Tag

bretagne réunie

Browsing

Alors que la décentralisation et le découpage territorial se profilent, Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à une manifestation pour la réunification, à Nantes le samedi 19 avril.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) a appelé à se joindre en masse à la manifestation par le présent communiqué. Lors de la manifestation «Bretagne en résistance» en faveur de la réunification, le 18 juin 2011 à Nantes, la Gauche Indépendantiste Bretonne avait contribué à faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques du peuple breton.

Manifestation" Résistance en Bretagne". Nantes.2011
Manifestation “Bretagne en Résistance” à Nantes en 2011.

Nous invitons les organisations s’étant retrouvé autour de cet appel pour une Bretagne unie, rebelle et solidaire, autour de l’appel démocratie et réunification pour la Bretagne le 15 décembre 2012 à Morlaix, à se retrouver à Nantes samedi 19 avril à 14h 30, place Bretagne près du magasin Go Sport.

Affiche 44=BZH
Affiche 44=BZH

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).

La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à participer massivement à la manifestation en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne organisée le Samedi 19 avril à Nantes par 44=BREIZH et Bretagne Réunie. 44breizh_tract-a4-manif-19-04-14

La réunification de la Bretagne correspond à une évolution institutionnelle nécessaire. Elle va dans le sens d’un territoire égalitaire favorisant le travail en commun plutôt que la concurrence entre les métropoles et les territoires. C’est l’espace le plus pertinent pour permettre une maîtrise de nos ressources et de nos richesses en faveur de leur répartition et de la transition énergétique.

Cette manifestation intervient à un moment crucial. En effet, les volets 2 et 3 de la de décentralisation seront bientôt présentés en conseil des ministres, ainsi qu’à l’Assemblée Nationale et au Sénat. On sait que ce projet ne répondra en rien aux attentes des peuples sous domination française, qu’ils soient Corse, Basque, Kanak, Guadeloupéen, Martiniquais ou Breton. Le droit à l’autodétermination, à une réelle démocratie, à des institutions correspondant aux réalités et attentes des populations, sont loin d’être une priorité du gouvernement dans cette réforme. Si la ministre Lebranchu dit avoir fait preuve de « démocratie » en consultant les élus locaux pour cet « Acte III de la décentralisation », on ne peut pas dire que la société civile y ait été associée d’une quelconque manière. Dans cette « consultation » sur la décentralisation, on ne s’étonnera pas que la pérennité des départements ait été essentiellement défendue par les présidents des conseils généraux socialistes comme Jean-Louis Tourenne ou Claudy Lebreton, des conseillers généraux. Il n’est pas surprenant non plus que les maires des grandes villes, comme Rennes ou Nantes, aient applaudi des deux mains à la création d’un statut plus avantageux et d’un nouvel échelon administratif pour certaines métropoles.
Cette réforme présente aussi un réel danger de disparition de la Bretagne en tant qu’entité régionale et administrative. L’objectif de diminution du nombre de régions, affiché en janvier par le président français, a encore été rappelé avec la formation du nouveau gouvernement. Si cet objectif pouvait conforter les partisans de la réunification de la Loire-Atlantique à la région administrative, il se peut en réalité qu’il s’appuie sur la création d’une région « Grand Ouest ». C’est notamment la position défendue par la ministre en charge de la réforme de l’Etat et de la décentralisation depuis sa nomination, qui aurait transmis un dossier en ce sens aux présidents de Régions ces dernières semaines (1).

Manifestation en faveur de l'unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Le Branchu) décembre 2012
Manifestation en faveur de l’unité de la Bretagne à Morlaix (ville de Marylise Lebranchu) décembre 2012.

De même, et malgré le vœu du 8 février dernier voté par le conseil régional de Bretagne en faveur de la Réunification, il est à craindre une position ambiguë de plusieurs parlementaires et élus régionaux bretons (2). Certains se positionnent en effet comme défenseur de la réunification pour mieux défendre un projet de Bretagne élargie ou Grand Ouest alors  que d’autres font campagne pour une collectivité unique sans y intégrer forcément la Loire-Atlantique. Si la Gauche Indépendantiste Bretonne s’est depuis longtemps engagée en faveur d’une fusion de la région Bretagne et des départements, c’est évidemment en y intégrant la Loire-Atlantique et pour doter la Bretagne en tant que telle d’une gouvernance propre : un Parlement. Risquer une nouvelle décentralisation sans répondre à la question territoriale, c’est compromettre pour très longtemps la possibilité de réunifier le territoire breton comme le demande pourtant la population depuis 40 ans !

En 2012, Breizhistance initiait aux côté de 44=Breizh de l'UDBy et et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d'un parlment et d'une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes
En 2012, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) initiait aux côté de 44=Breizh, de l’UDB-jeunes et des jeunes écologistes de Rennes un rassemblement en faveur d’un parlement et d’une collectivité unique sur les 5 départements devant le Conseil Régional à Rennes.

Le samedi 19 avril sera donc tout autant une mobilisation pour l’unité de la Bretagne que pour son existence en tant que territoire administratif et politique ! Malgré un gouvernement français fermé aux aspirations démocratiques des bretonnes et des bretons, la manifestation du 19 avril peut sonner le début d’un printemps social et politique pour la Bretagne, un printemps pour l’emploi et pour un parlement breton sur les 5 départements !
Tout d’abord, le gouvernement vient de subir un revers sans précédent aux dernières élections contraignant Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes et opposant à l’unité administrative de la Bretagne, à démissionner de son poste de premier ministre. Par ailleurs, les revendications institutionnelles en faveur de l’unité administrative de la Bretagne et d’un parlement breton se sont clairement fait entendre lors la mobilisation des bonnets rouges à l’automne dernier. Une mobilisation qui part le rapport de force qu’elle a enclenché a ébranlé le gouvernement français en Bretagne. Dans ce contexte, soyons mobilisés pour saisir les opportunités s’offrant à la lutte en faveur de l’unité  de la Bretagne !

Le samedi 19 avril, tous ensemble pour l’unité de la Bretagne !

(1) Journal YA, du 4 avril 2014
(2) C’est le cas du sénateur Ronan Dantec (ancien président du Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne) qui défend une Bretagne-Mayenne dans le magazine Bretons n°96 ou du député Jean-Jacques Urvoas http://www.urvoas.org/2014/01/15/une-collectivite-unique-en-bretagne/

Depuis quelques semaines plusieurs organisations, conscientes des manques démocratiques et structurels à la prochaine réforme sur la décentralisation, se sont réunies pour proposer quatre points primordiaux au débat sur la décentralisation en Bretagne.
Le 4 avril dernier, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) a en effet paraphé aux côtés de 8 autres organisations politiques et associations (Ai’ta, Bretagne Réunie, EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP – Mouvement Bretagne et Progrès, Parti Breton, UDB -Union Démocratique Bretonne, 44= Breizh) le manifeste  de la plateforme “Libérons les énergies en Bretagne”.
La plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” organisera  le Forum citoyen de Bretagne le samedi 15 juin  à Nantes à partir de 15h à la Maison des Syndicats, 5 place de la Gare de l’Etat.
A l’occasion de ce débat démocratique et citoyen, les organisations signataires invitent la population à venir échanger sur nos 4 revendications majeures : La création d’une assemblée bretonne, la ratification de la Charte des langues minoritaires et la co-officialité des langues de Bretagne, la réunification dans le cadre d’une collectivité unique regroupant la Région Bretagne et le département de Loire-Atlantique,  la création d’un pôle multimédia public en langue bretonne.
Soucieux d’interroger les processus qui donnent sens à la démocratie, le forum proposera également au public d’échanger avec plusieurs intervenants sur divers exemples européens de « votation citoyenne », ou « référendum d’initiative populaire », ayant eu lieu ces dernières années.
Programme de la journée :
– 12h: pique-nique militant organisé par Bretagne Réunie et 44=Breizh, quai Mitterand, face à l’Ecole d’Architecture, sur les bords de Loire, face à l’endroit où se déroulera la “synthèse des ateliers du futur Pays de Loire 2040”. Sur place, grillades, boisson, jeux, tombola, musique.
15h : présentation de la plateforme
-15h30:  conférence de représentants internationaux
sur les votations citoyennes 
        – Délégation du Pays Basque de la plateforme Batera* ( votation citoyenne sur la collectivité territoriale)
        – Délégation de Catalogne (votation citoyenne sur l’indépendance).
– Suivi d’un débat.
Pour tous renseignements sur la plateforme « libérons les énergies en Bretagne » galvpondi.net
Correspondant pour le forum citoyen de Nantes, Jonathan Guillaume 06 12 30 67 15

Le 4 avril dernier, la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance-IS) paraphait aux côtés de 8 autres organisations politiques et associations (Ai’ta, Bretagne Réunie, EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP – Mouvement Bretagne et Progrès, Parti Breton, UDB -Union Démocratique Bretonne, 44= Breizh) le texte commun  de la plateforme “Libérons les énergies en Bretagne” comportant 4 revendications majeures pour la Bretagne :

– Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires et obtenir un statut de co-officialité des langues de Bretagne.

– Réunifier la Bretagne dans le cadre d’une collectivité territoriale ( Région Bretagne, départements de la Bretagne Administrative, département de la Loire-Atlantique).

– Créer un pôle multimédia bilingue publique (TV et radio).

– Doter la Bretagne d’un statut particulier dotant l’institution bretonne d’un parlement.

Adhérez au manifeste et soutenez nos revendications pour le peuple breton en signant la pétition: galvpondi.net.

 

Blog de la plateforme : http://galvpondi.net/category/blog/

Le jeudi 4 avril 2013, une plate-forme revendicative commune pour la Bretagne a été présentée à Rennes lors d’une conférence de presse et signée par les organisations et parti politiques suivants: Ai’ta, Bretagne Réunie, la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), Parti Breton, UDB (Union Démocratique Bretonne), 44= Breizh.

Les 4 revendications majeures sont :

– Ratifier la Charte européenne des langues minoritaires et obtenir un statut de co-officialité des langues de Bretagne.

– Réunifier la Bretagne dans le cadre d’une collectivité territoriale ( Région Bretagne, départements de la Bretagne Administrative, département de la Loire-Atlantique).

– Créer un pôle multimédia bilingue publique (TV et radio).

– Doter la Bretagne d’un statut particulier dotant l’institution bretonne d’un parlement.

Cliquez ci-dessous pour pouvoir imprimer le texte de la plate-forme.

An destenn e brezhoneg : maketenn-bzhg1.jpg

Retrouvez le blog de la plate-forme en cliquant sur : galvpondi.net

Retrouvez la page Facebook en cliquant sur : LiberonsLesEnergiesEnBretagne

Primael Petit (Breizhistance), conseiller municipal de Saint-Herblain, lors de la votation pour la Réunification du samedi 6 Avril 2013 à Nantes

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) salue la votation symbolique organisée par le collectif 44=Breizh samedi dernier. Cette modeste initiative a révélé un réel engouement parmi les gens qui y ont participé ou assisté.

Dans un contexte où le projet de décentralisation du PS tourne le dos à une déconcentration des pouvoirs et à une réelle régionalisation, cette votation appelle à une amplification de ce type d’initiative qui trace le chemin de l’autodétermination pour le peuple breton face aux défaillances de l’Etat Français.

Jonathan Guillaume (Breizhistance) à St-Nicolas de Redon, jeudi 4 avril 2013, “face à la partition administrative et au projet d’aéroport, la région Pays de la Loire représente le même déni de démocratie”

La journée de samedi donne écho à la plateforme “Libérons les Energies en Bretagne” présentée deux jours avant, et témoigne d’une organisation grandissante de la société bretonne pour arracher plus de démocratie et de liberté face au calamiteux projet de loi qui sera présenté mercredi en conseil des ministres par Mme Lebranchu. D’autres mobilisations sont donc à venir !

Comme à Saint-Nicolas-de-Redon, jeudi dernier, avec les organisations en faveur de la réunification et celles opposées au projet d’aéroport à NDL, nous appelons à nous mobiliser lors des prochains rendez-vous de la région Pays de la Loire, pour rappeler les exigences démocratiques du peuple breton et des habitantes et habitants du pays nantais en particulier.

Hiziv, d’ar 4 a viz Ebrel 2013, eo bet kinniget ha kensinet e Roazhon ur galv a-stroll evit Breizh a-gevred gant ar  strolladoù politikel hag ar c’hevredigezhioù  Ai’ta, Breizh Unvan, An tu kleiz dizalc’hour,(Breizhistance-IS), EELV Breizh, Kevre Breizh, MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), Strollad Breizh, UDB (Unvaniezh Demokratel Breizh), 44= Breizh.

Ur galv evit Breizh hag a ginnig 4 azgoulenn pennañ evit hor bro.

Maketenn

An tu kleiz dizalc’hour a vrudo ar galv-mañ , e pevar arc’hadur pennañ evit pobl Vreizh  hag e labourimp a-stroll gant hor c’hensinerien evit lakaat hor arc’hadurioù da dalvezout da vat.

Roazhon d’ar 4 a viz Ebrel 2013,

Burev broadel an Tu Kleiz Dizalc’hour (Breizhistance-IS).

Aujourd’hui, jeudi 4 avril 2013, une plate-forme revendicative commune pour la Bretagne a été présentée à Rennes lors d’une conférence de presse et signée par les organisations et parti politiques suivants: Ai’ta, Bretagne Réunie, la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS), EELV Bretagne, Kevre Breizh, MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), Parti Breton, UDB (Union Démocratique Bretonne), 44= Breizh.

Nous nous engageons sollenellement à promouvoir cette plate-forme auprès du peuple breton et travailler en commun avec les premiers signataires pour obtenir nos 4 revendications majeures.

 

Rennes, le 4 avril 2013.

Le bureau national de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).

 

 Ur galv a-stroll evit ar cheñchamant e Breizh !

Hiziv, d’ar 4 a viz Ebrel 2013, eo bet kinniget ha kensinet e Roazhon ur galv a-stroll evit Breizh a-gevred gant ar strolladoù politikel hag ar c’hevredigezhioù Ai’ta, Breizh Unvan, An tu kleiz dizalc’hour,(Breizhistance-IS), EELV Breizh, Kevre Breizh, MBP (Mouvement Bretagne et Progrès), Strollad Breizh, UDB (Unvaniezh Demokratel Breizh), 44= Breizh.

Ur galv evit Breizh hag a ginnig 4 azgoulenn pennañ evit hor bro.

 

An tu kleiz dizalc’hour a vrudo ar galv-mañ , e pevar arc’hadur pennañ evit pobl Vreizh hag e labourimp a-stroll gant hor c’hensinerien evit lakaat hor arc’hadurioù da dalvezout da vat.

Roazhon d’ar 4 a viz Ebrel 2013,

Burev broadel an Tu Kleiz Dizalc’hour (Breizhistance-IS).

La semaine dernière, l’amendement 3 ter  a été retiré du projet de loi sur le referendum d’initiative partagée par le Sénat. Il avait été voté en décembre 2011 par le parlement  français et était à l’initiative du député EELV, F. De Rugy. Au travers d’un processus référendaire peu crédible, cet amendement avait le mérite de remettre le processus de réunification de la Bretagne entre les mains de ses habitants et des collectivités Loire-Atlantique et région Bretagne, sans que la région Pays de la Loire ne puisse bloquer ce processus, comme c’est le cas aujourd’hui.

Cette séance, outre les propos caricaturaux du jacobinisme habituel, aura permis quelques interventions intéressantes, et de constater que c’est bien la question spécifique de la territorialité bretonne, qui induit ce débat sur un changement législatif nécessaire. Le gouvernement « partage l’impatience » sur cette question, mais ne peut y répondre du fait de ce que cela pourrait entrainer sur d’autres territoires (intervention du sénateur Fr. Fortassin), où la revendication n’existe pourtant pas. En somme, nous constatons que le cadre législatif de l’Etat français ne permet pas de répondre aux attentes démocratiques spécifiques du peuple breton.

Alors qu’on oppose l’avenir des régions de l’ouest de France à la résolution de la partition administrative de la Bretagne, ce débat au Sénat doit faire comprendre que c’est bien la réunification de la Bretagne qui dénouera ce problème. C’est elle qui permettra d’amener un débat dans les collectivités concernées par un remodelage et une amélioration des limites régionales de l’Ouest de la France selon le modèle proposé aujourd’hui par Bretagne Réunie et plusieurs associations.

Si Christiane Taubira, en tant que représentante du gouvernement, indique que la loi sur la décentralisation à venir pourrait proposer une « opportunité » pour répondre à la question soulevée, nous en doutons fortement. Notamment parce que la ministre de la décentralisation, Marylise Lebranchu, malgré son vote en faveur de l’amendement en décembre 2011, semble indiquer l’inverse dans ses déclarations.

De même, l’avant-projet de loi annonce la création de «communautés d’agglomérations nouvelles». C’est-à-dire la constitution d’une énième structure administrative créant des métropoles aux compétences élargies, notamment pour Nantes et très possiblement pour Rennes. Tout laisse donc présager d’une stagnation des capacités d’intervention au niveau régional au profit d’une prise de puissance des métropoles rennaise et nantaise. Ceci entrainerait nécessairement un accroissement du déséquilibre entre l’est et l’ouest de la Bretagne, entre régions pauvres et régions riches, et compliquerait encore le processus de réunification porteur d’une vision régionale et équilibrée du territoire. Le peu de compétences nouvelles pour les régions dont semble présager l’avant-projet, renforce encore cette perception insatisfaisante que l’on peut avoir de la prochaine loi.

Comme toutes les lois sur la décentralisation, la prochaine ne répondra certainement pas aux attentes démocratiques existant en Bretagne. L’inaction et le double discours d’élus du PSf en Bretagne est pour partie l’origine de la déception que provoquera la future loi. Si petite soit l’avancée, nous n’obtiendrons des compétences significatives pour la Bretagne, qu’en inscrivant le destin national du peuple breton dans notre action et en mettant en pratique notre droit à l’autodétermination, jusque dans les collectivités. L’Etat français ne fera un pas dans le sens d’un pouvoir politique et démocratique pour une Bretagne réunifiée, que s’il perçoit, qu’elle lui échappe.

J.G., pour Breizhistance

Le 15 décembre 2012, Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à une manifestation «Démocratie et Réunification pour la Bretagne», à Morlaix. Celle-ci se déroulera dans le cadre de la prochaine réforme sur la décentralisation présentée dans les prochains mois par la ministre Marylise Le Branchu, élue de la circonscription de Morlaix.

Breizhistance se joint à cette manifestation et appelle le plus grand nombre à y participer. Lors de la manifestation «Bretagne en résistance» en faveur de la Réunification, le 18 juin 2011 à Nantes, la Gauche Indépendantiste Bretonne avait contribué à faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques du peuple breton. Nous invitons les organisations s’étant retrouvé autour de cet appel pour une Bretagne unie, rebelle et solidaire, et se retrouvant autour de l’appel Démocratie et Réunification pour la Bretagne à se retrouver le 15 décembre 2012 à Morlaix.