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Du 16 novembre au 7 décembre, le collectif BAGOAZ, le Réseau citoyen SARE et le collectif des familles et proches des prisonnier.e.s basques ETXERAT sillonnent l’État français faisant le tour des 20 prisons où sont incarcéré.e.s des prisonnier.e.s basques.

Le but est de sensibiliser et d’informer la population locale sur leur situation et celle du processus de paix au Pays Basque. La question des prisonnier.e.s basques incarcéré.e.s est aujourd’hui centrale dans ce processus de paix difficile tant les États français et espagnols refusent toute implication.

Depuis un an, une grande campagne portée par les Artisans de la Paix (collectif de personnalités civiles et politiques) est engagée pour permettre le rapprochement des prisonnièr.e.s et la libération des prisonnier.e.s malades. Une grande manifestation est prévue le 9 décembre à Paris dans ce sens.

En Bretagne, 5 prisonnières basques sont détenues à la prison pour femmes de Rennes (Maite Aranalde ljurko, Alaitz Areitio Azpiri, Marina Bernardó Bonada, Maria Dolores Lopez Resina et Saioa Sanchez Iturregi).

Du 30 novembre au 3 décembre, le tour des prisons s’est arrêté à Rennes où sont incarcérées les prisonnières basques. Plusieurs temps forts ont eu lieu comme une rencontre entre des étudiants de Rennes 2, les militants du collectif Bagoaz et des membres de familles de prisonnières, une conférence de presse devant la prison des femmes de Rennes avec le député Paul Molac, ou encore une exposition informative sur la situation du processus de paix sur le marché de Rennes.

Ce rendez-vous en Bretagne s’est terminé avec la visite des familles de prisonnières à la prison des femmes. Émilie Martin, représentante du collectif Bagoaz, nous a indiqué que le tour des prisons continuait ensuite vers Alençon, Lille puis enfin la région parisienne et se clôturera par la grande manifestation de Paris le samedi 9 décembre à 12h à la Gare Montparnasse.

Communiqué de solidarité des EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) suite à la rafle contre des militantes-s des droits des prisonnières et prisonniers politiques basques
Ce matin ( 25 mars 2015 ) , la Guardia Civil a arrêté Nagore López de Luzuriaga, Izaskun Abaigar, Fernando Arburua et Oihana Barrios dans une nouvelle opération contre les soutiens aux prisonnières et prisonniers politiques basques. Ces militantes et militants sont des représentants d’Etxerat (organisation des amies-s et familles des prisonnières-ers) et de Jaiki Hadi (soutien médical aux prisonnières-ers) qui ont travaillé sans relâche en faveur des prisonnières et prisonniers politiques basques.

Une fois de plus, l’Etat espagnol, à travers ses forces d’occupation, a mis dans la ligne de mire le travail que réalisent des personnes travaillant en faveur des droits collectifs des prisonnières et prisonniers politiques basques. Ainsi, ils souhaitent empêcher toute la solidarité existant en Euskal Herria en faveur de ces droits.

Depuis toujours, ils ont essayé de faire exploser le collectif des prisonnières et prisonniers politiques basques de l’intérieur et de l’extérieur. Cette fois, ils ont agi contre les proches et des travailleuses-eurs de la santé, ouvrant le cycle de la répression, en comprenant qu’ils ne pouvaient pas atteindre leurs objectifs en interpellant les membres des cercles les plus proches. Toutefois, ils ne se rendent pas compte que, après trois années supplémentaires de condamnation des familles, celles-ci se trouvent plus unies que jamais, tout comme le collectif.

Et c’est pour ça que toutes les arrestations menées par l’Etat espagnol n’arriveront jamais à diviser ou affaiblir les prisonnières et prisonniers politiques basques ni toute la solidarité qui les entoure.

Nous aussi, les EHL (Comités de Solidarité avec le Peuple Basque) , nous voulons transmettre toute notre solidarité. Nous ne consentirons pas à un outrage de plus et nous ne cesserons de d’apporter notre solidarité au peuple basque. Parce que la solidarité est la tendresse des peuples et parce que s’ils touchent l’une d’entre nous, ils nous touchent toutes et tous !

Face à la répression, Euskal Herria ne marche pas seule !

Euskal Herriaren Lagunak