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CIG GALIZA

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L’été et son lot de festivals en Bretagne ne favorisent pas les mobilisations à caractère militant. La Gauche Indépendantiste a toujours mis un point d’honneur pendant cette période estivale à rappeler que la Bretagne n’est pas une région typique avec son lot d’événements musicaux, culturels et plus ou moins folkloriques en initiant des manifestations de rues, en tenant des stands d’info, en récoltant des fonds, ou en soutenant ce genre d’initiatives si elles émanaient d’autres secteurs.

Cette année nous avons mobilisé en quelques jours plusieurs dizaines de personnes pour défendre le caractère national de la Galice, invitée centrale de l’événement. Nous avons défilé en ville, avec banderole, drapeau nationaux bretons et galiciens au vent, sans rien cacher de notre identité indépendantiste, féministe, antifasciste et en assumant la solidarité avec notamment les prisonniers politiques galiciens. Aux cris de « Galiciens, bretons, nous sommes des nations ! Démocratie, Autodétermination ! » ou de « Ici c’est pas la France ! Vive l’indépendance ! » nous avons refusé concrètement le phénomène de dépolitisation qui touche les manifestations à caractère culturellement breton, et renforcé notre pratique internationaliste. Environ 80 personnes se sont jointe à nous. Voici le texte de la prise de parole que nous avons lue en langue bretonne et en français à la clôture du défilé. La Gauche Indépendantiste, l’Union des Etudiant.e.s Breton·ne·s avait initié cette initiative soutenue en Galice par le BNG et Causa Galiza.

Cette année, le Festival Interceltique de Lorient met la nation Galicienne à l’honneur. Ce grand rassemblement musical permet de mettre en avant les singularités des peuples celtes et permet de souligner une fois par an le caractère national des différents peuples participants.

Merci aux organisateurs du FIL pour cette opportunité qui s’inscrit dans la durée. Merci et bravo aux bénévoles, musiciens et danseurs.

La Xunta de Galice — c’est à dire le gouvernement local Galicien — a tronqué l’intitulé sous lequel le peuple Galicien était invité à Lorient, c’est à dire est tant que nation, en remplaçant ce terme par « territoire ». Cela n’a pas manqué de faire réagir de nombreux acteurs et actrices culturel·le·s et politiques galicien·ne·s.

Nous partageons en tant que Breton·ne·s leurs indignation. Nous sommes fatigué·e·s des discours institutionnels qui, en Galice comme en Bretagne, nous présentent comme de simples « régions » ou « territoires » des États français ou espagnols. Nous ne sommes pas de simples typiques territoires à fort particularisme musical et artistique. La réalité est tout autre : nous sommes des nations sans État ; la Galice et la Bretagne sont nos pays.

Si nos gouvernements locaux respectifs ne veulent pas en parler ainsi, c’est pour plaire à Madrid ou Paris qui cherchent à nous assimiler et ne veulent surtout pas que l’on évoque notre droit à l’autodétermination, c’est à dire à décider nous-mêmes de quelle forme d’auto-gouvernement nous avons besoin.

S’autogouverner, avec la plus grande souveraineté possible, en toute indépendance est le seul choix possible pour organiser la rupture avec des états centraux qui font perdurer l’exil des jeunes bretons et galiciens, le chômage, l’exploitation capitaliste, les inégalités hommes-femmes, les persécutions linguistique, le pillage des ressources naturelles, le mauvais accès à des logements de qualité, la logique du tout tourisme. Autant de maux dont souffrent les peuples galicien et breton.

Si le Parti Populaire au pouvoir en Galice a choisi de dénigrer le caractère national de la Galice c’est par ce qu’il s’inscrit dans le droit fil des persécutions qu’il fait subir au peuple galicien. En témoigne les procès fait aux activistes du BNG pour de simples banderoles accrochées sur des propriétés appartenant à la famille du dictateur Franco en Galice contre la volonté du peuple galicien, en témoigne la tentative d’interdiction de l’organisation Indépendantiste Causa Galiza par la justice espagnol, en témoigne les peines démesurées et les mesures d’éloignement imposés aux prisonniers politiques galiciens.

44 ans aprés l’exécution de Moncho Reboiras militant communiste et indépendantiste membre de UPG (Union du Peuple Galicien) par la police espagnole la droite espagnole continue de persécuter le peuple Galicien.

En tant qu’internationalistes nous ne pouvons nous taire.

Partout en Europe de la Catalogne à l’Ecosse en passant par le Pays de Galles l’idée du droit à décider pour construire des démocraties de proximité basées sur la justice sociale progresse afin de rompre avec de vieux états centralistes et les politiques d’austérité.

Nous saisissons  l’opportunité offerte par l’erreur de communication lamentable de la Xunta pour lui rappeler, ainsi qu’au Conseil Régional de Bretagne qui se garde bien de prendre position sur ces questions, que nous avons le droit imprescriptible à décider de notre avenir national en Galice comme en Bretagne.

Comme toutes les nations sans État, nous avons le droit de décider de quel degré de souveraineté institutionnelle nous avons besoin, y compris l’indépendance.

Nous voulons terminer cette intervention en vous remerciant tous et toutes votre présence, en adressant nos salutations aux prisonniers politiques galiciens mais aussi aux prisonnierEs politiques basques incarcéréEs en Bretagne à Rennes, à Theo El Ghomzi militant communiste occitan incarcéré à Nantes en Bretagne pour un graffiti sur la maison d’un ministre et actuellement en grève de la faim.

Rendez-vous vendredi 16 aout à 18h00 Guingamp pour défendre le droit de la jeunesse à faire ses études dans notre langue nationale.

Rendez-vous à Nantes le 28 septembre pour affirmer massivement le respect de l’unité territoriale de la Bretagne et notre droit à décider des compétences que nous devons maitriser en tant que peuple breton.

Bevet Breizh Dieub ha Sokialour ! Viva Galiza Ceive !

Maria Osório zo deuet maez deus toullbac’h Mansilla de las Mulas e rannvro al Leon d’ar gwener 07 a viz Gwengolo goude bezañ tremenet 7 vloaz e prizoniou stad-spagn.

Kondaonet e oa bet da 10 vloaz e penn-kentañ evit bezañ sikouret da embann paperiou faos evit izili all ” Resistenza Galega” ur strollad armet dizalc’hour ha sokialour galizad  , digresket e oa bet ar c’hastiz da 7 vloaz ha 9 miz goude.

Tri ezel all eus “Resistência Gallega” a chom c’hoazh en toullbac’h gouez d’an aozadur Ceivar a ra war o zro. An tri stourmer politikel evit Galiza dizalc’h ha sokialour zo bac’het pell deus o bro en desped da lezennou Europa.

Evit skrivañ dezhe :

Roberto Rodríguez Fialhega

Centro Penitenciario La Moraleja
Ctra. Local P-120
34210 Dueñas (Palencia)

Eduardo Vigo Dominguez

Centro  Penitenciario Ocaña 1
Mártires de Ocaña, 4
45300 – Ocaña (Toledo)

Raul Agulheiro Cartoy

Centro Penitenciario Villabona (Asturias)
Finca Tabladiello
33422 Villabona-Llanera (Asturias)

Ur vanif aozet evit prizonidi politikel Galiza

Beaucoup des lecteurs et lectrices de Bretagne Info savent que la justice espagnole a la main lourde contre les indépendantistes Catalans. En témoigne le maintien en détention d’élus ou de militants pour avoir organisé un référendum sur l’indépendance ou encore contre les jeunes basques qui comme 8 d’entre eux dorment en prison après des condamnations brutales pour une bagarre sans gravité de fin de soirée avec des gardes civils Espagnols. Comme le rappelle “Mediabask” :  “Oihan Arnanaz et Iñaki Abad sont les deux condamnés à treize ans d’incarcération. Douze ans pour Jokin Unamuno et Adur Ramirez et neuf ans pour Jon Ander Cob, Julen Goikoetxea et Aratz Urrizola. Ainara Urkijo, elle, a écopé de deux ans d’emprisonnement”…

Le régime post-franquiste — mis à mal par le puissant mouvement indépendantiste catalan — poursuit, traduit en justice et incarcère des centaines de militants, de syndicalistes, de jeunes, de squatteurs, de féministes, de rappeurs comme Valtonyc ou Pablo Hasel qui osent critiquer la monarchie…

En Galice aussi, nation opprimée par l’état espagnol, la justice va poursuivre à la demande de la famille du dictateur Franco des militants nationalistes galiciens. 19 militants hommes et femmes issues de l’indépendantisme viennent d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo et José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) a porté plainte contre 19 personnes pour une occupation pacifique d’une propriété que cette famille a spolié.

Nous reproduisons ici le récit de ces nouvelles persécutions contre l’indépendantisme galicien. Plus d’infos ici.

Bretagne Info.

Les militants indépendantistes galiciens poursuivis

Le 30 août 2017 un groupe de démocrates galiciens, militants nationalistes, syndicalistes, activistes sociaux, culturels, œuvrant pour restaurer la mémoire historique etc. avons mené une action pacifique et symbolique, consistant à dérouler deux banderoles dans le manoir Pazo de Meirás, ayant pour but de réclamer l’intervention des pouvoirs publics pour récupérer un patrimoine qui, selon nous, devrait appartenir au peuple galicien, à tous les galiciens et galiciennes. Nous pensons que cette initiative devait être prise afin de demander aux institutions publiques, qui ont réellement la capacité de le faire, d’abandonner la passivité et agissent dans  le but de récupérer le manoir et tout le patrimoine spolié par le dictateur Francisco Franco.

Il s’agissait, comme nous l’avons dit, d’une action pacifique, réalisée un jour de visite où les titulaires du manoir avaient l’obligation de l’ouvrir au public puisqu’il a été déclaré Bien d’Intérêt Culturel. L’action ayant duré environ 2 heures, toutes les personnes qui y ont participé ont quitté le bâtiment et l’enceinte du manoir en présence d’agents de la Garda Civil de façon pacifique, sans aucun incident ni dommage au patrimoine.

Nous croyons que le motif de notre action est partagé par la plupart de la société galicienne qui trouve injuste que tout ce patrimoine (comme la Maison de Cornide à La Corogne et les statues d’Abraham et Isaac du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques) soient aux mains d’une famille, celle du dictateur Francisco Franco, qui se l’est approprié de façon illégitime, faisant usage d’un abus de pouvoir (obtenu lui aussi de manière illicite par un coup d’État) et de la terreur contre la population pendant les années où il était au pouvoir. De nombreuses personnes et collectifs nous ont adressé leur soutien et nous ont félicité pour une action perçue comme une action opportune et nécessaire qui a suscité la sympathie.

D’ailleurs cette occupation symbolique de Meirás, qui a eu une répercussion internationale a relancé le débat social et politique sur la récupération du manoir et a obligé les institutions publiques à se manifester et à agir ou à commencer à le faire de façon plus évidente selon le cas. Il faut remarquer que même le Partido Popular, qui n’avait jamais montré aucun intérêt pour le patrimoine spolié par les Franco, a dû assumer au Parlement de Galice – du moins de façon formelle– le but de récupérer Meirás pour le peuple galicien.

C’est pourquoi toutes les personnes qui avons participé à cette action nous ressentons la fierté légitime d’avoir assumé une initiative visant à renforcer la demande sociale de récupérer les biens spoliés par Franco pour les rendre au patrimoine public de tous et toutes.

Or nous venons d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo e José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) ont porté plainte contre 19 personnes. Nous sommes accusés d’EFFRACTION, avec comme aggravants la violence ou l’intimidation, qui peuvent être passible d’une peine emprisonnement de 1 à 4 ans selon le Code pénal espagnol; INFRACTION INFAMANTE avec publicité passible de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement ou de 12 à 24 mois d’amende; DOMMAGES, aggravés, passibles de 1 à 3 ans d’emprisonnement et de 12 à 24 mois d’amende; de CRIME HAINEUX, passible de 1 à 4 ans d’emprisonnement et de 6 à 12 mois d’amende.
Remarquez que les délits dont nous accusent la fille et le petit-fils du dictateur et une Fondation qui fait l’apologie du fascisme, cumulent 3 ans et 6 mois minimum d’emprisonnement et pourraient s’élever à 13 ans d’emprisonnement pour chaque personne accusée, sans compter les amendes d’un montant indéterminé. Nous parlons donc d’un total de 247 ans d’emprisonnement et un demi-million d’euros d’amende environ pour l’ensemble.

Évidemment nous espérons que nous n’en arriverons pas là. Nous considérons ce type d’agissement terrible du point de vue politique et juridique. Du point de vue politique, tout démocrate résidant en dehors des frontières de l’État espagnol, trouvera consternant et choquant que les biens spoliés par le dictateur soient toujours entre les mains de sa famille et n’aient pas été rendus au patrimoine public à la fin de dictature. Il s’agit d’une question qui va au-delà de la valeur réelle, voire patrimoniale de ces biens acquérant symboliquement une dimension politique exceptionnelle.

Nous pensons que ces propriétés aux mains de la famille Franco symbolisent parfaitement la continuité des structures de pouvoir réel de la dictature (dans le domaine économique, judiciaire, médiatique voir même politique) héritées du régime de 1978 qui ont produit une démocratie de très basse qualité. Ainsi, 40 ans plus tard, dans l’État espagnol, la liberté d’expression est poursuivie et des personnes sont emprisonnées pour leurs opinions et idées politiques.
Mais il est tout particulièrement consternant pour les victimes du franquisme à qui l’État n’a pas encore restitué la dignité individuelle et collective. Rappelons qu’il s’agit là d’un crime, d’un coup d’état qui a provoqué des milliers de morts en Galice, une guerre de trois ans et une terrible dictature qui, pendant 40 ans, a anéanti la liberté et les droits dans l’État espagnol. Récupérer le Manoir de Meirás, la Maison de Cornide et les statues du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques est un impératif démocratique inéluctable et une manière de rendre justice aux victimes directes du pillage ainsi qu’à l’ensemble des victimes du franquisme. Il s’agit donc également d’une façon remarquable de restituer la mémoire démocratique et la dignité collective.

Par ailleurs, comme nous l’avons dit, nous considérons également cette accusation terrible du point de vue juridique. Tout d’abord, l’action symbolique s’est réalisée un jour de visite, c’est pourquoi entrer dans un bâtiment ouvert au public peut difficilement se considérer comme une effraction. Il n’y a eu non plus aucun type de violence comme l’ont constaté les moyens de communication présents. Nous réitérons qu’il s’agissait d’une action pacifique et symbolique.
Deuxièmement, au cours de l’action aucun dommage n’a été causé. Une partie du groupe a déployé une banderole à l’extérieur du bâtiment tandis que l’autre se limitait à monter directement à la tour pour déployer une seconde banderole puis nous sommes descendus escortés par des agents de la Garda Civil jusqu’à l’extérieur de l’enceinte.
Troisièmement, c’est le comble de l’ironie qu’une Fondation qui se consacre à faire l’apologie du fascisme et de la dictature (de surcroît financé par des fonds publics de l’État espagnol) et qui quelques jours auparavant manisfestait publiquement que le but de ses viositeés étaitti d’”exalter” la figure du dictateur, accuse des personnes démocrates d’un crime haineux ou d’infraction infamante. Nous pensons que du point de vue politique cela ne suscite aucun autre commentaire.

Ainsi nous pensons que les accusations manquent de fondement et nous espérons que finalement l’action menée sera considérée comme la stricte réalité: un acte pacifique et démocratique pour exprimer et défendre une position que nous savons partagée par toutes les personnes démocrates de ce pays. Un acte, en définitive, qui doit être compris dans l’exercice démocratique de la liberté d’expression.

Somme toute, il nous semble inquiétant qu’une fondation qui ne devrait pas exister, étant donné ses objectifs de faire l’apologie du fascisme et de la dictature (elle ne pourrait d’ailleurs exister légalement dans aucun autre pays d’Europe) ainsi que la famille du dictateur tirent profit et se bénéficient du butin de guerre et puisse réaliser des accusations si graves et infondées.

Pour nous, ils est clair que cela ne peut se comprendre que dans le contexte politique et judiciaire que nous vivons ces dernières années où l’élite politique et économique se sait protégée par une administration de justice qui n’a pas été démocratisée à la fin de la dictature et qui a eu la totale liberté pour se reproduire dans les mêmes paramètres idéologiques. De nombreuses décisions judiciaires et sentences vécues ces derniers temps, clairement contre la liberté d’expression et d’opinion, ont certifié que la justice dans l’État espagnol n’est pas «égale pour tous» -comme ils le prônent- ni indépendante et lorsqu’il le faut elle agit dictée par les intérêts du régime.

Notre engagement politique avec ce pays- qui nous a poussés à mener l’action symbolique de Meirás nous amène à dénoncer cette situation et à travailler pour la changer. En tant que nationalistes nous savons que la seule manière pour aspirer à une société réellement démocratique et à une justice indépendante et juste en Galice, réside dans la rupture démocratique avec le régime espagnol de 78 et un processus constituant de notre pays qui nous permette de construire une nation souveraine, juste, égalitaire et libre. Mais nous croyons aussi qu’il est possible d’agir dans le présent immédiat pour commencer à changer les choses dans un sens positif et démocratisant.

C’est la raison pour laquelle nous profitons de cette présentation pour exiger au gouvernement espagnol la dérogation immédiate de la législation qui réprime les droits et libertés publics tels que la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation –particulièrement Loi de sécurité citoyenne ou loi du bâillon) -; que toutes les personnes injustement poursuivies, condamnées ou incarcérées pour des motifs politiques soient libérées et que l’on mette fin à la répression da la divergence et de la dissidence. Bien que nous sachions que cela n’est pas suffisant, nous pensons que c’est le minimum à faire pour l’hygiène démocratique.

Finalement, nous tenons à réitérer notre fierté pour avoir contribué par cette action à réactiver socialement la demande de restitution du Manoir et à la placer dans l’agenda politique de ces derniers mois. Mais aussi notre engagement dans une lutte qui est juste et nécessaire et ne cessera que quand tout le patrimoine spolié aura été récupéré par l’ensemble du peuple galicien. Les slogans que nous avons déployés à Meirás ce jour-là, continuent à être en vigueur: «Le manoir est au peuple galicien» «Qu’on nous rende ce qui a été volé» «Franquisme, plus jamais ça!»

C’est pourquoi, nous demandons leur soutien à toutes les personnes, collectifs et institutions qui, comme nous, trouvent cette accusation injuste et inadmissible. Et non seulement comme un acte de solidarité avec les 19 personnes accusées mais comme un acte nécessaire en défense de la démocratie. Nous savons que sur cette question toutes les personnes démocrates se sentiront interpellées, car ce n’est pas normal de devoir continuer à être antifranquiste en 2018. Il est clair que l’action judiciaire que nous devrons affronter en dira beaucoup sur la santé démocratique de ce pays. Nous espérons que la justice et la démocratie finiront par triompher face au franquisme nominal et sociologique qui se trouve derrière cette plainte.

L’action en question…

 

D’ar 25 a viz Gouere eo bet lidet evel bep bloaz abaoe 1919 « Día da Patria Galega », devezh broadel Galiza gant holl vroadelourien ha dizalc’hourien ar vroad a vev dindan beli stad Spagn.

20 000 den gant ar BNG.

Ar bloaz mañ ez eo tost da 20 000 den o deus kemeret perzh el lid aozet gant ar BNG (Bloque Nacionalista Galego) e Sant-Jakez. Ar BNG zo un talbenn, ennañ meur a strollad broadelour ha sokialour, a stourm abaoe 1982 evit ma c’hellfe broad Galiza bezañ gouest da zibab he dazont ha da sevel ur gevredigezh diazezet war ar c’hengred, an demokratelezh, hag ar souvereniezh vroadel.

« Demokratelezh, Souveneriezh ha gwirioù sokial evit Galiza», sed aze al luganioù pennañ zo bet azgoulennet gant ur mor a dud. Meur a strollad eus Katalounia, Euskal Herri pe Skos o doa graet beaj Sant-Jakez ivez da ziskouez o c’henskoazell gant ar c’halizianiz kar-o-bro.

Er prezegennoù koulz ha war ar c’hitonioù n’eo ket ankouaet pobl Palestina a c’houzañv kalz er mare-mañ.

Anv a ranker ober eus sindikalourien ar CIG (ur sindikad stourm galloudus eus metou an dizalc’hourien gant 80 000 ezel) deuet gant gitonioù diwar-benn ar vicherourien skarzhet eus labouradeg Citroen Vigo.

Pouezet ez eus bet kalz war ar mennozhiou kontrol da boell ar frankizouriezh a gaver e prezegenn bolitikel ar BNG, en un doare lojik met muioc’h eget biskoazh dre m’o deus ranket, er mizioù kent, milliadoù a dud yaouank mont d’an harlu abalamour d’an enkadenn ekonomikel…

War al leurenn ez eo bet lakaet war wel stourm ar merc’hed a-enep d’ar patriarkiezh liammet gant ar stourm a zieubidigezh vroadel ur wezh ouzhpenn, gant un heklev kreñvoc’h, moarvat, e kalon ar stourmerezed deuet da zibuniñ dindan stered ruz ar bannielou gwenn ha glas abalamour d’al lezennoù nevez votet e Madrid a vir ouzh merc’hed Stad Spagn da ziforc’hiñ.

Ha gant an dizalc’hourien all ?

Meur a strollad politikel dizalc’hour pe broadelour zo ouzhpenn d’ar BNG. Gant nebeutoc’h a levezon.

Int ivez avat o doa kerzhet e straedoù kerbenn Galiza d’ar 25 a viz Gouere.

En o zouez e c’heller ober anv eus A NOVA, ur strollad renet gant Xose Manuel Beiras (bet e-pad pell e penn ar BNG) a vez techet da glask mont a gevred gant komunourien Bro-Spagn.

Dizalc’hourien liesseurt an tu-kleiz radikal bodet en talbenn NOS-UP o doa lakaet un nebeud kantadoù a vanifesterien e straedoù Sant-Jakez dindan al lugan « Evit ur republik sokialour ha gwregelour e Galiza », evit klozañ o dibunaneg ez eus bet plantet tan e banniel rouantelezh Spagn. Taer e vezont gant ar BNG, a vefe (herveze) re sokial-demokrat, ha troet da varc’hata gant ar c’hevala hag ar sokialourien. Evit poent ma kred luskad NOS-UP mont war ar renk pa vez votadegoù kêr n’o dez tamm pouez ebet en ensavadurioù. Un tech a glaskont kempouezañ en ur vezañ oberiant tre er stourmoù sokial, er straedoù, e-touesk ar re yaouank.

Deus e du e embann CEIVAR (aozadur stourm evit ar brizonidi bolitikel) bezañ laouen eus an niver a dud a oa deuet da gemer perzh er chadennad tud, o devoa dibunet dorn-dorn e straedoù Sant-Jakez evit azgoulenn frankiz evit prizonidi Resistenza Galega. Pemp stourmer dizalc’hour zo bac’het e prizonioù ar stad (darn evit pell) evit bezañ (hervez kont) kemeret perzh e stourm kuzh Resistenza Galega.

Diaes eo bezañ unvan ?

Dispartiet eta ur wezh ouzhpenn an dizalc’hourien e Galiza, pa seblant dister (evidomp ni Breizhiz) an diforc’hioù kenetreze.

Daou dra memes tra zo bet graet evit tremen dreist d’an disemglevioù :

– ur c’hendiskleriadur sinet gant hogos an holl strolladou dizalc’hour ha skignet un nebeud devezhioù a-raok an devezh broadel (da vezañ lennet amañ war al lec’hienn euskarat BOLTXE e Galizeg ha Kastilhaneg )

– d’ar 24 a viz Gouere e oa bet ouzhpenn 2000 den o respont da c’halv aozadurioù yaouankiz an holl strolladoù broadelour ha dizalc’hour e straedoù Sant-Jakez evit embann holl a zevri e fell dezho stourm evit ma vo dizalc’h Galiza. Sed aze un tañva eus an dibunadeg a drugarez da c’hGZ Video.

Dilennadegoù 2015.

E 2015 e vo mouezhiet er stad evit ar c’huzulioù kêr gwelet e vo ha gouest e vo broadelourien Galiza d’ober o mad eus sell negativel ar bobl war ar rouantelezh ha war ar politikerezhioù ekonomikel a lakaa diaes bemdez an dud vunud. Moarvat e oa an elfennoù se e spered darn eus prezegennourien « Día da Patria Galega ».

Keleier Breizh dieub ha sokialour.

Evit gouzout hiroc’h, sed aze ur roll diglok eus un nebeud kelaouennoù dizalc’hour en linenn :

  • Galiza Livre : (tost eus ar strollad anvet AMI Assembleia da Mocidade Independentista : bodadeg ar yaouankiz dizalc’hour) : http://www.galizalivre.org/
Ar Gwenn-ha-du en ur vanif aozet gant tud Yaouank ISCA e Ourense d'an 23/07  !
Ar Gwenn-ha-du en ur vanif aozet gant tud Yaouank ISCA e Ourense d’an 23/07 !