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4ème Université de rentrée de la Gauche Indépendantiste

28-29 septembre Saint-Herblain/Nantes

Depuis 4 ans la Gauche Indépendantiste propose un rendez-vous de formation et d’échanges fin septembre.

Cette année nous l’organisons pour la première fois à Nantes et son agglomération.

Alors que nos militantEs sont investiEs plus que jamais dans la campagne pour le droit à décider en Bretagne et l’unité territoriale de notre pays, nous avons décidé de proposer de réfléchir aux différents processus en cours en Europe et ailleurs pour que les peuples puisent exercer leur droit à décider, le droit à l’autodétermination.

Pour ce faire nous avons invités des camarades Catalans et Irlandais ainsi que des Kanaks.

 

Programme :

  • Vendredi 28 septembre à 21H00, salle du soleil levant à Saint-Herblain.

Réunion publique : Souverainetés, Référendums, Indépendances…

Intervenants :

-Kanaky avec Mina Kherfi militante du Parti Travailliste qui comme le principal syndicat Kanak USTKE appelle à la non participation auscrutin de novembre. Tous les points de vues indépendantistes sur le référendum en Kanaky seront exposés.

– Pays Catalans : Mireia BOYA ex-députée de la CUP au parlement de Barcelone nous fera le bilan de la construction de la république Catalane. Un an après l’auto-organisation du référendum Catalan pour l’indépendance où en est le mouvement indépendantiste malgré la répression ?

– Irlande : Ciaran Cunningham du Parti Républicain Socialiste Irlandais (IRSP) viendra nous expliquer la campagne de son parti pour refuser le retour de la frontière au sein de l’Irlande après le Brexit et la position originale de sa formation en faveur d’un référendum sur l’unité de l’Irlande.

La Gauche Indépendantiste présentera son programme de formation de l’Université Socialiste de Bretagne qui s’étalera tout au long de l’année 2018-2019.

Isabel Vallet en compagnie de membres de la Gauche Indépendantiste à la Diada de Barcelone en 2014


Beaucoup des lecteurs et lectrices de Bretagne Info savent que la justice espagnole a la main lourde contre les indépendantistes Catalans. En témoigne le maintien en détention d’élus ou de militants pour avoir organisé un référendum sur l’indépendance ou encore contre les jeunes basques qui comme 8 d’entre eux dorment en prison après des condamnations brutales pour une bagarre sans gravité de fin de soirée avec des gardes civils Espagnols. Comme le rappelle “Mediabask” :  “Oihan Arnanaz et Iñaki Abad sont les deux condamnés à treize ans d’incarcération. Douze ans pour Jokin Unamuno et Adur Ramirez et neuf ans pour Jon Ander Cob, Julen Goikoetxea et Aratz Urrizola. Ainara Urkijo, elle, a écopé de deux ans d’emprisonnement”…

Le régime post-franquiste — mis à mal par le puissant mouvement indépendantiste catalan — poursuit, traduit en justice et incarcère des centaines de militants, de syndicalistes, de jeunes, de squatteurs, de féministes, de rappeurs comme Valtonyc ou Pablo Hasel qui osent critiquer la monarchie…

En Galice aussi, nation opprimée par l’état espagnol, la justice va poursuivre à la demande de la famille du dictateur Franco des militants nationalistes galiciens. 19 militants hommes et femmes issues de l’indépendantisme viennent d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo et José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) a porté plainte contre 19 personnes pour une occupation pacifique d’une propriété que cette famille a spolié.

Nous reproduisons ici le récit de ces nouvelles persécutions contre l’indépendantisme galicien. Plus d’infos ici.

Bretagne Info.

Les militants indépendantistes galiciens poursuivis

Le 30 août 2017 un groupe de démocrates galiciens, militants nationalistes, syndicalistes, activistes sociaux, culturels, œuvrant pour restaurer la mémoire historique etc. avons mené une action pacifique et symbolique, consistant à dérouler deux banderoles dans le manoir Pazo de Meirás, ayant pour but de réclamer l’intervention des pouvoirs publics pour récupérer un patrimoine qui, selon nous, devrait appartenir au peuple galicien, à tous les galiciens et galiciennes. Nous pensons que cette initiative devait être prise afin de demander aux institutions publiques, qui ont réellement la capacité de le faire, d’abandonner la passivité et agissent dans  le but de récupérer le manoir et tout le patrimoine spolié par le dictateur Francisco Franco.

Il s’agissait, comme nous l’avons dit, d’une action pacifique, réalisée un jour de visite où les titulaires du manoir avaient l’obligation de l’ouvrir au public puisqu’il a été déclaré Bien d’Intérêt Culturel. L’action ayant duré environ 2 heures, toutes les personnes qui y ont participé ont quitté le bâtiment et l’enceinte du manoir en présence d’agents de la Garda Civil de façon pacifique, sans aucun incident ni dommage au patrimoine.

Nous croyons que le motif de notre action est partagé par la plupart de la société galicienne qui trouve injuste que tout ce patrimoine (comme la Maison de Cornide à La Corogne et les statues d’Abraham et Isaac du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques) soient aux mains d’une famille, celle du dictateur Francisco Franco, qui se l’est approprié de façon illégitime, faisant usage d’un abus de pouvoir (obtenu lui aussi de manière illicite par un coup d’État) et de la terreur contre la population pendant les années où il était au pouvoir. De nombreuses personnes et collectifs nous ont adressé leur soutien et nous ont félicité pour une action perçue comme une action opportune et nécessaire qui a suscité la sympathie.

D’ailleurs cette occupation symbolique de Meirás, qui a eu une répercussion internationale a relancé le débat social et politique sur la récupération du manoir et a obligé les institutions publiques à se manifester et à agir ou à commencer à le faire de façon plus évidente selon le cas. Il faut remarquer que même le Partido Popular, qui n’avait jamais montré aucun intérêt pour le patrimoine spolié par les Franco, a dû assumer au Parlement de Galice – du moins de façon formelle– le but de récupérer Meirás pour le peuple galicien.

C’est pourquoi toutes les personnes qui avons participé à cette action nous ressentons la fierté légitime d’avoir assumé une initiative visant à renforcer la demande sociale de récupérer les biens spoliés par Franco pour les rendre au patrimoine public de tous et toutes.

Or nous venons d’apprendre à travers une notification judiciaire du tribunal de Betanzos que la Fondation nationale Francisco Franco, Carmen Franco Polo e José Cristóbal Martínez-Bordiu Franco, (fille et petit-fils du dictateur respectivement) ont porté plainte contre 19 personnes. Nous sommes accusés d’EFFRACTION, avec comme aggravants la violence ou l’intimidation, qui peuvent être passible d’une peine emprisonnement de 1 à 4 ans selon le Code pénal espagnol; INFRACTION INFAMANTE avec publicité passible de 6 mois à 2 ans d’emprisonnement ou de 12 à 24 mois d’amende; DOMMAGES, aggravés, passibles de 1 à 3 ans d’emprisonnement et de 12 à 24 mois d’amende; de CRIME HAINEUX, passible de 1 à 4 ans d’emprisonnement et de 6 à 12 mois d’amende.
Remarquez que les délits dont nous accusent la fille et le petit-fils du dictateur et une Fondation qui fait l’apologie du fascisme, cumulent 3 ans et 6 mois minimum d’emprisonnement et pourraient s’élever à 13 ans d’emprisonnement pour chaque personne accusée, sans compter les amendes d’un montant indéterminé. Nous parlons donc d’un total de 247 ans d’emprisonnement et un demi-million d’euros d’amende environ pour l’ensemble.

Évidemment nous espérons que nous n’en arriverons pas là. Nous considérons ce type d’agissement terrible du point de vue politique et juridique. Du point de vue politique, tout démocrate résidant en dehors des frontières de l’État espagnol, trouvera consternant et choquant que les biens spoliés par le dictateur soient toujours entre les mains de sa famille et n’aient pas été rendus au patrimoine public à la fin de dictature. Il s’agit d’une question qui va au-delà de la valeur réelle, voire patrimoniale de ces biens acquérant symboliquement une dimension politique exceptionnelle.

Nous pensons que ces propriétés aux mains de la famille Franco symbolisent parfaitement la continuité des structures de pouvoir réel de la dictature (dans le domaine économique, judiciaire, médiatique voir même politique) héritées du régime de 1978 qui ont produit une démocratie de très basse qualité. Ainsi, 40 ans plus tard, dans l’État espagnol, la liberté d’expression est poursuivie et des personnes sont emprisonnées pour leurs opinions et idées politiques.
Mais il est tout particulièrement consternant pour les victimes du franquisme à qui l’État n’a pas encore restitué la dignité individuelle et collective. Rappelons qu’il s’agit là d’un crime, d’un coup d’état qui a provoqué des milliers de morts en Galice, une guerre de trois ans et une terrible dictature qui, pendant 40 ans, a anéanti la liberté et les droits dans l’État espagnol. Récupérer le Manoir de Meirás, la Maison de Cornide et les statues du Portique de la Gloire de la Cathédrale de Saint-Jacques est un impératif démocratique inéluctable et une manière de rendre justice aux victimes directes du pillage ainsi qu’à l’ensemble des victimes du franquisme. Il s’agit donc également d’une façon remarquable de restituer la mémoire démocratique et la dignité collective.

Par ailleurs, comme nous l’avons dit, nous considérons également cette accusation terrible du point de vue juridique. Tout d’abord, l’action symbolique s’est réalisée un jour de visite, c’est pourquoi entrer dans un bâtiment ouvert au public peut difficilement se considérer comme une effraction. Il n’y a eu non plus aucun type de violence comme l’ont constaté les moyens de communication présents. Nous réitérons qu’il s’agissait d’une action pacifique et symbolique.
Deuxièmement, au cours de l’action aucun dommage n’a été causé. Une partie du groupe a déployé une banderole à l’extérieur du bâtiment tandis que l’autre se limitait à monter directement à la tour pour déployer une seconde banderole puis nous sommes descendus escortés par des agents de la Garda Civil jusqu’à l’extérieur de l’enceinte.
Troisièmement, c’est le comble de l’ironie qu’une Fondation qui se consacre à faire l’apologie du fascisme et de la dictature (de surcroît financé par des fonds publics de l’État espagnol) et qui quelques jours auparavant manisfestait publiquement que le but de ses viositeés étaitti d’”exalter” la figure du dictateur, accuse des personnes démocrates d’un crime haineux ou d’infraction infamante. Nous pensons que du point de vue politique cela ne suscite aucun autre commentaire.

Ainsi nous pensons que les accusations manquent de fondement et nous espérons que finalement l’action menée sera considérée comme la stricte réalité: un acte pacifique et démocratique pour exprimer et défendre une position que nous savons partagée par toutes les personnes démocrates de ce pays. Un acte, en définitive, qui doit être compris dans l’exercice démocratique de la liberté d’expression.

Somme toute, il nous semble inquiétant qu’une fondation qui ne devrait pas exister, étant donné ses objectifs de faire l’apologie du fascisme et de la dictature (elle ne pourrait d’ailleurs exister légalement dans aucun autre pays d’Europe) ainsi que la famille du dictateur tirent profit et se bénéficient du butin de guerre et puisse réaliser des accusations si graves et infondées.

Pour nous, ils est clair que cela ne peut se comprendre que dans le contexte politique et judiciaire que nous vivons ces dernières années où l’élite politique et économique se sait protégée par une administration de justice qui n’a pas été démocratisée à la fin de la dictature et qui a eu la totale liberté pour se reproduire dans les mêmes paramètres idéologiques. De nombreuses décisions judiciaires et sentences vécues ces derniers temps, clairement contre la liberté d’expression et d’opinion, ont certifié que la justice dans l’État espagnol n’est pas «égale pour tous» -comme ils le prônent- ni indépendante et lorsqu’il le faut elle agit dictée par les intérêts du régime.

Notre engagement politique avec ce pays- qui nous a poussés à mener l’action symbolique de Meirás nous amène à dénoncer cette situation et à travailler pour la changer. En tant que nationalistes nous savons que la seule manière pour aspirer à une société réellement démocratique et à une justice indépendante et juste en Galice, réside dans la rupture démocratique avec le régime espagnol de 78 et un processus constituant de notre pays qui nous permette de construire une nation souveraine, juste, égalitaire et libre. Mais nous croyons aussi qu’il est possible d’agir dans le présent immédiat pour commencer à changer les choses dans un sens positif et démocratisant.

C’est la raison pour laquelle nous profitons de cette présentation pour exiger au gouvernement espagnol la dérogation immédiate de la législation qui réprime les droits et libertés publics tels que la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation –particulièrement Loi de sécurité citoyenne ou loi du bâillon) -; que toutes les personnes injustement poursuivies, condamnées ou incarcérées pour des motifs politiques soient libérées et que l’on mette fin à la répression da la divergence et de la dissidence. Bien que nous sachions que cela n’est pas suffisant, nous pensons que c’est le minimum à faire pour l’hygiène démocratique.

Finalement, nous tenons à réitérer notre fierté pour avoir contribué par cette action à réactiver socialement la demande de restitution du Manoir et à la placer dans l’agenda politique de ces derniers mois. Mais aussi notre engagement dans une lutte qui est juste et nécessaire et ne cessera que quand tout le patrimoine spolié aura été récupéré par l’ensemble du peuple galicien. Les slogans que nous avons déployés à Meirás ce jour-là, continuent à être en vigueur: «Le manoir est au peuple galicien» «Qu’on nous rende ce qui a été volé» «Franquisme, plus jamais ça!»

C’est pourquoi, nous demandons leur soutien à toutes les personnes, collectifs et institutions qui, comme nous, trouvent cette accusation injuste et inadmissible. Et non seulement comme un acte de solidarité avec les 19 personnes accusées mais comme un acte nécessaire en défense de la démocratie. Nous savons que sur cette question toutes les personnes démocrates se sentiront interpellées, car ce n’est pas normal de devoir continuer à être antifranquiste en 2018. Il est clair que l’action judiciaire que nous devrons affronter en dira beaucoup sur la santé démocratique de ce pays. Nous espérons que la justice et la démocratie finiront par triompher face au franquisme nominal et sociologique qui se trouve derrière cette plainte.

L’action en question…

 

La Gauche indépendantiste dénonce vivement la dérive dictatoriale du gouvernement espagnol en Catalogne. Après l’incarcération de cinq nouveaux dirigeants indépendantistes catalans vendredi, Jordi Turull, candidat à la présidence de la Generalitat, Carme Forcadell, ancienne présidente du Parlement catalan, Raul Romeva, Josep Rull, et Dolors Bassa, anciens ministres, c’est l’ancien président de la Generalitat, Carles Puigdemont, qui a été arrêté hier. Alors qu’il rentrait de Finlande en Belgique, où il est en exil depuis octobre 2017, Carles Puigdemont a été arrêté en Allemagne à la frontière avec le Danemark. Cette arrestation rendue possible par la réactivation d’un mandat d’arrêt par l’Etat espagnol depuis vendredi l’a été également par la collaboration de la police allemande avec les services secrets espagnols. Carles Puigdemont a depuis été incarcéré dans une prison allemande en attente de présentation à un juge qui se prononcera sur son extradition.

C’est à une véritable criminalisation de la mouvance indépendantiste catalane à laquelle se livre Rajoy et ses sbires. Si le régime espagnol incarcère, il pousse aussi à l’exil politique. Après notre camarade Anna Gabriel exilée en Suisse, c’est vendredi au tour de Martina Rovira, n°2 d’ERC, de fuir les geôles madrilènes auxquelles elle s’estimait promise.

C’est dans le silence assourdissant des autorités européennes que vivent en exil des élus du peuple catalan, que sont embastillés dix prisonniers politiques. Tous poursuivis pour avoir appliqué le mandat que le peuple catalan leur a majoritairement confié par la voie des urnes. A cela, l’État espagnol répond par la répression judiciaire et policière puisque près de 100 manifestants ont été blessées hier soir à Barcelone, étant parfois même pourchassées jusque dans les bars.

Élevons-nous ici en Bretagne contre la dérive fasciste de l’État espagnol et la complaisance de l’État français toujours prompt à soutenir l’unité espagnole. Ainsi, le ministre des affaires étrangères Le Drian, affirmait le 27 octobre 2017 “La France souhaite que l’Espagne soit forte et unie. Elle n’y a qu’un seul interlocuteur qui est le gouvernement de Madrid. La constitution de l’Espagne doit être respectée. C’est donc dans ce cadre, qui est celui de l’État de droit, que la question de la Catalogne doit être envisagée. C’est la raison pour laquelle la France ne reconnaît pas la déclaration d’indépendance que le parlement catalan vient d’adopter.”

Nous dénonçons le silence complice des autorités européennes. Ces mêmes autorités qui par leur silence pourfendent la volonté des peuples opprimés de construire leur avenir. Au Kurdistan, où elles ont fermé les yeux sur les exactions du président turc Erdogan à Afrin, comme en Catalogne où elles sont abonnés absents pour condamner Rajoy et sa clique franquiste.

Nous appelons à soutenir toutes les initiatives qui pourraient être organisées en soutien avec la Catalogne ici en Bretagne où se trouvent le consulat d’Espagne à Rennes et les consulats d’Allemagne à Nantes, Brest et Rennes.

Liberté pour les prisonniers politiques !

Vive la Catalogne indépendante et socialiste !

 

Connue en Bretagne pour avoir animé le Forum citoyen de Bretagne à Nantes en 2013, la porte-parole de la CUP (Candidature d’Unité populaire, gauche indépendantiste) Anna Gabriel Sabate est poursuivie pour sa participation à l’organisation du référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 avec plus de 900 personnes (élu.e.s, citoyen.ne.s, membres de la société civil, fonctionnaires…).
Yann Chouq et Anna Gabriel Sabate à Nantes lors du Forum Citoyen de Bretagne le 15 juin 2013.
Plusieurs dizaines de personnes sont déjà emprisonnées ou en exil, à l’instar du président Puidgemont réfugié à Bruxelles depuis la fin du mois d’octobre. Alors que son procès débute mercredi, elle s’est réfugiée à Genève pour internationaliser la question catalane auprès de l’ONU qui siège dans la ville suisse.
En cas de demande d’extradition de la part de l’état espagnol ou elle risque 30 ans de prison, Anna Gabriel demandera l’asile politique pour pouvoir continuer d’exercer son travail de professeure de droit à l’université.

Nous apportons à Anna Gabriel et à tout.e.s les prisonnier.e.s, exilé.e.s et poursuivis par le gouvernement espagnol notre entière solidarité. Nous exigeons l’arrêt de la répression contre le mouvement populaire démocratique catalan et la reconnaissance de la république catalane.

Cette info a été reprise sur le site du CDR Paris qui œuvre en solidarité pour l’indépendance Catalane depuis Paris. C’est une reproduction d’un article paru sur l’Indépendant de Perpignan. Nous le rediffusons pour créer des débats et initiatives dans les organisations syndicales en Bretagne, bien silencieuses sur la situation en Catalogne sud. Plusieurs semaines après la parution de cette info la situation répressive en Catalogne s’est aggravée par le maintien en détention de certains dirigeants indépendantistes, des menaces de poursuites contre d’autres militants de différentes sensibilités.

L’Occitanie ici évoquée correspond à la région française administrative du même nom, pas au territoire revendiqué par les occitanistes. (NDLR)

Des  syndiqués CGT militants à la Gauche Indépendantiste Bretonne.

Réunie les 5 et 6 décembre à Carcassonne pour sa première conférence régionale, la CGT Occitanie fraîchement créée, issue de la fusion des comités régionaux Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées a voté jeudi une motion de soutien « aux travailleuses et travailleurs de Catalogne et leurs organisations syndicales représentatives ».

230 Cgtistes, leur nouveau bureau et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez condamnent la « répression policière » : « En envoyant la police réprimer l’organisation du référendum et en emprisonnant ses opposants politiques, le gouvernement Rajoy a délibérément fourni des arguments à ceux qui voulaient une déclaration unilatérale d’indépendance. Avec nos camarades des syndicats de Catalogne, nous exigeons l’arrêt immédiat des détentions et actions policières au sein des institutions catalanes. »

« Fidèle a ses principes fondateurs, la CGT exige le respect et la garantie des droits fondamentaux, dont le droit du peuple à choisir son avenir, partout dans le monde (…) Incarcérer des membres de l’ex-gouvernement catalan alors que des élections régionales sont convoquées revient à vider le débat démocratique de sens. On ne saurait régler une question politique par la voie judiciaire et invoquer les formes de l’Etat de droit pour mieux en ignorer l’esprit »… En fin de motion, le syndicat « appelle le gouvernement français à sortir de sa position bienveillante vis à vis des violences policières et violations des libertés. Le gouvernement français et l’Union Européenne doivent oeuvrer pour une sortie de crise qui soit respectueuse de l’expression de la diversité des opinions qui existent en Espagne et en Catalogne ».

Pour la CGT, « les premières victimes des conflits sont toujours les travailleurs-euses », affirmation développée dans le dernier paragraphe de la motion :

« Le grand capital qui capte autoritairement les richesses que nous produisons reste toujours la principale cause des conflits. En Catalogne, en Espagne comme en France, les cures d’austérité, les attaques coordonnées contre les droits sociaux et du travail génèrent l’appauvrissement des travailleurs-euses par la captation des richesses. le capital, sur tous nos territoires, et ses soutiens zélés que sont les gouvernements actuels espagnols et français portent une lourde responsabilité dans ces situations » affirme encore la CGT Occitanie dans sa motion de soutien.

Daoust d’ar votadegoù evit addileuriañ kannaded ha kannadezed Katalonia bezañ bet aozet diwar atiz Madrid ez eo gant ar strolladoù dizalc’hour e vije aet ar muiañ a vouezhioù.

Gouez d’an disoc’hoù, a c’hello cheñch c’hoazh, ez eo 80 % deus an dud a c’helle mouezhiañ zo aet d’en ober.

Kazi rampo e vije an daou strollad dizalc’hour brasañ (ERC ha JuntsXCat) gant 23 % eus ar votoù evit pep listennad hag a oa unvan er parlamant evel ma oa a-raok ar referandom nann aotreet gant Madrid bet dalc’het d’ar 1añ a viz Here. An tu-kleiz dizalc’hour bodet e talbenn ar c’hCUP a dapje nebeutoc’h a 5%, un digresk splann eta. Gant kement se e vije neuze 70 kador diwar 135 evit dizalc’hourien Katalonia a ranko en em glevet. En tu all deus an hanterenn ret evit merañ ensavadur Katalonia eo.

Deus an tu all ar strollad Ciudadans (Keodederien) a sav enep an dizalc’hiezh a dap 26 % eus ar mouezhioù met memes en ur ober ar sammad gant an nann dizalc’hourien all e chom pell ar strolladou feal da vadrid eus ar muiañ niver. M’eo bet merket gant ar mediaoù gall e oa aet Manuel Valls da gabaliñ evit ar strollad Ciudadans n’eus ket bet kement a dud oc’h embann e oa bet galvet da votiñ evite gant ar falañjisted a chom feal da vennozhioù an diktatour Franco…

Falañjisted mignon da Ciudadans, kamaladed nevez Valls

Kalz a elfennoù politikel a vo da gemer e kont en deizioù evit muzuliañ mat petore emdroadur a vo gant Katalonia. Da gentañ penn e vo ret gwelet peseurt emzalc’h a vo gant Madrid bremañ m’en deus tapet strollad ar c’hentañ maodiern ur roustad istorel (4, 21 % evit ar PP). Ha mont a ray pelloc’h war du ar waskerezh ? Kaset e vo dizalc’hourien all en toull-bac’h pe dirak al lezioù-barn ? Petra a ray Pariz ma c’hoarvez gant Karles Puigdemont, repuet e Brussel, tremen dre ar stad-c’hall ?

Ha gouest vo ar strolladoù dizalc’hour d’en em glevet daoust da azgoulennoù ruz-flamm komunourien CUP ? Pe hini deus an daou vrasañ a anzavo da gentañ ez eo prest da zistreiñ war an aergerzh a zizalc’hiezh bet boulc’het d’an 1añ a viz Here ? Petra a vo marc’hatet diwar goust ar re zo bac’het evit ma paouezo Madrid gant ar mellad 155 bet implijet evit herzel emrenerezh gouarnamant ar generalitat ? Ha dreist-holl petra a vo emzalc’h ar bobl gatalan hag a vez ken prim o tiskenn er straedoù evit difenn he frankiz ? N’eo ket sur e asanto n’eus forzh peseurt marc’had… Galvet zo bet gant ar c’homiteoù evit difenn ar republik (CDR) mont da aloubiñ an egor publik ar buanañ ar gwellañ goude ar vot evit derc’hel gant hent an dizalc’hiezh.

Un trec’h eo evit an dizalc’hourien memes tra ha kredapl e ray trouz ar feskennad bet tapet gant Rajoy a bep tu d’ar pireneoù.

G.R.

L’article qui suit a été traduit par les militants de la plateforme “communistes libertaires de la CGT” , il s’agit de la confédération de l’état français. Cette plateforme interne est  animée par des militantEs d’ Alternative Libertaire syndiqués CGT, en Bretagne ils/elles sont essentiellement présentEs à Nantes, Rennes et Fougères (mais pas nécessairement syndiqués CGT).

Dans l’état espagnol il existe une autre confédération du même nom, CGT, mais qui a peu à voir avec la centrale française. C’est une scission de la CNT , le syndicat anarchiste. Cette organisation syndicaliste révolutionnaire et libertaire  est très présente en Catalogne et dans le reste des pays catalans, elle défend le droit à l’autodétermination , et de très nombreux militants et figures de la Gauche Indépendantiste ( CUP ) sont affiliés à cette organisation syndicale dont la publication en Catalogne s’appelle tout simplement “Catalunya”.

Le 3 octobre dernier la CGT , la CNT et d’autres syndicats de combats comme la COS ( Confédération Ouvriere Syndicale ) liée à la CUP avaient appelé 48h après le référendum sur l’indépendance violement réprimée à une grève générale  pour “lutter contre la répression et pour les libertés”. 

D’autres secteurs moins radicaux de la société Catalane , venues du nationalisme historique (ANC, Omnium Cultural…) ou du syndicalisme classique et de collaboration de classes ( UGT, CC.OO liés au PS et au PC espagnols) s’étaient contenté d’un appel à la paralysie du pays de quelques heures sur des bases interclassistes.

Les militantEs de la CGT Catalane reviennent sur le bilan de cette journée de lutte historique en termes de participation et de combativité. Quelque soit le résultat des élections du 21 décembre en Catalogne c’est bien dans la rue que les Comités de Défense de la République Catalane, la CUP, le massif  mouvement étudiant  veulent continuer la bataille, en ce sens cette analyse intéressera tous ceux qui souhaitent que la classe ouvrière , le prolétariat , le peuple jouent un rôle et gardent leurs indépendance de classe dans la bataille pour l’indépendance de la Catalogne. 

C’est également un bon texte qui permettra de débattre du manque d’implication des syndicats de l’hexagone  y compris les plus combatifs dans la réflexion et l’action pour le droit à l’autodétermination des peuples sous domination française, mais aussi un outil de combat intellectuel avec les secteurs du “nationalisme breton” sous l’influence de la bourgeoisie locale et en fait à son service qui prônent des alliances de classes aux détriment de la notre.

Bretagne Info.

Nous avions publié l’appel de la CGT Espagne ( = De l’état espagnol pour les lecteurs/lectrices de Bretagne info )  à la grève générale en Catalogne. L’UGT et les CCOO, syndicats majoritaires, appelaient eux à négocier le maintien du salaires pour des arrêts de travail approuvés par les patrons… Voici un texte qui fait le bilan de la grande grève du 3 octobre :

Quelle influence de l’« arrêt du pays » sur la journée de grève générale du 3 octobre ?

Communiqué du Secrétariat permanent de la CGT de Catalogne


Dimanche 3 décembre 2017

Plusieurs syndicats [CGT, CNT, COS, ICSC et IAC. NdT] ont appelé à la grève générale en Catalogne le 3 octobre 2017. Ce jour‐là on a vécu une journée de mobilisation massive qui a très fortement affecté le fonctionnement économique du pays, avec des centaines de milliers de personnes dans les rues toute la journée.

Quelques heures avant, la dénommée « Plate‐forme pour la démocratie » (avec la participation de l’ANC, d’Òmnium, des CCOO et de l’UGT) avait lancé un appel à un « arrêt du pays ». Et qu’en était‐il de cet « arrêt du pays » ? Il prévoyait que les administrations, les syndicats et les patrons s’arrangent pour fermer les entreprises avec paiement des salaires (c’est‐à‐dire que les travailleurs ne faisaient pas une grève effective avec décompte correspondant [sur la fiche de paie. NdT]). La durée de ces fermetures a fait l’objet d’accords (quelques minutes, quelques heures, toute la journée). Et les heures de grève payées.

Dès le moment de son annonce, le soir du 1er octobre, s’est mise en marche toute la machinerie de la propagande gouvernementale pour anticiper que, ce mardi [3 octobre.NdT], l’impressionnante mobilisation qui s’y produirait ne serait possible, exclusivement, que grâce à l’action du gouvernement, du patronat et des syndicats majoritaires [CCOO et UGT].

Avec la récente publication des statistiques de grève du mois d’octobre [2017. NdT], nous avons l’opportunité de vérifier divers aspects, telle la massivité de la participation à la grève par rapport aux autres convocations, mais aussi de vérifier si l’occupation massive des rues toute la journée a été possible grâce aux accords « patronat‐syndicats majoritaires » ou bien grâce aux travailleurs qui, opposés à la volonté de leur patron, ont fait grève et sont donc comptabilisés dans les statistiques.

La date du 3 octobre n’a pas été choisie au hasard, mais d’après de sûres analyses préalables en rapport avec le moment et le scénario perçu comme le plus probable. Le déploiement répressif de l’État et ses agissements sans fard les semaines précédentes laissaient prévoir non seulement une opération répressive supplémentaire, mais quelque chose de plus préoccupant, sur lequel nous avions tous à réfléchir, un volume d’agressions d’un niveau prévu pour perdurer.
Eh bien, quelle influence l’« arrêt du pays » a‐t‐il eue sur la mobilisation du 3 octobre ?


Voyons ce que disent les données.


Selon IDESCAT [L’INSEE catalane. NdT], la population salariée catalane du secteur privé est de 2 382 000 travailleurs, quand celle du secteur public est de 397 000, dont 200 922 dépendent directement de la Generalitat, et 27 176 de l’administration de l’Etat [d’Espagne].
Qu’en dire ? Que, dans une structure publique naine (la Catalogne est la communauté de tout l’Etat dont le pourcentage de travailleurs du secteur public est le plus bas comparativement au secteur privé), il est évident que la clef [de la réussite. NdT] d’une grève générale réside dans la réponse des travailleurs des entreprises privées et non dans celle des travailleurs du public. Ainsi, tout ce qu’ont fait ou laissé faire la Generalitat de Catalogne et ses administrations locales n’est pas pertinent en ce qui concerne le total [des grévistes. NdT].
Voyons ce qui s’est passé selon les données de la grève proprement dite (c’est‐à‐dire les salariés qui ne sont pas allés travailler contre l’avis de leurs patrons, et ont donc reçu [sur leur fiche de paie. NdT] le décompte de salaire correspondant).
En octobre 2017, la Catalogne a comptabilisé 9 023 624 heures de grève. L’année précédente, 84 264 (soit, en 2016, 0,9 % des heures de grève du même mois, octobre, de 2017). Pour nous donner une idée de ce que représente un tel volume, la grève générale du 14 novembre 2012, dans tout l’État d’Espagne, avait totalisé 11 599 492 heures de grève. Ainsi, la grève générale du 3 octobre [dans la seule Catalogne. NdT] a atteint 78 % des heures de la grève générale du 14 novembre 2012 dans tout l’Etat espagnol. De même, le total des heures de grève en octobre 2017 en Catalogne approche celui de tout l’Etat espagnol pour l’année 2016 : 11 409 992.

Que nous disent ces données ? Qu’en Catalogne, il y a eu [le 3 octobre 2017. NdT] la plus grande grève générale de ces 25 dernières années, à tout le moins. Le volume du personnel public qui a pu être affecté par l’« arrêt du pays » est plus réduit (84 % des travailleurs travaillent dans le secteur privé, sans tenir compte du personnel de l’administration de l’État et des municipalités). Il est assez clair que s’il n’y avait pas eu la manoeuvre gouvernementale, la participation [à la grève. NdT] du secteur public aurait été également de même échelle que celle, massive, du secteur privé.


Dans les entreprises privées, à l’exception anecdotique des supermarchés Bon Preu et de quelques PME, la quasi‐totalité des personnes qui étaient dans la rue l’ont été sans accord avec leur patron. Les données objectives consolidées indiquent que les grévistes de Catalogne ont été au plus proche du total des grévistes de tout l’État espagnol de l’une quelconque des grèves convoquées en 2012.

De fait, les CCOO et l’UGT n’y ont contribué en rien. Leur appel syndical du 2 octobre est allé dans le sens contraire : cherchant à rivaliser avec la grève pour la convertir en arrêts de travail négociés. Et tenons compte que chaque entreprise importante va souscrire à ces accords symboliques, comme ont pu les avaliser la SEAT et Nissan [entreprises de l’automobile. NdT] pour s’en tenir à ces deux exemples.
Le syndicalisme majoritaire a joué gros ces jours‐là. Le dimanche matin [1er octobre], il était déjà assez clair que la grève serait massive et qu’il ne jouerait aucun rôle dans la mobilisation, ce qui aurait porté un coup à sa « ligne de flottaison » de sa supposée exclusivité dans la mobilisation réussie des masses ouvrières, comme tentent de s’en défendre comme ils peuvent ces deux syndicats. Un mirage, en fin de compte.

Concernant les manifestions de la soirée à Barcelone, l’une [appelée par les syndicats initiateurs de la grève générale. NdT] va remplir le Passeig de Gràcia et l’autre [appelée par ANC et Òmnium] la place de l’Université. Laquelle a duré quelques minutes et a été couverte par les médias gouvernementaux et « processistes » [indépendantistes. NDT] ?

En définitive, l’« arrêt du pays » a été une opération de propagande d’une incidence quantitative infime, ainsi que le disent les données statistiques et pas notre opinion personnelle. Ainsi, le « processus » [indépendantiste] a‐t‐il été la raison du fort suivi de la grève générale ? Eh bien, peut‐être pas exactement. D’ici quelques jours nous pourrons évaluer le résultat de la grève générale du 8 novembre (que nous pouvons déjà prédire), avec aussi son « arrêt du pays » et avec le gouvernement en prison comme facteur mobilisateur.
Non. Le 3 octobre a généré une grève générale impressionnante pour plusieurs raisons, la principale d’entre elles la charge brutale subie par le piquet de Piolín qui va émouvoir intensément les couches hétérogènes d’une population qui est restée en état de choc. La brutalité vécue à la première personne ou par les témoignages de proches et les images des réseaux sociaux a fait le reste.
L’anarchosyndicalisme ne peut pas négliger le succès de la grève générale, ni prétendre le répéter demain ou quand nous voulons. Nous sommes conscients de ce que nous sommes, qu’une analyse minutieuse des jours passés n’implique pas que nous ayons répondu avec la perspicacité qui nous a rendu forts. Le mouvement libertaire a été à la hauteur du moment et aucune opération propagandiste progouvernementale ne nous fera croire que nous ne sommes pas capables de prendre l’initiative quand la situation s’y prête, malgré l’État, le syndicalisme de paix sociale et les appareils de communication d’un quelconque pouvoir.

Nous devons être plus conscients et agir en conséquence, contre toute répression et par une augmentation des tentatives de passer à l’offensive, pour reconquérir les droits sociaux et du travail.
Source : http://www.cgtcatalunya.cat/spip.ph…

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne salue avec enthousiasme la nouvelle République catalane ! Sa proclamation prouve qu’un peuple déterminé, uni et combatif peut vaincre la peur de la répression, l’indifférence complice des institutions et États européens en poussant ses propres élus à exercer le droit à l’autodétermination.

Le soutien sans faille de Macron, Jean-Yves Le Drian et Emmanuel Valls à la monarchie espagnole démontre que lutter pour la Catalogne c’est lutter pour nos propres droits tant la peur de la contagion démocratique transpire de leurs propos en solidarité aux héritiers de Franco.

Cette victoire déterminante sur la route de la liberté du peuple catalan est un message d’espoir pour toutes les nations sans État, dont la Bretagne, et  un encouragement à toutes celles et ceux qui pensent que l’action collective peut changer le cours de l’histoire.

Seule notre mobilisation internationaliste garantira la survie de la république catalane c’est pourquoi nous appelons les bretons à se mobiliser en solidarité avec le peuple catalan et contre la violence répressive lors des échéances suivantes :

  • Le dimanche 29/10 à Carhaix à 17h30 devant le Glenmor.
  • Le mardi 31/10 à Nantes 18h place du commerce.
  • Le jeudi 02/11 à Guingamp place de l’échiquier 18h.
  • Le vendredi 03/11 à 14h à Rennes quai Chateaubriand devant la maison internationale de Rennes lors de la permanence mensuelle du consul honoraire d’Espagne.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Resevet hon eus ar galv zo da-heul. Ho kervel a reomp da gemer perzh en darvoud kinniget a-benn difenn gwir ar Gatalaniz da gaout ur republik dizalc’h. Evel ma vo goulennet groñs frankiz evit o frizonidi politikel.

Pa vo bodet kalz a dud tomm o c’halon ouzh pobloù ar bed a fell dezho kaout muioc’h frankiz, e Karaez da geñver saloñs al levrioù, e kinnigomp en em vodañ en un doare arouezhel dirak Leurenn Glenmor d’ar Sul 29 a viz Here da 5e30 a-benn embann hor c’henskoazell da bobl katalonia.
Pedet eo an dud da zont gant bannieloù Breizh ha Katalonia pe broioù all, ket bannieloù ar strolladoù politikel.

emglev.bro.karaez@gmail.com 06 32 70 12 51

Le festival du livre de Karaez a souvent une coloration politique assumée par ses organisateurs. Cette année c’est la Corse l’invitée d’honneur et leader indépendantiste Jean-Guy Talamoni sera présent. C’est déjà une bonne raison d’aller y faire un tour.

Actualité oblige nous reproduisons ici un communiqué du regroupement culturel Emglev Bro Karaez que nous vous invitons à diffuser.

Le festival du livre en Bretagne rassemble de nombreux bretons et visiteurs sensibles à la cause des peuples minoritaires. Nous profiterons de cet évènement pour proposer un rassemblement de soutien au peuple catalan le Dimanche 29 octobre devant l’Espace Glenmor de Carhaix à 17h30.
Nous invitons à un rassemblement symbolique avec drapeaux catalans et bretons ou d’autres pays, de préférence aux bannières de partis politiques.

Les organisateurs nous indiquent qu’un acte symbolique de solidarité avec le peuple catalan et ses prisonniers politiques est en préparation. Venez nombreux !