Tag

#BretagneEnLuttes

Browsing

 

Communiqué de presse

Les adhérents de la Gauche Indépendantiste Bretonne du Trégor, du Goelo et de Haute-Cornouaille tiennent à exprimer leur solidarité avec le personnel de la maternité de Guingamp dont la fermeture a été annoncée.

Nous sommes disponibles pour construire un vaste mouvement d’opposition à cette décision qui s’inscrit dans le droit fil de la politique du gouvernement de Paris qui appauvrit nos territoires déjà durement marqués par la crise sociale en dégradant encore nos conditions de vie en touchant au service de santé, ceci dans le droit fil de ses attaques contre l’éducation en milieu rural, la fermeture de services publics, la remise en cause des contrats aidés qui fragilise les associations notamment celle qui assurent un service d’enseignement immersif en langue bretonne (Diwan).

Une fois de plus ce sont les femmes déjà très précarisées qui subissent les premières les effets de la vision capitaliste de la société que défend En Marche.

C’est aux bretons et bretonnes de décider du maintien des services de santé de proximité à Guingamp comme ailleurs. Seule la lutte radicale et multiforme comme le prouve l’expérience victorieuse de Karaez/Carhaix nous permettra de prendre cette décision en toute souveraineté.

Mobilisons-nous pour obliger l’ARS a revoir sa copie et faire reculer le gouvernement ultralibéral de Macron soutenu par le député Kerlogot qui veulent faire crever le Trégor !

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : Maiwen Salomon.

Depuis plusieurs semaines, une campagne médiatique s’est mise en place pour préparer les esprits à une évacuation violente de la ZAD, « quoiqu’il se passe ». Alors qu’un appel unitaire à la mobilisation a été lancé pour fêter la fin de validité de la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du projet, le samedi 10 février à la ZAD.

De l’abandon du projet…

Le rapport des médiateurs remis au président Macron le 12 décembre dernier a clairement mis en relief la possibilité d’un réaménagement de l’aéroport existant. C’est ce qui est proposé depuis de nombreuses années par les opposant.e.s. et notamment l’étude économique du cabinet CeDelft commandé par le Cedpa en 2011. D’une certaine manière ce rapport est un camouflet pour l’Etat, il reconnaît à demi-mot que la solution d’une modernisation de l’aéroport actuel a constamment été occultée depuis le débat public de 2002/2003 jusqu’à la consultation départementale de 2016. 15 ans de mensonges. L’entêtement des édiles locaux, le manque d’honnêteté et de démocratie auront donc amené à installer un des principaux foyer de résistance à l’Etat central en périphérie de la métropole nantaise. Macron a annoncé qu’«une décision définitive (…) sera prise au plus tard en janvier», c’est à dire juste avant la fin de validité de la DUP (qui peut néanmoins être prolongée). Beaucoup croient donc aujourd’hui à un abandon du projet de Notre-Dame-des-Landes au profit d’un réaménagement de Nantes-Atlantique.

… à l’évacuation de la ZAD ?

La certitude d’un abandon du projet, beaucoup l’ont acquise lors de l’impressionnante mobilisation de l’automne 2012, dans et autour de la ZAD, qui a fait échouer l’opération d’évacuation et rend toute nouvelle tentative extrêmement complexe. Mais cette certitude en accompagne une autre, celle que l’État ne toléra pas une zone d’autonomie de 1600 hectares à 20 bornes de Nantes. La campagne médiatique de criminalisation orchestrée ces derniers jours par le gouvernement et une partie de la presse tend à l’infirmer. Son caractère fabriquée et hallucinée, à l’image des techniques éprouvées localement en amont des manifs nantaises de 2012 et 2014, amènera même le JDD et les services de gendarmeries à se prendre les pieds dans le tapis en se faisant épingler pour avoir publié de fausses photos secrètes de la ZAD.

Vers la première commune libre de Bretagne

Contrairement aux affabulations médiatiques, les opposant.e.s au projet savent que leur force ne réside pas dans une ingéniosité capable de « souder des lames de rasoir sur des boules de pétanques ». Ils et elles ont en commun plus de 10 ans de luttes sans interruptions ! Des dizaines de projets, regardés de par le monde entier, se sont construits dans la ZAD, les vies se sont entremêlées. L’histoire vécue entre les diverses composantes de la lutte est commune et indissociable et ce que sera l’avenir de ce territoire et de leurs habitant.e.s. Malgré les conflits internes, une solidarité extrêmement forte existe entre les occupant.e.s de la ZAD, et au-delà parmi toutes celles et ceux qui ont contribué à la lutte. Le socle de cette solidarité, qui garantit l’existence tant des nouveaux.elles arrivant.e.s que des ancien.ne.s, s’exprime dans les 6 points pour l’avenir de la ZAD, texte rédigé fin 2015 toujours d’actualité et affirmant un cadre unitaire de revendication des occupant.e.s :

  1. Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leur droits
  2. Que les agriculteurs-ices impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à AGO-VINCI, puissent continuer de cultiver librement les terres dont il-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions.
  3. Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en terme d’expérimentations agricoles hors cadres, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger (cabanes, caravanes, yourtes, etc), de formes de vies et de luttes, puisse se maintenir et se poursuivre.
  4. Que les terres redistribuées chaque année par la chambre d’agriculture pour le compte d’AGO-VINCI sous la forme de baux précaires soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.
  5. Que ces terres aillent à de nouvelles installations agricoles et non agricoles, officielles ou hors cadre, et non à l’agrandissement.
  6. Que ces bases deviennent une réalité par notre détermination collective. Et nous porterons ensemble une attention à résoudre les éventuels conflits liés à leurs mise en oeuvre.

Nous semons et construisons déjà un avenir sans aéroport dans la diversité et la cohésion. C’est à nous tout-e-s, dès aujourd’hui, de le faire fleurir et de le défendre.

Nous le voyons, la proposition sous-jacente au mouvement après l’abandon, c’est bien de la pérennité de la ZAD dans son caractère autonome et auto-organisée, parvenir à la gestion collective des terres, en faire un commun indépendant de l’autorité de l’État sur le domaine foncier.

La ZAD nous l’avons gagné, nous nous battrons pour la garder

En cas d’abandon, le gouvernement français et son président seront pressés d’évacuer la ZAD le plus rapidement possible, en attaquant d’abord les nouveaux occupant.e.s. En intervenant vite, il risque alors de se heurter à la solidarité pleine du mouvement. Les 6 points tiendront les différentes composantes du mouvement entre elles, les organisations citoyennistes et paysannes défendront les « nouveaux.elles habitant.e.s » face aux tentatives d’évacuation. Peu de médias ont souligné la mobilisation des comités locaux que l’annonce gouvernementale ou présidentielle de janvier et la manifestation du 10 février vont réactivés. La profusion de leurs actions déconcentrées (blocages, manif, sabotages, …), cruciales lors de l’opération César, sera encore déterminante et témoignera du niveau de solidarité avec la ZAD. Il y aura sans doute des tentatives de dissensions du gouvernement avant toute toute tentative d’interventions (la criminalisation d’une part du mouvement en est une), nous devrons rester vigilant.e.s et défendre l’unité autour des 6 points pour la sauvegarde de la ZAD.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes a cristallisé depuis près de 15 ans beaucoup d’espoir dans l’ensemble des mouvements écologistes et anticapitalistes, alors que les mouvements sociaux subissait trop régulièrement des échecs. Elle est aujourd’hui un terrain d’expérimentation sociale, politique et écologique emblématique en Bretagne que nous devons défendre. Nous devons garder ce « territoire perdu de la République » !

La gauche indépendantiste bretonne appelle donc ses militant.e.s et sympathisant.e.s à se mobiliser dans les comités ZAD-NDDL locaux pour préparer la résistance aux tentatives d’évacuation. Soyons réactif.ve.s dès l’annonce de janvier. Soyons le plus nombreux.ses possible le samedi 10 Février à Notre-Dame-des-Landes !

A l’initiative des militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes, c’est prés de 30 personnes qui ont pris part à la soirée de solidarité avec les prisonnierEs politiques Basques et Catalanes détenues dans cette ville.

Rennes étant avec Bapaume, dans le nord de la France, un des deux seuls centres de détentions pour les femmes condamnées à des longues peines, il y a en permanence 4 ou 5 détenues du collectif des prisonniers politiques basques dans cet établissement. Ils et elles sont 73 dans l’état français et plusieurs centaines dans l’état espagnol.

La solidarité avec les prisonniers politiques est un des axes fondamentaux de la pratique politique de la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Le prétexte de cette soirée était de remettre 300 euros collectés en faveur de Marina Bernado militante Catalane condamnée pour ses actions au sein d’ETA et incarcérée à Rennes. Un appel avait été lancé pour subvenir à ses soins dentaires par le collectif Rescat qui en Catalogne assume la solidarité depuis 15 ans avec les indépendantistes catalans incarcérés pour leur combat au sein d’ETA.

Une délégation de catalans notamment des militants de Rescat étaient venus à Rennes fin août pour visiter Marina et Lola Lopez, autre catalane dans la même situation. Dans le cadre accueillant du bar le Papier Timbré, une trentaine de militants ont échangés sur la situation des détenus politiques basques et catalans, le cas de Marina, le processus indépendantiste en Catalogne, l’actualité au Pays Basque et bien sûr des attentats à Barcelone. L’argent collecté a été remis en mains propres aux militants de Rescat.

Par ailleurs ont été évoqués :

– L’initiative en faveur de la libération des prisonniers politiques basques le 09 décembre à Paris car leur situation a peu évolué depuis l’arrêt des activités. Le contexte plus global de ces initiatives reste marqué par le décès de Kepa del Hoyo, miltant d’ETA mort en détention à Badajoz en Espagne après plus de 20 ans de détention loin de son pays : “la responsabilité de la mort de Kepa del Hoyo repose entièrement sur la politique pénitentiaire d’exception maintenue dans les États espagnols et français, ensemble de mesures basées sur une soif de vengeance et qui ont mené à la mort ce prisonnier de Galdakao” rappelle l’association Etxerat qui regroupe les proches des détenus basques.

– La tenue à Rennes d’une manifestation/rassemblement le 2 décembre à Rennes sur le même thème.

– La situation spécifique de la Nekane Txapartegi, militante d’ETA incarcérée en Suisse. Elle doit être extradée vers l’Espagne pour purger une peine de 3 ans pour ses activités au sein de la Gauche Indépendantiste Basque. Nekane a été torturée et violée par la police espagnole et une grande campagne de solidarité existe en Suisse pour refuser cette décision de remise aux mains des tortionnaires. Le 30 septembre aura lieu une manifestation à Zurich. Les militants de la Gauche Indépendantiste vous donnent rendez-vous le 30 septembre devant le consulat suisse de Nantes pour une mobilisation solidaire. Rendez vous : 14 Rue de l’Héronnière, 44100 Nantes à 12h00.  Qui peut accepter que la décision d’extradition fasse suite à une condamnation pénale basée sur des aveux extraits sous la torture ?

Le lendemain de l’initiative solidaire, le collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) faisait connaitre sa préoccupation face à l’immobilisme des états français et  surtout espagnol en matière de politique pénitentiaire et revendiquait la libération rapide des prisonniers malades et longues peines et signalait sa volonté de mener des actions de protestation en détention.

C’est une initiative solidaire réussie que cette soirée de solidarité et nous garderons en mémoire la chaleur des échanges et des sourires. Rescat tient à remercier tous les donateurs et donatrices. 

Vous pouvez écrire aux quatre détenues Basques et Catalanes de Rennes membres du collectif des prisonniers politiques basques :

Marina Bernado Bonada 8613

Lola Lopez Resina Maria Dolores 7075

Areitio Azpiri Alaitz 7992

Aranalde Ijurko Maite 8740

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107 35.031 Rennes/Roazhon Cédex

La Gauche Indépendantiste ne donne jamais de consigne de vote aux élections présidentielles françaises. Pour nous, plus le nombre de bretons se désintéressant de ce scrutin est élevé, plus il est évident que la déconnexion avec l’état central s’accentue et cela ne peut qu’être bénéfique sur le long terme.

Notre libération nationale et sociale en tant que peuple breton ne trouvera jamais sa place dans ces urnes là. Cette année, plus que jamais, de nombreux électeurs sont tentés par l’abstention tant les candidats semblent peu crédibles et rivalisent de discours ultra chauvins, ultra libéraux et sécuritaires sur fond de corruption et d’affairisme. Nous ne pouvons que les comprendre.

Toutefois, par internationalisme conséquent, si Oscar Temaru – indépendantiste Polynésien – réussissait à obtenir ses 500 signatures nous invitons à glisser son bulletin dans l’urne, pour soutenir la juste lutte contre l’impérialisme et colonialisme français en Polynésie et pour permettre ainsi de mettre en lumière le caractère plurinational de l’État français.

Dans le cas ou il ne serait pas candidat, et dans tous les cas de figure au deuxième tour des présidentielles, comme aux deux tours des législatives, nous invitons nos adhérents et sympathisants à prêter une oreille attentive aux campagnes de boycott et d’abstention en cours.

Le 21/02/17, la Gauche Indépendantiste.

Nous publions ci dessous un texte écrit par un de nos militants impliqué dans le mouvement anti-aéroport  invitant à prendre part à la consultation de dimanche prochain en Loire-Atlantique sur la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Nous n’avons pas réussi à parler d’une même voix pour savoir si nous devions participer au scrutin ou pas. Certains d’entre nous considérant complétement illégitime cette consultation au périmètre imposé, validant la division territoriale de la Bretagne, et intervenant dans un contexte de réductions des libertés , de répression généralisée et de violences d’état , d’utilisation de méthodes comme le 49.3. Pour ceux là d’entre nous la non participation à ce “scrutin” et à la campagne contribue de sa non légitimation et à la contestation de la légitimité du pouvoir français à délimiter le cadre d’expression démocratique dans notre pays : la Bretagne.

Malgré ces points de vue différents nous redisons notre ferme opposition collective à ce projet d’aéroport , notre solidarité avec tous les occupantEs des terres de la ZAD, avec tous les réprimés, détenus et estropiés de ce combat et ce quelque soit  le résultat du vote de dimanche.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

NDDL : Un referendum de merde

Suite aux fortes mobilisations populaires des mois de janvier et février s’opposant aux risques d’expulsions des habitantes et habitants historiques de la ZAD de Notre-Dame des Landes, dans l’impasse, le gouvernement a décidé d’organiser une consultation sur le projet d’aéroport. UNE CONSULTATION CONTESTÉE DE PART ET D’ AUTRE Celle-ci se déroulera le dimanche 26 juin en Loire-Atlantique, et uniquement dans ce département, malgré le financements public du projet par d’autres collectivités, comme la région Bretagne. Le périmètre choisi est donc très contesté, tant par les promoteurs des deux régions administratives concernées que par les opposants. Celui-ci pas été choisit au hasard, c’est tout simplement le seul périmètre dans lequel les sondages montrent un avis basculant pour le OUI. Rien d’étonnant tant le matraquage médiatique des collectivités locales a été important. Nous rappellerons les dizaines de milliers d’euros dépensés par la région Pays de la Loire pour une pétition demandant l’évacuation de la ZAD. Deuxièmement, la question posée pose problème. En effet, on demande aux électeurs de répondre à la question « d’un transfert » de l’aéroport existant à Notre-Dame-des-Landes. Ceci permet d’évacuer la question de Nantes-Atlantique, pour lequel le département s’est pourtant engagé auprès d’Airbus à maintenir l’existence. La vraie question est donc bien celle d’un nouvel aéroport. Puis la différence de moyens entre les opposants et les promoteurs est criante. Plus de 300 000 euros de budget à la provenance opaque, 6 permanents, une société de communication, pour Des Ailes pour l’Ouest, contre 25 000 euros de dons et des bénévoles pour la coordination des opposants. Tout en sachant que certains élus ne se gênent pour dépenser de l’argent public en faisant campagne pour l’aéroport, comme cela s’est passé avec la région Pays de la Loire. Enfin les conditions démocratiques ne sont pas réunies. Cette consultation intervient extrêmement tard, à un point de non-retour au niveau de la lutte. Les collectivités et l’État devraient être à même d’organiser des consultations lors du débat public, pas après 7 ans d’occupation de la ZAD ! En choisissant de faire cette consultation l’été, le gouvernement a simplement voulu se donner un répit. Décidé dans la précipitation, à la limite de la légalité puisque la loi interdit les consultation locales sur des sujets ne faisant pas partie des compétences des collectivités, le gouvernement espère retarder toute prise de décision avant les élections présidentielles. C’est tout UN REFERENDUM SANS VALEUR Le préfet se tache bien de le répéter aux medias, ce « referendum n’aura valeur que d’avis », autrement dit la réponse finale restera au gourvernement. Se déroulant, durant l’été, le jour des 8e de finales de la coupe d’Europe organisée en France, alors qu’un mouvement social ébranle ses fondations, notamment à Rennes et Nantes, l’État se garde bien de s’avancer sur un scrutin à la participation et au résultat restant malgré tout incertains. La seule chose dont on peut être certain c’est que quoi que soit le résultat, il ne changera rien à la donne. La cause, les élections présidentielles qui sont le principal agenda de nos dirigeants. En effet, le déplacement obligatoire des espèces protégées ne pourra se faire au plus tôt que durant l’hiver 2016/2017, en pleine campagne. Il y a peu de chances qu’Hollande aille risquer une évacuation ultra violente de la ZAD à ce moment. L’objectif est bien de laisser le bébé au prochain gouvernement. Rajoutons à cela que certaines irrégularités sont déjà constatées sur le terrain. En effet, on a pu constater dans certaines communes, comme Chateaubriant  l’utilisation de moyens publics pour faire campagne en faveur du OUI, chose que la préfecture à formellement interdite.

ALORS POURQUOI ALLER VOTER ? Le camp des opposants est divisé. Beaucoup ne souhaitent pas aller voter, parce qu’ils ne votent pas par conviction ou parce que les conditions ne sont pas légitimes. Tout en délégitimant cette consultation, la coordination dont la gauche indépendantiste est membre à choisit de faire campagne pour le NON au referendum. Pourquoi ? – D’abord pour ne pas laisser le champs au camp du OUI, ne pas le laisser faire campagne sans répondre – Ensuite car les militants sur le terrain, constate une véritable envie d’exprimer leur mécontentement en votant NON à ce projet du PS. Et donc la possibilité de mettre à mal le résultat attendu par le gouvernement et les promoteurs Dans tous les cas de figure ce referendum n’enterrera pas la lutte. De par ces conditions illégitimes nous n’accepterons pas le résultat de ce vote, l’arrêt du projet s’obtiendra par la lutte sur le terrain. Le gouvernement nous a habitué à ses coups tordus. Même si le résultat nous était favorable, nous savons qu’il faudra encore lutter au moins jusqu’ à la fin de validité des ordonnances d’expulsions en janvier 2017 et de la DUP le 10 février 2018. Alors continuons la lutte et infligeons encore un échec au gouvernement francais en faisant gagner le NON !

Jonathan Guillaume , militant de la Gauche Indépendantiste Bretonne dans  le pays de la Mée.

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 28 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Esplanade des machines de l’île (départ de la Fac à 9h30)
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 10h30 — Place de l’Amérique Latine
  • Châteaubriant/Kastell-Brient : 10h30 — Place de la Mairie
  • Coueron/Koueron : 10h30 — Place de la Mairie
  • Ancenis/Ankiniz : 10h30 — Station Esso

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h00 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Fougères/Felger : 17h30 — Place Aristide Briant

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 10h30 — Place de la république
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Rassemblement devant les locaux de la CGT
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la Mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Lanester/Lannarstêr : 13h00 — Pont des Indes
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 11h00 — Parvis de la Mairie
  • Dinan : 12h00 — Esplanade de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Place de Caerphily
  • Rostrenen/Rostrenn : 10h30 — Place du Champs de Foire

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 9 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 14h00 — Esplanade des machines de l’île
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 14h00 — Devant la Gare SNCF

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h30 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Vitré/Gwitreg : rassemblement prévu (12h00 ?)
  • Fougères/Felger : rassemblement prévu

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 14h00 — Place de la liberté
  • Quimper/Kemper : 14h00 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Place du Champ de Foire
  • Morlaix/Montroulez : 10h00 — Place Puyo (Face à l’IUT)
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 10h30 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 10h30 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 10h30 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 10h30 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Esplanade des Champs
  • Guingamp/Gwengamp : 10h00 — RDV à Kernilien pour se rendre en caravane automobile à Lannion, arrêt à Bégard à 10h20 sur le parking de la MJC.
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Devant La Poste.

Le ministre de l’intérieur sera à Lannion ce lundi 4 avril pour inaugurer la maison de l’État avant de filer à Plestin-Trivagou (à 45 mn de Rennes…), afin de remettre les insignes d’officier de l’Ordre National du Mérite à Charles Josselin, ancien président du conseil général des Côtes d’Armor.

Une visite qui intervient dans un contexte d’agitation sociale forte comme le prouve la très bonne participation à la journée d’action contre la réforme du code du travail en Bretagne où prés de 70 000 manifestants le 31 mars. Une journée marquée par une forte répression policière à Nantes et Rennes notamment. Ce qui a amené des syndicats professionnels comme de Solidaires  comme en tout cas Sud santé et éducation 35  à se positionner contre les violences policières et l’usage de Flash-ball.

De son coté la “Coordination Nationale” des universités en lutte contre le projet de loi dit El Khomri s’est réunie à Rennes ce week-end. Elle envisage de proposer aux étudiants en lutte de se joindre au dates de mobilisations du 5 et 9 avril tout comme le 12, 14 et 20 du même mois. Bien évidemment la question de la dénonciation des violences policières devrait être ajoutée aux revendications.

Absents de cette “coordination” les étudiants de Lannion donnent eux rendez-vous dés lundi 4 à Lannion  à 13H au centre Savidan avant de marcher vers la sous-préfecture pour accueillir le ministre de la police.

Nous avons le plaisir de recevoir Maria ROVIRA pour une réunion publique à Rennes le mercredi 2 décembre. Elle interviendra en tant que membre de la CUP (Gauche Indépendantiste Catalane) et, à ce titre, élue depuis 2015 à la Mairie de Barcelone.

Ce sera pour Maria ROVIRA l’occasion de nous expliquer la situation actuelle de la CUP dans les Pays Catalans et nous faire part de l’articulation entre lutte indépendantiste, féministe et anticapitaliste.

Nardjes BENKHADDA et Jeanne TOUTOUS parleront au nom de la liste Bretagne En Luttes / Breizh O Stourm qui sera présente aux élections régionales du 6 et 13 décembre 2015 en Bretagne administrative.

WEB_Skritell_Affiche_Maria_Rovira_CUP_Bretagne_En_Luttes_Regionales_2015

Ça y est, la campagne des élections régionales 2015 pour la région administrative Bretagne est cette fois vraiment lancée !

Après le dévoilement des 91 noms qui figurent sur notre liste et la publication de notre programme d’urgence sociale, environnementale, culturelle et démocratique, voici maintenant venu le moment de faire appel à vous pour une collecte d’argent afin de nous aider à payer une partie de la campagne électorale. Vous pouvez également choisir de faire un don mensuel.

Cliquez sur le lien ci-dessous afin de faire un don.
Merci beaucoup / Trugarez vras !

 

Afin de soutenir financièrement la liste “Bretagne en luttes / Breizh o stourm” nous vous proposons également l’achat en ligne du livre “Le ZHBécédaire : lexique politique radical de Bretagne” écrit par Gael ROBLIN (tête de liste régionale) et édité chez Goater Éditions. Ce petit livre vous permettra de mieux comprendre certains mots, concepts ou sigles parfois mal maîtrisés ou ostracisés (Autodétermination, Autonomie, Constitution, Indépendance, Nation, Régionalisme, etc.) et qui prennent tout leur sens à quelques jours du scrutin régional…

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour acheter le ZHBécédaire au prix de 12 € (frais de port compris pour l’hexagone) :

Paypal_Regionales_2015_Bretagne_En_Luttes_ZHBecedaire

ZHBecedaire_Lexique_Politique_Radical_Bretagne_Gael_Roblin_Editions_Goater