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Diwar atizh DIWAN BREIZH ez eo an tu all da gant den a oa deuet betek rektordi Roazhon hiziv (04 a viz Meurzh )  evit goulenn ma vo dalc’het pevar fost kelenner-skol paeiet gant an deskadurezh-stad e Lannuon, Kemperle, An Oriant ha Lesneven hag evit ma vo krouet tri all e Kemper, Brest ha Roazhon.

E miz Kerzu pa oa deuet Manuel Valls e Raozhon e oa bet gouvezet e vije kevratet gant ar stad ar skolioù Diwan goude 18 miz da heul o digoradur pa oa ezhomm 5 bloaz betek bremañ.

Ur skol dindan kevrat a vez paeiet gopr he skolaerien gant an deskadurezh-stad.

An azgoulenn-se a oa bet douget gant kerent ha labourerien Diwan abaoe un nebeud bloavezhioù.

Da heul avat e oa bet klevet neuze e vije pevar fost skolaer nebeutoc’h e touesk ar re arc’hantaouet gant ar stad ha nac’het eta digeriñ an tri all evit distro skol 2015.

Diaes eo kompren e c’heller reiñ an doare da zDiwan da arboellañ arc’hant deus un tu en ur c’hevrata ar skolioù goude 18 miz ha lakaat ar rouedad da zispign nerzh ha gwenneien en ur dennañ postoù labour paeiet gant ar stad deus an tu all.

Evit sachañ evezh ar rektor hag e servijoù war an dislavar-mañ e oa deuet tud eus un toullad skolioù (Kemper, Lannuon, Roazhon , Naoned, Felger, Lesneven….) d’ober un tamm trouz war porzh ar rektordi gant un dornad krouadurioù.

Prezidant ha bez-prezidantez Diwan ( Serj Gueguo ha Stefanie Stoll ) a zo bet degemeret gant ar rektor a-gevret gant Anna-Vari Chapalain ( renerez ar rouedad) ha dileuridi SLB ha CFDT ar gelennerien.

Diskleriet o doa da heul o emgav o doa goulennet gant ar rektor reiñ da c’houzout da vaodiernezh an deskadurezh petore azgoulennoù a oa gant ar skolioù brezhonek dre soubidigezh evit mont didrabas en tu all d’ar c’hresk a 4% raktreset.

Ha ma oa deuet un dornadig dilennidi evel Lena Louarn gant ar vanifesterien e oa anat d’an holl n’eo ket sur tamm ebet e vo trawalc’h kement-se evit bezañ klevet gant pennoù bras Pariz….Marteze a-walc’h e vo ret da zDiwan mont pelloc’h war hent ar stourm er sizhunvezhioù da zont.

diwanroazhon

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS) se félicite vivement de la mobilisation historique de la manifestation en faveur de la réunification hier samedi 27 septembre à Nantes qui a réunit entre 13000 (source Préfecture) et 40000 personnes selon Bretagne Réunie.

Ce succès, à mettre au service des principaux organisateurs Bretagne Réunie et Kevre Breizh, doit renforcer la responsabilité des acteurs de la réunification sous peine de ne pas répondre à l’attente du peuple breton qui s’exprime avec force. Après avoir mobilisé près de 10000 personnes le 19  avril dernier, 15000 le 28 juin 3 semaines après l’annonce de la réforme territoriale technocratique décidée sur un coin de table entre barons locaux socialistes et le gouvernement français, la mobilisation a cette fois-ci atteint un niveau jamais atteint depuis le début de la lutte en 1973.

Et maintenant ?

Non, les multiples mobilisations et l’énergie grandissante dépensée sans compter depuis 40 ans n’a pas fait bouger l’État français d’un pouce, non les plus de 900 vœux déposés en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne n’ont été un levier suffisant dans le rapport de force que nous devons véritablement instaurer avec l’État français pour gagner cette lutte.

Oui, nous faisons le constat que nous sommes dans une situation de blocage institutionnel. La majorité autour de la réforme territoriale étant telle au Sénat comme à l’Assemblée, nous sommes aussi, à l’instar du collectif 44=Breizh, “très sceptique sur l’éventualité d’une réunification par le biais parlementaire dans les mois à venir”.

Oui, nous pouvons sortir de l’impasse. Dans le rapport de force qu’ils entretiennent avec Madrid, les Pays Catalans en sont eux sortis en s’auto-organisant à la base pour créer des votations sur l’indépendance. En 2009, dans une commune tout d’abord, à Arenys de Munt, puis dans 168 autres jusqu’en 2011. Ce travail  a aussi été un des ciments de la confiance qu’a aujourd’hui le peuple catalan en sa volonté d’émancipation. Hier, le président du gouvernement catalan Artur Mas, a signé le décret sur l’autorisation du référendum sur l’ensemble de la Généralité de Catalogne, le 9 novembre 2014.

Oui, il y a donc bien une solution à cette impasse, quand aujourd’hui la moitié des électeurs ne vote plus, quand aujourd’hui la défiance envers le système politique est dangereuse pour la démocratie : cette solution c’est la réappropriation de la démocratie par le peuple breton, c’est l’auto-organisation. Celle-là même qui a permis, par exemple, aux écoles Diwan de voir le jour en 1977.

C’est pourquoi, nous appelons à rejoindre la nouvelle plateforme Dibab-Décidez la Bretagne gui sera présentée à l’occasion d’un forum international le 25 octobre à la salle de la Cité à Rennes. Conscients d’un blocage institutionnel, plusieurs actrices et acteurs du mouvement en faveur de la réunification se sont réunis pour proposer une solution possible et démocratique à la question de l’unité administrative de la Bretagne afin de  proposer de mettre en place des votations citoyennes sur la réunification et le projet d’Assemblée de Bretagne dans le maximum de communes. Une première votation aura lieu en Loire-Atlantique au mois de novembre 2014.

Forum international Plateforme Dibab-Décidez la Bretagne @crédit Dibab
Forum international de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne
@crédit Dibab

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS).

 

Après les rencontres avec les candidats Primael Petit à St Herblain, Arno Vannier à Douarnenez, Lionel Henry à Montreuil le Gast, nous vous proposons aujourd’hui un entretien réalisé avec Yoann Colas, membre de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) et candidat à Plésidy, commune située à une dizaine de kilomètres au sud de Guingamp.

Yoann Colas
Yoann Colas

Bonjour. Pouvez-vous vous présentez en quelques lignes ?

Yoann Colas, 28 ans, je suis enseignant d’histoire-géographie au collège Diwan de Plésidy. J’ai fait des études de géographie dans les universités de Rennes et Brest. Je suis adhérent et militant à la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) depuis 2011. En 2011, j’étais candidat aux cantonales dans le canton de Liffré où j’ai fait un peu plus de 2% des voix. J’ai été adhérent et bénévole dans de nombreuses associations et collectifs, sur mon ancienne commune Thorigné-Fouillard comme sur Brest pendant mes études. 

Pouvez-vous présenter succinctement votre commune ? 

Plésidy est une commune de 630 habitants avec un bourg et de nombreux “villages”. Ces villages que l’on retrouve un peu partout sur la commune hébergent plus de la moitié de la population, les personnes y vivant sont soient retraitées, soit des agriculteurs. Il y a trois établissements scolaires à Plésidy, l’école publique (40 enfants), l’école privée (40 enfants) et le collège Diwan (220 adolescents). Deux commerces ont été rouverts récemment dans le bourg, une épicerie et un bar-restaurant. L’activité économique dominante de la commune aujourd’hui est la production d’œufs (800 000 poules pondeuses environ). Plésidy est donc une commune rurale, agricole, avec cependant une moyenne d’âge de sa population qui est assez jeune. Ceci s’explique par la proximité avec Guingamp où ne nombreux habitants vont travailler tous les jours.

Pouvez-vous nous présenter les grandes lignes du programme de votre liste en matière économique, sociale, d’aménagement du territoire et écologique ?

Nous souhaitons conduire une réflexion sur l’habitat. Beaucoup de logements sont vides, pas forcément plus qu’ailleurs, mais ils sont surtout inoccupés. Nous souhaiterions donc améliorer le parc locatif afin de réoccuper des logements vides. La situation est bien souvent la suivante, des anciens quittent leur logement et leurs héritiers ne souhaitent pas s’occuper de celui-ci pour des raisons diverses (coût, distance, problèmes d’héritage …).

Nous mettrons en place des moyens de communications en plus des actions de la mairie auprès des habitants. Il existe un bulletin, édité deux fois dans l’année, nous aimerions développer également un site internet ou un tableau d’échange utilisable par l’ensemble des plésidiens.

Un parc éolien est en projet sur la commune, nous y sommes favorables et accueillerons une enquête auprès des habitants d’ici peu. Nous souhaitons favoriser ce projet car il permet de diversifier les énergies utilisées, les relocaliser auprès de ceux qui les utilisent, développer une énergie renouvelable et dont la commune est fortement pourvue.

Quel travail a été effectué et sera effectué par l’équipe municipale en place sur la langue bretonne ?

Sur la commune se trouve le collège Diwan Bro Dreger, ce sont 220 adolescents et une équipe de 40 personnes qui assure l’encadrement. Le collège restant officiellement un établissement privé, nous ne pouvons pas l’aider à proprement parler. Cependant, au vu de son existence, la commune a dû revoir certains de ces réseaux afin de les calibrer par rapport à la capacité de l’établissement, je pense notamment au réseau des eaux usées. Une association culturelle de la commune “Studi-ha-Dudi” a pour but la mise en valeur du patrimoine local, de nombreuses actions sont menées comme des stages de langues, camps de vacances en breton. Une de ces missions est également l’entretien des locaux loués au collège par la mairie, nous travaillons ensemble pour l’agrandissement et l’amélioration du site. Pour ce qui est de l’utilisation de la langue autrement, nous n’avons pas eu à débattre au sein de notre équipe lors de la rédaction de notre profession de foi, si nous ne parlons à aucun moment de la langue dans notre programme, il n’en est pas moins bilingue … totalement et l’a été distribué tel quel à la population. Quand nous parlons d’améliorer la communication, il va de soi que notre langue y aura sa place. Le breton est une langue vivante sur notre commune, vous pouvez l’entendre n’importe où à la croisée des conversations, il faut reconnaitre cependant que l’on ne le voit pas beaucoup.

Quelle est la position de votre liste et la vôtre sur la réunification ?

Nous n’avons pas pris position sur la réunification de la Bretagne. Pour ma part, je suis pour et milite depuis quelques années afin que la Loire-Atlantique soit réintégrée à ce que l’Etat français appelle Région Bretagne, la région Bretagne étant pour l’instant la seule instance politique bretonne.

La Catalogne a organisé une consultation populaire par vote sur l’indépendance de leur pays. Ce type d’auto-organisation a été repris en Bretagne par 44=BZH lors d’une votation citoyenne sur la réunification de la Bretagne. Quelle est votre position sur ce type de consultation ?

C’est aux gens de décider, à ceux qui habitent et vivent dans un pays de décider de leur avenir. Nous n’avons rien à attendre de ceux qui nous gouvernent sur ces questions-là.

Si vous êtes élu, quelles sont vos attentes pour le prochain mandat ?

Ce que je souhaite le plus sur ma commune est conserver et voir renforcer les liens sociaux entre les personnes. Lors de la campagne, nous allons de maison en maison visiter les personnes. Je ne connaissais bon nombre des personnes âgées, j’habite le bourg et ne les voit jamais. En effet, ceux-ci habitent souvent des villages isolés et n’ont plus les moyens de se déplacer, nous pourrions nous auto-organiser afin de proposer des covoiturages pour aller faire des courses, se balader, visiter des personnes … Nous avons pensé mettre en place un système d’échange comme le “sel”, c’est à dire échanger des services entre les personnes ou pour le bien commun, se mobiliser nous-même pour que soit fleuri le centre-bourg par exemple. Je souhaite également que nous avancions sur le projet d’éoliennes, c’est à dire, en cohérence avec celui-ci, adhérer à une coopérative énergétique afin de montrer notre envie de consommer une énergie locale et assumée, nous pourrions voter un vœu comme le refus de consommer de l’énergie issue de l’industrie nucléaire sans aucune contradiction.

Merci beaucoup et bonne fin de campagne électorale !

700 personnes ont défilé hier à Louannec aux côtés des 27 enfants, des trois salariés et des parents d’élèves de Skol Diwan Louaneg pour que vive l’école Diwan de la commune.

Grâce à la lutte menée depuis deux mois et demi par les parents d’élèves de l’école et les trois salariés, au travail des syndicats SLB, CGT et CFDT, au soutien publique des formations politiques Breizhistance, UDB et EELV et au poids qu’ont pesé les collectivités de la Région Bretagne et la communauté d’agglomération dans le dossier, l’avenir de Diwan Louaneg s’éclaircit. Il faut cependant se montrer vigilant tant que les propositions ne seront pas finalisées.

Avec l’aide la Région Bretagne, l’école prendra ses quartiers dans de nouveaux bâtiments sur la commune à partir de début du mois de novembre. Dans l’intermède, le centre aéré communal devrait accueillir Diwan Louaneg.

La lutte de Diwan Louaneg montre la capacité bien vivante du peuple breton à se mobiliser pour défendre sa langue quand elle est mise en danger. Il est d’une importance capitale que cette lutte se solde par une victoire car elle restera un exemple à suivre dans les communes où pourrait se retrouver le même écueil. Les deux derniers mois et demi à Louannec mettent une fois encore en exergue le statut de Diwan et l’absence de celui-ci pour la langue bretonne. Pour cela, et le plus rapidement possible, les travailleurs de Diwan devront être rémunérés dans les mêmes conditions que leurs confrères basques enseignant dans les “ikastolak” c’est à dire payés par l’Etat français au bout d’un an et non de cinq comme aujourd’hui.Le staut de Diwan doit être public et langue bretonne officielle, que soit ou non ratifiée la charte européenne des langues minoritaires.

Pour ce faire, le peuple breton doit pouvoir bénéficier d’un cadre institutionnel doté de compétences politiques décisionnelles : un parlement.

Seul un parlement breton pourra doter la langue bretonne des outils nécessaires à sa survie et son développement.

 Skoaz-ouzh-skoaz gant ar seizh bugel warn-ugent, an tri goprad ha kerent ar vugale Skol Diwan Louaneg eo en em gavet 700 den eus pep korn Breizh da zibuniñ dec’h e Louaneg evit ma vevo skol Diwan ar gumun.

A-drugarez d’ar stourm kaset da benn abaoe daou viz gant nerzh kerent bugale ar skol hag he tri goprad, labour sindikadoù an SLB, CGT ha CFDT, skoazell foran ar strolladoù politikel Breizhistance, UDB, hag EELV, ar pouez lakaet en teuliad gant ar strollegezhioù (Rannvro Breizh ha ar gumuniezh tolpad-kêrioù) e ya war sklaeraat dazont skol Diwan Louaneg. Dav eo chom war evezh memestra betek ma vo lakaet da dalvezout ar c’hinnigoù graet.

Gant sikour Rannvro Breizh e tilojo ar skol er savadurioù nevez, war ar gumun, adalek deroù miz Du. Da c’hortoz e tlefe ar skol dre soubidigezh en em staliañ e kreizenn dudi Louaneg.

Ar stourm evit skol Diwan Louaneg a ziskouez eo bev mat barregezh pobl Vreizh da sevel evit difenn he yezh pa vez lakaet en arvar . A-bouez ruz e vefe trec’h da vat ar stourm-mañ rak e chomo un hent da heul e gumunioù ‘zo ‘lec’h ma c’hellfe en em gavout an hevelep skoilh. An daou viz hanter tremenet e Louaneg a laka a ra war wel ur wech ouzhpenn statud Diwan hag ezvezañs hini ar brezhoneg. Abalamour da se e ranko, an abretañ ar gwellañ, bezañ gopred labourerien Diwan gant ar Stad c’hall evel o c’henseurted euskariz a gelenn en “ikastolak” da lâret eo goude bloaz ha pas gortoz pemp bloaz evel hiziv-an-deiz. Statud Diwan a rank bezañ publik hag ar brezhoneg ofisiel, gant pe hep sinadur karta Europa ar yezhoù bihanniver.

Evit en ober e rank ar vretoned kaout ur framm ensavadel gant galladoù politikel da zivizout : ur Parlamant. N’eus nemet e mod-se he do ar brezhoneg ar binviji he deus ezhomm evit he dazont hag he diorenn.

Breizhistance Bro Dreger appelle tous ses sympathisants et plus largement tous/tes les bretons/nes attaché/es à la sauvegarde et à l’enseignement de la langue bretonne à manifester à Louaneg le samedi 15 septembre à 15 heures devant la mairie aux côtés des parents et des salariés de l’école Diwan.

Nous ne pouvons pas accepter la décision du maire de Louaneg de « virer » la seule école en langue bretonne de sa commune.

Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’enseignement du breton est un plus pour les élèves, que toutes les écoles bilingues de Bretagne historique progressent, que le nombre d’enfants scolarisés en breton atteint des scores inespérés il y a 10 ans, et ce malgré les contraintes liées à la politique mono-linguistique française, le maire de Louaneg, avec une mauvaise foi évidente s’entête dans un sectarisme inouï.

Mr Nicolas se situe maintenant clairement dans le camp des opposants à la défense de nos droits fondamentaux. Son président, Mr Hollande, membre du même PSF, avait pourtant laissé entendre pendant sa campagne qu’il était attaché à la défense des langues dites minoritaires ! Il faut à présent des actes !

Une école Diwan expulsée d’une commune de Bretagne est un déni de démocratie. qui démontre par ailleurs l’absence de pouvoirs politiques en Bretagne.

Si les collectivités, et la Région en tête, ne sont pas capables de trouver une solution, c’est parce qu’elles n’ont aucun pouvoir décisionnel. Elles ne peuvent donc pas mener de politique générale de soutien et de développement de l’enseignement en breton. Seule la suppression de ces collectivités (départements, Région) et la mise en place d’un parlement breton doté de réels pouvoirs sera à même de défendre notre langue et donner enfin un statut public breton à Diwan.

Tous à Louaneg samedi 15 septembre à 15h devant la mairie !

Bevet brezhoneg bev e Louaneg hag e pep lec’h !

Breizhistance-IS Bro Dreger a c’halv an holl vretoned tost o c’halon ouzh dazont, treuzkas ha kelenn ar brezhoneg da vanifestiñ e Louaneg d’ar sadorn 15 a viz Gwengolo da 3egm dirak an ti-kêr gant kerent ha gopridi skol Diwan.

N’omp ket evit degemer dibab Aotrou Maer Louaneg da skarzhañ ar skol vrezhonek nemeti diouzh ar gumun.

A-du an holl war efedoù positivel ar c’helenn brezhonek er skolioù evit ar vugale, war ar fed e ya war greskiñ ar skolioù divyezhek e Breizh pemp departamant, an niver a vugale skoliataet en brezhoneg zo aet betek sifroù dic’hortoz, daoust d’ar skoilhoù liammet gant politikerezh unyezhek deskadurezh ar Stad C’hall, Aotrou Maer Louaneg a chom a feiz fall hag ideologel-kenañ evit merañ teuliad skol Diwan Louaneg.

Sklaer eo emañ an Aotrou Nicolas skoaz-ouzh-skoaz gant ar re a-enep hor gwirioù diazez o verañ e mod-se teuliad skol Diwan Louaneg. E brezidant, Aotrou Hollande, ezel eus ar memes strollad politikel, ar PS, en doa koulskoude lavaret e-pad e goulzad kabaliñ e oa evitdifenn ar yezhoù « minorel » ! Ret eo kregiñ e-barzh bremañ !

Dizoujañ ouzh an demokratelezh eo skarzhañ ur skol Diwan diouzh ur gumun. Diskouez a ra splann n’eus ket deus galloud politikel ebet e Breizh.

Ma n’eo ket ar strollegezhioù, Rannvro Breizh da gentañ tout, gouest da gaout un diskoulm eo peogwir n’o deus ket galloud ebet evit diviz.N’int ket evit kas da benn ur politikerezh hollek evit souten ha diorenn ar c’helenn brezhonek. N’eus nemet gant fin ar strollegezhioù-se (departamantoù, Rannvro) ha krouidigezh ur Parlamant gant gwir galloudoù evit dibab e c’hello bezañ difennet hor yezh ha roet urstatud publik da zDiwan.

An holl e Louaneg d’ar Sadorn 15 a viz Gwengolo da 3e g.m. dirak an ti-kêr !

Bevet ar brezhoneg bev e Louaneg hag e pep lec’h !

La décision à l’immense majorité du conseil municipal de Louaneg d’expulser l’école Diwan des locaux qu’elle occupait crée un précédent historique pour tous les défenseurs de la langue bretonne et au-delà, pour tous ceux et toutes celles qui sont attachées aux droits fondamentaux des peuples à défendre leurs patrimoines  collectifs.

Diwan, depuis 35 ans, n’a cessé de se développer avec l’appui des bretons pour assurer l’enseignement de la langue bretonne aux quatre coins de la Bretagne historique, des milliers d’enfants y ont été scolarisés gratuitement grâce à l’engagement et à la détermination de tous ceux et toutes celles qui ont refusé de voir notre langue rangée au musée comme l’avait décidé le pouvoir à Paris.

Diwan c’est bien plus qu’une école, c’est aussi la prise de conscience collective des bretons que leur langue était en danger et qu’il fallait tout faire pour la sauver en créant des maisons d’éditions, des radios, le breton à l’éducation nationale, le bilinguisme sur les routes…

Et la mairie de Louaneg voudrait balayer tout ça par une décision aussi insensée qu’égoïste ?

Les 33 enfants scolarisés à Diwan Louaneg et leurs familles ainsi que les trois employés devraient accepter ça ? Les solutions existent, les parents en ont proposé !

Diwan est gratuit, laïque et ouvert à tous, à ce titre elle assure un véritable service public de qualité et indispensable.

Mais nous voyons bien, à travers le cas de Louaneg, que sans évolution politique en Bretagne, l’avenir même de notre langue restera précaire et donc menacé. Le conseil régional n’a aucun pouvoir de décision sur toutes les questions fondamentales, seul un parlement breton, doté de réels pouvoirs, à l’instar de ce qui se fait en Ecosse, au Pays de Galles…pourra assurer la défense de nos droits collectifs et dans ce cas précis donner un statut définitif de statut public breton à Diwan.

En attendant, Breizhistance bro dreger assure tout son soutien aux parents de skol diwan Louaneg, aux employés et aux enfants et  appelle à se mobiliser auprès d’eux, pour toutes les actions de résistance qui seront organisées. Ils ont raison de ne pas plier, soyons tous à leur côté.

Pour Breizhistance bro dreger: 02 96 38 72 47 / maiwenn@live.fr

Diwan Louaneg

Pétition de soutien à l’ école de Louaneg

Harpomp Skol Diwan Louaneg !

An diviz bet tapet gant darnvrasañ izili kuzul-kêr Louaneg evit skarzhañ ar skol Diwan deus al lec’hioù ma implije zo un dibab istorel evit holl difennourien ar brezhoneg, ha dre vras evit an holl dud a zo stag enne gwir diazez ar pobloù da zifenn o gladoù hollek.

Abaoe 35 bloaz n’en deus ket paouezet Diwan gant harp ar vretoned da ginnig ar c’helenn e brezhoneg e pevar c’horn ar vro, milliadoù a vugale zo bet skoliatet digoust a-drugarez da labour ha kalon an holl re oa deus nac’het e vije lakaet hor yezh vroadel en ur mirdi e-giz ma oa bet dibabet gant galloud Pariz .

Ouzhpenn ur skol eo Diwan , dre labour Diwan o deus komprenet ar vretoned e oa o yezh en arvar hag e oa dleet dezhe ober o seizh gwellañ evit he saveiteiñ dre grouidigezh tiez embann, chadennoù skingomz, kelenn ar brezhoneg ha dre ar brezhoneg en deskadurezh stad, an divyezhegezh war vord an hentoù….

Ha fellout a rafe da dTi-kêr Louaneg skubañ an holl draoù se dre un dibab ken diboell ha ken emgar ?

Ha dleet e vefe d’an 33 bugel skoliatet e Diwan Louaneg, d’o zud ha d’an tri implijad sentiñ ouzh kement-se ? Diskoulmou zo, kinniget int bet gant familhoù ar skol.

Digoust, lik ha digor d’an holl eo ar skolioù Diwan, ha dre se e kinnigont ur gwir servij publik a galite n’haller ket ober heptañ.

Dre skouer Louaneg e welomp splann e chomo bresk ha diasur dazont ar brezhoneg hep emdroadur politikel e Breizh . N’eus tamm galloud politikel ebet evit dibab gant ar c’huzul rannvro , n’eus nemet ur parlamant breizhad, gant gwir galloudoù evel ma vez e Skos pe e Kembre a c’hello difenn hon gwirioù stroll ha reiñ da viken ur statud publik breizhad d’ar skolioù Diwan .

Da c’hortoz , komite breizhistance bro dreger a embann e gengred gant tud skol Diwan Louaneg, gant an implijidi ha gant ar vugale, setu ma c’halvomp da gemer perzh en holl oberenoù stourm a vo aozet. Rezon o deus chom hep plegañ, bezomp skoaz-ouzh-skoaz gante !

Bevet Skol Diwan Louaneg!

Brezhoneg a vevo e Louaneg evel e pep lec’h !

Stourmomp holl asambles evit hon gwirioù!

Contact breizhistance bro dreger: 02 96 38 72 47 / maiwenn@live.fr

Diwan Louaneg