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Dans un contexte de durcissement législatif ( Loi sur la Securité Globale et Loi de Programmation de la Recherche) signe d’une véritable contre-révolution préventive la partie la plus réactionnaire de la magistrature est toujours prête à cogner sur ceux qui restent fidèles à leurs engagements politiques au service de la subversion de l’ordre social. Ainsi le communiste, ex prisonnier politique d’Action Directe Jann-Marc Rouillan est il de nouveau poursuivi par la justice suite à des incidents techniques de son bracelet électronique. Des faits ridiculement anecdotiques qui pourraient pourtant l’amener en détention.

Le texte qui suite a été signé par des organisations politiques, beaucoup de féministes, syndicalistes, militant.es décoloniaux, d’anarchistes, de communistes mais aussi des militants indépendantistes catalans ( notamment de la CUP et de la CGT Catalunya ), bretons ( quelques conseillers municipaux de la Gauche Indépendantiste) mais aussi  Néstor Rego élu du Bloc National de Galice au parlement de Madrid….

Vous pouvez continuer à signer en cotre nom où au nom de votre structure à cette adresse : stop-acharnement@protonmail.com 

Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan !

Depuis le 9 juillet dernier, Jann-Marc Rouillan est en détention à domicile. Il accomplit actuellement une peine de huit mois fermes pour “apologie de terrorisme”.

Alors qu’il ne lui reste que quelques semaines avant de terminer sa condamnation, le parquet antiterroriste demande son incarcération en milieu fermé. La décision définitive sera prise par le tribunal d’application des peines en audience, au tribunal d’Auch, le 25 novembre prochain, dans un climat de surenchère répressif encouragé et exercé par le gouvernement.

Le Parquet justifie sa demande sur la base de deux incidents techniques du bracelet électronique.
Le premier, le 18 août, est le résultat d’un choc involontaire ; le second, le 24 octobre, est dû à un décrochage du bracelet. À chaque fois, l’administration pénitentiaire a constaté la présence du détenu à son domicile et a pu communiquer avec lui. Il n’y a jamais eu de rupture de la détention. Il faut signaler que durant cette peine le détenu n’a bénéficié d’aucune permission – professionnelle ou familiale – ni d’aucune RPS (jours de réduction de peine).
Aujourd’hui, la demande du Parquet relève de l’acharnement. Un acharnement que Jean-Marc Rouillan connaît bien : l’État n’a de cesse de prendre tous les prétextes pour l’isoler, le fragiliser et relancer incessamment la détention.

Jean-Marc Rouillan souffre d’une maladie auto-immune orpheline grave qui affaiblit son système immunitaire. L’envoyer en pleine épidémie de la Covid 19 dans un lieu fermé particulièrement pathogène est une réelle mise en danger.
Jean-Marc Rouillan répond aux critères de vulnérabilité tels qu’ils ont été établis par le gouvernement.

Nous, signataires de cet appel, demandons au tribunal de l’application des peines la continuité de la mesure de détention à domicile jusqu’à la fin de sa peine.

Premiers signataires : 

José Alcala, cinéaste 

Pierre Alferi, poète

Floren Aoix Monteal (escrivain, directeur Irazar Fundazioa)

Vidal Aragones Chicharro, député de l’Assemblée de Catalunya CUP

Nan Aurousseau, auteur, réalisateur 

Nathalie Artaud, porte-parole de Lutte ouvrière 

Olivier Azam, réalisateur

Alain Badiou, philosophe 

Etienne Balibar, philosophe 

Ludivine Bantigny, historienne

Fernando Barrena, député européen GUE-NGL

Jean-Pierre Bastid, cinéaste

Hocine Belalloufi, essayiste, journaliste algérien

Judith Bernard, co-fondatrice de Hors-Série

Olivier Besancenot, postier, porte parole du NPA 

Eric Beynel, syndicaliste à Solidaires 

Billie Brelok, rappeuse 

Julien Blaine, poète 

Quim Boix Secrétaire Général de l’Union internationale des syndicats de retraités et pensionnés 

Jacques Bonnaffé, comédien 

Alima Boumediene-Thiery, avocate, militante associative 

Jean Pierre Bouyxou, écrivain 

Jean-Denis Bonan, cinéaste

Irène Bonnaud, metteuse en scène 

Véronique Bontemps, anthropologue

Saïd Bouamama, sociologue et militant FUIQP

Youssef Boussoumah, militant décolonial

Houria Bouteldja,  militante décoloniale

Albert Botran i Pahissa Parlementaire Cortès Espagne CUP

José Bové, paysan du Larzac, ancien député européen

Rony Brauman, médecin, essayiste

Eitan Bronstein, directeur De-Colonizer

Alain Brossat, philosophe 

Robert Cantarella, metteur en scène

Pierre Carles, réalisateur

Carmen Castillo, cinéaste 

Laurent Cauwet, auteur, éditeur Al Dante

Jean-Philippe Cazier, écrivain 

Bernard Cavanna, compositeur

CGT Catalunya

Leïla Chaïbi, députée européenne LFI

Sorj Chalandon, auteur 

Christian Champiré, maire communiste de Grenay (62)

Compagnie Jolie môme 

CNT, Confédération nationale du travail 

CNT-AIT (F.L. Granada)

Pierre Chopinaud, écrivain 

Jean-Luc Chappey, historien

Guy Chapouillié, professeur émérite d’études cinématographiques

Manuel Cervera-Marzal, politiste

Alexandre Civico, écrivain, éditeur 

Laurence De Cock, historienne 

Jean-Louis Comolli, cinéaste, écrivain 

Enzo Cormann, écrivain

Annick Coupé, militante altermondialiste

Revue CQFD

Miguel Urbán Crespo (parlamentaire UE, GUE-NGL)

CUP (Candidature d’Unité Populaire) Catalunya

Alain Damasio, écrivain 

Christophe Darmangeat, économiste 

Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue

Chloé Delaume, auteure, prix Medicis 2020

Alessi Dell’Umbria, auteur réalisateur

Christine Delphy, sociologue

Gérard Delteil, écrivain

Pierre Dharreville, député PCF des Bouches du Rhône 13° circonscription.

Thierry Discepolo, éditeur (Agone) 

Elsa Dorlin, philosophe

Charlotte Dugrand, éditions Libertalia

Annie Ernaux, auteure

Jean-Michel Espitallier, écrivain 

Christian Eyschen, président de la Libre Pensée

Adeline Escandell sénatrice Espagne ERC soberanistes 

Famílies de Presos de Catalunya

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail 

David Faroult, enseignant-chercheur en cinéma

 Eva Feigeles, monteuse de films

 Jacques Gaillot, Evêque

Pierre Galand, ancien sénateur belge, président de l’OMTC (Organisation mondiale contre la torture) 

Jean-Jacques Gandini, avocat, ancien secrétaire du Syndicat des avocats de France 

Jose Ignacio Garcia Sanchez député de l’Assemblée d’Andalousie Adelante Andalucia

Henry Garino, ancien vice-président de la région Languedoc-Roussillon

Thierry Garrel, producteur, documentariste

Ermengol Gassiot Balibé Secrétaire Général de la CGT Catalunya

Franck Gaudichaud, politiste, université Jean-Jaurès Toulouse

François Gèze , éditeur

Denis Gheerbrant, cinéaste

Sylvain George, Cineaste

Liliane Giraudon, auteure

Jean-Marie Gleize, écrivain 

Noël Godin, écrivain et entarteur

Dominique Grange, chanteuse engagée

Alain Guenoche, mathématicien 

Laure Guillot, cinéaste 

Alain Guiraudie, cinéaste

Thierry Guitard, auteur-illustrateur et cuisinier 

Éric Hazan, éditeur 

Charles Hoareau président ANC

Chantal Jaquet, philosophe

Manuel Joseph, écrivain 

Alain Jugnon, philosophe

Pau Juvilla Ballester Secrétaire Permanent de la CUP Catalunya 

Leslie Kaplan, écrivain 

Jacques Kebadian, cinéaste 

Razmig Keucheyan, sociologue

Jean Kehayan, écrivain 

Pierre Khalfa, économiste, fondation Copernic

Michel Kokoreff, universitaire, Paris 8

Stathis Kouvélakis, philosophe 

Hubert Krivine, astrophysicien 

Thomas Lacoste, réalisateur, producteur, éditeur

Joël Laillier, sociologue

Mathilde Larrère, historienne 

Véronique Lamy, porte-parole nationale du PCOF

Pierre Laurent, sénateur PCF 

Stephane Lavignotte, pasteur et théologien protestant

Sylvain Lazarus, chercheur, anthropologue

Denise Le Dantec, écrivaine

Noémi Lefebvre, auteure

Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire

Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien

Pierre Linguanotto, cinéaste 

Sergi Lopez, acteur 

Marius Loris, poète, historien

Frédéric Lordon, philosophe 

Michaël Lowy, sociologue

Sandra Lucbert, auteure de littérature

Seloua Luste Boulbina, philosophe 

Christian Mahieux, syndicaliste cheminot retraité

Noël Mamère, journaliste, essayiste et homme politique 

Maguy Marin, chorégraphe

Myriam Martin, conseillère régionale Occitanie

François Marthouret, acteur

Olivier Mateu, secrétaire général UD CGT 13

Michel Mathieu, metteur en scène

Xavier Mathieu, comédien, ex-porte-parole CGT continental 

Alexandre Mathis, cinéaste 

Elli Meideiros, chanteuse 

Nathalie Ménigon, ancienne prisonnière politique d’Action directe 

Daniel Mermet, journaliste

Morgane Merteuil, militante féministe

Eleonore Merza Bronstein, anthropologue du politique 

Jean-Henri Meunier, cinéaste

Jacques-Henri Michot, écrivain

Ana Miranda Paz députée européenne GUE-NGL

René Monzat, auteur 

Gérard Mordillat, écrivain

Fermin Muguruzza Chanteur et cinéaste

Chiara Mulas, Art Action

Olivier Neveux, enseignant-chercheur

Bernard Noël, poète

Nico Norrito, éditeur, éditions Libertalia 

Joan Josep Nuet député Espagne ERC soberanistes

Océan, auteur réalisateur

OCL, Organisation communiste libertaire (revueCourant alternatif) 

Jean Ortiz, écrivain, maître de conférence, cinéaste 

Yves Pagès, écrivain

Aline Pailler, journaliste et ex-députéeeuropéenne

Ugo Palheta, directeur de publication de la revue en ligne Contretemps

Willy Pelletier, sociologue

Henri Pena-Ruiz, philosophe

Charles Pennequin, auteur 

Gilles Perrault, écrivain 

Mireille Perrier, actrice, metteure en scène 

Evelyne Perrin, autrice, sociologue 

Serge Pey, poète

Evelyne Pieillier, écrivain 

Philippe Pignarre, éditeur et auteur

Christine Poupin, Porte Parole du NPA 

Philippe Poutou, porte-parole du NPA 

Christian Prigent, auteur

Serge Quadruppani, auteur, traducteur 

Nathalie Quintane, auteure

Tancrède Ramonet, chanteur, réalisateur et producteur

Patrick Raynal, écrivain 

Nestor Rego député de l’Etat Espagnol BNG

Serge Regourd, professeur de droit émérite.

Resistencia Indépendentista de Catalunya 

Carles Riera Albert, député de l’Assemblée de Catalunya CUP 

Mathieu Rigouste, sociologue militant 

Laurent Ripart, historien

Gaël Roblin, militant indépendantiste breton, conseiller municipal de Guingamp

Liliane Rovere, actrice

Saïdou (Sidi Wacho), rappeur 

Samidoun, organisation palestinienne de soutien aux prisonniers politiques 

Julien Salingue, docteur en sciences politiques 

Christine Salomon, anthropologue

Michel Samson, journaliste, écrivain, documentariste

Catherine Samary, économiste 

Natalia Sanchez Dipp députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Oreste Scalzone, réfugié politique italien 

Raphaël Schneider, co-fondateur de Hors-Série

Secours rouge, Toulouse 

Jean-Christophe Sellin, conseiller régional Occitanie LFI

Michèle Sibony, enseignante, porte-parole UJFP

Catherine Sinet, journaliste

Maria Sirvent Escrig députée de l’Assemblée de Catalunya CUP

Eyal Sivan, cinéaste 

Omar Slaouti, Front uni des immigrations etquartiers populaires (FUIQP) 

Gérard Soulier, ancien maire adjoint de Colomiers

Pierre Stambul, docteur de l’université, Unionjuive française pour la paix

Alessandro Stella, directeur de recherche au CNRS

Didier Super (Olivier Haudegond), chanteur 

Michel Surya, auteur, philosophe, responsable de la revue Ligne

François Tanguy, metteur en scène

Tardi, dessinateur

Enzo Traverso, historien

Taoufiq Tahani, universitaire, ancien président de l’AFPS

Pierre Tevanian, philosophe, enseignant 

Julien Théry, historien

Miguel Urban Crespo député européen GUE-NGL

VII, rappeur et écrivain 

Roseline Vachetta, ancienne députée européenne 

Mireia Vehi i Castenys parlementaire Espagne CUP

Françoise Vergès, politologue et militante féministe décoloniale

Marie-Pierre Vieu, éditrice, ancienne députée européenne FDG

Arnaud Viviant, critique littéraire 

Christiane Vollaire, philosophe

Michel Warschawski, homme politique israélien, président du Centre d’information alternative de Jérusalem 

Wissam Xelka, journaliste 

Yannis Youlountas, réalisateur 

Olivia Zemor, journaliste retraitée 

 

 

Signataires : 

    

A

Association Nationale des Communistes 

ANC Paris

Alternatives et Autogestion

Action Antifasciste Paris Banlieue 

Action Antifasciste Tolosa

Pierre Abecassis, médecin 

Serge Aberdam, historien

Serge Abramovici, cineaste

Jocelyne Abry, citoyenne solidaire

Jean-Jacques Adam, Marseille

Fajry Adil, militant des quartiers populaires

AC El Raval – El Lokal

Alexandre Agneray

Najat Aguidi auteure et militante BDS

Séyivé Ahouansou, blogueur et écrivain

Thomas Albarran, enseignant

Jean-Luc Albert, bibliothécaire

MP Aiello, illustratrice, CNT 13

Sharon Ahearn, éducatrice spécialisée

Annie Alexandre Begard

Thomas Albarran, enseignant

Charlotte Albrun, AESH, militante CNT

Angélique Alles fonctionnaire et syndicaliste

Jean Alesandri, retraité

Hugues Alexis, médecin retraité 

Françoise Alamartine, écologiste 

 Odile Albert, infirmière

Florence Allègre, militante NPA 

Elisabeth Allègre-Delvallée, docteur vétérinaire retraitée

Alternatives et Autogestion

Catherine Alvarez, enseignante 

Patrick Amand, auteur de polars

Nicole Amphoux, docteure de l’université d’Aix-Marseille

Dominique Andrieu, technicien de maintenance

Kload Anduigou, retraité Education nationale 

Dominique Angelini, enseignante, SNUipp

Jean Annequin, militant associatif

Isabelle Anthonioz Gaggini, conseillère en formation retraitée

Brigitte Appia, retraitée travailleur social

Marlène Arce Menso retraitée Finances publiques

Gérard Arnaud, militant NPA 34

Pascale Arnaud, monteuse de films

Philippe Arnaud, informaticien retraité 

Sakina Arnaud, retraitée

Janie Arnéguy, Nimes 

Pierre Arrabie-Aubies, psychologue, militant associatif

Francis Arzalier, historien ANC

Luke Askance, musicien

Jean Asselmeyer, cinéaste 

Association Nationale des Communistes

Simon Assoun, éducateur spécialisé Union juive française pour la paix

Nathalie Astolfi, professeure des écoles

Walid Atallah, militant associatif pour la Palestine 

Rabha Attaf, grand reporter, écrivain

Isabelle Attard, archéozoologue et directrice duMusée de l’école

Marie-Laurence Attias, productrice

Jocelyne Aubin, travailleuse sociale retraitée 

Chantal Audivert, retraitée

Emmanuelle Auger, éducatrice populaire

Ron Augustin, éditeur Cimarron

Bernard Avril 

Samia Ayeb, infirmière

 

 

B

 

Michel Bach, Longchamp-sur-Aujon, LFI

Eric Bainviel, militant indépendantiste breton, conseiller municipal à Saint-Herblain

Badia Benjelloun, médecin Paris

Johan Badour, éditeur 

Pascal Badour

Michel Baggi, libraire

Ben Bahini

Francis Balay, président Alternative Mutualiste

Michèle Ballon, retraitée EN

Philippe Baqué, auteur

Robert Baradat

Hervé Barbezat, enseignant (Castets  40)

Alain Barbier, retraité Sécurité sociale

Jean-Marcel Barbot, militant NPA et associatif

Patrick Bardet, comité Libérez-les !  (59-62)

Jean-Marcel Bardot, militant associatif et politique 

Khadicha Bariha, monteuse

Alain Barnadet, retraité marine marchande 

Paul Barras, éducateur retraité

Patrick Barrio, anesthésiste, réanimateur

Nathanael Bastid, enseignant

Agathe Bastid, enseignante

Emmanuelle Bastid, bibliothécaire, documentaliste 

Jean-Damien Bastid, vendeur en librairie 

Nina Bastid-Neveu, étudiante

Alain-Gilles Bastide, auteur 

Matthieu Bastid, directeur de la photographie 

Anouk Batard, sociologue

Isabelle Baudis, enseignante, militante syndicaliste CGTEDUCATION

Jérôme Bauduffe, médecin 

Isabelle Baules, enseignante, Sud Education

Antares Bassis, auteur, réalisateur 

Miquel Béchéreau

Noemie Bédrède

Sana Belaïd, militante

Bellaterra editions Barcelona

Neji Bencib, retraité 

Sarah Benichou, militante féministe

Badia Benjelloun, médecin, Paris

Pierre Benoiston, chanteur, auteur,  compositeur

Annelyse Benoît, enseignante, militante CGT

Samia Bentounes, syndicaliste

Pascal Benvenuti, lecteur-correcteur

Mohammed Ben Yakhlef, ancien élu LFI, travailleur social 

Jacques Bérard, militant 

Stephane Bérard, artiste

Gérard Berail, citoyen

Serge Bergamini, retraité, militant PCF

Rémy Berger, architecte

David Bernagout, technicien du cinéma

Elphège Berthelot, realisatrice

Colette Berthès, militante associative

Isabelle Bettinger-Théaud

Bernard Bessec, retraité

Janine Beyrie, Euskal Herria

Claude Bichon, bibliothécaire

Frédéric Bidault

Corinne Billard, militante, Enseignante, chef monteuse 

Doriane Billard

Pierre Billaud

Dave Blanchandin, intérimaire

Louis Blanchet, coutelier

Raymond Blet, avocat honoraire

Jacques Blet, retraité de l’Education nationale et animateur associatif

Laurent Blois

Thibault Blondin, responsable technique et maintenance dans un EPHAD

Constance Bloom

Marieve Bodou, militante NPA /AFPS/ ATTAC

Michel Boggio, libraire

Claudine Bois, Comité NPA Dinan

Pierre Boismenu, psychanalyste

Matteo Bonaglia, avocat 

Sarah Bonhomme Merino, enseignante

Michel Bonnard, retraité de l’Education nationale

Laurence Bonifas, enseignante retraitée

Michèle Bonnin

Bruno Borneuf, ouvrier couvreur adulte handicapé et gilet jaune

Philippe Borrel, réalisateur 

Jakes Bortayou, militant EH BAI (Pays Basque)

Oscarine Bosquet, poétesse 

Marcel Bosonnet, avocat Zürich

Ahmed Boubekri , jardinier

François Bouchardeau 

Johanna Bouchardeau

Pascal Boucher, réalisateur 

Chettouh Boudgema, chef adjoint FPT

Annie Bouhours, retraitée de l’Education nationale 

Béatrice Bouhours, retraitée de l’Education nationale

Coline Bouillon, avocate

Antoine Boulangé, syndicaliste FERC CGT

Sébastien Boulinguez, militant CNT 62 

Alima Boumediene Thiéry, avocate, militante associative 

Ruiz Bouqueyran, retraité, UJFP

Thérèse Bourgeois, enseignante, militante de la LDH (13)

François Bourgoint, militant associatif et syndicaliste 63

Sylvaine Bourquin, retraitée, militante Attac et Solidarité Palestine

Véronique Bourrat, infirmière retraitée 

Didier Bourrut, technicien en assainissement écologique retraité 

Elisa Boursac, BDS 34

Philippe Boursier, professeur de sciences économiques et sociales, Fondation Copernic

Bruno Boussagnol, metteur en scène

Mustafa Boutadjine, plasticien

Lila Boutaiba, retraitée, membre d’ATTAC

Marie-Marthe Bouteille

Martine Bouvry

Michèle Bouyge, Education nationale 

Marie-Claude Bouyssi, retraitée de l’Education nationale 

Lise Bouzidi, journaliste Radio libertaire

Alexandre Braud, avocat (Avocats antifascistes)

Henri Braun, avocat au barreau de Paris, membre de l’AARPI

Christine Le Brazidec, militante LDH et EELV Pau

Jean-Pierre Brèthes, bibliothécaire retraité

Guillaume Bricaud, conseiller municipal Plounevez Moedeg, militant indépendantiste breton

Jonathan Bricheux

Michelle Brielle, retraitée

Marie-Laure Brisorgueuil

Sylvie Broothaers, correctrice

Coline Brouillon, avocate

François Brouquisse, hydrologue

Elise Burbank, collectif Antifa Kimper 29

Bruschi Myrtho, avocate honoraire

 Jean-Yves Brulebois, retraité

Bénédicte Bucher, peintre

Hervé Buffat, retraité SNCF

Marie-Laure Burg-Alexis, technicienne de laboratoire retraitée 

Jacqueline Butaeye, institutrice retraitée 

Jean-Paul Butaeye, retraité

Yannick Butel, critique, dramaturge, enseignant

Maurice Buttin, avocat honoraire à la cour de Paris

Didier Burrut, technicien en assainissement écologique retraité 

 

C

 

Alain Cacheux, retraité

Claude Calame, historien

Calise, chanteuse

Laure Calmettes, enseignante

Marie-Eve Calves, infirmière libérale, militante NPA

Michel Calvès, adjoint municipal, 87370 Saint-Sulpice-Lauzière

Michel Camilleri, ancien prisonnier politique Action Directe 

Campagne Unitaire pour la Libération de GeorgesAbdallah

David Canaud

Loïc Canitro, intermittent du spectacle

Christian Capus, retraité santé

Fabrice Caravaca, auteur et éditeur (DernierTélégramme) 

Mireille Carle, militante 

Maria del Carme Balaguero Olivia

Janine Carrasco, syndicaliste,  NPA Kemper

Geneviève Carrassan, retraitée Educationnationale

Françoise Carrasse

Capucine Carrelet, coordinatrice culturelle,Martigues

Corinne Cartaillac

Gabriel Casadesus, infirmier retraité

Alain Castan, éditeur

Gisèle Castellani

José Castro, retraité

Stéphane Catelain, syndicaliste énergie, ANC

Eric Catala, paysan

Philippe Caumières, professeur de philosophie 

Christiane Causse, chercheuse CNRS retraitée LFI

Jean Max Causse, réalisateur et exploitant cinéma

Francis Cauvy, militant associatif

Jean-Pierre Cavalié, militant associatif

Centre de domentacio Merce Grenzner Barcelona

Bernard Cerf, cinéaste

Dominique Cerf, artiste 

Sabrina Cerqueira, professeure de philosophie 

Brigitte Challande, militante BDS

Gérard Chaouat, directeur de recherche émérite au CNRS

Jacqueline Charretier, militante des droits de l’homme

Christiane Charles, association Ballon Rouge

Sandrine-Malika Charlemagne, auteure

Minou Chaplin militante anarchiste

Arlette Charlot, retraitée économiste

Rosine Charlut, syndicaliste, tendance intersyndicale Emancipation

Martine Chastagnol, militante associative

A. Cherbuis retraité de la société civile

Guillaume Chesneau 

Yves Chilliard, docteur en sciences naturelles, militant AFPS

Gérard Choukoud, ancien élu, retraité de l’Education nationale

Mariann Chrétien, conseillère municipale, militante syndicale

Nara Clareda

Annie du Clary, enseignante retraitée

Didier Claude, BDS 63

Maryse Cluchet, retraitée, gilet jaune

CNT 30

Marie-France Cohen-Solal, enseignante retraitée

Gérard Collas, producteur 

Chantal Collat, militante associative

Collectif Vacarme(s) Films

Collectiu Rossinyol Catalunya

Béatrice Collet

Sonia Combe, historienne

Francis Combes, fondateur des éditions Le Temps des Cerises, poète

Michel Combes Rouly, militant 

Collectif pour la Libération de Georges IbrahimAbdallah

Collectif Rouge Internationaliste pour la défense des prisonniers révolutionnaires (Paris)

Comité Libérez-Les” 59/62

Comité poitevin Palestine

Coordination contre le racisme et l’islamophobie de Perpignan (CRI 66)

Liliane Cordova, retraitée

Sandra Cormier, Nantes BZH

Martine Cornet, retraitée de l’Education nationale

Jérôme Cotta, journaliste, essayiste, documentariste

Geneviève Coudrais, ancienne avocate

Jean-Louis Couture, militant associatif

Ronald Creagh, professeur émérite

Evelyne Crocquesel, gilet jaune

Jean-Paul Cruse, écrivain

Annie Cyngiser, psycho-sociologue

Olivier Cyran

 

D

 

Michel Daëron, réalisateur

Jean Dagory, auteur, acteur

Violette Daguerre, psychologue

Jean-Louis Danflous

Patrice Daniel, syndiqué CGT retraité SNCF

Dominique Darrip, professeur de philosophie 

Jenny Darrot, artiste peintre

José Da Silva, enseignant

Serge Da Silva, tendance intersyndicale Émancipation

Guillaume Davranche, journaliste et militant UCL

Jean-Paul Debest, journaliste retraité (Quimper 29)

Luc Decaster, réalisateur

Véronique Decker, militante pédagogique

Beatrix Dècle

Étienne Dècle

Jacky Dejongue, “Piccolo” clown, musicien

Alain Delacre, Gilet jaune

Justin Delareux, écrivain, artiste, responsable de la revue Pli

Catherine Delatte-Alméras, comédienne

Sameh Dellaï, enseignante, docteure en philosophie

Bernard Delprat, retraité

Sébastien Delorge, avocat 

Marc Delouze, poète, Les Parvis poétiques 

Katlène Delzant, être humain…

Jean-Louis Demollière, polyvalent

Arnaud de Montjoye, auteur, journaliste 

Christophe Dero, peintre en bâtiment (62)

Alain Dervin, pofesseur des écoles

Descontrol editorial Barcelona

Michel Desmars, retraité SNCF

Jean Baptiste De Vothaire, dirigeant d’entreprise

Najid Dhoum, directeur photo

 Bertrand D’Hulst conseiller entreprise

 Harry Dia, écrivain radical 

Elsa Diaz Torres Goita, conseillère municipale de Melle

 Philippe Dieudonné

 Frikia Djerrad

 Valérie Dol, enseignante, responsable d’association culturelle, 

Yvette Dorémieux, psychiatre retraitée

Damien Doussineau, logisticien, Montreuil 

Mary-José de la Cruz, retraitée de l’Education nationale 

Carmen Diez Salvatierra, auteure, éditrice 

Dominique F. Dionisi, militant de la cause des Arts

Véronique Dolot, militante CGT 13

Fabrice Domingo, libraire

Michel Donabin, militant

Droits Devant

Nicolas Drolc, réalisateur 

Christian Drouet, Sud Rail, retraité

Serge Drouillet

Stéphanie Dubais, enseignante et militante syndicale

Claude Dubois, commerçant retraité, militant NPA

Stephane Dubois, syndicaliste

Hervé Dubourjal, comédien, président de la société Louise Michel

Marilys Dubreuilh, travailleuse, Hérault 34

Sylvain Duez-Alesandrini, militant associatif et syndicaliste CNT 

Sébastien Dufour, ingénieur énergies renouvelables

Anne Duhour, retraitée, militante associative

Caroline Durant, conservateur des bibliothèques

Raphaël Durrafourg, éditeur (Agone) 

Jean-Pierre Duteuil, Organisation communiste libertaire, éditeur 

Simon Duteuil, co-délégué de l’union syndicaleSolidaires

 

E

 

Myriam Eckert, auteure, membre du Clap 33

Daniel Edinger, réalisateur

Chantal Effe, productrice, radio Canal Sud Toulouse 

Fadila El Miri, assistante de service, militante

Hazem El Moukaddem, militant Antifa, Marseille 

Tania El Fassi, retraitée fonction hospitalière

Eric Erwes, accompagnateur montagne

Octavio Espirito Santo, directeur photo

Pascal Etchequ, producteur animateur Radio Libertaire et photographe

Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée

Jon Eyherabide, professeur de SVT, rappeur et militant anarko-abertzale

 

F

 

Hervé Falcetta, maçon, CGT SLCBA Toulouse

Colin Falconer, militant d’Ensemble

Families de Presos de Catalunya

Clémentine Fardoux, militante syndicale, conseillère municipale

Yves Faucoup, chroniqueur social

Claude Favre, poète 

Sonia Fayman, sociologue indépendante

Georges Yoram Federmann, psychiatre Gymnopédiste

Jérôme Faynel, responsable associatif

Femmes Plurielles

Odile Ferrer

Marc Fèvre, créateur de l’atelier Tampon

Jean-Pierrre Ferrggioli

Pedro Fidalgo, cinéaste

Eva Fiegeles, conseil SPIAC CGT, monteuse

Françoise Filoche, infirmière retraitée

Pierrette Fleurbaey Leménorel, retraitée

Jean Flinker, enseignant à Bruxelles

Sandrine Floch, distributrice de cinéma

Delphine Florence

Pauline Floury, chanteuse

Johanne Foirien, paysanne bio, Pays Basque

Kim Fompeyrine, sage-femme

Dany Fontan

Eliane Fontebasso, assistante maternelle

Richard Forestier enseignant

Laurent Foucaut

Geneviève Foulde, infirmière retraitée, militante NPA

Franck Fouquet, technicien Informatique, militant Solidaires

Jean Francheteau, retraité 

Marius Frehel

Gilles Freiss, chercheur biochimiste, militant NPA*

Claire Fossard conseillère d’orientation

 

G

 

Etienne Gachet

Jeanne Gailhoustet

Michel Gairaud, rédacteur en chef du mensuel Le Ravi

Monique Galantus, psychologue

Maurice Galfré

Christophe Gallard, NPA 29

Anne Ganchou Enseignante, militante Ensemble, PCF

Delphine Galonnier, couturière

Boris Galonnier, bibliothécaire Toulouse

Anne de Galzain, réalisatrice

Jacques Garcin

Annie Garcin-Desseaux, retraitée Education nationale

Claude Garnier, directrice photo

Naouelle Garnoussi, chargé de communication

Jennifer Gastine, administratrice de production 

Franck Gaudichaud, politiste université Jean-Jaurès Toulouse

Patrick Gayraud

Sylvie Gazade, militante Cimade

Bernard Gellion, retraité, militant associatif

Anne Gélys

Elisée Georgev

Vincent Gibelin, NPA Rennes

Jérôme Gilbert, ouvrier agricole

Nathalie Gilbert, accompagnante d’enfant en situation de handicap

Hélène Goldet, militante associative

Jérôme Gontier, auteur

Philippe Gonzalez de Gaspard, avocat au barreau de Paris

Olivier Gorce

Gérard Goudal, retraité, ancien délégué syndical CGT

Christine Goudal Viard, professeure de lettres

Damien Gouëry, éducateur populaire

Michel Goueytes, inspecteur Education nationale honoraire, Chevalier de l’Ordre des Palmesacadémiques

Maite Goyhenetche Technicienne

Denis Gravouil, directeur photo

André Gréder, militant communiste

Greffioz Jean

Martine Granier, maître de conférences retraitée NPA 34

Françoise Graziani, retraitée presse édition

Jean-Guy Greilsamer, militant Union juivefrançaise pour la paix

Frédéric Grimaud, élu LFI Martigues

Emmanuel Grimault, photographe

Charlie Grosmangin, ancien prisonnier politique d’Action directe

Catherine Grunwald

Grups d’Estudies Llibertaris – Els Oblidats (Catalunya)

Grup de Suport d’Amadeu Casellas (Catalunya)

Gérard Gueniffey, NPA, Sant Nazer BZH

Frédérique Guétat-Liviani, poétesse 

Caroline Guibet-Lafaye, sociologue

Philippe Guilbert

Hervé Guillaume, secrétaire général de l’UL CGT Guingamps

Serge Guillemoz, retraité

Laure Guillot

Ludovic Guilpain maçon

Regina Guimaraes, poète

Amandine Guinchon, librairie Les Villes invisibles de Clisson 

François Guyot, militant NPA Béarn 

 

H

Willi Hajek, syndicaliste retraité

Naïma Hamami, enseignante

Jean-François Hamon, retraité

Anis Harabi, avocat au barreau de Paris

Stephane Hardy, comité Libérez-les ! (59-62)

Elsie Haas, réalisatrice

Yves Hatchatrianz

Djelloul Hattab, retraité Education nationale

Marie-Thérèse Hattab, retraitée Educationnationale

Guillaume Haxaire, magasinier/cariste, Troyes

Jean-Marc Heinaux, infirmier

Odile Hélier, sociologue 

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Odile Henry, sociologue, université Paris 8

Denis Herpin, médecin retraité

Jean-Luc Herrault, retraité

Hervé Heurtebize, syndicaliste 

Claude Hirsch, documentariste

Christian Hivert, écrivain, artisan, communiste libertaire

Véronique Hollebecqque, militante France Palestine Solidarité

Marie-Noëlle Hopital, retraitée

Jean Hourcade, enseignant

Jean-Marie Hubert, psychologue, retraité Education nationale

Claudine Hugounenq, retraitée Educationnationale

Annick Hurst, réalisatrice

 

I

 

Amparo Ibañez, Gilet jaune

Hortensia Inés, retraitée 

Geneviève Inezzarène, retraitée, militante associative

Martine Isnard, militante Solidarité Palestine

Jacques Istres, traducteur

 

J

 

Catherine Jabot, comédienne

Florence Jacquet

Yves Jardin, retraité et militant associatif

Pierre Jeanneteau-Goalec, enseignant

Alain Job, cadre territorial retraité 

Babette Joshua, retraitée, marseille 14e

Antoine Jouanolou, comédien

Olivier Jouanneau, travailleur de l’Education populaire

Martine J, militante associative et membre dumouvement Ensemble ! Aude

Éric Joseph, travailleur social 

René Josse, journaliste et écrivain

Pierre Jourlin, universitaire, Avignon

Aurélie Journée-Duez, docteure en anthropologie (EHESS) 

Raymond Jousmet,  directeur-gérant de la revueÉmancipation syndicale et pédagogique

Adrien Juncker, cinéaste

 

K

 

Nicole Kahn, UJFP

Yann Kaid, enseignant

Sarah Katz, retraitée CNRS                                 

Charlotte Kates, coordonnatrice internationale,réseau de solidarité des prisonniers palestiniens Samidoun

Kasba Music (Catalunya)

Yasmine Kavass, retraitée de l’Educationnationale

kaxilda Librairie (Donostia -Euskal Herria)

Jacques Kleinpeter, retraité de la SNCF (62)

Jacques Kmieciak, journaliste, comité Libérez-les ! (59-62)

Patrick de Kochko, paysan

Grégory Kotoy, éducateur spécialisé, retraité, 57100 Thionville

Anne Khripounoff, directrice photo

Catherine Khripounoff, médecin

Daniel Kupferstein, réalisateur 

 

L

 

Antoine Lablanche, éditeur (Agone) 

Jean-Claude Labranche,  syndicaliste

Philippe Lac, Antimacroniste Primaire

Janie Lacoste

Xavier Ladjointe

Béatrice Laffort, citoyenne 

Catherine Lagoutte, retraitée, exploitante agricole

JFahima Laidoudi, femme de ménage et militante pour les droits humains

Anne-Marie Lallement, cinéaste et écrivaine

Corinne Lamoitte de Montpellier

Ezio La Penna, spectacle, retraité

Mikel Lapeyre, journaliste, Gilet jaune 

Marc Laprie

Daniel Larregola, retraité SNCF

Maïté Larregola, retraitée

Joël Laillier, sociologue 

Iwan Lambert, comédien, père de famille

Françoise Lamontagne, documentaliste et responsable syndicale

Yohanne Lamoulène

Marie-Claude Lapeyre, retraitée

Patrice Lardeux

David Larriven, militant politique Marseille

Jean Lassave, réalisateur

Robert Latapy, jardinier retraité

Pascale Latorre (34)

Sylvie Lauffenburger, AESH, militante NPA

Pierre Laurendeau, éditeur 

Serge Laurent, professeur de mathématiques

Jaki Lautré, employée

Samantha Lavergnolle, attachée de presse 

Ginette Lavigne, cinéaste

Joëlle Lavoute, militante associative et syndicale, retraitée de l’Education nationale 

Jacqueline Lavy, retraitée de l’Education nationale militante CGT

Marc Leblanc, retraité Lille

Patrick Leboutte, historien du cinéma, essayiste, éditeur, enseignant 

Aude Le Breton, correctrice 

Yves Leccia

Patrick Lechopier, retraité, ingénieur agronome zootechnicien

Francis Leclercq, retraité

Joël Lecussan, collectif d’artistes autogérés Mix’Art MYRIS

Maïlys Le Deun, professeure d’EPS

Dominique Le Discot, chirurgien dentiste, PCOF

Nicole Lefeuvre, graphiste retraitée

Béatrice Leffort, citoyenne

Corinne Lefort, retraitée

Catherine Léger, militante associative et syndicale, retraitée EN

Eléonore Léger

Denis Le Goff, artisan, militant associatif et politique

Marie-Josée Lehmann, militante et travailleuse sociale 

Jakez L’Haridon, acteur culturel, Chateaulin

Nadine L’Hénoret, agricultrice retraitée

Yvan Lemaitre, journaliste

Carole Lembeye, maraîchère

Claude Lembeye, artiste

Paloma Leon, autrice

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Jean Yves Lesage, ouvrier d’imprimerie CGT

Yann Le Merrer, bureau fédéral Sud PTT 

Jacques Leonetti, syndicaliste Sud

Claude Leostic, ex-enseignante, militante de la solidarité internationale

Solène Le Poulennec, arthérapeute

Philippe Lespinasse, journaliste

Marie Levaux, photographe

Pierre Oscar Lévy, cinéaste et scénariste

Daniel Levyne, enseignant retraité 

Mollie Lheberger, chorégraphe 

Marina Lhubac

Cecil Lhuillier, activiste 

Dominique Lleida

Boris Lojkine, cinéaste

Cassandre Lorent

Sabrina Lorre, comédienne

Laurence Louchaert, secrétaire section PCF Grenay (62)

Claude Lucantis, comité Libérez-les ! (59-62)

Lorette Lucantis, retraitée

 

 

M

 

Anne Maesschalk, avocate

Vaninna Maestri, auteure 

Alain Magaud, enseignant retraité 

Olivier Mahéo

Arnaud Maïsetti, enseignant chercheur

Hervé Malblanc

Flor Malfatto, cinéaste, traductrice

Emmanuelle Mallet, peintre

Lila Mami, militante associative

Patrick Mania, retraité des mines, PCF (62)

Alain Mantin

Sylvie Marano, enseignante retraitée, Haute-Savoie

Claudette Marchand, retraitée organismes deSécurité sociale

François Marchesseau, enseignant en sociologie

Laurent Marissal, peintre

Gilles Marquet, NPA 34

Manuel Marmier, directeur photo

Jean Martin, formateur

Guillaume Martine, avocat au barreau de Paris

Jean-François Marx, UJFP 

Gérard Mas, NPA Kemper

Valérie Massadian, cinéaste

Alexandre Mathis

Lucia Martini-Scalzone, solidaire anti-pénale

Véronique Marzo

Gabriel Mathé, ingénieur du son

Stéphane Maugendre, avocat

Sophie Mayoux, traductrice

Bruno Mazerat

Marie Mazerat-Wyss

Karina Megdiche

Roland Mélo, retraité Aviation civile, syndicat Sud

Laurent Mercadier

Marc Mercier, directeur artistique, poète

Anne-Marie Mercier, retraitée 

Claude Mercier, retraité 

Jean-Luc Mercier, professeur retraité, comédien

Stephane Mercurio, realisatrice

Robert Mertzig, sociologue, Luxembourg

Aude Méry,  employée territoriale

Rachid Meslem, retraité

Barbara Métais-Chastanier, autrice et dramaturge

Joëlle Metzger, administration culturelle

Jean-Claude Meyer, professeur agrégé, retraité EN

Martine Michaudet, citoyenne, retraitée du travail social

Claude Michel, syndicaliste, ancien membre du CESE

Jean-Paul Mignon, syndicaliste

Marie-Christine Mignon, travail social

Marie Mignon

Juan Milhau-Blay

Thierry Milhomme

Franck Mintz, retraité de l’Education nationale  et historien du mouvement ouvrier

Luis Miranda

Roland Mirouze

Miriana Mislov, autrice, traductrice

Laure Mistral, traductrice

Donia Mokrani, avocate 

Ingrid Molliex-goldstein, citoyenne

Valérie Mondoloni, enseignante

Jean-Noël Mongeot, paysagiste

Nadia Monier, enseignante

José Montes, militant NPA /CGT

José-Luis Moragues, universitaire retraité, militant antiraciste

Martine Morales, herbaliste et gilet jaune

Martine Morale-Delacre, Gilet jaune

Gauthier Morax, programmateur de manifestations littéraires

Flavien Moreau, dessinateur 

Isayie Moreia, activiste

Philippe Morgallet,  retraité Education nationale,militant Solidaires

Raul Morela, éditeur

Tatiana Moroni, librairie Les Villes invisibles de Clisson

Jean-Marc Mossé, syndiqué CGT-Force ouvrière 

Alain Mouetaux, retraité syndicaliste SUD PTT, militant associatif à Attac Réunion

Nadia Moukaddem, réalisatrice

Jean-Noël Moureau

Nelly Mousset, retraitée ADM audio-visuel

Naïk M’Sili, directrice culturelle

Geneviève Munoz retraitée

Sylviane Muré, militante associative, communiste

 

N

 

Monique Nadal, retraitée Education nationale 

Dominique Natanson, militant antiraciste

Babacar N’Diaye, directeur de centre de loisirs

Olivier Nedelcu, éclairagiste

Yohon Nezri syndicaliste grande distribution, Président ANC13

Marielle Nicolas, maître de conférence 

François Nicolas, compositeur

Sylvie Nony, retraitée Education nationale

Stephane Nowak Papantoniou, poète 

Roland Nurier, cinéaste (Le Char et l’Olivier)

 

O

 

Paul Obadia

L’OCML Voie Prolétarienne

Paul-Emmanuel Odin, artiste 

Josiane Olff-Nathan, retraitée, université de Strasbourg

Perrine Olff-Rastergar, citoyenne militante UJFP

Philippe Olivera, éditeur (Agone) 

Béatrice Orès, membre de l’Union Juive Française pour la Paix

Xavier Oriol, acteur associatif

Gilbert Oscaby-Hagolle, auteur, Toulouse la Rose

Inès Oseki-Deprés, universitaire, traductrice 

Anne-Marie Oudrer, médecin hospitalier

Selma Oumari, NPA 75

 

P

 

Jean-Pierre Page, syndicaliste, ancien dirigeant de la CGT

François Pajot

Laura Palancade, éducatrice spécialisée

Johan Paris, enseignant

Diarra Pascal, assistante sociale

Chantal Paternostre – Psychologue retraitée

Francine Pates, retraitée et militante

Christophe Patillon, historien

Emmanuel Patris, urbaniste, président d’association

Maya Paules, photographe, enseignante

Emmanuelle Pays, photographe et vidéaste

Marie Pèbre, journaliste retraitée

Michèle Peignot, retraitée de la Sécurité sociale

Jean-François Pelé, syndicaliste enseignant retraité

Marie-France Pelletan, retraitée de l’Education nationale

Jean-Roland Pénichon journaliste, ANC

Penna Eziola, retraité spectacle

Jean Pennaneac’h, retraité 

Christiane Perennes, Guingamp, militante CGT

Tangi Perennes, ambulancier Brest

Thierry Perennes, Guingamp, défenseur syndical CGT 

Alexandra Peretz, journaliste

Anita Perez, monteuse 

Florent pervez, syndicaliste CGT 

Olivier Perrin, ingénieur du son

Jean-Pierre Perrimond, infirmier, Marseille

Remy Bernard Pesant, artiste  

Guillaume Petite, chercheur retraité

Joël Philippe, retraité Education nationale

Eric Pichonnet, intermittent du spectacle

Simon Picou, militant CGT/NPA, inspection du travail 

Christian Pierel, porte-parole du PCOF

Jean-Sébastien Pierre, professeur émérite des universités

Regine Piersanti, bibliothécaire 

Cedric Piktoroff, monteur

Giulia Piktoroff, retraitée de l’Education nationale et militante NPA 

Maria Pina, retraitée

Patrice A. Pincé, enseignant, ancien secrétaire SUD Education 35

Isabelle Pinheiro, chargée d’études marketing

Florence Pinon, institutrice

Raymond Pointu, journaliste AFP retraité

Alain Pojolat, enseignant

Christopher Pollmann, professeur des universités, agrégé de droit public, université de Lorraine – Metz

Francis Pornon, écrivain

Chantal Portaux, comité Libérez-les ! (59-62)

Alain Pourcelle, militant de la vraie gauche (62)

Geneviève Pourcelle, militante de la vraie gauche

Pierre-Olivier  Poyard, professeur, membre du conseil national du Mouvement de la Paix

Pascal Poyet, poète et traducteur, cinéaste 

Dominique Poirre, historienne 

Basile Pot, cheminot

Véronique Poupard, Montreuil 93

Karine Prévot, militante Emancipation tendance intersyndicale

Jean-François Priester, ingénieur du son 

Pierre Prouvèze, retraité EN, chansons de l’évènement

Mathieu Provansal

Marine Provost, artiste 

Marc Prunier, retraité fonction publique d’Etat 

Tosho Puesh, militant syndicaliste

Charlotte Puertas, artiste plasticienne

Corine Pujo, peintre, illustratrice, militante, Ariège 

 

Q

 

Jérôme Quaretti, historien

 

R

 

Cécile Rambourg, sociologue 

Jean-Pierre Ramine 

Josefa Ramine, retraitée EN émancipation. 

Loïc Ramirez, journaliste

Véronique Rancillac 

Lara Rastelli

Marie Raynal, actrice et metteur en scène

Ribet Saadia

Christophe Ricard, adjoint administratif

Stéphanie Richet

Thomas Richoux, technicien du spectacle 

Abdelaziz Righi, CRI Perpignan 

Florence Rigollet

David Rit, preneur de son

Isabelle Rivière, ostéopathe 

André Robèr, auteur, artiste, responsable éditions K’A

Danièle Robert, auteure, traductrice 

Janine Robert, militante associative Solidarité Palestine

Françoise Rocheteau, militante associative

Josiane Rodriguez, conseillère pédagogique, retraitée EN

Marie Rodriguez retraitée

Maria Teresa Rojas, co-organisatrice du Festival Terre d’image d’Indre et Loire

Pascale Rolin militante antifa

Lou Roméo, retraité

André Rosevègue, porte-parole de l’UJFP Aquitaine

Monique Rougier

Sylvette Rougier, syndicaliste, militante pour la Palestine

André Rousseau, chercheur CNRS retraité 

Martine Roussel, retraitée, militante RESF 63,AFPS 63

Claude Rousset, enseignante

Didier Royer, Gilet jaune

Jean-Jacques Rue, animateur, programmateur au cinéma Utopia de Saint-Ouen-L’Aumône 

Michel Ruff

Richard Ruffel, artiste libre

Mireille Rumeau, International Solidarity Movement (ISM-France) 

 

S

  

Ribet Saadia

Alain Sabat, musicothérapeute

Yasmina Safar, enseignante retraitée

Simon Sainte-Marie

Pauline Salingue CGT CHU Toulouse

Niko Sallaberry, syndicaliste CNT

Laure Salmona, co-fondatrice du Collectif féministe contre le harcèlement 

Samidoun

Lucien Sanchez, NPA 31

Manuel Sanchez, réalisateur

Tariq Safraoui, militant

Stéphanie Sarrazin Sud Education Aquitaine

Annick Saurat, NPA Chateaulin

Saoud Salem, plasticien

Oreste Scalzone, solidaire anti-pénal 

Priscilla Schneider

Edith Schumann, retraitée de l’éducation nationale 

Secours Rouge Lille

Secours Rouge Toulouse

Fabienne Serbah Le Jeannic, auteure de “Littérature prolétarienne” et militante NPA Côtes-d’Armor 

Christiane Sedet Ruffel, enseignante retraitée 

Jean-Pierre Serezat, syndicaliste CGT Michelin,retraité 

Josefa Serra, militante associative 

Eric Sevault, éditeur 

Nicolas Shahshahani, militant EuroPalestine

Volodia Shahshahani, éditeur

Jean Sicard, militant LFI

Juliette Simon,  retraitée, militante Solidarité Palestine  

Awa Sissokho, journaliste

Skalpel, rappeur 

Ahmed Slama, critique littéraire 

Joël Schnapp, enseignant 

Leïla Skandrani, secrétaire administrative

Solidaires 09

Solidarité Georges Abdallah Lille

Thomas Sommer-Houdeville, enseignant-chercheur NPA 31 

Jacques Soncin, journaliste critique des médias, écologiste, président de Fréquence Paris Plurielle

Isabelle Soria, laborantine

Jérôme Soubeyran, cinéaste

Vincenzo Spano

Marie-Lyse Spano

Keltoum Staali, enseignante

Michel Staszewski, enseignant retraité

Monique Stupar Biarnais, professeure

Francis Suner, gilet jaune, éducateur retraité 

Hélène Surjus, enseignante

Gilles Suzanne, enseignant chercheur 

Monika Swuine (Monica Swinn), comédienne, journaliste 

Véronique Symon, dessinatrice

Syndicat CNT ETPICS 94

 

 

T

 

Christian Taillandier, syndicaliste retraité 

Eddy Talbot, bureau fédéral Sud Poste

Adeline Talec, NPA Kemper 29

Clément Talleu, informaticien

Christian Tarting, écrivain, directeur des éditions Chemin de ronde 

Ted Tennah, retraité

Lidia Terki, cinéaste

Martine Tessard, retraitée de l’Education nationale 

Pierre Thivend, retraité de l’Education nationale, militant associatif

Marianne Thomas, enseignante

Nadia Thomas, gynécologue

Valérie Thomas, enseignante

Tigre de Paper éditions Catalunya

Jean-Louis Touton, syndicaliste enseignant 

Yves Thebault  retraité, sympathisant NPA

Christine Thépénier, réalisatrice de films, documentaires et vanieres

Alexandre Thevenet, enseignant, syndicaliste SudEducation 

Roseline Tiset, enseignante retraitée, militante associative

Michael Tolley – Professeur honoraire

Guy Tresallet, syndicaliste enseignant

Dominique Tricaud, avocat au barreau de Paris, ancien membre du Conseil de l’ordre, ancien secrétaire de la Conférence 

François Tronche, chercheur 

Jean-Marc Trouvé, indépendant, cuistot d’artistes

Berbar Tsouria, biologiste retraitée

Jean Philippe Turpin, directeur CADA, La Cimade 

 

U

 

                                   

Union Juive Française pour la Paix

Uraï Thanouvone, artiste, éducateur, syndicaliste

Anne Urtubia, biologiste retraitée

 

V

 

Kévin Vacher, sociologue, militant pour le logement digne, syndicat des quartiers populaires de Marseille 

Frédéric Vahe, travailleur de l’Education populaire

ValK, photographe

Isabelle Vallade, animatrice sociale 

Serge Vandepoorte, cadre de Santé Ajaccio 

Yves Vandrame, associatif Ballon Rouge

Nestor Vega, président de l’association Terre etLiberté Arauco, ex-prionnier politique chilien

Christian Velly, retraité

Annie Vera, éducatrice PJJ retraitée

Florent Verdet, cinéaste et producteur

Pascal Verroust, producteur 

Françoise Verne, retraitée de l’Education nationale

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

Roland Veuillet, Nîmes 30 000

Jacques Vialle, professeur des écoles 

Jean-Louis Vidal, retraité

Louis Vidonne

Gérard Vigneron, retraité

Daniel Villanova, comédien

Olivier Vinay, vétérinaire, professeur agrégé, éluEmancipation au bureau national FSU

Eliane Paul-Di Vincenzo, enseignante retraitée 

Renaud Violet, enseignant

Maxime Vivas, écrivain

Jean-Philippe Vlahopoulos

Jean-François Vlerick, comédien

Stéphane Vonthron, communiste insoumis de Lille 

 

W

 

Guy Waaub, retraité

Nicolas Wadimoff, réalisateur

Richard Wagman, traducteur Union juivefrançaise pour la paix

Béatrice Walylo, enseignante

Laurent De Wangen, enseignant

Dominique Waroquiez, retraitée

Dror Warschawski, chercheur au CNRS Paris

Luc Weingartner, brancardier, CNT (62)

Richard Wilf, militant anarchiste, retraité du Livre, ancien responsable CGT

Allan Wisniewski, réalisateur

Nicolas Worms, musicien 

 

X

 

Y

 

Georges Yoram Federmann, psychiatre, gymnopédiste 

Maud Youlountas, réalisatrice 

Jacqueline Yvroux, retraitée EN

 

Z

 

Sophie Zafari, syndicaliste 

Vincent Zancanaro, artiste

 Josiane Zardoya, monteuse de films

Pierre Zellner, réalisateur 

Nicole Ziani

Dominique Ziegler, auteur, metteur en scène 

Stéphane Zoghlami, chauffeur Gilet Jaune

José Zomeno, formateur Montpellier

Moumen Zouheir, membre de l’UCL, sans emploi

Christian Zueras, militant NPA 65

Patricia Zuniga, militante

 

SOLIDARITE INTERNATIONALE

  

                                        

A. C. El Raval – El Lokal

  Gracia Amo Agusti, autònom

Txema Aranaz Cordón, editor

Rolando d’Alessandro, 

Bellaterra edicions

Monika Belinchon Mejias, técnica en integración social

Ainhoa Bernal Bajo, investigadora científica en el CSIC

José Manuel Botana Cao, tècnic d’escenografia

Pau Casanellas , historiador

David Castillo Bulls, escriptor

Centre de documentació Merce Grenzner

Comité d’Actions et de Soutien aux Luttes duPeuple Marocain (Paris)

Xabier Cerezo Ansoleaga (profesor de geogràfia i historia

Col·lectiu Rossinyol

Sonia Mackay, artista

Comité Tunisien de Solidarité pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah

Javier Debes Carrera, carter

Descontrol Editorial & Impremta

Xavier Díez, escriptor i historiador

 Joni D. ,activista cultural i escriptor

 Editorial Calumnia Etat Espagnol

Juantxo Estebaranz, historiador

Pau Fabregat, disenyador gràfic

Libertad Francés Lecumberri (advocada

Francesc Foguet i Boreu, Professor de la UAB

Olaf Galán González, electricista

Marc Garcés, editor

Francisco Gil de Jaén, economista

Ana Gordaliza, Psicoanalista i TMAE de II.PP

Grup d’Estudis Llibertaris Els Oblidats

Grup de Suport d’Amadeu casellas

Nicolas de las Heras Garcia, camperol

Klaus Helms, retraité, membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), Allemagne

Jesús Herrador Pouso, operari

Alvaro Hilario, col·laborador del setmanari BRECHA -Montevideo

Kasba Music

 Wolfgang Lettow, Redakteur bei der Zeitschrift Gefangenen Info, Deutschland  

LOM ediciones Xile

César Lorenzo Rubio, historiador

Asel Luzarraga Zarrabeitia escriptor i traductor

Francesc Llimona, biòleg

Jordi Maíz, professor i editor

José Luis de María-Tomé, jubilat

Llibreria Kaxilda

Dolors Marin, historiadora

Eduard Márquez, escriptor

Jordi Martí Font, editor

Pau Martin Pujol, (bibliotecari i documentalista

Carmen Martínez De Toda, trabajadora social

Ricard Martínez i Muntada, historiador -UAB, membre de l’Institut Sobiranies

Eloisa Matheu, bióloga

Miguel Angel Matute Herrero, psicólogo

Paquin Morán Suárez , fisioterapeuta

Antonio Nieto Galindo, activista social

David Oberweiser, educador jubilat

Gorka Ramos Hervella, prejubilat 

Resistencia Indépendentista de Catalunya

Iñaki Rivera Beiras, professor Universitat de Barcelona

Fernando Rodrigues da Silva, operador de càmera

Olga Rodriguez Rubiera, cambrera

Maite Ruiz Inda, estudiante

Sare Antifaxista

Secours Rouge International

Carmen Ripolles del pueblo, cuinera

Joan Ramon Segura, ex-President Centre Excursionista de Lleida

Sembra Llibres Catalunya 

Gemma Serrahima, professora i documentalista

Christine Siegfried, jubilada

Gemma Soriano Martínez, activista social

Carlos Taibo, professor jubilat

Joan Tarrida Bellver, jubilat

Tigre de Paper edicions

Olaia Urrutia Salazar, estudiante

Ricard de Vargas Golarons, historiador

Simón Vázquez, editor

Luk Vervaet, éditeur Antidote-Publishers.be

D’ar c’houlz ma kaozeer kalz deus ur referendom diwar-benn dazont bro Naoned da heul sinadeg “Breizh Unvan” hag emzalc’h negativel prezidant Liger-Atlantel eo fur adlenn prezegenn aozerien manifestadeg Roazhon bet dalc’het d’an 08 aviz Kerzu.

Erru eo poent sklaeraat talvoudegezh gerioù zo evel “demokratelezh”, “referendom”… Deomp ni n’eus nemet ur “referendom” a dalvez ar boan stourm evitañ : unan a vo aozet war Vreizh a-bezh gant ar vretoned o unan.

Trugarez da gKernurzhierezh Demokratel Breizh d’ober gant hor yezh e kement darvoud foran aozet gante.

MANIFESTADEG ROAZHON 08/12/2018

Amañ emaomp evit embann hor gwir da zibab, hor gwir evel pobl hag a rank — eus Brest betek Klison — mestroniañ he zonkad.

Raktreset ha gortozet e oa nac’hadenn Kuzul Departamant Liger-Atlantel da lezel mouezhiañ an dilennerien diwar-benn unvaniezh Breizh, en desped d’ar 100.000 sinadur rastellet ganr Breizh Unvan.

A-benn un nebeud devezhioù e vo un dalc’h gant Kuzul Rannvro Breizh. E miz Eost en Oriant hag e Miz Gwengolo e Naoned hor boa embannet hor c’hoant da glevet sav-poent dilennidi ar bodad-se diwar-benn ar gwir da zivizout.

Adsevel a reomp ar goulenn : ha reizh e kavont ne c’hellfe ket pobl Breizh reiñ he soñj diwar-benn harzoù Breizh ? Ha reizh e kavont ne c’hellfemp ket lavarout dre ur referendom peseurt barregezhioù a fell deomp mestroniañ ?

Evidomp ar bodadegoù departamant ha rannvro — dre o barregezhioù gwann — na c’hellont ket respont d’ar c’haoant a justis er vro, war dachenn an endro ha war an dachenn sokial a glever er gevredigezh a-bezh.

Anat eo. Met fellout a ra d’an dilennidi respont d’ar c’hoant all, ar c’hoant a zemokratelezh perzhiañ a vagfe dre an argerzh bonreizhañ-se ar vreutadeg politikel diwar-benn harzoù hag an derezh a souvereniez he Breizh ?

Ankeniet omp peogwir int didrouz da heul ar flac’had bet roet gant an Aotrou Grosvalet d’an holl dud o doa rastellet 100.000 sinadur.

N’eo ket d’ar bodadegoù dic’halloud ha dic’hoant da dermeniñ ar pezh zo mat evidomp, d’ar bobl an hini eo !

Soñjal a ra dilennidi kuzul-rannvro Breizh 4 departamant evel an Aoutrou Grosvalet ne dle ket ar bobl kaout an tu da reiñ he soñj ? Ha perzh int eus ar c’hast a zispriz mouezh ar bobl ?

Ankeniet omp kar e klevomp kaoz eus an adreizh bonreizhel a groufe un digreizennañ diouzh ar c’hoant. Gellet a rafe bezañ da skouer e-mesk ar c’huzulioù departamant ha rannvro brasaet ha kendeuzet en ur c’hornog bras a nac’homp en a-raok !

Ne fell deomp e vefe dibabet gant dilennidi ar bodadegoù dic’hallus-se peseurt mod rannañ barregezhioù dre un digreizennañ diouzh ar c’hoant gant ar galloud kreiz. Nac’hañ a reomp e vije graet deomp ar pezh zo bet graet d’an Elsass-Mosel, d’ar Broioù Katalan, da vro-Euskal a zo bet beuzet e ensavadadurioù o deus diverket betek o anv !

Nac’hañ a reomp en a-raok un emglev jirondin etre an notabled hag ar galloud kreiz a nac’h hor gwir d’en em dermeniñ. Ar gwir zo ganeomp da zibab war kement tachenn zo.

Emsav ar jiletennou melen, hag hon eus moarvat sav-poentoù disheñvel diwar-e-benn, a ziskouez n’omp ket kevatal dirak ar frailh tiriadel.

Dirak dilez ur stad prederiet gant ar gounid hepken, ur stad na ra nemet kreñvaat ar meurgerioù evit goloién ar maezioù, a zispriz ar re vreskañ, a serr ar servijoù yec’hed lec’hel evel e Douarnenez hag e Gwengamp, a dag hor gwir da gaout un deskadurezh dereat, ha nac’h ouzhomp da lakaat e pleustr ur politikerezh treuzdougen all e soñ deomp eo reizh hor raktres.

Dleet zo deomp kinnig ur skouer ensavadurel, sokial, war dachenn ar yezh hag an endro a rofe an tu d’an holl da gaout yec’hed, deskadurezh, sevenadur ha gouiziegezh. Evit e sevel e rankomp votiñ amañ e Breizh ! Hor breujoù a vo !
Perzh omp eus un emsav ledanoc’h a azgoulenn ar gwir d’en em dermeniñ : e Skos, e Katalonia, e Iwerzhon, e Kastilha e lec’h zo bet votet evit lakaat un termen d’ar monarkiezh ar sizhun-mañ…

N’en em gontantimp ket eus un deus deiziataer mouezhiañ evit ensavadurioù a c’heller krediñ nebeutoc’h nebeutañ enne. En o zouez ensavadurioù Europa a laosk da vreiniañ en toull-bac’h dilennidi Katalonia o doa aozet ur referendom diwar-benn an dizalc’hiezh pe hag a zo en soñj da adkreñvaat disparti Iwerzhon…

N’eus lezenn ebet a vir ouzhomp da aozañ hon unan ar referendom.

Pep keodedad, pe kebredigezh en deus ar gwir da gaout roll ar voterien ha dafar votiñ e gumun, dre al lezenn-se eo e vez aozet dilennadegoù diabarzh ar strolladoù politikel. Dleet zo da seurt stourmadegoù bezañ dizalc’h deus an ensavadurioù war dachenn an arc’hant, met pep hini ac’hanomp dilennet pe get a c’hell reiñ arc’hant.

Evel-se hor boa graet da vare ar votadegoù aozet gant ar gevredigezh DIBAB evit un 20 mouezhiadeg bennak. Asambles ha dre ar vot dre ar genrouedad e c’hellimp mont pelloc’h.

Evit embarzhiñ ar gwir da zibab en deiziataer politikel e roomp deoc’h meur a emgav :

1.    Goulenn a raimp asambles ganeoc’h soñj dilennidi Kuzul Rannvro Breizh e-pad an dalc’h da zont, goulenn a reomp diganeoc’h da vezañ niverus. Evit en ober e c’heller tremen dre o c’henlabourerien, pe drezo war-eeun, pe dre un tweetstorm, ur gorventenn tweetoù war ar rouedadoù sokial betek ma vo respontet deomp en un doare sklaer.

2.    Harpañ a raimp an emgavioù a c’hellfe bezañ roet evit taliñ ouzh dispriz Kuzul Departamant Liger-Atlantel.

3.    Goulenn a raimp ma vo votet melladoù e pep ti-kêr a-benn ma vefe roet ar gaoz da bobl breizh dre ur referendum em dermeniñ eus Brest betek Klison.

4.    Pediñ a reomp ac’hanoc’h da gemer perzh e emvod meur Kenurzhierezh Demokratel Breizh a vo dalc’het d’an 2 a viz C’hwevrer e Gwened, digor eo d’an holl. Aze e vo roet ur framm d’ar genurzhierezh, prientet hor c’houlzadoù evit ar gwir da zibab, studiet a-dost peseurt mod ober evit laket e pleustr da vat ur referendum war vreizh a-bezh.

5.    Fellout a ra deomp paeañ ur sontadeg ofisiel a-benn muzuliañ pegen bras eo c’hoant ar vretoned war dachenn an demokratelezh. Fellout a ra deomp e vefe embannet a-raok mouezhiadegoù Europa evit goulenn digant ar vretoned ha reizh e kavont bezañ goulennataet dre ur referendom war dazont hor bro eus Brest betek Klison. Koustus eo, ezhomm zo 15 000 euro evit sevel goulennoù war Vreizh a-bezh. Ar c’houlzad arc’hantaouiñ a grogo a-benn nebeut met gallout a reer kregiñ hiziv da reiñ arc’hant deomp. Ur bazennad gentañ war -du ar referendum e vo ar sontadeg se, harpit ac’hanomp !

N’eo ket echu ar stourm ha n’eus nemet an hent-se !

 

La Gauche Indépendantiste, composante de la Coordination Démocratique de Bretagne, prend bonne note des déclarations de Loig Chesnais-Girard président de la région administrative Bretagne qui a indiqué être favorable à une consultation de la population en Loire-Atlantique à propos de la réintégration du pays Nantais en Bretagne. Dans cette déclaration Loig Chesnais-Girard indique qu’il veut lui aussi consulter le reste des bretons après un éventuel et hypothétique vote des citoyens en Loire-Atlantique que refuse le président de ce département, M. Grosvalet.

Rien n’empêche légalement les bretons d’organiser eux-mêmes dès maintenant une consultation référendaire grâce à la loi sur les primaires des partis politiques (décret Fillon) en passant outre les limites territoriales actuelles. Le peuple breton devrait être consulter de Brest à Clisson sur le périmètre de la Bretagne et sur les compétences que nous devons nous mêmes exercer.

Nous réitérons notre souhait d’entendre M. Loig-Chesnais Girard et l’ensemble des élu-e-s réunis en session au conseil régional de Bretagne se positionner sur ce point.

C’est la seule façon de réunifier dans les faits la Bretagne et les bretons par un acte civique et participatif répondant aux attentes pressantes en matière de démocratie directe portée notamment par les mouvements sociaux actuels.

C’est la seule façon de dépasser les blocages antidémocratiques de la loi NoTRe et du prétendu droit d’option qui comme toutes les lois françaises d’aménagement du territoire se fondent sur le mépris du droit de décider et du droit à l’autodétermination des peuples.

Pour la Gauche Indépendantiste Bretonne : G. Roblin.

Dans la perspective de la session du Conseil Régional de Bretagne qui doit s’ouvrir le 13 décembre, la Coordination Démocratique de Bretagne avait décidé de mobiliser dans les rues de Rennes pour réaffirmer sa volonté de continuer à lutter pour l’unité territoriale de la Bretagne et le droit du peuple breton à décider de son avenir.

Depuis le 15 décembre 2012 où 1500 personnes avaient défilé à Morlaix — ville de la Ministre PS Marylise Lebranchu, qui occupait à l’époque le poste de “Ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique” — c’était la première initiative d’ampleur en région Bretagne administrative “B4” pour l’unité et le droit de décider.

Elle intervenait aussi au lendemain du refus du président du Département de Loire-Atlantique, M. Grosvalet, de mettre à l’ordre du jour un débat sur l’organisation d’un référendum dans ce seul département pour son retour en “Région” Bretagne, malgré la signature de 100.000 pétitionnaires pour appuyer cette demande à l’initiative de Bretagne Réunie.

Enfin, ce samedi 8 décembre, les initiatives de la marche pour le climat ou du mouvement des gilets jaunes étaient très nombreuses et mobilisaient légitimement beaucoup d’énergies militantes.

Sous une surveillance policière imposante, le cortège a rassemblé au plus fort un peu moins de 1000 personnes. Une bonne partie du défilé était composé de très jeunes gens, notamment ceux et celles qui avaient largement passé du temps à la mobilisation en amont.

Malgré un ton maussade et une mobilisation qui aurait pu être plus haute, un dynamisme certain se dégageait de l’initiative qui a attiré l’attention de nombreux Rennais·es. Même si trop peu de tracts ont été diffusé en guise d’explication pendant le défilé lui-même.

Un nombre significatif de militants de Bretagne Réunie étaient présents, tout comme des militants culturels et linguistique, ceux et celles de l’UDB, ou encore de la nébuleuse centriste autonomiste. Ceux et celles de la  Gauche Indépendantiste ont largement pris en charge l’organisation pratique de l’événement.

Mais aussi des élu·e·s Europe Écologie tels Jean-Marie Goater ou Valérie Faucheux, Glenn Jegou de la majorité municipale Rennaise, Lionel Henry élu à Montreuil-Le-Gast, Paul Molac conseiller régional et député ex-membre de la majorité gouvernementale, Lena Louarn vice-présidente du Conseil Régional en charge de la politique linguistique étaient présents.

Un message de solidarité de la CUP (Candidature d’Unité Populaire) de Catalogne a été lu par un militant indépendantiste catalan présent.

La manif a remplit sa fonction première : contribuer à mettre le droit de décider et l’unité de la Bretagne à l’agenda politique breton. De part son rôle de capitale administrative de la Bretagne, les médias qui ont tous un siège dans cette ville ont largement couvert l’événement. Ainsi l’affirmation de la nécessité d’un référendum auto-organisé sur toute la Bretagne a largement été diffusée.

Loin des envolées régionalistes “bleu-blanc-rouge” des dirigeants de “Bretagne Réunie” qui, il y a peu, faisaient part à qui voulait l’entendre de leur confiance absolue dans la démocratie française, les deux jeunes qui ont prit la parole pour clôturer la manifestation et annoncer la suite ont souligné l’impérieuse nécessité de mener un combat basé sur l’auto-organisation qui bousculerait la légalité et le calendrier de Paris.

À l’heure où tout le monde s’accorde à dire que Macron et ses soutiens ne veulent pas répondre aux exigences démocratiques des gilets jaunes au niveau référendaire, on ne lira qu’avec plus d’attention cette prise de parole que nous reproduisons ici intégralement :

MANIFESTATION DE RENNES — 08/12/2018

Nous sommes ici pour affirmer notre droit de décider, notre droit en tant que peuple qui — de Brest à Clisson — à le droit de maitriser son destin.

Le refus du Conseil Départemental de Loire-Atlantique de laisser les électeurs voter sur l’unité de la Bretagne était prévisible et attendu, et ce malgré 100.000 signatures collectées par Bretagne Réunie.

Dans quelques jours aura lieu la session du Conseil Régional de Bretagne. Nous avions affirmé en août à Lorient et en septembre à Nantes notre désir d’entendre le point de vue des élus de cette assemblée sur le droit de décider.

Nous reposons la question : trouvent-ils normal que le peuple breton ne puisse pas donner son avis sur les limites de la Bretagne ? Trouvent-ils normal qu’on ne puisse pas s’exprimer sur les capacités que nous pouvons nous-mêmes exercer à travers l’exercice d’un référendum ?

De notre point de vue, les assemblées départementales et régionales — avec leur faibles compétences — ne peuvent pas répondre au désir de justice sociale, territoriale et environnementale qui traverse toute notre société. C’est une évidence. Mais leurs élu·e·s souhaitent-ils répondre à cet autre désir, ce désir de démocratie « participative », qui via ce processus constituant provoquerait un vaste débat démocratique autour du degré et des limites de la souveraineté de la Bretagne ?

Nous sommes inquiets de leur silence après le camouflet infligé par M. Grosvalet à ceux et celles qui ont collecté les 100.000 signatures. Ce n’est pas aux élus d’assemblées sans pouvoir ni ambition de trancher, mais au peuple ! Les élus du Conseil Régional « B4 » pensent-ils comme M. Grosvalet que le peuple ne doit pas avoir la parole ? Appartiennent-ils tous à cette caste qui méprise la voix du peuple ?

Nous sommes inquiets car nous entendons parler en ce moment de la réforme constitutionnelle qui permettrait une décentralisation à la carte… Cela pourrait se faire en laissant par exemple les conseils régionaux et départementaux, éventuellement agrandis et fusionnés, dans un « Grand Ouest » que nous rejetons d’avance ! Nous ne voulons pas que les élus de ces assemblées fantoches décident seuls du partage des compétences via une décentralisation à la carte avec le pouvoir central. Nous refusons le sort fait à l’Alsace Moselle, aux Pays Catalans, au Pays Basque qui ont été noyés dans des entités qui gomment jusqu’à leur noms ! Nous refusons par avance un « pacte girondin » entre notables et pouvoir central qui refuse que nous exercions notre droit à l’autodétermination.

Nous avons le droit de décider de tout.

Le mouvement des gilets jaunes, sur lequel nous avons sans doute des points de vue différents, révèle que nous ne sommes pas tous égaux face à la fracture territoriale.

Face à la démission d’un état qui ne raisonne qu’en terme de rentabilité, qui renforce le poids des métropoles et fini de vider les campagnes, qui méprise les plus fragiles d’entre nous, qui ferme les services de santé de proximité comme à Douarnenez ou à Guingamp, qui attaque le droit à l’éducation et ne nous laisse pas nous-mêmes trouver une alternative aux modes de transports actuels, nous pensons que notre projet est légitime. Nous devons proposer un autre modèle institutionnel, social, linguistique et environnemental pour garantir à tous et toutes l’accès au savoir, à la culture, à la santé, à l’éducation. Pour le construire nous devons voter ici en Bretagne ! Ce seront nos états généraux !

Notre mouvement s’inscrit dans un cadre plus vaste qui réclame ou exerce ce droit à l’autodétermination : en Écosse, en Catalogne, en Irlande, au cœur de la Castille où cette semaine on a voté pour abolir la monarchie…

Nous ne nous contenterons pas d’un calendrier électoral pour des institutions de moins en moins crédibles, notamment des institutions européennes qui laissent pourrir en prison les dirigeants catalans qui ont organisé un vote sur l’indépendance, qui envisagent de renforcer la partition en Irlande, etc.

La loi ne nous interdit pas d’organiser nous-mêmes ce référendum.
Chaque citoyen, chaque association a accès au registre électoral et au matériel et lieu de vote de chaque commune, c’est cette loi qui permet aux partis politiques d’organiser leurs primaires. Cette initiative doit être indépendante financièrement des institutions mais elle peut êtres soutenu financièrement par des individus élus ou non. C’est ce dispositif légal que l’association DIBAB a utilisée pour une 20aine de votation. Ensemble et par le recours au vote virtuel nous pouvons étendre cette expérience.

Pour inscrire notre droit de décider, notre droit à l’autodétermination à l’agenda politique, nous proposons plusieurs rendez-vous :

  1. Nous interpellerons les élu·e·s du Conseil Régional de Bretagne pendant la prochaine session et vous demandons d’y participer activement. Vous pourrez les interpeller sur le droit de décider en les contactant eux-mêmes ou via leurs collaborateurs par exemple, mais également en organisant un tweetstorm sur les réseaux sociaux, c’est à dire en réitérant nos questions sans cesse jusqu’à obtenir des réponses claires.

  2. Nous soutiendrons les éventuels rendez-vous qui dénonceront le mépris du Conseil Départemental 44.

  3. Nous demanderons à ce que partout où nous le pouvons nous fassions voter dans toutes nos mairies un vœu pour que le peuple breton soit consulté de Brest à Clisson, dans le cadre d’un référendum d’autodétermination.

  4. Nous vous invitons également à l’Assemblée Générale de la Coordination Démocratique de Bretagne qui aura lieu le 2 février 2019 à Vannes qui sera ouverte à tous et toutes. Nous profiterons de cette réunion pour formaliser la Coordination Démocratique de Bretagne, pour préparer nos campagnes à venir pour le droit de décider, et pour commencer à concrétiser les modalités d’organisation d’un référendum sur toute la Bretagne.

  5. Enfin, nous souhaitons payer un sondage officiel pour mesurer combien les bretonnes et les bretons ont soif de démocratie. Nous projetons de publier ce sondage avant les élections européennes pour demander aux habitantes et aux habitants de Bretagne s’ils jugent légitime d’être consulté·e·s sur l’avenir de leur pays de Brest à Clisson. Pour pouvoir payer ce sondage nous aurons besoin d’un soutien financier assez conséquent, puisque nous aurons besoin de 15.000 € pour poser nos questions sur tout le territoire breton. Nous lancerons une campagne plus formelle d’ici peu mais d’ici là nous comptons déjà sur votre solidarité financière pour commencer la collecte. Ce sondage sera une première étape vers le référendum sur toute la Bretagne, soutenez-le !

La lutte continue, c’est le seul chemin !

Il y a maintenant 15 jours, le 29 septembre dernier, prés de 3000 personnes ont défilés dans les rues de Nantes pour réaffirmer l’appartenance du Pays Nantais à la Bretagne et affirmer le droit à décider pour les bretons — de Brest à Clisson — et ce à l’initiative de la Coordination Démocratique de Bretagne en construction.

Au delà de la prestation honorable en terme de participation, c’est bien le contenu politique de cette manif qui est à évaluer positivement.

D’abord prés de 3000 c’est beaucoup car en 2016 l’association Bretagne Réunie présente depuis des décennies sur le seul terrain de l’unité de la Bretagne en réunissait à peine plus sur fond de dépolitisation des revendications et de tolérance vis à vis de l’extrême-droite. En 2017, seul le collectif 44=Breizh avait osé occuper la rue et initié un appel et un travail aboutissant à l’initiative du 29 septembre dernier.

En amont, des dizaines de milliers de tracts et affiches ont été diffusés, les réseaux sociaux saturés, des banderoles accrochées, des actions menées sur les routes avec Ai’ta pour la signalétique bilingue sur les routes nationales en Loire-Atlantique, un rassemblement a eu lieu à Lorient en plein mois d’août.

Les militants de la Gauche Indépendantiste écrivaient en octobre 2016 à propos du fiasco de Bretagne Réunie :

Nous souhaitons que cet épisode honteux permette d’entamer un débat de fond pour remobiliser de larges secteurs du peuple breton en faveur de la réunification et du droit à l’autodétermination, et marginalise définitivement les responsables de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons.

Force est de constater que ce travail de fond était bien visible le 29 septembre dernier.

Car c’est bien la première manifestation affirmant le droit à l’autodétermination du peuple breton qui a eu lieu à Nantes le 29 septembre. Et ce dans le cadre d’une organisation impeccable, dans laquelle la jeunesse a pu prendre toute sa place.

Une jeunesse qui s’est complètement appropriée les mots d’ordre invitant à bousculer l’ordre institutionnel.

Le gros des troupes étaient constitués de militants de base pour la réunification de la Bretagne, de syndicalistes, d’un très large panel des associations impliquées dans la défense de la langue bretonne (qui avaient plutôt bien mobilisés) et des autonomistes de l’UDB. Quand à la Gauche Indépendantiste, elle n’a pas eu besoin de sortir ses fanions pour faire sentir son investissement désintéressé et efficace.

C’est sous le soleil et avec le sourire que chacun a pu défiler — sans menace fasciste aucune — dans une manif familiale qui a affirmé sans complexe aucun que nous avons le droit de voter sur l’avenir de notre pays de Brest à Clisson, que cela plaise à Paris ou non.

Les délégations internationales irlandaises et kanaks, invitées par la Gauche Indépendantiste pour son université de rentrée, ont suscité l’enthousiasme en fin de manif par leurs interventions punchy, en replaçant le combat breton pour le droit de décider dans un cadre international. Et l’hommage en solidarité avec les prisonniers politiques catalans a été bien perçu et sonnait juste.

La prise de parole finale, entièrement bilingue, lue par un podium exclusivement féminin et reproduite ci-dessous, invite à poursuivre la dynamique par une manifestation à Rennes le 08 décembre à quelques jours de la session du Conseil Régional de Bretagne.

Nous pensons que si nous voulons inscrire le droit à l’autodétermination du peuple breton à l’agenda politique breton il faut faire de cette initiative et de cette campagne une priorité.

Il faut poursuivre parce que comme le dit un camarade de notre organisation :

Pour de très nombreux  des bretons et bretonnes, la revendication pour la réunification est connue et vivante… Maintenant c’est la revendication pour le référendum qui commence à s’installer et à être de plus en plus connue.

Nous ne l’installerons pas en plaçant nos combats dans le calendrier institutionnel parisien ni dans le seul cadre électoral, comme vont vouloir le faire certains participants en se fourvoyant dans les élections européennes aux cotés de partis hexagonaux rendant invisible ou presque leur faible force.

Cette double affirmation politique d’unité de la Bretagne et du droit de décider semble mettre mal à l’aise une partie du vieux “mouvement breton” qui veut continuer à se persuader de l’utilité de participer aux initiatives prévues et autorisées par la réforme territoriale (comme le droit d’option) pour faire progresser l’unité de la Bretagne.  Ce vieil “Emsav” ne voit pas, ou ne veut pas voir, l’indifférence polie de nos concitoyens qui ne contestent pas l’aspect historique de la bretonnité du pays Nantais, mais n’ont pas plus envie que ça de se battre pour seulement un département de plus afin de gérer le RSA, les collèges et quelques routes…

Nous invitons chacun à diffuser le texte de la manif de Rennes et à inviter ses contacts pour cette initiative clairement ancrée dans une perspective de mieux-disant démocratique et social. Vous pouvez contacter la Coordination Démocratique de Bretagne pour diffuser le matériel dans votre quartier ou commune.

Des militants de la Gauche Indépendantiste investis dans la campagne.

La veille de la manif pour l’unité de la Bretagne la Gauche Indépendantiste tenait une session de formation pour sa 4eme université de rentrée organisée pour la première fois en pays Nantais. Prés de 40 personnes y ont prit part pour écouter les délégués Irlandais et Kanaks venus parler de leur combat pour l’indépendance de leur pays et leur position sur le référendums. Les camarades de la CUP Catalane avaient fait parvenir une vidéo car retenus par d’importantes mobilisations antifascistes en cette veille de d’anniversaire du référendum d’indépendance.

Pour les Kanaks du Parti Travailliste et de l’USTKE ( Union Syndical des Travailleurs Kanaks et Exploités ) le référendum du 4 novembre prochain ne correspond pas à leur conception de la démocratie. Mina Kherfi représentante du PT a expliqué la position de non participation de ces deux formations pour ce référendum en détaillant des faits sociaux :

  • taux de chômage chez les Kanaks : 26 % contre 7 % chez les non-Kanaks ;
  • 57 % des non-diplômés sont kanak : on compte seulement 6 % de diplômés de l’enseignement supérieur chez les Kanaks
  • 85 % des chefs d’entreprise et 75 % des cadres supérieurs sont des métropolitains ; par contre 75 % des ouvriers sont kanak.
  • Une violence sociale forte envoyant des jeunes kanaks en nombre derrière les barreaux (90 % de la population carcérale est d’origine kanak, des faits principalement dus à l’alcool), un taux de suicide inquiétant, l’échec scolaire, le chômage, les jeunes sont écartelés entre les valeurs coutumières et le monde occidental et peinent à trouver leur place dans une société dominée par les Européens et l’argent.

Pour toute ces raisons et par ce que c’est la puissance coloniale française qui délimite le corps électoral, et qui détermine la question posé en imposant le concept de Calédonie à celui de Kanaky notre camarade a justifié la non participation. Le FLNKS ( Front Libération National Kanak Socialiste ) importante composante historique du mouvement national Kanak appelle lui a y participer et à voter “OUI”. Elle nous a fait part de l’émergence d’une réflexion sur la mise en place d’un référendum auto-organisé dans le mouvement de libération Kanak.

Son témoignage simple et directe a été une parole anticolonialiste appréciée et ce d’autant plus qu’elle se fait rare tant les médias métropolitains ne parlent pas de la situation en Kanaky.

Puis l’IRSP , le Parti Républicain Socialiste Irlandais représenté notamment par Ciaran Cunnimgham nous a fait aprt de la situation en Irlande. La perspective du retour d’une frontière entre le sud et le nord de l’Ile comme conséquence du Brexit a remis au gout du jour le débat sur l’unité de l’Irlande. Depuis 1998 les accords du Vendredi Saint que l’IRSP et l’INLA ( Armée Nationale de Libération Irlandaise ) l’autre composante du mouvement socialiste républicain Irlandais ont refusé de soutenir prévoient néanmoins la possibilité d’un référendum «sur la frontière»  inscrite dans l’accord de paix. Il devrait être organiser s’il devenait incontestable qu’une majorité dans les deux Irlandes penchait pour la fin de la partition. Tous les sondages suite au référendum pro Brexit donne une majorité large au maintien de l’Irlande dans L’UE au sud comme au nord de la frontière. Pour cette raison et par ce que la démographie est favorable à la communauté qui vote républicain au nord au détriment des unionistes l’IRSP et le Provisional Sinn Fein ont choisi de faire campagne pour la tenue de ce référendum transfrontalier.

L’IRSP radicalement anticapitaliste veut que la gauche la plus décomplexée soit à l’avant-garde de ce mouvement démocratique qui permettrait de remettre à l’agenda politique la question de la souveraineté Irlandaise, de l’unité de l’ile et celle du départ des troupes britanniques dans le cadre d’un grand mouvement citoyen.

Les échanges avec le public ont permis d’aborder plus la position originale de l’IRSP sur cette campagne ” Yes For Unity” ainsi que celle du maintien en détention sans procès de prisonniers politiques comme Tony Taylor et sur la répression en général.

Le lendemain , aprés un hommage à Bobby Sands nos camarades Kanaks et Irlandais furent reçus en mairie de Saint-Herblain par Eric Bainvel militant de la Gauche Indépendantiste et élu pour la coalition Saint-Herblain à Gauche Toute. Ce fut l’occasion d’échanger sur le municipalisme , la solidarité internationale et la solidarité avec les détenus politiques en France tel Georges Ibrahim Abdallah détenu depuis 1984 pour son action dans la résistance Palestinienne.

Dans l’après-midi les militants de l’IRSP et du PT Kanak et du Mouvement des Jeunes Kanaks en France ont pris part au cortège internationaliste dans la manif de Nantes pour l’unité de la Bretagne et le droit à l’autodétermination. Une présence remarquée et appréciée de tous et toutes et  chaleureusement applaudie par les 3000 personnes présentes.

Bien évidemment ils prirent toutes leur place dans la minute d’hommage aux prisonniers et exilés Catalans.

Dans quelques semaines la Gauche Indépendantiste présentera son cycle de formation pour l’année 2018-2019.

 

4ème Université de rentrée de la Gauche Indépendantiste

28-29 septembre Saint-Herblain/Nantes

Depuis 4 ans la Gauche Indépendantiste propose un rendez-vous de formation et d’échanges fin septembre.

Cette année nous l’organisons pour la première fois à Nantes et son agglomération.

Alors que nos militantEs sont investiEs plus que jamais dans la campagne pour le droit à décider en Bretagne et l’unité territoriale de notre pays, nous avons décidé de proposer de réfléchir aux différents processus en cours en Europe et ailleurs pour que les peuples puisent exercer leur droit à décider, le droit à l’autodétermination.

Pour ce faire nous avons invités des camarades Catalans et Irlandais ainsi que des Kanaks.

 

Programme :

  • Vendredi 28 septembre à 21H00, salle du soleil levant à Saint-Herblain.

Réunion publique : Souverainetés, Référendums, Indépendances…

Intervenants :

-Kanaky avec Mina Kherfi militante du Parti Travailliste qui comme le principal syndicat Kanak USTKE appelle à la non participation auscrutin de novembre. Tous les points de vues indépendantistes sur le référendum en Kanaky seront exposés.

– Pays Catalans : Mireia BOYA ex-députée de la CUP au parlement de Barcelone nous fera le bilan de la construction de la république Catalane. Un an après l’auto-organisation du référendum Catalan pour l’indépendance où en est le mouvement indépendantiste malgré la répression ?

– Irlande : Ciaran Cunningham du Parti Républicain Socialiste Irlandais (IRSP) viendra nous expliquer la campagne de son parti pour refuser le retour de la frontière au sein de l’Irlande après le Brexit et la position originale de sa formation en faveur d’un référendum sur l’unité de l’Irlande.

La Gauche Indépendantiste présentera son programme de formation de l’Université Socialiste de Bretagne qui s’étalera tout au long de l’année 2018-2019.

Isabel Vallet en compagnie de membres de la Gauche Indépendantiste à la Diada de Barcelone en 2014


La Gauche indépendantiste dénonce vivement la dérive dictatoriale du gouvernement espagnol en Catalogne. Après l’incarcération de cinq nouveaux dirigeants indépendantistes catalans vendredi, Jordi Turull, candidat à la présidence de la Generalitat, Carme Forcadell, ancienne présidente du Parlement catalan, Raul Romeva, Josep Rull, et Dolors Bassa, anciens ministres, c’est l’ancien président de la Generalitat, Carles Puigdemont, qui a été arrêté hier. Alors qu’il rentrait de Finlande en Belgique, où il est en exil depuis octobre 2017, Carles Puigdemont a été arrêté en Allemagne à la frontière avec le Danemark. Cette arrestation rendue possible par la réactivation d’un mandat d’arrêt par l’Etat espagnol depuis vendredi l’a été également par la collaboration de la police allemande avec les services secrets espagnols. Carles Puigdemont a depuis été incarcéré dans une prison allemande en attente de présentation à un juge qui se prononcera sur son extradition.

C’est à une véritable criminalisation de la mouvance indépendantiste catalane à laquelle se livre Rajoy et ses sbires. Si le régime espagnol incarcère, il pousse aussi à l’exil politique. Après notre camarade Anna Gabriel exilée en Suisse, c’est vendredi au tour de Martina Rovira, n°2 d’ERC, de fuir les geôles madrilènes auxquelles elle s’estimait promise.

C’est dans le silence assourdissant des autorités européennes que vivent en exil des élus du peuple catalan, que sont embastillés dix prisonniers politiques. Tous poursuivis pour avoir appliqué le mandat que le peuple catalan leur a majoritairement confié par la voie des urnes. A cela, l’État espagnol répond par la répression judiciaire et policière puisque près de 100 manifestants ont été blessées hier soir à Barcelone, étant parfois même pourchassées jusque dans les bars.

Élevons-nous ici en Bretagne contre la dérive fasciste de l’État espagnol et la complaisance de l’État français toujours prompt à soutenir l’unité espagnole. Ainsi, le ministre des affaires étrangères Le Drian, affirmait le 27 octobre 2017 “La France souhaite que l’Espagne soit forte et unie. Elle n’y a qu’un seul interlocuteur qui est le gouvernement de Madrid. La constitution de l’Espagne doit être respectée. C’est donc dans ce cadre, qui est celui de l’État de droit, que la question de la Catalogne doit être envisagée. C’est la raison pour laquelle la France ne reconnaît pas la déclaration d’indépendance que le parlement catalan vient d’adopter.”

Nous dénonçons le silence complice des autorités européennes. Ces mêmes autorités qui par leur silence pourfendent la volonté des peuples opprimés de construire leur avenir. Au Kurdistan, où elles ont fermé les yeux sur les exactions du président turc Erdogan à Afrin, comme en Catalogne où elles sont abonnés absents pour condamner Rajoy et sa clique franquiste.

Nous appelons à soutenir toutes les initiatives qui pourraient être organisées en soutien avec la Catalogne ici en Bretagne où se trouvent le consulat d’Espagne à Rennes et les consulats d’Allemagne à Nantes, Brest et Rennes.

Liberté pour les prisonniers politiques !

Vive la Catalogne indépendante et socialiste !

 

Cette info a été reprise sur le site du CDR Paris qui œuvre en solidarité pour l’indépendance Catalane depuis Paris. C’est une reproduction d’un article paru sur l’Indépendant de Perpignan. Nous le rediffusons pour créer des débats et initiatives dans les organisations syndicales en Bretagne, bien silencieuses sur la situation en Catalogne sud. Plusieurs semaines après la parution de cette info la situation répressive en Catalogne s’est aggravée par le maintien en détention de certains dirigeants indépendantistes, des menaces de poursuites contre d’autres militants de différentes sensibilités.

L’Occitanie ici évoquée correspond à la région française administrative du même nom, pas au territoire revendiqué par les occitanistes. (NDLR)

Des  syndiqués CGT militants à la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Réunie les 5 et 6 décembre à Carcassonne pour sa première conférence régionale, la CGT Occitanie fraîchement créée, issue de la fusion des comités régionaux Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées a voté jeudi une motion de soutien « aux travailleuses et travailleurs de Catalogne et leurs organisations syndicales représentatives ».

230 Cgtistes, leur nouveau bureau et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez condamnent la « répression policière » : « En envoyant la police réprimer l’organisation du référendum et en emprisonnant ses opposants politiques, le gouvernement Rajoy a délibérément fourni des arguments à ceux qui voulaient une déclaration unilatérale d’indépendance. Avec nos camarades des syndicats de Catalogne, nous exigeons l’arrêt immédiat des détentions et actions policières au sein des institutions catalanes. »

« Fidèle a ses principes fondateurs, la CGT exige le respect et la garantie des droits fondamentaux, dont le droit du peuple à choisir son avenir, partout dans le monde (…) Incarcérer des membres de l’ex-gouvernement catalan alors que des élections régionales sont convoquées revient à vider le débat démocratique de sens. On ne saurait régler une question politique par la voie judiciaire et invoquer les formes de l’Etat de droit pour mieux en ignorer l’esprit »… En fin de motion, le syndicat « appelle le gouvernement français à sortir de sa position bienveillante vis à vis des violences policières et violations des libertés. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent oeuvrer pour une sortie de crise qui soit respectueuse de l’expression de la diversité des opinions qui existent en Espagne et en Catalogne ».

Pour la CGT, « les premières victimes des conflits sont toujours les travailleurs-euses », affirmation développée dans le dernier paragraphe de la motion :

« Le grand capital qui capte autoritairement les richesses que nous produisons reste toujours la principale cause des conflits. En Catalogne, en Espagne comme en France, les cures d’austérité, les attaques coordonnées contre les droits sociaux et du travail génèrent l’appauvrissement des travailleurs-euses par la captation des richesses. le capital, sur tous nos territoires, et ses soutiens zélés que sont les gouvernements actuels espagnols et français portent une lourde responsabilité dans ces situations » affirme encore la CGT Occitanie dans sa motion de soutien.

Daoust d’ar votadegoù evit addileuriañ kannaded ha kannadezed Katalonia bezañ bet aozet diwar atiz Madrid ez eo gant ar strolladoù dizalc’hour e vije aet ar muiañ a vouezhioù.

Gouez d’an disoc’hoù, a c’hello cheñch c’hoazh, ez eo 80 % deus an dud a c’helle mouezhiañ zo aet d’en ober.

Kazi rampo e vije an daou strollad dizalc’hour brasañ (ERC ha JuntsXCat) gant 23 % eus ar votoù evit pep listennad hag a oa unvan er parlamant evel ma oa a-raok ar referandom nann aotreet gant Madrid bet dalc’het d’ar 1añ a viz Here. An tu-kleiz dizalc’hour bodet e talbenn ar c’hCUP a dapje nebeutoc’h a 5%, un digresk splann eta. Gant kement se e vije neuze 70 kador diwar 135 evit dizalc’hourien Katalonia a ranko en em glevet. En tu all deus an hanterenn ret evit merañ ensavadur Katalonia eo.

Deus an tu all ar strollad Ciudadans (Keodederien) a sav enep an dizalc’hiezh a dap 26 % eus ar mouezhioù met memes en ur ober ar sammad gant an nann dizalc’hourien all e chom pell ar strolladou feal da vadrid eus ar muiañ niver. M’eo bet merket gant ar mediaoù gall e oa aet Manuel Valls da gabaliñ evit ar strollad Ciudadans n’eus ket bet kement a dud oc’h embann e oa bet galvet da votiñ evite gant ar falañjisted a chom feal da vennozhioù an diktatour Franco…

Falañjisted mignon da Ciudadans, kamaladed nevez Valls

Kalz a elfennoù politikel a vo da gemer e kont en deizioù evit muzuliañ mat petore emdroadur a vo gant Katalonia. Da gentañ penn e vo ret gwelet peseurt emzalc’h a vo gant Madrid bremañ m’en deus tapet strollad ar c’hentañ maodiern ur roustad istorel (4, 21 % evit ar PP). Ha mont a ray pelloc’h war du ar waskerezh ? Kaset e vo dizalc’hourien all en toull-bac’h pe dirak al lezioù-barn ? Petra a ray Pariz ma c’hoarvez gant Karles Puigdemont, repuet e Brussel, tremen dre ar stad-c’hall ?

Ha gouest vo ar strolladoù dizalc’hour d’en em glevet daoust da azgoulennoù ruz-flamm komunourien CUP ? Pe hini deus an daou vrasañ a anzavo da gentañ ez eo prest da zistreiñ war an aergerzh a zizalc’hiezh bet boulc’het d’an 1añ a viz Here ? Petra a vo marc’hatet diwar goust ar re zo bac’het evit ma paouezo Madrid gant ar mellad 155 bet implijet evit herzel emrenerezh gouarnamant ar generalitat ? Ha dreist-holl petra a vo emzalc’h ar bobl gatalan hag a vez ken prim o tiskenn er straedoù evit difenn he frankiz ? N’eo ket sur e asanto n’eus forzh peseurt marc’had… Galvet zo bet gant ar c’homiteoù evit difenn ar republik (CDR) mont da aloubiñ an egor publik ar buanañ ar gwellañ goude ar vot evit derc’hel gant hent an dizalc’hiezh.

Un trec’h eo evit an dizalc’hourien memes tra ha kredapl e ray trouz ar feskennad bet tapet gant Rajoy a bep tu d’ar pireneoù.

G.R.