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L’article qui suit est tiré du blog du NPA du Pays de Rennes qui continue à informer sur les résistances ouvrières en cours  à l’usine de PSA La janais.

Bretagne-info.

C’est en restant organisés, nombreux, mobilisés que nous pourrons faire reculer le patronat qui mange le fric sur le dos des créateurs de richesses, nous les petits salaires !

Après la fermeture du site d’Aulnay, la direction de PSA poursuit sa politique de restructuration des sites en même temps que la construction de nouvelles implantations sont à l’ordre du jour au Maroc et en Algérie. Des restructurations qui signifient aggravation des conditions de travail et suppressions de primes, service de transports… Mais les salariéEs résistent pied à pied.

Depuis plusieurs semaines, beaucoup de rumeurs circulaient sur les nouveaux horaires. Le 29 mai, l’annonce par la direction de ces nouveaux horaires (7 h à 15 h 12), accompagnés de la suppression de la prime d’équipe (liée aux horaires pénibles) et des cars, a déclenché la contestation.

La CGT a annoncé le 1er juin un débrayage dès le lendemain. Forcée par la colère des travailleurs, la CFDT s’est jointe à l’action, mais lors du débrayage, la CFDT a dit que, contrairement à la CGT, elle accepterait une perte de salaire ! Dès lors, difficile de poursuivre un mouvement pour changer le rapport de forces.

Pour combler les « pertes » de production liées au débrayage et aux multiples pannes, la direction a annoncé 8 demi-heures supplémentaires… alors qu’elle nous a fait chômer le 29 juin ! Un très bon choix puisque grâce à ça, nous nous sommes réunis à chacune des 8 demi-heures avec la CGT !

Rester organiséEs et mobiliséEs

La lutte s’est prolongée durant tous le mois de juin : 4 ­débrayages entre le 8 et le 11 juin, puis tous les jours de la semaine du 15 au 20 juin pour réclamer le maintien du salaire intégral, des cars et dire non à la flexibilité. Grâce à ces actions, avec plus les 800 signataires de la pétition, la suppression de la prime sera dégressive et ne débutera qu’en janvier 2016, prime de panier de 2 euros par jour travaillé. Ridicule !

Malgré nos mobilisations, la direction maintient la pression en imposant 1 h supplémentaire le 7 juillet pour ferrage et peinture, 30 minutes les 8, 9, 15 et 16 juillet pour tous les ateliers sauf l’emboutissage. Tout cela à cause des pannes !

En fait sur plusieurs sites PSA, les salariéEs s’opposent aux attaques de la direction. À Mulhouse, Poissy, Trémery, Sochaux, les débrayages se multiplient contre les samedis gratuits, les overtime1 et la multiplication des sanctions.

Nous exigeons la fin de la flexibilité, et des investissements pour l’outil de production. C’est en restant organisés, nombreux, mobilisés que nous pourrons faire reculer le patronat qui mange le fric sur le dos des créateurs de richesses, nous les petits salaires !

Correspondance.

Suite à la décision de la direction de changer les horaires de travail des équipes de l’atelier de fabrication sans contrepartie, 150 salariés de l’entreprise de matériel agricole s’était mis en gréve jeudi dernier. Ils réclamaient une prime d’équipe à la juste mesure des efforts demandés et à l’image de ce qui est pratiqué dans d’autres filiales du groupe. Pour beaucoup, cet événement « était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », les représentants syndicaux en ont profité pour dénoncer le stress et la pression croissantes dans l’entreprise qui dégradent les conditions de travail des ouvriers. Pas étonnant, que cette grève fût soutenue bien au-delà des équipes des ateliers de fabrication.

En trois jours de grève les ouvriers auront donc obtenu une prime de panier supplémentaire de 60 euros par mois. C’est un peu moins que ce qu’ils réclamaient, 80 euros, mais cela représente beaucoup par rapport à la non-considération de la direction .Surtout, en resserrant la solidarité entre les ouvriers de la boite ils auront montré l’efficacité de la grève et de la mobilisation collective.

Au-delà de la juste prime obtenue, la direction de KUHN-HUARD sait maintenant qu’elle a en face d’elle des salariés conscients et prêts à défendre de meilleures conditions de travail. Pour visionner la réaction d’Olivier Simon (CFDT-KUHN) sur la webtélé locale cliquez ici

C’est le blog du NPA 35 et le bulletin NPA de la Janais qui revient longuement sur les raisons d’un débrayage massif à l’usine PSA de la Janais à Rennes. Motifs : changement d’horaires et supression de la prime d’équipe.

Bulletin PSA La Janais du NPA – Juin 2015

Mardi 2 juin 800 ouvrier-e-s ont cessé le travail sur le site de PSA Rennes suite à une provocation de la direction annonçant vouloir leur supprimer la prime d’équipe, qui représente 110 euros par mois, et la fin de transport du personnel. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Des reculs sociaux prévus de longue date…

Pour mieux comprendre la situation du site de La Janais qui a perdu plus de 2000 emplois depuis 2010 et qui est l’un des premier à mettre en place la ligne ultra moderne EMP2 qui sera expérimentée sur le site de Mulhouse également, il faut comprendre que les effectifs n’ont pas cessé de baisser, jusqu’à arriver à une seule équipe du matin depuis un an. Voilà que la direction dans sa recherche d’économie permanente veut imposer maintenant un nouvel horaire en journée. Mais là où le bât blesse, c’est que cela est censé se faire avec la suppression de la prime de doublage et des bus.

Pour éviter de la fatigue aux ouvriers, on leur pique 110 euros !

L’argument de la DRH Pascale Tschaen, très connue pour sont sens inné du social (Tschaen était l’ancienne DRH de PSA Mulhouse), a été présenté dans un briefing improvisé dans les ateliers. Le changement est censé « permettre de lutter contre la fatigue des ouvrier-e-s ». La seule condition, en revanche, c’est d’être disposé à être moins fatigué au prix de 110 euros par mois.

Une colère qui a traversé tout le site comme une traînée de poudre !

Avec un effectif de 2700 salarié-e-s et 1400 ouvrier-e-s de production sur le site de La Janais, la CGT a appelé les travailleur-se-s a un arrêt de travail le mardi matin de 9h45 à la fin de la prise de poste de 13h00, suivi par la CFDT. 800 ouvrier-e-s, principalement de production, ont débrayé en défilant dans les ateliers avec une grande détermination.

Ne pas en rester là. Ce n’est qu’un début…

A l’heure actuelle, la direction n’a pas reculé sur son projet de passer tous les salarié-e-s en horaire de journée, ni sur la suppression de la prime d’équipe. Néanmoins, avec ce premier coup de semonce, les travailleur-se-s ont commencé à poser les conditions d’un rapport de force qu’il faut amplifier dans les jours qui viennent et ainsi mettre en échec total la direction. La lutte des salariés de Rennes vaut pour tout le groupe PSA comme partout où la classe ouvrière commence à mener des batailles.

Ce lundi 8 juin les salarié-e-s ont débrayé lors de la 1/2h supplémentaire imposée par la direction (qui ne sera pas payée la semaine prochaine !!) de 13h à 13h30 à environ une centaine pour mettre la pression sur la direction qui veut supprimer cette prime d’équipe ! Il faut poursuivre le combat ces prochains jours en étant toujours plus nombreux-ses !! Seule la lutte paie !!

Rendez-vous sur le site à l’initiative du secteur automobile du NPA !
AUTO CRITIQUE
Toute l’actualité des luttes dans l’automobile !
www.npa-auto-critique.org

Diwar atizh DIWAN BREIZH ez eo an tu all da gant den a oa deuet betek rektordi Roazhon hiziv (04 a viz Meurzh )  evit goulenn ma vo dalc’het pevar fost kelenner-skol paeiet gant an deskadurezh-stad e Lannuon, Kemperle, An Oriant ha Lesneven hag evit ma vo krouet tri all e Kemper, Brest ha Roazhon.

E miz Kerzu pa oa deuet Manuel Valls e Raozhon e oa bet gouvezet e vije kevratet gant ar stad ar skolioù Diwan goude 18 miz da heul o digoradur pa oa ezhomm 5 bloaz betek bremañ.

Ur skol dindan kevrat a vez paeiet gopr he skolaerien gant an deskadurezh-stad.

An azgoulenn-se a oa bet douget gant kerent ha labourerien Diwan abaoe un nebeud bloavezhioù.

Da heul avat e oa bet klevet neuze e vije pevar fost skolaer nebeutoc’h e touesk ar re arc’hantaouet gant ar stad ha nac’het eta digeriñ an tri all evit distro skol 2015.

Diaes eo kompren e c’heller reiñ an doare da zDiwan da arboellañ arc’hant deus un tu en ur c’hevrata ar skolioù goude 18 miz ha lakaat ar rouedad da zispign nerzh ha gwenneien en ur dennañ postoù labour paeiet gant ar stad deus an tu all.

Evit sachañ evezh ar rektor hag e servijoù war an dislavar-mañ e oa deuet tud eus un toullad skolioù (Kemper, Lannuon, Roazhon , Naoned, Felger, Lesneven….) d’ober un tamm trouz war porzh ar rektordi gant un dornad krouadurioù.

Prezidant ha bez-prezidantez Diwan ( Serj Gueguo ha Stefanie Stoll ) a zo bet degemeret gant ar rektor a-gevret gant Anna-Vari Chapalain ( renerez ar rouedad) ha dileuridi SLB ha CFDT ar gelennerien.

Diskleriet o doa da heul o emgav o doa goulennet gant ar rektor reiñ da c’houzout da vaodiernezh an deskadurezh petore azgoulennoù a oa gant ar skolioù brezhonek dre soubidigezh evit mont didrabas en tu all d’ar c’hresk a 4% raktreset.

Ha ma oa deuet un dornadig dilennidi evel Lena Louarn gant ar vanifesterien e oa anat d’an holl n’eo ket sur tamm ebet e vo trawalc’h kement-se evit bezañ klevet gant pennoù bras Pariz….Marteze a-walc’h e vo ret da zDiwan mont pelloc’h war hent ar stourm er sizhunvezhioù da zont.

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Nous publions ci-dessous un communiqué de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).

La Rédaction.

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Demain 12 mars, le Front national tiendra un meeting public à St Malo dans le cadre de la campagne des élections municipales. Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du Front National et directeur de la campagne des élections municipales sera présent en compagnie de la tête « Saint Malo Bleu Marine » Jean-Louis Robin.

Ni Le FN, déguisé ici sous l’appellation « Rassemblement Bleu Marine » ni aucune autre organisation d’extrême droite n’ont jamais été les bienvenus en Bretagne. Chaque fois que l’extrême-droite a été présente publiquement en Bretagne depuis le début de la campagne électorale des municipales 2014, la Gauche Indépendantiste a œuvré sans compter à la mobilisation aux côtés des collectifs antifascistes, des organisations libertaires, du NPA à la mobilisation contre les idées néo-fascistes nauséabondes du Front National : en novembre 2013 à St-Aubin-du-Cormier lors de la venue de Marine Le Pen, à Rennes et à St Brieuc, Nantes le mois dernier à l’occasion de réunions publiques de candidats frontistes.

A l’occasion du meeting FN à St Malo demain mercredi 12 mars, la gauche Indépendantiste se joint à l’appel du NPA qui avait proposé à toute la gauche politique, syndicale et associative malouine (PS, PG, EELV, PCF, PRG, CGT, CFDT, ATTAC,….) un rassemblement unitaire contre l’extrême-droite. Hormis “Ensemble” et le NPA aucune organisation ne souhaite visiblement un tel rassemblement. La réponse face aux idées fascistes, racistes, homophobes, capitalistes et d’exclusion du FN doit être unitaire. C’est pourquoi nous dénonçons avec force l’attitude des organisations précitées faisant ainsi le jeu de l’extrême-droite. De tels agissements banalisent le Front National qui n’est pas et qui ne sera jamais un parti comme les autres ! Les forces antifascistes doivent le montrer publiquement.

La Gauche Indépendantiste appelle donc l’ensemble de ses sympathisants et adhérents à participer au rassemblement sous la forme d’un apéro-dazibao antifasciste le mercredi 12 mars place de la gare de 18h à 19h à St Malo tout comme nous appelons à prendre part au rassemblement  le vendredi 14 mars à 18h place Aristide Briand à Fougères pour protester contre la tenue d’une réunion publique du Front National à Fougères.

Le bureau politique de la Gauche Indépendantiste.

Nous étions près de 20 000 dans les rues de Bretagne ce mardi à protester contre l’ANI, Accord National Interprofessionnel signé le 11 janvier. Cette première mobilisation est loin d’être la dernière avant le passage du texte devant le parlement français. Cet accord dit « de Wagram », a été signé entre le Medef et une minorité de syndicats, il préfigure la loi que proposera le gouvernement. Cet accord casse une nouvelle fois les acquis des salariés, et notamment la possibilité du « droit à vivre et travailler au pays », pourquoi ?

Un accord qui casse nos acquis et profite au patronat 

Contre une promesse d’un peu plus d’emplois, les représentants des centrales syndicales CFDT, CGC, CFTC signent pour :

  • De nouvelles exonérations de charges patronales en échange d’une taxation symbolique des contrats de moins de trois mois. Mathématiquement le patronat est gagnant (45 millions d’euros pour le patronat selon G. Filoche), seulement 30% des CDD seront taxés et la disposition encourage l’intérim qui n’est soumis à cette taxation.
  • Pour favoriser et élargir le recours au chômage et aux temps partiels, au CDI de « projet » ou « intermittents. Les salariés sont ici réduits à une variable d’ajustement et précariser dans leur situation.
  • Pour réduire l’encadrement juridique des plans sociaux, en permettant de signer des accords qui dérogent à la loi. De même, l’accord réduit les délais pendant lesquels on peut recourir aux prud’hommes et plafonne les indemnités compensatrices versées par les patrons. Un salarié disposait de 5 ans pour se porter aux prud’hommes, avec l’ANI le délai est réduit à 24 mois. Selon Laurence Parisot : « Les prud’hommes, ça insécurise les employeurs »
  • En prenant en charge la moitié du financement d’une complémentaire (choisie par l’entreprise), l’accord favorise les banques et les assurances. Une augmentation de salaire équivalente aurait généré de la cotisation sociale, mais il n’est pas étonnant que le patronat veuille participer au démantèlement de la protection sociale au profit des boites privées des copains comme AXA ou Mederick.

Un à un, les acquis des salariés sont démantelés au nom d’une compétitivité censée réduire le chômage, mais qui en réalité nivelle par le bas nos conditions sociales d’existence. Partout où la « flexibilité » a augmenté, le chômage a progressé, y compris dans les pays scandinaves pris à tort comme « modèle ». La « flexisécurité » a fait grimper le taux de chômage de 3 à 7,8 % au Danemark, 7,9 % en Finlande, 8,1 % en Suède, sans oublier le nombre croissant de travailleurs pauvres. Pour finir en beauté, cet accord se termine sur d’autres « chantiers », tout aussi « nécessaires » et « prometteurs » comme un possible allongement de la durée de cotisation, le gel des pensions, ou la baisse progressive de l’indemnisation chômage malgré les droits acquis.

La « mobilité interne » contre le droit de travailler et vivre en Bretagne

Mais nous souhaitons nous attarder ici sur ce qui concerne l’article 15 de l’accord qui évoque la « Mobilité interne ». Il s’agit de « la mise en œuvre de mesures collectives d’organisation … se traduisant par des changements de postes ou de lieux de travail au sein de la même entreprise », « La négociation prévue ci-dessus porte sur les conditions de mobilité professionnelle et géographique interne à l’entreprise ». C’est-à-dire qu’une entreprise qui supprime des postes mais « reclasse » les salariés en signant un « accord majoritaire » sera dispensée de « plan social ». De cette manière, n’importe quelle entreprise importante possédant une unité en Bretagne pourrait imposer une fermeture d’entreprise sans mettre en place les mesures sociales d’accompagnement auxquelles ont le droit les salariés (indemnités, reclassement dans la zone d’emploi, …) ! Et l’article le stipule : « Le refus par un salarié d’une modification de son contrat proposée dans les conditions définies au présent article n’entraîne pas son licenciement pour motif économique. Il s’agit d’un licenciement pour motif personnel ». En somme, les « partenaires sociaux » s’accordent pour dire que les prud’hommes ne sont plus juges du motif du licenciement ! Dans l’absolu, le salarié d’Alcatel, à Lannion ou Orvault, qui refusera l’exil à l’autre bout de l’Hexagone malgré le maintien de son salaire, ou l’ouvrier de PSA Rennes qui ne gouterait pas d’une offre d’expatriation dans les unités de productions brésiliennes de PSA, seraient rendus responsables de leur licenciement ! Comment la CFDT, qui s’est construit et s’est implanté en Bretagne en imposant la revendication du « droit à vivre et travailler au pays » peut signer un tel accord ? Cette désillusion illustre une nouvelle fois le renoncement et la soumission au dogme néo-libéral qui voudrait faire des travailleurs des denrées exportables sur le marché du libre-échange.

Cet accord, en rognant les droits des travailleurs, s’inscrit dans la même logique d’austérité qui plonge aujourd’hui les peuples du sud de l’Europe dans une pauvreté et une exploitation faites pour durer. Alors qu’Hollande avait promis de « restaurer le code de travail », il se range du même côté que tous les chefs d’Etats européens soumis aux directives de la finance et du grand patronat.

Les syndiqués CFDT de Bretagne ne peuvent tolérer la signature de cet accord, ils doivent la dénoncer auprès de leurs représentants. C’est avec l’ensemble des travailleurs de Bretagne que nous devrons nous retrouver dans les rues et dans nos entreprises en grève pour faire échouer la loi qui sera issue de l’ANI et pour renverser la spirale de l’austérité. Nous appelons tous nos militants et sympathisants à se joindre aux initiatives unitaires contre l’ANI.

Jonathan Guillaume, co porte-parole de Breizhistance-IS

Hier, plus de 500 salariés de l’usine Arcelor Mitall de Basse-Indre ont voté la prolongation jusqu’à vendredi de la grève entamée hier. Cette grève fait suite à la décision du gouvernement Ayrault et du groupe Mittall de transférer les activités de laminage et de décapage vers l’usine de Florange, symbole de la complaisance du pouvoir français vis à vis des grands charognards de l’économie. Breizhistance-IS salue et encourage le mouvement des ouvriers indrais, cette grève doit être la première étape d’un revirement profond en faveur de l’emploi industriel en Bretagne.

Après avoir laisser espérer aux ouvriers de Florange une possible nationalisation, «temporaire», «partielle», qui leur aurait permis de maintenir leur emploi, le gouvernement et notamment son premier ministre se sont promptement couchés devant le milliardaire indien. En essayant de se sortir du marasme médiatique provoqué par la grève mosellane, le gouvernement n’a pas hésiter à fragiliser l’activité et l’emploi dans l’usine bretonne.

Les ouvriers du site ne s’y sont pas trompés et c’est aujourd’hui vers le pouvoir «socialiste» qu’ils jettent leur courroux. Le député-maire PS Jean-Pierre Fougerat a hier été accueilli par des huées et des rires amères alors qu’il était venu défendre la volonté du gouvernement de «faire respecter l’accord sur la préservation de l’emploi par Mittall».

Face à un gouvernement français qui n’hésite pas à déshabiller des sites bretons, non pas pour maintenir des emplois ailleurs, mais simplement pour sauver sa propre face, il devient important de se doter d’institutions démocratiques bretonnes capables de s’opposer aux requins de la finance et d’assurer un emploi industriel renouvelé en Bretagne. Seul la défense de notre droit à l’autodétermination en tant que peuple et aux côtés de nos revendications sociales permettra d’y accéder.

sur les piquets de grève jusqu’à la victoire !

Le gouvernement voit aujourd’hui s’ouvrir un nouveau front de contestation en Bretagne. C’est lui même qu’il l’a induit par sa mollesse, et même sa complaisance, face aux tenants du capitalisme. Complaisance et mollesse qui n’ont d’égal que sa rigidité face au peuple qui lutte à Notre-Dame-des-Landes. Continuons à le combattre si nous voulons obtenir satisfaction sur nos revendications.

Etats complices de la crise financière et mobilisations indépendantistes

Le 11 septembre, une manifestation pour l’indépendance de la Catalogne a réuni près de 2 millions de personnes à Barcelone, onze jours plus tard une marche était organisée à Edimbourgh pour annoncer le référendum sur l’indépendance de l’Ecosse qui aura lieu en 2014. Durant l’été c’était le Syndicat Andalou des Travailleurs qui se portait en pointe du combat social européen en organisant des réappropriations collectives et des occupations lors de marches ouvrières intitulées «Andalousie debout !». De même au Québec, les élections organisées à la suite du mouvement social étudiant ont vu le gouvernement de droite libéral se faire éjecter par les indépendantistes.

En Ecosse, au Québec, en Catalogne, au Pays Basque, en Galice et même en Andalousie les politiques budgétaires antisociales des gouvernements centraux renforcent la revendication du droit à l’autodétermination comme alternative face à la crise économique. La désillusion est complète sur les gouvernements des Etats occidentaux qui ont préféré sauver les banques en 2008-2009 plutôt que de défendre leur peuple face aux spéculations des financiers. Après l’émergence, puis le déclin d’un «mouvement des indignés» qui n’a pas su donner de perspectives suffisantes aux peuples d’Europe, le réveil de certaines nations sans Etat se regarde différemment à travers le prisme d’une crise qui s’installe durablement.

Manifestation du 11 septembre à Barcelone

Nous le savons, les politiques économiques antisociales imposées par l’Union Européenne, depuis Maastricht et jusqu’au TSCG, ont participé à une montée des extrêmes droites nationalistes en même temps que les peuples perdaient peu à peu tout illusion d’une Europe symbole de fraternité et de justice sociale. Il peut paraître en ce sens déplorable que les organisations de gauche françaises n’offrent aucune analyse quant aux 2 millions de catalans (dont des ressortissants français) qui se sont mobilisés ces dernières semaines dans les rues de Barcelone, ou pire, qu’avec certains médias, ils y voit un «repli identitaire égoïste comparable en temps de crise à ce qui s’est passé dans le nord de l’Italie ou en Slovénie». Il nous parait ici nécessaire de rappeler dans quel mesure ces mobilisations participent du mouvement social contre l’austérité, et sont l’opposé d’un nationalisme fermé. A ce titre nous ne serons que conseillé le texte de Neal Baxter, militant indépendantiste galicien, envoyé en guise de réponse à un article paru dans le Tout est nous n°159 (organe du NPA)

Marche pour l’indépendance de l’Ecosse, 22/09/12

Bien sûr Arthur Mas, à la tête du gouvernement catalan, qui a convoqué de nouvelles élections pour novembre et dans lesquelles la question du droit à l’autodétermination sera centrale, et Alex Salmond, premier ministre du gouvernement écossais, sont loin d’être de férus anticapitalistes. Néanmoins leurs discours sur la question nationale se base clairement sur une aspiration populaire à une politique de justice sociale face à l’austérité. Pour le cas d’Arthur Mas, il y est même contraint par les mobilisations sociales et nationales. Lors de la marche du 22 septembre à Edimbourgh, la mobilisation s’est clairement faite sur des mots d’ordre d’opposition à la politique d’austérité du Royaume-Uni. Alex Salmond y a pris la parole en déclarant que l’indépendance avait pour signification «l’arrêt des coupes sociales, empêcher les écossais d’aller à la guerre qu’ils ne veulent pas et éliminer les armes nucléaire du pays». Le leader du Parti Vert, Patrick Harvie, appelait à une indépendance «qui casse les pouvoirs des multinationales et des banquiers.», pendant que Denis Canavan, ancien unioniste, disait lui, qu’en tant qu’internationaliste il voyait l’indépendance comme un moyen d’atteindre la justice sociale.

Marche ouvrière andalouse du 08/09/12
Marche ouvrière andalouse du 08/09/12

De même les mobilisations et grèves contre les politiques d’austérité qui ont eu lieu cette semaine dans l’Etat Espagnol posaient clairement la question du droit à l’autodétermination en Galice, en Andalousie, en Catalogne et notamment en Pays Basque. Près de 150 000 personnes se sont mobilisées dans les rues du pays Basque le 26 septembre à l’occasion d’une grève générale à l’appel de l’ensemble des syndicats indépendantiste. Celles-ci avec une requête adressée directement aux autorités locales et demandant à passer du «j’ applique la réforme du gouvernement central parce que c’est obligatoire» au «je ne peux pas l’appliquer parce que la société du Pays Basque l’a refusée». Pendant ce temps, au sud de la péninsule, les réappropriations collectives de terres agricoles se déroulent toujours sous les couleurs blanches et vertes du drapeau andalou.

Ce constat d’interpénétration entre revendication nationale et revendication sociale pourrait être aussi fait pour le Quebec, qui après plusieurs mois d’une mobilisation contre la réforme de l’université imposée par Ottawa et le gouvernement Québecois néo-libéral, a débouché sur une victoire et le retour en avant de la revendication indépendantiste, avec la construction d’un bloc de gauche radical indépendantiste (Quebec Solidaire) s’installant durablement dans le pays.

Manifestation quebecoise Juin 2012

C’est bien le dynamisme social des indépendantistes comme force progressiste défendant le droit de la majorité sociale de chaque nation, qui permet d’expliquer pourquoi les gouvernements centraux remettent en cause l’autonomie des pouvoirs locaux et régionaux au Québec ou en Catalogne. Qui croirait, au vue de l’assujettissement de gouvernements centraux à la finance, qu’il s’agit ici d’équité territoriale à l’intérieur de ces Etats ?

La revendication indépendantiste bretonne au service du mouvement social

De la même manière qu’il est acquis que revendications écologistes et revendications sociales se sont interpénétrées pour élargir et renforcer la palette de l’opposition à l’ordre capitaliste, la revendication du droit à l’autodétermination comme légitimité démocratique pour s’opposer aux réformes néo-libérales et l’ordre économique, doit pénétrer le mouvement social en Bretagne. Elle donne clairement plus de force à nos revendications et dame le pion à l’extrême droite sur le plan identitaire. Cette conscience permet de ne pas attendre sans cesse des directives de centrales parisiennes mollassonnes et bureaucratiques, d’organiser la lutte localement quand de tous les côtés les plans sociaux se multiplient.

C’est d’ailleurs ce que nous mettions en avant au moment des grèves en Martinique et en Guadeloupe en 2009. L’aspiration indépendantiste, par sa non-sujétion au pouvoir centrale, y a permis l’émergence d’une revendication et d’un mouvement social mené localement et à la base, terriblement plus efficace que les traditionnels rendez-vous syndicaux hexagonaux.

mobilisation en Gwadloup

Malheureusement, les organisations syndicales françaises, comme le Front de gauche, ou dans une moindre mesure le NPA, voient toutes constructions de dynamique à travers la seule échelle étatique et dans le cadre d’accord entre organisations centralisées. Privilégiant ainsi le jeu électoral, parfois utile, mais au détriment du travail extraparlementaire et de la remise en cause des institutions centralistes françaises (présentées comme le nec plus ultra tricolore de l’égalité sociale face à la méchante Europe). Elles militent de facto pour le maintien des institutions françaises qui n’ont jamais garanti l’équité territoriale et un égal accès aux biens et services publics. Alors qu’un «acte III de la décentralisation» est annoncé prochainement, en même temps qu’une réforme territoriale qui laissera entrevoir le discours austère du traité budgétaire européen, nous pouvons craindre une certaine nullité en terme de revendications démocratiques. Le manque de réflexion des organisations syndicales et politiques de gauche sur la question du droit à l’autodétermination des peuples de l’hexagone, risque d’y associer thème de la «démocratie locale» et de la «décentralisation» à celui d’«austérité», sans qu’on y reconnaissance la justification d’une revendication nationale des peuples sans Etat sous domination française dans le combat pour la justice sociale et l’environnement.

Combien de temps allons nous encore attendre que les grands syndicats de Paris nous proposent une autre journée d’action (9 octobre 2012) ou que les grands partis de la gauche pas trop radicale tentent de nous emmener dans des processions préélectorales qui se déroulent à Paris (cf 30 septembre 2012) ? Alors qu’il faut construire ici des cadres de résistance pour défendre nos conditions de vie impliquant le plus grand nombre, au plus prés de la réalité sociale et ne cherchant pas le coup de comm’ du 20 heures ou un hypothétique cadre de négociation avec la nouvelle gauche plurielle de Paris

C’est bien l’auto-organisation du peuple breton et des forces sociales qui le compose, comme lors de la lutte contre le CPE (contrat première embauche ) avec l’exemple du LKP en Guadeloupe ou des actions ouvrières andalouses, qui permettra de résister directement et ici aux politiques d’austérité, et de construire les alternatives sociales au service des classes populaires et du plus grand nombre. D’une part en faisant vivre des solidarités concrètes et des revendications : droit au logement et donc le droit de légiférer localement contre la spéculation immobilière et les résidences secondaires, accès à l’énergie, aux soins, à l’éducation, aux loisirs, éradication de la précarité et du chômage par une réduction massive du temps de travail, … Ainsi qu’en menant des expérimentations sociales de rupture : réappropriation des outils de travail, occupations des terres, coopératives d’achats en circuits courts, régies publiques autogérées de production et de distribution de l’énergie, transports publics de proximité gratuits, monnaies de substitution… C’est ces pratiques qui nous amèneront à la revendication d’une souveraineté populaire en Bretagne s’exprimant en faveur d’un parlement et du droit à l’autodétermination. C’est ce type d’initiatives que nous proposons et soutiendrons partout en Bretagne.

BREIZHISTANCE-IS

 

Le comité BREIZHISTANCE du pays de la Mée et les candidats Jonathan GUILLAUME et Nathalie ROYNARD vous donnent rendez-vous mardi 1er Mai 10h30 place de la Mairie à Châteaubriant.

A l’heure d’aujourd’hui, il est plus que nécessaire pour toutes celles et ceux qui croient au partage et à la solidarité, pour les «vraies» travailleuses et les «vrais» travailleurs qui n’ont pas eu la chance de s’appeler «Jean» et d’être nommé administrateur de l’EPAD à 23 ans, de se mobiliser pour défendre les valeurs de justice social et de solidarité. Dans tous les secteurs, le droit à vivre et travailler dignement doit être défendu, dans le privé comme dans le public. Car les deux candidats à la présidentielle, nous préparent l’un comme l’autre et sans l’annoncer, austérité et rigueur.

Tous les deux ils représentent les instruments d’une économie néo-libérale qui favorise les banques et les grandes fortunes, au détriment du plus grand nombre et des «vrais» travailleurs. L’un, n’aura jamais le courage de s’opposer directement aux grands financiers, au FMI, à la commission européenne, etc … l’autre les soutient sans concessions.

Alors que notre territoire est durement touché par la précarité et le chômage, nous devons exiger :

  • le partage des richesses et du travail
  • le respect des droits des salarié-e-s dans toutes les entreprises.
  • Une justice sociale et fiscale, qui taxe les profits pour investir dans la création d’emploi et dans les salaires

Alors que l’Etat français ne semble plus être en mesure d’assurer nos acquis sociaux face à des institutions comme la BCM, le FMI, ou l’Union Européenne, qui se moquent des aspirations et des besoins des populations, nous pensons que la démocratie et les institutions doivent descendre au plus près des citoyens. C’est notamment pour ça que nous croyons à :

  • Un territoire Breton réunifié comme espace de progrès démocratique et social

Ce 1er Mai doit donc être une préparation à d’autres journées de lutte qui s’annoncent dans les prochains mois, et ce quelque soit le futur président français. Nous voulons aussi rappeler que le vote pour l’élection présidentielle, et le vote de manière générale, n’est pas un horizon unique à l’expression démocratique. il faut tous les jours nous mobiliser pour obtenir notre dignité.

Malheureusement beaucoup trop de travailleuses et de travailleurs se fourvoient dans le vote FN en croyant à son discours « social » et à sa position « anti-système ». Nous voudrions rappeler qu’il n’en est rien. Tout comme N. Sarkozy, Marine le Pen est contre l’augmentation du SMIC, contre le gel des loyers, contre le retour des emplois supprimés dans les services publics, elle défend la retraite à 62 ans dans son programme. Elle est contre le plafonnement des revenus pour les grandes fortunes et pour la suppression de l’impôt sur la fortune ! Et enfin, tout en critiquant l’Europe, elle vote au parlement européen la majorité des réformes néo-libérales proposées par le parti populaire européen…

Le 1er Mai est aussi un grand moment traditionnel de solidarité internationale. Alors que les politiques néo libérales touchent gravement plusieurs peuples d’Europe, notamment en Grèce et dans l’Etat espagnol, exprimons leur notre solidarité, exigeons l’arrêt de la concurrence européenne entre les peuples qui tirent les droits des travailleurs et des travailleuses vers le bas. Il est de plus en plus urgent d’établir :

  • Un programme social européen qui nivelle vers le haut (salaire, chômage, protection, etc …) les acquis des travailleuses et des travailleurs.

La crise n’est pas pour tout le monde, +34% pour les revenus des dirigeants du CAC 40 en 1 an, 74 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, etc …. De l’argent il y en a, disons non à leurs crises, non à leur dette

Jeudi on apprenait que faute de financement, Viking Cruise Line rompait les négociations avec les chantiers de l’Atlantique-STX et vendredi l’avocat général dans le dossier de l’Erika préconisait la cassation totale du jugement pourtant confirmé en première instance puis en appel.

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STX ou l’incroyable immobilisme de d’Etat. Nous avions déjà exprimé nos inquiétudes dans un précédent communiqué, inquiétudes malheureusement confirmées. Dans ce dossier, tout le monde maritime est d’accord sur un point. Si aujourd’hui Viking Cruise Line se désengage ce n’est aucunement à cause d’un manque de compétitivité du chantier. Bien au contraire ! Il est l’un des fleurons mondial de la construction navale et son talent n’est plus à démontrer. De plus, des ingénieurs des bureaux d’études aux soudeurs, en passant par les sous-traitants, tout le monde avait consenti à d’incroyables sacrifices afin de rester concurrentiel dans un secteur difficile et mondialisé par nature. Mais voilà que l’accord avec VCL était soumis à une garanti de financement et les banques françaises n’ont jamais réussi à se mettre d’accord. L’Etat quand à lui soit disant si soucieux de l’emploi est resté muet et n’a jamais levé le petit doigt pour débloquer la situation.

Aujourd’hui les candidats à la présidentielle ont beau jeux de faire de la gesticulation pour dénoncer cette situation absurde et promettre des solutions s’ils sont élus mais c’était hier qu’il fallait prendre des décisions ! Les contrats portant sur les paquebots ne se présentent pas tous les matins ! Et au fait, la fameuse région PdL si soucieuse de son image est restée elle aussi bien muette. Dès qu’il s’agit de faire plaisir à ses amis de Vinci avec son projet d’aéroport attrape-touriste qui ne sert à rien, là il y a du monde mais quand il faut se bouger pour sauver l’industrie maritime, il n’y a plus personne.

Nous ne pouvons qu’être amers et révoltés face à une telle situation. Les 2100 emplois des chantiers ainsi que les 1000 à 2000 emplois des sous traitants sont belle et bien menacés, situation catastrophique pour le bassin d’emploi nazairien. On essaye de nous rassurer en nous parlant de l’eldorado que constituerait la filière éolienne off-shore, mais sans politique réelle de transition énergétique cela ne remplacera jamais les emplois de la construction navale.

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Erika, décision pour faire plaisir aux amis ? A peine avait-on le temps de digérer la première information que nous apprenions que le jugement condamnant Total dans l’affaire de l’Erika avait des chances d’être cassé. Nous ne pouvons y voir ici que l’intervention directe de l’Etat. En effet, l’avocat général dépend directement du procureur général Jean-Claude Marin, très marqué à droite et en ligne direct avec l’Elysée. Sachant que le petit chef est ami avec tous les grands patrons du CAC 40, on peut au minimum se poser la question d’une telle décision. Soit disant que l’Erika aurait sombré dans les eaux internationales et le droit français ne pourrait donc pas s’appliquer. Le navire en 12 ans aurait-il dérivé dans les eaux internationales ? Plus sérieusement les juges indépendants en charge du dossier ont simplement fait ce qu’il fallait, l’Erika a pollué nos côtes, il y a des responsables et ils doivent payer.

Si la cour de cassation suivait l’avis de l’avocat général, ça voudrait dire qu’à l’avenir des navires poubelles pourraient croiser aux larges de nos côtes et en cas d’avarie partir vers dans les eaux internationales sur l’ordre d’armateur peu scrupuleux afin d’éviter toute poursuite ! La mer est un espace de liberté, pas de non droit.

Finalement seul bonne nouvelle, la Sobrena, chantier de réparation navale de Brest après des mois d’incertitude quand à son avenir voit le ciel se dégageait grâce… aux hollandais ! En effet Damen, leader mondial de la réparation navale a décidé d’investir dans l’outil brestois en conservant les 210 emplois. L’administration française avait préféré une solution “franco-française” mais le seul repreneur, Eiffage avait soumis son offre d’une part au licenciement des 2/3 du personnel et d’autre part à l’acquisition d’un appel d’offre sur l’éolien off-shore (encore lui !).

Pour Breizhistance-IS, V. Jacob