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Bretagne : Breizh O Stourm ( Gauche Indépendantiste )

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Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

POUR LE DROIT A UNE EDUCATION BILINGUE

MANIFESTATION D’ENFANTS ET PARENTS A CHÂTEAUBRIANT SAMEDI 31 MARS

MIZVEZH AR BREZHONEG E KASTELLBRIANT

Cela fait maintenant plusieurs années que l’inspection académique empêche un développement positifs des classes bilingues en Loire-Atlantique. Contrairement aux dispositions avancées par la loi de refondation de l’école et la circulaire du 12 avril 2017 sur l’enseignement en langues régionales, et déclarant notamment que « l’enseignement bilingue doit être favorisé dès la maternelle », l’inspection a refusé plusieurs projets bilingues dans le département, et notamment à Châteaubriant où toutes les conditions sont pourtant réunies pour ouvrir une classe.

L’accord favorable de la municipalité, l’accueil de l’équipe enseignante de l’école, le soutien de plusieurs parlementaires du département, dont le président de l’assemblée nationale et le député de la circonscription, 15 pré-inscriptions avant même le début des inscriptions officielles, … De l’académie de Strasbourg à celle de Bordeaux en passant par Rennes, ces conditions auraient amené à prendre un avis positif sur l’ouverture d’une classe. D’ailleurs à La-Guerche-de-Bretagne (35), à 30km de Châteaubriant, une classe a pu ouvrir en 2017 avec 14 élèves de la petite à la grande section.

Pourquoi la loi ne s’applique pas de la même manière en Loire-Atlantique et notamment à Châteaubriant ?

Deux postes d’enseignant sont ouverts au concours bilingues dans l’académie, plusieurs professeurs des écoles bilingues sont aujourd’hui sans affections. Les ressources en enseignant existent. D’autant que tous les outils permettant leur formation sont sous-utilisés par l’inspection.

La pédagogie bilingue est une chance pour les enfants, toutes les recherches le montrent et c’est bien pour ça qu’elle est recommandée au niveau international et national. Nous parents, refusons que l’avenir et l’éducation de nos enfants soient compromis par la mauvaise volonté de l’inspection académique ou des collectivités locales.

En ce sens, nous profitons de l’organisation du « mois de la langue bretonne » en mars pour appeler le plus grand nombre à manifester le samedi 31 mars à Châteaubriant.

Nous appelons le recteur d’académie, à prendre position sur le sujet.

Nous appelons également les fédérations de parents d’élèves, les syndicats et les enseignant.e.s, les associations, les élu.e.s et organisations politiques à relayer cet appel et à être présent à partir de 15h30 devant la mairie de Châteaubriant.

ACTION : Nous invitons les enfants à réaliser le plus grand nombre de dessins possibles afin d’accompagner la lettre que nous irons remettre à l’inspection académique de Châteaubriant.

Les parents d’élèves de  la future classe bilingue publique de Chateaubriant.

La Gauche indépendantiste bretonne organise vendredi 29 septembre un meeting de solidarité avec le peuple catalan.

Il est fondamental après les déclarations de Jean-Yves Le Drian en faveur d’une Espagne forte et unie que le bretons se mobilisent pour faire respecter le droit à l’autodétermination du peuple catalan.

On y parlera aussi de l’appel international de soutien au peuple catalan que nous avons initié et signer par de nombreuses organisations de nations sans état sous domination française et de la manifestation pour l’unité de la Bretagne qui se déroulera le lendemain à Nantes.

Nous recevrons Gautier Sabrià, membre de la CUP (Gauche indépendantiste catalane), pour nous expliquer la situation actuelle en Catalogne, où sera organisé dimanche 1er octobre un référendum d’autodétermination, malgré l’interdiction du pouvoir central de l’état espagnol. Gautier Sabrià nous expliquera le processus qui a amené à l’organisation de ce référendum, et il nous éclairera également sur la situation du Nord de la Catalogne situé dans l’état français.

Rendez-vous vendredi 29/09 à 20h00 au Centre culturel breton “Yezhoù ha Sevenadur” à Saint-Herblain / Sant-Ervlan (44).

Infos pratiques :


Tram ligne 3, Bus 50 & 54 — Arrêts “Sillon de Bretagne”, “Angevinière”.

A l’occasion d’une marche de solidarité avec le peuple catalan sur le Menez Bré en Bretagne, dans le cadre de l’université d’été de la Gauche Indépendantiste Bretonne, a été rendu public un document unitaire. Il s’agit d’un manifeste de solidarité avec le peuple catalan signé par de nombreuses organisations évoluant dans les nations sans état sous domination française. Il souligne les implications dans l’état français du processus catalan et appelle à renforcer le mouvement de solidarité avec le peuple catalan.

Manifeste de solidarité avec le peuple catalan.

Le 1er octobre, le peuple catalan est invité à se prononcer sur l’indépendance de la Catalogne dans le cadre d’un référendum auto-organisé dont la légalité est contestée par le pouvoir Espagnol.

Les mesures d’intimidation diverses se succèdent : perquisitions des entreprises susceptibles de fabriquer du matériel de vote, déploiement ostensible de l’armée et de la police espagnoles, tentative d’interdiction du site internet de promotion du référendum, convocation judiciaire de plus de 700 élus s’étant engagés à favoriser dans leurs communes la tenue du vote, restrictions du droit de réunion…

Nos organisations implantées dans des nations sans état sous domination française tiennent à réaffirmer leur soutien :

  • Au droit inaliénable et légitime du peuple catalan à choisir sans contrainte et sans peur son avenir.

  • Son droit à proclamer à l’issue de ce vote une république catalane indépendante.

Par ailleurs, elles invitent les démocrates, les peuples et les travailleurs du monde et en premier lieu dans l’état français à exprimer publiquement leur soutien au peuple catalan qui fait vaciller par sa détermination à voter un régime monarchique vieillissant issue de la dictature franquiste.

La contribution du peuple catalan à redonner du sens à la démocratie est incontestable. Le processus catalan pour l’indépendance est riche d’enseignements car il explique de façon éloquente que le droit à l’autodétermination ne se quémande pas mais qu’il s’exerce sans attendre l’autorisation des états ou de l’Union Européenne. Il redonne du sens aux concepts de souveraineté, d’auto-gouvernance, d’auto-organisation à un moment ou les échanges économiques mondiaux se construisent plus que jamais au mépris de l’avis des peuples et au détriment du plus grand nombre et de l’environnement.

Beaucoup d’organisations de libération des autres peuples sous domination espagnole soutiennent le processus catalan mais nous rappelons que l’état français aussi occupe une partie des pays catalans et lui nie tout droit à choisir librement son destin.

Notre solidarité internationaliste envers le peuple catalan ne connaît pas les frontières franco-espagnoles et nous affirmons également que les catalans comme tous les peuples sous domination française devraient pouvoir exercer eux aussi leur droit à librement se déterminer pour construire un autre modèle politique, social et environnemental aux bénéfices de la majorité pour se débarrasser du capitalisme, du colonialisme et de l’impérialisme.

Organisation signataires :

Catalogne : CUP Perpinya

Corse : A Manca

Flandres : V-SB

Bretagne : Breizh O Stourm (Gauche Indépendantiste)

Pays Basque : Euskal Herria Bai, Askapena

Martinique : CNCP, PKLS

Occitanie : Collectiu Comunista Combat Proletari

Guyane : MDES

Polynésie : Tavini Huiratira

 Guadeloupe : UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe)