gouvernement ait choisi d’organiser un débat sur « l’identité nationale » plutôt que sur « la solidarité entre les peuples » ! Les réponses démocratiques aux questions soulevées par les mouvements de population des pays pauvres vers les pays riches, la multiculturalité et la plurinationalité de l’Etat Français, ne seront pas trouvées dans la constante référence aux symboles archaïques de la France (tricolore, marseillaise, unité, centralistaion, etc…) promu par le « Grand Débat nationale ».

Malgré cela des immigrés sans-papiers luttent, et même parfois s’organisent dans des syndicats bretons ou hexagonaux, pour conquérir leur dignité et leurs droits. Que ce soit dans les mouvements de protestation dans les centres de rétentions, ou lors des différents mouvements sociaux impulsés par les travailleurs sans-papiers, comme le plus récent du 12 octobre 2009.

Alors que Besson à récemment annoncé la fermeture du Centre de Rétention de Rennes, en Bretagne montrons notre solidarité aux travailleurs sans-papiers et luttons contre la politique française de ségrégation. Qu’importe son origine, travailleur breton ou travailleur immigré nous avons les mêmes droits !

BREIZHISTANCE-PSB comité Nantes/Naoned

Le 1er février Alan Haye et Jonathan Guillaume, actuel porte-parole de Breizhistance-Parti Socialiste de Bretagne, passerons devant le tribunal de Nantes en renvoi de leur procès du 19 octobre 2009.

skriette

Le 25 avril 2009 l’ensemble de la Gauche Indépendantiste nantaise manifestait dans les rues de Nantes pour dénoncer les répressions politiques que subissaient depuis quelques temps plusieurs militants et mouvements du pays nantais (opposants à l’aéroport, 44=Breizh, faucheurs OGM, … ). A l’issu de cette manifestation près d’une trentaine de militants indépendantistes se retrouvaient à la terrasse du café le Cercle Rouge dans une atmosphère conviviale avant de subire la rixe d’une escouade de policiers en tenue antiémeute. Alan et Jonathan étaient alors emmenés au commissariat suite à des arrestations visiblement ciblées.

Ces deux arrestations faisaient suite a une vague répressive qui s’abattait depuis plusieurs mois contre les militants et sympathisants du collectif 44=Breizh, dont Jonathan Guillaume était alors porte-parole.

Jugés au motif maintenant classique de « rébellion en réunion », la juge d’audiencement a souhaité reporter le procès du 19 octobre 2009 au 1er février 2010 au titre que les policiers ne s’étaient pas portés partie civile dans un dossier pourtant vide et dans lequel elle voudrait les entendre.

Nous ne devons pas laisser cette affaire traîner et soutenir Alan et Jonathan. A travers eux c’est l’expression militante et démocratique du peuple breton qu’on cherche à atténuer. Face à la répression montrons notre Solidarité ! Nous appelons donc au rassemblement du lundi 1er février 13h devant le Palais de Justice de Nantes.

Thomas Baudoux pour Breizhistance-PSB

N’eus ket pell zo e oamp bet kelaouet eo bet lakaet er pod-lastez ar raktres lezenn evit hor yezhoù prometet gant Sarkozy an den a blij kalz Breizh hag ar Vretoned dezhañ. E gwirionez n’eo ket ar wech kentañ ne vez ket dalc’het e bromesaoù gant Sarkozy hag e strollad furlukined a gav dezho fentus tre en em ziskouez o tañsal war ar genrouedad. Eric Besson, maodiern gall an enbroañ hag an identelezh vroadel, brudet evit e fealded, en doa displeget dimeurzh er vodadenn vroadel an dra-se: ” Il faut éviter (…) d’aboutir à un texte qui, en ouvrant un droit positif en faveur de locuteurs particuliers, se heurterait au principe constitutionnel d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi.”

cortiAtav ar memes arguzenn, unan ha dirannapl eo ar Republik, ha ne cheñcho ket an dra-se eus an eil deiz d’egile ! Meneget eo ar yezhoù er vonreizh abaoe miz Even 2009, evel “glad ar vroad” (titl XII mellad 75-1), ha gwazh a-se evidomp: pa vo goulennet digant Stad C’hall gwirioù evit hor yezhoù pe ul lezenn e vo respontet diouzhtu: “gwelloc’h evit ul lezenn a zo, emañ bremañ ar yezhoù er vonreizh.” Ha setu ar pezh adlavret e deroù miz Kerzu gant Ao Besson : ” En inscrivant les langues régionales dans le titre XII de la Constitution, consacré aux collectivités territoriales, le législateur a conféré à celles-ci, comme de juste, une responsabilité particulière pour la promotion de ces langues”.

Souezhus a-walc’h ivez emzalc’h an Emsav sevenadurel hag a c’halv ar vreujaouerien da lakaat ur c’hinnig lezenn “qui mettra fin à un déni de reconnaissance de la diversité des citoyens et des peuples au sein de l’État français”…Un hanter kant kinnig lezenn bennak a zo bet lakaet abaoe un hanter kant vloaz, hag an holl a zo bet nac’het gant ar vreujaouerien. Evit peseurt abeg e cheñchfe ? N’eo ket Frédéric Mittérand, paotr Pariz penn kil ha troad, a raio traoù evit ar brezhoneg.

Emañ ar brezhoneg e roll ar yezhoù en arvar (hervez an UNESCO) ha n’eo ket Stad C’hall a labouro evit cheñch an dra-se…ober a raio ar c’hontrol kentoc’h ha laouen e vo pa vo marv ar brezhoneg. N’eus rekipe hud ebet evit lakaat ar brezhoneg da vevañ evel forzh peseurt yezh. Deskiñ, komz, implijout, treuzkas ar yezh ! Kemennadennoù e leizh diwar-benn ar raktres lezenn nac’het a zo bet embannet en deizioù. Kemennadenn ebet e brezhoneg ! Evit difenn ha kas ar brezhoneg war-raok eo ret kregiñ gant implij ar yezh…

Yezh vroadel Breizh eo ar brezhoneg, ha n’eus nemet ur galloud politikel kreñv e Breizh a c’hello sevel ur politikerezh mennedik evit diorren ar yezh.

Breizhistance – Strollad Sokialour Breizh a lavar n’eus netra da c’hortoz a-berzh Stad C’hall, Pariz hag a-berzh ar strolladoù politikel gall a zo en e benn (UMP, PSF…). A-benn 4 miz e vo dilennadegoù e Breizh, ha ma fell d’ar Vretoned divizout ha bezañ mestr eus o dazont war gement tachenn zo, ez eo ret dezho gouzout n’eo ket gant ar strolladoù gall e vo cheñchet an traoù.

BREZHONEG OFISIEL !

Vous-vous souvenez ? Ca avait surpris beaucoup de gens, mais en Juin 2008, après des années d’un système régionale Pays de la Loire faisant du gommage de l’identité bretonne en pays nantais « une ambition à conquérir » (P.Camous), Jacques Auxiette, président PSF du Conseil Régional des PdL, prenait fait et cause pour « les langues régionales ». C’était à l’occasion du refus par les sénateurs français de mentionner dans la Constitution l’existence de différentes langues sur le territoire de la République Française.

auxietteLorsqu’on lui demanda de préciser quelque peu sa position de « défenseur des langues régionales », il expliqua son engagement en disant « je ne m’oppose pas à l’enseignement optionnel d’une langue par qui veut bien l’apprendre ». Ne pas s’opposer au statu quo, ne pas reconnaître que même le cadre légal ne permet pas à ceux « qui veulent bien l’apprendre », notamment en Loire-Atlantique, d’avoir un accès à la langue Bretonne, voilà un « défenseur actif » ! Encore une fois on voit là la différence entre image et acte ….

jacqueslamberLa semaine dernière c’est un autre élu PSF, Jacques Lambert conseiller municipal à Pornichet/Pornizhan, qui démontrait qu’en Pays de la Loire® il n’y avait pas de place pour le Breton. A propos de la proposition de bilinguisation de l’entrée de la commune soutenue par le conseil municipal Jacques Lambert à démontré une opposition assez révélatrice : « Pornichet revendique haut et fort ses origines bretonnes » et à ce titre souhaite « cette inscription symbolique ». Pour l’élu d’opposition, le « socialiste » Jacques Lambert, « cette démarche traduit non pas un acte symbolique mais une vraie déclaration politique ». Il ne trouve « pas opportun d’imposer cette identité alors que le Conseil général a du mal à le faire. Vous faites plaisir à son président Patrick Mareschal mais vous risquez de fâcher le président de la Région des Pays de la Loire ». « C’est pourtant vous qui avez créé Pornizhan Ar Fest », lui a rétorqué le maire. Réponse : « Cela n’a rien à voir; la fête est destinée aux touristes ».

De droite comme de gauche aucune prise en compte politique de la problématique linguistique. Les élus essayant debanneliou répondre à la demande sociale du peuple Breton de faire vivre sa langue par des « actes symboliques » ou encore des « manifestations destinées aux touristes ». Ce qui est quand même affligeant en terme de crédibilité et de cohérence c’est que Jacques Lambert oppose deux personnalités de son propre parti, dont le premier est d’ailleurs membre du comité de soutien de l’autre pour les prochaines élections, pour justifier l’absence de la langue Bretonne dans la vie publique. Il va jusqu’à dire pour tenter de convaincre son opposant de droite qu’on risquerait de « fâcher le président de la Région des Pays de la Loire » si on reconnaissait la langue Bretonne à Pornichet, preuve s’il en était que Jacques Auxiette et la région PdL sont bien de vrais « défenseurs des langues régionales » comme ils se présentent !

 

bocherCes petites contradictions du PSF local font écho à celles du MODEM de Saint-Herblain/Sant-Ervlan d’il y a quelques mois. Alors que tout le monde aura remarqué à quel point le MODEM charme depuis sa création certaines personnalités sincèrement engagés en faveur de l’unité territoriale, d’un pouvoir démocratique en Bretagne ou du développement de la langue Bretonne, nous souhaitions rappeler le vote des quatre conseillers municipaux MODEM de Sain-Herblain/Sant-Ervlan sur la signature par la ville au printemps dernier du niveau 1 de la charte Ya d’ar Brezhoneg. Ils furent en effet les seuls élus, Jean-Yves Bocher en tête, à voter contre cette signature, un comble quand on sait que même l’UMP ne s’y opposa pas !

Le 12 octobre dernier c’étaient les représentants du groupe PSF/Verts/UDB de la communauté de communes de Redon, situé à cheval sur trois départements dont la Loire-Atlantique, qui votaient contre la signalisation bilingue français/breton des bâtiments communautaires, avec des élus UDB un peu embarrassés !

Alors que PSF, Verts ou MODEM en Bretagne aimeraient revêtir l’habit de « défenseur du breton » nous ne pouvons que constater que les discours seront toujours loin des faits. Selon le dernier sondage 88 % des Bretons et des Bretonnes souhaitent voir la langue Bretonne se développer (TMO) partout en Bretagne. Force est de constater que ni le PSF, ni les Verts, ni le MODEM, et encore moins l’UMP ne répondront à cette attente.

Une occasion de plus de rejoindre la Breizhistance !

BREIZHISTANCE-PSB Pays Nantais breizhistance.naoned[at]gmail.com