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élections municipales 2014

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Après les rencontres avec les candidats Primael Petit à St Herblain, Arno Vannier à Douarnenez, Lionel Henry à Montreuil le Gast, nous vous proposons aujourd’hui un entretien réalisé avec Yoann Colas, membre de la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) et candidat à Plésidy, commune située à une dizaine de kilomètres au sud de Guingamp.

Yoann Colas
Yoann Colas

Bonjour. Pouvez-vous vous présentez en quelques lignes ?

Yoann Colas, 28 ans, je suis enseignant d’histoire-géographie au collège Diwan de Plésidy. J’ai fait des études de géographie dans les universités de Rennes et Brest. Je suis adhérent et militant à la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) depuis 2011. En 2011, j’étais candidat aux cantonales dans le canton de Liffré où j’ai fait un peu plus de 2% des voix. J’ai été adhérent et bénévole dans de nombreuses associations et collectifs, sur mon ancienne commune Thorigné-Fouillard comme sur Brest pendant mes études. 

Pouvez-vous présenter succinctement votre commune ? 

Plésidy est une commune de 630 habitants avec un bourg et de nombreux “villages”. Ces villages que l’on retrouve un peu partout sur la commune hébergent plus de la moitié de la population, les personnes y vivant sont soient retraitées, soit des agriculteurs. Il y a trois établissements scolaires à Plésidy, l’école publique (40 enfants), l’école privée (40 enfants) et le collège Diwan (220 adolescents). Deux commerces ont été rouverts récemment dans le bourg, une épicerie et un bar-restaurant. L’activité économique dominante de la commune aujourd’hui est la production d’œufs (800 000 poules pondeuses environ). Plésidy est donc une commune rurale, agricole, avec cependant une moyenne d’âge de sa population qui est assez jeune. Ceci s’explique par la proximité avec Guingamp où ne nombreux habitants vont travailler tous les jours.

Pouvez-vous nous présenter les grandes lignes du programme de votre liste en matière économique, sociale, d’aménagement du territoire et écologique ?

Nous souhaitons conduire une réflexion sur l’habitat. Beaucoup de logements sont vides, pas forcément plus qu’ailleurs, mais ils sont surtout inoccupés. Nous souhaiterions donc améliorer le parc locatif afin de réoccuper des logements vides. La situation est bien souvent la suivante, des anciens quittent leur logement et leurs héritiers ne souhaitent pas s’occuper de celui-ci pour des raisons diverses (coût, distance, problèmes d’héritage …).

Nous mettrons en place des moyens de communications en plus des actions de la mairie auprès des habitants. Il existe un bulletin, édité deux fois dans l’année, nous aimerions développer également un site internet ou un tableau d’échange utilisable par l’ensemble des plésidiens.

Un parc éolien est en projet sur la commune, nous y sommes favorables et accueillerons une enquête auprès des habitants d’ici peu. Nous souhaitons favoriser ce projet car il permet de diversifier les énergies utilisées, les relocaliser auprès de ceux qui les utilisent, développer une énergie renouvelable et dont la commune est fortement pourvue.

Quel travail a été effectué et sera effectué par l’équipe municipale en place sur la langue bretonne ?

Sur la commune se trouve le collège Diwan Bro Dreger, ce sont 220 adolescents et une équipe de 40 personnes qui assure l’encadrement. Le collège restant officiellement un établissement privé, nous ne pouvons pas l’aider à proprement parler. Cependant, au vu de son existence, la commune a dû revoir certains de ces réseaux afin de les calibrer par rapport à la capacité de l’établissement, je pense notamment au réseau des eaux usées. Une association culturelle de la commune “Studi-ha-Dudi” a pour but la mise en valeur du patrimoine local, de nombreuses actions sont menées comme des stages de langues, camps de vacances en breton. Une de ces missions est également l’entretien des locaux loués au collège par la mairie, nous travaillons ensemble pour l’agrandissement et l’amélioration du site. Pour ce qui est de l’utilisation de la langue autrement, nous n’avons pas eu à débattre au sein de notre équipe lors de la rédaction de notre profession de foi, si nous ne parlons à aucun moment de la langue dans notre programme, il n’en est pas moins bilingue … totalement et l’a été distribué tel quel à la population. Quand nous parlons d’améliorer la communication, il va de soi que notre langue y aura sa place. Le breton est une langue vivante sur notre commune, vous pouvez l’entendre n’importe où à la croisée des conversations, il faut reconnaitre cependant que l’on ne le voit pas beaucoup.

Quelle est la position de votre liste et la vôtre sur la réunification ?

Nous n’avons pas pris position sur la réunification de la Bretagne. Pour ma part, je suis pour et milite depuis quelques années afin que la Loire-Atlantique soit réintégrée à ce que l’Etat français appelle Région Bretagne, la région Bretagne étant pour l’instant la seule instance politique bretonne.

La Catalogne a organisé une consultation populaire par vote sur l’indépendance de leur pays. Ce type d’auto-organisation a été repris en Bretagne par 44=BZH lors d’une votation citoyenne sur la réunification de la Bretagne. Quelle est votre position sur ce type de consultation ?

C’est aux gens de décider, à ceux qui habitent et vivent dans un pays de décider de leur avenir. Nous n’avons rien à attendre de ceux qui nous gouvernent sur ces questions-là.

Si vous êtes élu, quelles sont vos attentes pour le prochain mandat ?

Ce que je souhaite le plus sur ma commune est conserver et voir renforcer les liens sociaux entre les personnes. Lors de la campagne, nous allons de maison en maison visiter les personnes. Je ne connaissais bon nombre des personnes âgées, j’habite le bourg et ne les voit jamais. En effet, ceux-ci habitent souvent des villages isolés et n’ont plus les moyens de se déplacer, nous pourrions nous auto-organiser afin de proposer des covoiturages pour aller faire des courses, se balader, visiter des personnes … Nous avons pensé mettre en place un système d’échange comme le “sel”, c’est à dire échanger des services entre les personnes ou pour le bien commun, se mobiliser nous-même pour que soit fleuri le centre-bourg par exemple. Je souhaite également que nous avancions sur le projet d’éoliennes, c’est à dire, en cohérence avec celui-ci, adhérer à une coopérative énergétique afin de montrer notre envie de consommer une énergie locale et assumée, nous pourrions voter un vœu comme le refus de consommer de l’énergie issue de l’industrie nucléaire sans aucune contradiction.

Merci beaucoup et bonne fin de campagne électorale !

Nous publions ici un texte de réflexion de la liste Saint-Herblain à Gauche Toute qui regroupe dans la banlieue de Nantes des syndicalistes, féministes, et militants anticapitalistes soutenus notamment par la Gauche Indépendantiste et qui concoure pour la seconde fois aux élections municipales.

Ce texte éclaire sur les enjeux démocratiques locaux et illustre parfaitement au delà du seul cas Nantais et Herblinois notre refus de la gentryfication et de la métropolisation qui pousse à la concurrence entre les territoires et donc entre les travailleurs et notre engagement pour la démocratie locale et l’autodétermination.

Vous pouvez lire ici le premier article que nous avons consacré à la démarche de cette liste.

La rédaction.

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LA METROPOLISATION

La mondialisation économique met en compétition une multitude d’acteurs : entreprises, travailleurs, États… Mais cette mise en concurrence généralisée s’étend aussi aux territoires. Les acteurs phares de cette situation sont les métropoles au détriment de la démocratie. Cette orientation transparaît à travers les politiques d’aménagement menées par les élus de la majorité PS/Verts/PC de la métropole nantaise. Rendre la métropole “attractive” et “insérée dans la mondialisation” est la priorité.

La métropolisation entraîne le phénomène suivant : dans un monde où les capitaux et les travailleurs (surtout qualifiés) sont mobiles, les villes sont en concurrence les unes avec les autres pour attirer les entreprises et les populations aisées. Les collectivités locales concentrent donc leurs efforts dans cette direction. Qu’est-ce que cela implique ? En mettre plein la vue, “vendre” sa ville comme étant la plus belle, la plus accueillante, la plus sûre… Rien n’est trop beau pour booster le capital sympathie de sa ville. Les élus de la majorité PS/Verts/PC de la métropole nantaise sont friands de grands projets à l’utilité discutable et au fort impact environnemental, souvent en partenariat public-privé, les GP2I (Grands Projets Inutiles et Imposés). Le plus visible en ce moment est le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Mais un aéroport flambant neuf permet de renvoyer l’image d’une ville puissante et connectée au reste du monde…

Le mythe du gigantisme

La volonté d’atteindre le chiffre-clé du million d’habitants qui permettrait d’exister au plan mondial est discutable. D’abord, parce qu’on compte plus de 1.500 agglomérations dans le monde au-delà de ce chiffre, dont certaines à 30 millions d’habitants. Le million, à lui seul, n’assure qu’une visibilité aléatoire. Ensuite parce qu’une ville peut être bien identifiée, très en deçà de ce chiffre lorsqu’elle est reconnue dans un secteur particulier.

Séduire les entreprises et les cadres

En France chaque métropole compte plusieurs pôles de compétitivité, généreusement arrosés d’argent public. Cette configuration est censée améliorer l’image et l’attractivité auprès des entreprises. Les métropoles se doivent également d’offrir un environnement rassurant pour être attractives, et le processus s’accompagne donc d’un virage sécuritaire.

Toute la politique d’aménagement est pensée pour les entreprises : création de quartiers d’affaires, technopôles, campus spécialisés censés fournir de la main-d’œuvre qualifiée. Le centre-ville est privilégié et les quartiers pauvres requalifiés, tandis que les classes populaires sont reléguées plus loin. Les fonctions “sales” de la ville, comme la gestion des déchets, sont quant à elles reléguées en périphérie.

Maîtrise des dépenses publiques ?

La baisse du train de vie de l’État est dans la bouche de tous les éditorialistes. Pourtant, les dépenses de prestige des collectivités territoriales ne connaissent pas la crise. Tandis que l’État français fait des économies de bout de chandelle en vendant les bijoux de famille on débloque 30 milliards d’euros pour le Grand Paris et 11 milliards pour la nouvelle ligne de TGV Lyon-Turin, alors que la ligne existante n’est pas saturée et que le trafic est stable depuis des années.

Des villes gérées comme des entreprises

Le Sénat a voté le 8 octobre 2013 la loi créant une nouvelle forme d’intercommunalité, la métropole, ainsi que des cas spécifiques pour les Métropoles de Paris, Lyon et Aix-Marseille. Cette loi détricote la démocratie en remettant en cause l’échelon communal. Elle donne davantage de pouvoir à une intercommunalité non-démocratique, elle institutionnalise les inégalités entre territoires et organise la concurrence entre les collectivités.

Négation de la démocratie communale

La loi votée par le Sénat et qui l’avait été auparavant par l’Assemblée met en place une nouvelle forme d’intercommunalité, la métropole. Ce statut permet aux groupements de communes de prendre davantage de compétences que celles que les communautés d’agglomérations ou urbaines avaient déjà : par exemple la compétence sur la voirie ou encore le champ social. Et toute intercommunalité qui regroupe 400 000 habitants pourra devenir métropole automatiquement, par décret. Ce nouveau statut réduit encore davantage le rôle des communes. De plus, sa mise en place pourra être automatique, il ne sera pas nécessaire de demander l’avis des citoyens sur cette transformation de statut. La loi confirme donc le statut « gestionnaire » et non démocratique des intercommunalités.

En effet, les décisions sont officiellement prises par le conseil communautaire, mais dans chaque communauté de commune, d’agglomération ou urbaine, et demain dans chaque métropole, les arrangements entre maires sont en réalité la base du processus de décision. Loin de rendre le fonctionnement politique clair pour les citoyens, les intercommunalités sont gouvernés sur le mode du consensus et du compromis permanents, illisible pour les électeurs. La politique confisquée. C’est à une telle institution, oligarchique par essence, que le gouvernement a décidé de donner davantage de responsabilités.

Le règne des baronnies locales

Les métropoles sont aussi des baronnies locales.

C’est le paroxysme du PS local, qui n’existe plus que par la création de baronnies locales assurant le maintien en place des oligarques locaux.

Inégalités entre territoires urbains et ruraux

La loi créant les métropoles indique que chacune d’entre elles, en dehors des compétences qui lui sont automatiquement attribuées, pourra négocier avec les autres collectivités territoriales une délégation de compétences plus importante, et notamment auprès des conseils généraux. Ainsi, les métropoles pourront obtenir la gestion du RSA, de l’aide sociale à l’enfance ou des collèges sur leur territoire. Il resterait dans ce cas aux départements la responsabilité des services publics dans les territoires ruraux ou périurbains. C’est une source immédiate et claire de discrimination entre les territoires, et de creusement des inégalités. En effet, jusqu’à présent, une solidarité institutionnelle se mettait en place, permettant de répartir la richesse produite et les impôts levés pour la mise en place des mêmes services publics sur l’ensemble du département. Dans le futur schéma des métropoles, cela ne se fera plus. De fait, les métropoles, souvent plus riches par la concentration des activités économiques de l’ensemble d’un département qui s’y trouvent, ne participeront plus à l’égalité de traitement des habitants.

La concurrence locale institutionnalisée

Cette nouvelle conception de la répartition des compétences entre collectivités n’est pas un hasard. Elle institutionnalise la concurrence entre les territoires, la nécessité pour les métropoles de se distinguer les unes par rapport aux autres pour attirer des entreprises, des habitants et renforcer leur « compétitivité ». Ceci au détriment d’autres villes et surtout au détriment des citoyens qui soit habitent une ville trop dense ou trop étendue où les temps de transports s’allongent et la qualité de vie diminue, soit habitent un territoire délaissé parce que considéré comme « non-compétitif ».

Cette compétition devient la norme de la gestion des collectivités. C’est ainsi que fleurissent les politiques de rayonnement, d’attractivité, le marketing territorial et autres dépenses faramineuses pour seul but de faire croire que la collectivité x ou y est la meilleure, contrairement à ses voisines. Pour seul but également, d’entrer dans la danse européenne des « métropole à rayonnement européen », sur un modèle de la libre concurrence entre collectivités.

 

Le cas nantais

La métropolisation Nantes Saint-Nazaire Rennes constitue une perspective juteuse, pour le « grand » capital, que le maintien à long terme et à grand frais (humains, environnementaux, financiers) d’une production agro alimentaire de qualité médiocre et surabondante, sujette à la surproduction de façon chronique et à une rivalité commerciale renouvelée avec des économies émergentes. Cette métropolisation, qui bénéficie de moyens considérables pour accélérer son implantation commencée depuis 20 ans, n’est pas une exception.

Ainsi plusieurs grandes métropoles régionales redessinent un nouvel aménagement du territoire hexagonal. La métropole nantaise ne se fera pas sans conséquence pour le territoire breton. Par exemple le projet d’aéroport international de Notre Dame des Landes ambitionne de concentrer la plupart des lignes aériennes du Grand Ouest, pour à terme drainer le trafic des autres aéroports environnants et atteindre un seuil de rentabilité. De même la métropole nantaise est censée concentrer des moyens culturels (grandes écoles, universités, centres de recherche et de création, musées, palais des congrès, salles de concert) pour rayonner par une offre artistique et d’enseignement, afin d’attirer des classes sociales plutôt aisées, susceptibles de consommer et fournir la main d’œuvre adaptée aux secteurs d’activité les plus innovants et rentables.

Cette métropolisation en cours n’annonce rien de bon pour le réseau de villes petites et moyennes que la Bretagne intérieure a su conservé, pour permettre un maillage suffisant de son territoire et maintenir une activité, des services et commerces utiles ou nécessaires et pas trop éloignés. Il entraîne ce que certains appellent une « déterritorialisation » : un bousculement des héritages historiques sur lesquels se sont fondés les territoires, comme la Bretagne. Le projet métropolitain choisi par Nantes et Rennes, par exemple, provoque des remous dans les communautés de communes environnantes. D’autant qu’il intervient alors que l’État, depuis dix ans, n’a plus de politique d’aménagement du territoire et se contente d’une mise en concurrence entre territoires, sous forme de bonus financiers.

La logique de la métropole nantaise est de concentrer les infrastructures et moyens financiers, culturels, économiques, humains pour atteindre une taille critique, pour créer à partir de ce pôle un environnement optimal susceptible d’initiatives économiques et avoir une chance de survivre dans la compétition internationale, avec la transformation du territoire breton en hinterland d’une future métropole régionale active et branchée…

Il entraîne une « déterritorialisation » : un bousculement des héritages historiques sur lesquels se sont fondés les territoires, comme la Bretagne. Le projet métropolitain choisi par Nantes et Rennes, par exemple, provoque des remous dans les communautés de communes environnantes. D’autant qu’il intervient alors que l’État, depuis dix ans, n’a plus de politique d’aménagement du territoire et se contente d’une mise en concurrence entre territoires, sous forme de bonus financiers.

Cette politique conduit à marginaliser les populations ouvrières et les classes moyennes, en créant des couronnes urbaines pavillonnaires parfois à 40 ou 50 km des centres urbains, et à abandonner des pans entiers de l’économie productive. On provoque ainsi une ségrégation sociale qui joue un grand rôle dans le vote FN, par exemple. Avec ce phénomène, la ville n’est plus lieu d’intégration mais d’exclusion.
Il faut inventer de nouveaux modèles de solidarités entre les villes elles-mêmes et entre les villes et les campagnes, qui répondent aux réels besoins de notre société. Ce qui correspond d’ailleurs à la base de la construction de notre tissu urbain breton.

La question posée par la métropolisation est donc totalement politique et est celle d’un choix de société.

C’est d’abord celui de la démocratie : comment une communauté humaine vivant sur un territoire peut-elle résister aux projets et changements imposés par des pouvoirs ou des logiques extérieures, sans qu’elle ait eu son mot à dire.

C’est pour cela que c’est à nous habitant-e-s de St Herblain de remettre en cause ce projet de « Métropole Grand Ouest » pour construire une ville égalitaire et démocratique où l’humain et son environnement ne sont pas une simple ressource du capitalisme le plus extrême.

 Saint-Herblain à gauche toute ! Sant-Ervlan a gleiz penn da benn !

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Aux élections municipales de 2008 les habitants de Saint-Herblain (46 000 habitants, 3eme ville de Loire-Atlantique) avaient voté à hauteur de 7 % pour une liste composée de syndicalistes, de féministes, et d’habitants souhaitant proposer une alternative de gauche au Parti Socialiste et à ses alliés locaux (PC, UDB…).

La liste « Saint Herblain à Gauche Toute / Sant Ervlan a-gleiz Penn da Benn » avait donc obtenu un élu qui siège dans l’opposition. Un fonctionnement original leur à permis de faire vivre la démocratie en ouvrant leurs réunions de fonctionnement interne aux plus grand nombre, et en pratiquant la rotation du poste d’élu. Tous les deux ans l’ élu de SHAGT démissionne pour donner sa place à un son colistier.

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C’est ainsi que Primael Petit, adhérent de la Gauche Indépendantiste Bretonne, siège au conseil municipal de Saint-Herblain.

Comme ses deux camarades avant lui il intervient régulièrement au conseil ou dans le bulletin municipal pour défendre des points de vue alternatifs à ceux de la majorité en matière d’urbanisme, contre la métropolisation, pour les services publics, les salariés en lutte, contre la stigmatisation Rroms, pour la langue bretonne, l’unité de la Bretagne, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Les adhérents de « Saint Herblain à Gauche Toute / Sant Ervlan a-gleiz Penn da Benn » ont décidés de remettre ça cette année en se représentant et en espérant améliorer leurs score. La Gauche Indépendantiste Bretonne, la Gauche Anticapitaliste et le NPA et les Alternatifs ont décidés de soutenir cette initiative.

Pour les joindre : SHAGT, ou via Facebook ou Twitter.

 

Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur la participation de la Gauche Indépendantiste aux scrutins municipaux.