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Plusieurs rassemblements contre les bombardements à Gaza ont eu lieu ces deniers jours en Bretagne, dans de nombreuses villes comme Rennes, Nantes, Kemper, Morlaix, Lorient. Malgré la période estivale elles ont toutes connues un succès certain.

Le mercredi 23/07 prés de 400 personnes parcouraient les rues de Nantes, 250 à Brest, un rassemblement a eu lieu à St Malo, et prés de 700 personnes ont défilées dans Rennes.

Pour ce dernier rassemblement initié notamment par l’AFPS a pris son départ dans le quartier du Blosne. C’est un choix pertinent des organisateurs qui a permis a de nombreuses personnes de ce quartier populaire de se joindre à l’initiative. C’est un cortège jeune, féminin, métissé et populaire qui marché jusqu’à la mairie.

Pour autant d’autres animateurs (notamment le Mouvement de la Paix notoirement proche du PCF) du cortège semblaient gênés par les slogans tel « Israel Assassin, Hollande complice » et tentaient de les recouvrir grâce à leurs mégaphone en appelant au respect du droit international et sans jamais exalter la résistance.

Pour notre part nous avons observé que nos banderoles en breton et en arabe ont connues un succès certains tout comme celle en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah militant communiste Libanais incarcéré en France depuis 30 ans pour avoir participé à la lutte armée contre l’armée sioniste et ses complices en Europe.

Si nous partageons les objectifs des organisateurs : arrêt des bombardements, stop à la colonisation et boycott des produits israéliens, nous pensons que les forces internationalistes dans les initiatives à venir en solidarité avec la Palestine se doivent de critiquer la complicité de l’impérialisme français avec l’état sioniste, soutenir en priorité les composantes progressistes de la résistance Palestinienne (à savoir le FPLP), exiger la libération des prisonniers politiques sans oublier Georges Ibrahim Abdallah.

Des militantEs de la Gauche Indépendantiste présents dans les mobilisations.

Brest soutient Gaza !
Brest soutient Gaza !

 

Prochaines initiatives de solidarité avec la Palestine en Bretagne :

 

Lannion/Lannuon: jeudi 24 juillet à 11h30,  parvis des halles à 11h30.

Carhaix/Karaez : samedi 26 juillet à 11h00, place des droits de l’homme.

Vannes/Gwened : Samedi 26 juillet 15h00 Mairie.

Naoned/Nantes : samedi 26 juillet à 15h00, à l’angle du cours des Cinquante-otages et de la rue de la Barillerie.

Rennes/Roazhon : samedi 26 juillet départ 15h00 Villejean.

Communiqué de Sud Rail Bretagne

 


Syndicat SUD-Rail Bretagne

De l’argent utile pour nos TER s’en va au groupe VINCI

En 2010, la région Bretagne a voté un budget de 29 millions d’euros pour le projet d’AYRAULTPORT Notre Dame des Landes (NDDL). EN 2013, pour boucler son budget le conseil régional veut enlever des contrôleurs dans les TER ce qui entraînera 25 à 30 suppressions d’emplois. De plus, en zone rurale, l’amplitude des guichets se réduit (comme à Landivisiau) voire certains sont définitivement fermés. Ces présences humaines sont utiles pour la sécurité, l’information à bord des trains et dans les gares. Au vu des chiffres records du chômage, certains ne trouvent rien de mieux que de supprimer encore des emplois.

3,4 milliards d’euros pour quelques minutes de TGV mais pas pour le TER

L’autre grand projet régional est le projet BGV (Bretagne à Grande Vitesse) avec comme objectif de mettre la pointe bretonne à 3h00 de Paris. Parallèlement, les lignes secondaires se dégradent, le temps de transport s’allonge, des correspondances avec d’autres trains sont supprimées. Il faut une heure pour relier Guingamp à Carhaix pour une distance de 30 km ! Remettre en état cette voie de chemin de fer coûte cher, nous disent-ils, mais 3,4 milliards ont été trouvés, dont 1 milliard des collectivités bretonnes, pour le projet BGV. En comparaison, le coût de la rénovation de la ligne Brest-Quimper est de 90 millions d’euros et les travaux se font toujours attendre faute de budget. Le projet BGV est un partenariat public privé (PPP) financé, en partie seulement, par EIFFAGE qui empochera une somme pour chaque train circulant sur la ligne à grande vitesse (LGV) et ne perdra pas d’argent car en cas de déficit c’est la population qui paiera avec leurs impôts comme pour NDDL.

Un butoir sépare les deux régions

On nous parle d’un aéroport du Grand Ouest commun aux régions Bretagne et Pays de la Loire et par la même occasion de gagner quelques minutes entre Rennes et Nantes en construisant une LGV (Ligne à Grande Vitesse). Une LGV pour cette distance est inutile d’autant plus si le train doit marquer un arrêt à NDDL. Le TER actuel ne mettra pas beaucoup plus de temps que cette liaison supposée rapide. Des infrastructures existent mais leur récente réouverture a coupé tout espoir de relation entre Rennes et Nantes via Châteaubriant. En effet, en gare de Châteaubriant un butoir coupe le TER de la région Bretagne du tram-train ligérien montrant les limites de la régionalisation du chemin de fer français.

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St– Médard au nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveau n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre en place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots.

Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes- Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ?

Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 !

Retour à une seule entreprise de service public

Le service rendu au public, et la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population ont été abandonnés par une SNCF privatisée de l’intérieur.

Le projet de réforme ferroviaire au lieu de régler les problèmes du système ferroviaire va les aggraver en accentuant la séparation des activités déjà entamée dans la SNCF.

La SNCF a déjà été divisée en 2 en 1997. Le gouvernement veut imposer son éclatement en 3 morceaux.

C’est contre cela que se mobilisent les cheminots et qu’ils ont fait grève en juin.
Soutenons-les.

Nous appelons à participer au festival festif et militant de Notre Dame des Landes les 5 et 6 juillet et à soutenir la lutte contre l’aéroport.

Syndicat SUD-Rail Bretagne
Permanence tous les lundis
6 bis rue Pierre MARTIN – 35000 RENNES
02 99 29 24 07 ou 36 24 07 (SNCF)
courriel : sudrail.bretagne@gmail.com
site internet : http://solidaires35.free.fr

Les Alternatifs, le NPA 44 et la Gauche Indépendantiste (Breizhistance) défileront côte à côte samedi 28/06 dans les rues de Nantes à l’appel du collectif 44 = BZH.

Nous invitons nos adhérents et sympathisants à venir en nombre pour s’opposer à la réforme territoriale du gouvernement de Manuel Valls qui méprise visiblement l’avis des populations concernées.

Au mépris démocratique s’ajoute le mépris social d’une réforme qui va précariser davantage les travailleurs des collectivités territoriales et accélérer la casse des services publics.

Nous réaffirmerons que le peuple et les travailleurs de Bretagne ont le droit de librement choisir leur cadre institutionnel et droit à l’unité  territoriale pour construire un autre modèle social, économique et environnemental. C’est pourquoi nous soutenons pleinement les revendications des organisateurs en matière de référendum.

Nous constituerons un cortège anticapitaliste affirmant le droit à l’autodétermination et à la démocratie autour d’une banderole unitaire  “De Brest à Clisson c’est nous qui décidons ! Démocratie Autodétermination !”.

 

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Hier soir c’est environ 150 personnes qui se sont regroupées devant la gare de Rennes en soutien aux travailleurs du rail en grève contre la réforme ferroviaire.

Outre des cheminots et beaucoup d’intermittents en lutte pour défendre leur système d’indemnisation on pouvait noter la présence de militant de la Gauche Indépendantiste , d’Ensemble, du NPA , d’Alternative Libertaire. Mais surtout des postiers, des enseignants, des chômeurs, des salariés de la santé, des étudiants.

Bref beaucoup de ceux et celles qui peuvent demain se retrouver à lutter contre d’autres mesures d’austérité.

A Saint-Brieuc un rassemblement du même type a eu lieu avec une quarantaine de personnes.

Nous faisons notre les revendications des organisateurs et soutenons et invitons à multiplier ce type d’actions car :

-Elles unifient à la base les travailleurs les plus combatifs dans un cadre interprofessionnel et dans leur cadre de vie en dépassant les clivages syndicaux et sans attendre les ordres des états majors parisiens.

 

-Elles donnent de la visibilité aux luttes tout en tordant le cou à la propagande des médias et du gouvernement qui veulent isoler intermittents et cheminots.

Par ailleurs l’occupation de la Direction Régionale des Affaires Culturelles à Rennes continue (17/06) . Nous vous invitons à vous tenir informer via la Coordination des Intermittents et Précaires et à soutenir la grève des travailleurs du rail qui continue au moment ou nous publions. 

La rédaction.

Nous publions ici le texte très pédagogique du syndicat SUD Rail Bretagne qui explique sa participation aux cotés de la CGT au mouvement de grève contre la réforme ferroviaire.
Ce texte explique les conséquences déjà perceptibles de la casse du service public du rail en Bretagne (Pays Nantais inclus) et pointe les responsabilités.

A savoir :

-Celles des directives de l’Union Européenne qui imposent d’ouvrir le marché du rail à la concurrence.

-Celle de l’état central qui organise cette mise en concurrence via la SNCF et impose des restrictions drastiques de personnel et des fermetures de lignes.

-Celle du Conseil Régional de Bretagne qui accompagne des grands projets couteux type LGV et ne fait rien pour contrer la privatisation du fret en Bretagne au profit de grands groupes capitalistiques type Combiwest. Ce groupe derrière le quel se cache la SICA (les gros légumiers productivistes du Leon) ne respecte pas non plus les conventions collectives du rail pour ses salariés.

La grève des cheminots qui vient d’être reconduite partout en Bretagne (le 12 juin) n’est pas une lutte corporatiste, comme le sous-entendent les grands médias, mais bien une grève pour la défense du service public de proximité (fret et voyageurs), leurs actions continuent :  soutenons-les !

La rédaction de Bretagne-Info.

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Texte de Sud Rail Bretagne

La SNCF est déjà privatisée de l’intérieur La réforme ferroviaire ne résoudra pas les problèmes de trains… elle les aggravera !

La SNCF est déjà privatisée de l’intérieur depuis 1997 et la création de RFF gestionnaire séparé des rails. La séparation des activités en interne, la logique de rentabilité financière ont amené à supprimer des milliers d’emplois de cheminots, à économiser sur la maintenance, le service rendu et finalement sur la sécurité. C’est pour cette raison…
- que les tarifs augmentent chaque année
- que la queue devant les guichets s’allonge faute de vendeurs laissant les voyageurs face à des bornes automatiques
- que les gares sont de moins en moins ouvertes pour accueillir les usagers (comme celle de Rosporden prochainement) et qu’il y a de moins en moins de cheminots pour renseigner les voyageurs
- que des trains sont supprimés faute de trains ou de cheminots en nombre suffisant
- qu’arrive des accidents comme Brétigny, St– Médard…
- que les passages à niveau les plus dangereux ne sont pas supprimés (St-Médard, Betton…) alors qu’on en supprime 41 sur les lignes TGV en Bretagne.
- que des correspondances sont supprimés sur la ligne Brest-Quimper et que les travaux de modernisation n’ont toujours pas commencé.
- que la ligne entre Paimpol et Guingamp est limitée à 45 km/h !
- que la ligne Rennes-Nantes par Chateaubriant est coupée à Chateaubriant plutôt que de continuer directement jusqu’à Nantes
- que de plus en plus de camions encombrent les routes parce que des trains de Fret ont été supprimés en Bretagne

Des emplois sont supprimés et la direction veut en supprimer encore plus : C’est moins d’emplois pour les familles, d’opportunités d’embauche pour les jeunes et les chômeurs et les précaires. C’est plus de chômage pour la population déjà assez touchée !

La privatisation totale de la SNCF et son éclatement en 3 morceaux ne feront qu’accentuer les problèmes actuels et nous ferait revenir un siècle en arrière !

Le projet de loi ferroviaire ne résoudra pas les problèmes des usagers.

Soutenez les cheminots en grève

St-Médard : Ils n’ont rien fait pendant 4 ans !

Cela fait deux ans et demi qu’a eu lieu le terrible accident du passage à niveaux de St-Médard au Nord de Rennes qui a fait 3 morts et 45 blessés dont treize grièvement. Le passage à niveaux n’est aujourd’hui toujours pas supprimé et la direction de la SNCF refuse de mettre ne place un ralentissement comme le demande les syndicats de cheminots. Depuis 2006, 41 passages à niveau ont été supprimés. 310 millions d’€uros vont être dépensés en tout pour gagner 4 à 5 minutes sur les lignes de Rennes-Brest et Rennes-Quimper. Et il n’y aurait pas moyen de supprimer celui de St-Médard ? Le drame de 2011 a été précédé d’un autre accident en 2007, le Bureau Enquête Accident (BEA-TT) préconisait de faire des travaux. Rien n’a été fait jusqu’au drame de 2011 ! Le service rendu au public, la priorité à la sécurité ferroviaire et aux intérêts de la population a été abandonnée et c’est contre cela que se mobilise les cheminots.

EAS : Bientôt le Far West à bord des TER ?

La direction de la SNCF en complicité avec le Conseil Régional Bretagne ont le projet de supprimer les contrôleurs systématiquement à bord des trains de la périphérie de Rennes. Leur objectif est de supprimer encore des emplois. Les trains sans contrôleurs, c’est l’abandon des voyageurs en cas d’incident en ligne et le développement de zone de non-droit sur les trains comme dans le RER parisien. SUD-Rail est fermement opposé aux trains sans contrôleurs qui sont là avant tout pour assurer la sécurité, assurer un lien de proximité avec les voyageurs et les renseigner.

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Autour de 50 000 personnes, plus de 500 tracteurs, la mobilisation contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, samedi dernier à Nantes est un véritable succès. La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZHISTANCE-IS) tient à féliciter les organisateurs de la manifestation et leur apporte son plus fervent soutien dans le véritable procès d’intention politico-médiatique qui lui est fait depuis samedi.

Manifestadeg_Naoned_NDDL_ZAD_22_02_14_2Cette mobilisation historique souligne le caractère extrêmement populaire et croissant de la mobilisation contre la lubie de l’ancien maire de Nantes et actuel premier ministre, Jean-Marc Ayrault. C’est une véritable réussite en terme d’auto-organisation et de démonstration de force.

Manifestadeg_Naoned_NDDL_ZAD_22_02_14_3Malheureusement cette réalité est occultée par les médias et le pouvoir qui dénoncent la violence « inexcusable, inacceptable, … » des manifestants et axent leurs commentaires sur les tensions entre le PS et EELV comme leur a suggéré le premier ministre dans son communiqué de presse du samedi 22 février au soir.

La « violence » dénoncée, consiste en une quantité importante de peintures déversée sur plusieurs murs de la ville, quelques vitrines de banques et d’agences immobilières cassées, les locaux et deux engins de chantiers de Vinci saccagés, ainsi que des locaux représentant les pouvoirs publics, le commissariat Olivier de Clisson, des locaux de la Semitan, des projectiles, principalement pavés et canettes, jetées contre les forces de l’ordre aspergeant le centre-ville de lacrymogènes et d’eau… Si ces modes d’action sont loin d’être partagés par tous, la colère qu’ils sous-entendaient, elle, était dans les cœurs et dans les têtes des manifestants. Cette « violence » n’était pas « aveugle » comme le disent aujourd’hui les médias. Elle est bien sûr dirigée contre le pouvoir, le gouvernement PS-EELV, les collectivités locales, qui s’entêtent et s’obstinent dans la menée du projet alors que tout dénonce l’inutilité et l’erreur qu’il constitue. Projet dont les seuls bénéfices iront à la multinationale Vinci et seront payés par la collectivité. Par ailleurs il est évident que le préfet de Loire-Atlantique a sciemment fait monter la tension en restreignant le droit de manifester de façon drastique dans Nantes, à quelques heures du rassemblement et en déployant un nombre de policiers dignes d’un sommet international de type G8, empêchant ainsi toute fluidité du cortège. Il est tout aussi évident que les forces de police ont laissé faire et attisé les violences pour qu’elles soient instrumentalisées par la suite par l’État. Ce dernier, dans une impasse et à court d’arguments, tentant ainsi d’amadouer l’opinion publique. Sa dernière carte ?

"la violence des casseurs"
“la violence des casseurs”

Peu de médias ou de personnalités politiques ont eu un mot pour les manifestants blessés, voire tabassés, les familles aspergées sans discernement de lacrymogènes. Rien sur les dizaines de manifestants se précipitant aux urgences suites à des blessures par explosions de grenades assourdissantes. Rien sur le dévouement du personnel soignant de  l’hôpital de l’Hôte-Dieu ayant eu réquisitionner des internes pour faire face au travail. Rien sur Quentin, jeune manifestant qui a perdu un œil suite au tir tendu d’une grenade assourdissante.

Patrick Rimbert, maire intérimaire de Nantes, occupé à grossir la réalité des destructions en proposant un avocat à ceux ayant subi des préjudices matériels, n’en fait étonnamment pas de même avec Quentin, qui dans sa ville a subi des tirs non réglementaires de la part des forces de l’ordre.

Quentin, opposant à l'aéroport ayant perdu son oeil suite à tir tendu de grenade"
Quentin, opposant à l’aéroport ayant perdu son œil suite à tir tendu de grenade”

Qu’on le veuille ou non, depuis les tentatives d’évacuation extrêmement violentes de la ZAD à l’automne 2012, en même temps que la mobilisation croissait, une certaine colère s’est installée face à la violence du passage en force du projet. Plutôt que d’analyser ces faits et la montée en force de ses opposants, le premier ministre instrumentalise les violences au profit d’un jeu de pouvoir interne entre PS et EELV, « Violences à Nantes : Vives tensions entre PS et EELV » titre Ouest-France lundi. C’est pitoyable, mais surtout très stratégique. Les discours du préfet, du maire de Nantes et du chef du gouvernement sont parfaitement concordants et cherchent à diviser le mouvement d’opposition, ceci afin de préparer et justifier une prochaine intervention policière sur la ZAD. Il est regrettable que certains leaders d’EELV se prêtent à ce petit jeu ! Rappelons qu’ils participent au gouvernement qui fait la guerre au Sahel pour les intérêts des multinationales AREVA et VINCI.

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Le gouvernement suspend l’application de l’écotaxe quand les Bonnets Rouges détruisent les portiques et il recule face aux violences et intimidations de l’extrême-droite qui s’opposent au mariage pour tous. Les élus locaux qui réagissent au quart de tour pour répondre aux injonctions d’Ayrault et condamnent « la violence de la ZAD » tout en s’abstenant de dénoncer les blessés graves parmi les manifestants manquent cruellement de sens des responsabilités et de l’engagement. Le degré de mobilisation et de rapport de force de samedi est historique dans la lutte contre le projet. Il ne doit pas retomber et être entretenu.

La gauche indépendantiste appelle l’ensemble des opposants à ne pas céder aux pressions médiatiques et politiques et à rester mobilisé jusqu’à l’abandon définitif du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes!

Comme à Plogoff et au Carnet, le peuple breton a toujours gagné !

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La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS)

L’émotion est palpable à Rennes depuis qu’est connue la nouvelle relative à la tenue d’un meeting du FN dans l’ancienne bourse du travail (salle de la Cité) samedi 8 février dans le cadre des élections municipales. De nombreux appels à manifester contre cette insulte faire à la mémoire du mouvement ouvrier fusent.

Nous appelons nos adhérents et sympathisants à se joindre au cortège antifasciste qui partira de la place des Lices à 18H30 place des Lices.

Nous sommes stupéfaits du manque de courage de la municipalité PS/PC/PRG/UDB qui a accepté cette location en invoquant la légalité républicaine, et de son hypocrisie alors que cette même équipe a refusé un prêt de salle (au Champ de mars) à un collectif de chômeurs le 5 décembre 2009 et avait justifié l’intervention violente de la police qui avait blessé des manifestants.

Le PS banalise ainsi le Front National en le présentant comme un parti comme les autres.

L’équipe municipale ajoute dans Ouest-France (édition de Rennes du 6 février) que le refus de location peut être motivé  « par des considérations fondées sur le maintien de l’ordre et la tranquillité publique ». Alors que la préfecture annonce une véritable occupation militaire de la vieille ville pour garantir au FN son droit de réunion, personne ne doute que le risque de violences sera grand samedi. C’est la majorité municipale qui en sera responsable, pas les antifascistes.

Les militants de la Gauche Indépendantiste de Rennes (Breizhistance)

En conférence de presse le 14 janvier, le président François Hollande s’est exprimé sur l’organisation territoriale de l’Hexagone. 

“Notre organisation territoriale devra être revue” pour “en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions” de compétences. “Il devra y avoir une clarification stricte des compétences entre collectivités territoriales”, les régions se verront confier un pouvoir réglementaire local d’adaptation”. Puis cette phrase sibylline : “les régions dont le nombre peut aussi évoluer” avant d’ajouter “Il n’y a pas de raison que ce nombre soit le même dans quelques années”.

Ces quelques phrases pourraient laisser penser à une ouverture sur la question de l’unité administrative de la Bretagne et à une évolution des capacités d’action politique de la Région, si seulement le premier ministre actuel n’était pas Jean-Marc Ayrault, défenseur d’une région «grand ouest» dans le cadre d’une réorganisation territoriale.

Ce projet purement technocratique ne répond clairement pas aux souhaits et intérêts des habitants de la Bretagne et des régions de l’ouest de la France. Nous nous en inquiétons, d’autant que depuis quelques années nombre d’administrations sont réorganisées en prenant comme cadre territorial la partition actuelle de la Bretagne. Les récentes mobilisations des Bonnets Rouges avaient en partie fait émerger des revendications institutionnelles pour la Bretagne (Réunification et décentralisation). Mais c’est depuis de nombreuses années et à travers des centaines de manifestations diverses que la revendication d’unité territoriale et de pouvoir régional existent en Bretagne.

Nous ne pourrons faire l’économie d’une amplification de ces mobilisations et de l’exigence d’un véritable droit à l’autodétermination pour le peuple breton sur ces questions, si nous voulons nous faire entendre du gouvernement français.

La Gauche Indépendantiste – Breizhistance IS

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Une soirée d’information et de débat sera organisée sur les bonnets rouges au bar La Charrue à Chateaubriant le 12 décembre.1461797_256905151128220_288509489_n

Depuis de longues semaines les plans de licenciements se sont succédés en Bretagne, dans l’agroalimentaire, l’industrie ou les télécoms, … Outre les mobilisations des salariés de ces différentes entreprises, s’est développé un mouvement atypique, traversé de contradictions, rassemblant des gens aux intérêts divergents, le mouvement des “bonnets rouges “. Un mouvement qui interpelle, selon certains il tenterait de lier lutte pour l’emploi et revendication d’un pouvoir politique breton de “Brest à Clisson”, pour d’autres il ne serait qu’un rassemblement de patrons et d’agriculteurs pollueurs.

Quelques jours après la grande manifestation de Carhaix le 30 novembre, Bretagne-Info et des représentants du pôle ouvrier du collectif “Vivre, Décider et Travailler en Bretagne” vous invite à débattre de la nature de ce mouvement, de ses contradictions, de ses limites,  le Jeudi 12 décembre à partir de 20h30 au bar La Charrue.