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La Gauche Indépendantiste appelle à se joindre aux deux rendez-vous antifascistes & antiracistes qui se tiendront ce week-end en Bretagne. Le site d’extrême droite “Breizh Info” a en effet invité Jean-Yves Le Gallou (FN, MNR, Bloc Identitaire, …) pour un cycle de conférences publiques sur le thème « Immigration, la catastrophe – Que faire ? »

Nous publions ci-dessous les deux textes d’appel qui ont été lancés par les différentes organisations locales.

Diffusez l’information et participez aux manifestations à Nantes le vendredi 3 février à 19h00 (place Viarme) et à Quimper le samedi 4 février à 19h00 (quai Port-au-Vin ; Halles Saint-François).

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance).

Appel de NANTES/NAONED
Rendez-vous le VENDREDI 3 FEVRIER
19h00, place VIARMEBRETAGNE_INFO_Manifestation_Antifasciste_Antiraciste_Nantes_Naoned

Une coordination antifasciste nantaise appelle à une manifestation contre la conférence de Breizh Info sur l’immigration vendredi 3 février à 19h place Viarme.

Une salle municipale a été réservée par le média d’extrême droite Breizh Info pour une conférence publique de Jean-Yves Le Gallou le 3 février 2017. La salle Bretagne servirait donc à Le Gallou et ses thèses sur l’immigration comme une catastrophe. L’ex du Club de l’Horloge, dirigeant du FN jusqu’en 1999, mène aujourd’hui la fondation Polemia, qui prétend « affirmer sans complexe la supériorité de la civilisation européenne » en s’adressant aux « Eurofrançais ». Inventeur du concept de « préférence nationale » désormais renommé « préférence de civilisation », ce grand défenseur de la race blanche est donc invité par le webmedia Breizh info qui parle des migrants comme des « partisans de la mort des Européens » en se demandant s’il est « humainement et juridiquement possible, demain, de couler les bateaux à destination de l’Europe ? »*

Cette conférence se situe dans un contexte d’installation des groupuscules d’extrême droite radicale à Nantes : plusieurs attaques pendant la dernière année contre des lieux accueillant des migrant·es, plusieurs agressions contre les cortèges des manifestations contre la loi travail, et plus récemment création d’un GUD (Groupe union défense), groupuscule déjà interdit et connu notamment à Lyon et à Paris pour ses comportements violents.

Johanna Rolland dit avoir commencé à militer quand elle était étudiante en science po à Lille, lors de manifestations pour la régularisation de sans-papiers. Maire de Nantes, elle offre donc quinze ans après une tribune à ces thèses racistes, qui plus est dans un lieu emblématique des luttes du mouvement ouvrier. Au nom de l’histoire syndicale, des mouvements d’émancipation et des principes de solidarité, c’est tout simplement insoutenable. Pour éviter des troubles et des confrontations créées par la présence de cette réunion publique il est encore temps de fermer la porte à cette exhibition d’un vieux cheval de l’extrême droite.

Nous demandons l’annulation pure et simple de cette réservation de salle et refusons la banalisation du racisme.

L’extrême droite n’a pas sa place à Nantes. Nous la combattrons par tous les moyens !

* Interview de J.-Y. Le Gallou, 1er mars 2016

 

Appel de QUIMPER/KEMPER
Rendez-vous le SAMEDI 4 FEVRIER
19h00, quai Port-au-Vin (Halles Saint-François)
BRETAGNE_INFO_Tract_Manifestation_Antifasciste_Antiraciste_Quimper_KemperBRETAGNE_INFO_Manifestation_Antifasciste_Antiraciste_Quimper_Kemper

 

La Gauche Indépendantiste dans toutes ses composantes (Breizhistance et Bretagne en Luttes/ Breizh O Stourm) s’associe à cette mobilisation antifasciste et vous invite à populariser l’évènement.

Contre les idées de l’extrême-droite !
Manifestation pour une Bretagne ouverte et solidaire
Pontivy – 19 décembre 14h – Square Lenglier (rue Julien)

Le 14 novembre dernier, au lendemain des attentats meurtriers de Paris, l’extrême-droite la plus radicale a manifesté à Pontivy contre l’accueil des réfugié.e.s.
Les slogans haineux ont vite dérivé de « Dehors les immigré.e.s » à « À mort les immigré.e.s ».
Des personnes ont été passées à tabac, menacées et poursuivies jusque
dans les commerces, pour avoir réagi par des slogans de solidarité ou simplement à cause de leur couleur de peau… Le cortège s’est déplacé jusqu’au Centre d’accueil des demandeurs d’asile. Que serait-il arrivé si celui-ci n’avait pas été vide ?
Le principal instigateur de ces exactions est le parti « Adsav », qui s’affirme nationaliste breton. Mais cet aspect « breton » n’est qu’une coloration de leur idéologie, dont le fondement est avant tout xénophobe.
Cette peur de l’étranger s’insinue bien au-delà de petits groupes radicaux, avec le développement du FN et une grande part du spectre politique qui en reprend les idées.
Et les violences qui en découlent sont bien réelles, comme le montre par exemple l’incendie volontaire d’une salle de prière musulmane à Loudéac dans la nuit du 28 au 29 novembre.
Le samedi suivant les violences à Pontivy, 120 personnes se sont réunies au Palais des Congrès pour réfléchir à une réponse à de tels actes, afin qu’ils ne se reproduisent plus.
Un soutien aux victimes s’est organisé et des questions ont été posées concernant l’attitude des autorités.
Il a de plus été décidé qu’un événement festif et pacifique était la réponse la plus adaptée face au déferlement de la haine, pour rappeler que :


– Les extrémistes religieux qui ont perpétré les attentats de Paris auront gagné s’ils sont la cause d’un repli sur soi identitaire. Ils perdront si nous montrons notre solidarité avec tous/toutes celles et ceux qui souffrent de cette violence aveugle, d’où qu’ils/elles viennent.

– Si la peur nous plonge dans une spirale sécuritaire, il n’y aura plus de libertés à défendre contre les fascismes religieux ou identitaires.

– La culture bretonne n’a rien à voir avec les fascistes. Les breton.ne.s ont été pour beaucoup des réfugié.e.s économiques en France, en Amérique ou ailleurs. Les artistes qui font vivre la culture bretonne l’enrichissent en la métissant.

Contre les idées de l’extrême-droite !
Manifestation pour une Bretagne ouverte et solidaire
Pontivy – 19 décembre 14h – Square Lenglier (rue Julien)

 

Nous reproduisons ici un texte de Jean-Do Robin, syndicaliste, défenseur de la langue bretonne et militant engagé pour la Palestine avec qui nous partageons une vision inclusive et radicalement antiraciste de l’identité bretonne. Il revient sur  les défilé fasciste de Pontivy.

Bretagne-info.

A propos des violences fascistes à Pontivy le 14 novembre 2015

Les média ont largement diffusé les images du rassemblement fasciste contre l’accueil de migrants, à Pontivy le 14 novembre dernier, et des violences qui l’ont accompagné.

Ce lamentable évènement appelle quelques observations

L’extrême droite en Bretagne

L’utilisation par Adsav de symboles qui se rattachent à la Bretagne, ainsi que l’inscription de son discours dans une prétendue revendication bretonne sont totalement factices : Adsav est une déclinaison du Bloc Identitaire, variante française de la nébuleuse néo-nazie européenne qui s’emploie à attiser la haine xénophobe en jouant sur les frustrations liées à l’exclusion sociale et culturelle générées par le capitalisme débridé.

Ces frustrations, conjuguées au discrédit du pouvoir politique (corruption, évasion fiscale, carriérisme, népotisme, dénis éhontés de démocratie et de justice sociale, incohérence et aventurisme géo-politique…) sont aussi bien le terreau des discours ultra-nationalistes que du recrutement salafiste : Adsav-Bloc Identitaire et Daesh ne sont que deux visages de la même théorie du chaos, idéologie nourrie du mythe apocalyptique d’Armageddon et mue par l’instinct de mort.

Le premier est aussi étranger à l’héritage culturel et politique du peuple breton que le second l’est au Coran.

Adsav, si on fait abstraction des oripeaux dont il se pare, n’est que le clône du Bloc Identitaire en France, de la Lega Nort en Italie, de la phalange espagnole, du Vlaams Belang en Flandres ou de Pegida en Allemagne… (liste non exhaustive, mais suffisamment nauséabonde).

Les responsables d’Adsav n’hésitent d’ailleurs pas à organiser des manifestations communes avec le “Parti de la France” et des anciens d’OAS tels que Claudine Dupont-Tingaud, comme à Brest, le 10 octobre dernier.

C’est dire si l’expression “extrême droite en Bretagne” est certainement plus appropriée que le terme d’ « extrême droite bretonne ».

L’expression politique bretonne est une composante de la refondation démocratique

 

L’expression bretonne contemporaine, dans sa large majorité, qu’elle soit strictement culturelle, ou qu’elle soit politique, des “régionalistes” aux indépendantistes, n’a rien à voir avec ces néo-nazis.

Elle s’inscrit dans une revendication mondiale de reconnaissance de la diversité culturelle, comme source d’enrichissement des sociétés modernes, comme outil de résistance à la pensée unique, et donc comme rempart aux totalitarismes.

Mais il faut bien reconnaître que les efforts pour construire en Bretagne un projet de société, capable de répondre aux nouveaux défis de la démocratie (démocratie participative, principe de subsidiarité, droit à l’expérimentation, reconnaissance des projets d’initiative citoyenne…), un projet qui repose sur une économie au service de solidarités sociales élargies ; un projet qui associe étroitement la promotion de la diversité culturelle à la préservation de la diversité du vivant ; un projet construit sur un territoire identifié et voulu par ses habitants, et identifiable par ses partenaires internationaux ; un projet constitutif d’une Union Européenne politique, démocratique et donc souveraine… ont bien du mal à se frayer un chemin entre les divers obstacles qui lui sont opposés.

A ce titre, Adsav n’est qu’une pustule parmi les récupérations et les dérives de toutes sortes qui nuisent à l’émergence d’un projet politique breton crédible et novateur.

Bien plus lourd est le poids des mythes productivistes et des intérêts privés issus d’un « modèle agricole breton » destructeur d’emplois et complètement obsolète, qui a permis la manipulation et le détournement à leur seul profit, de cette explosion de colère du peuple breton, confronté aux licenciements et au chômage, que fut le mouvement des Bonnets Rouges… avant d’être coiffé par Xavier Beulin (3 milliards d’€ pour continuer à envoyer les paysans dans le mur et à empoisonner le monde, Merci M. Valls), puis renvoyés à la chaîne d’abattage ou de conditionnement pour le plus grand profit des Glon, Merret et autres affidés d’Avril-Sofiprotéol en Bretagne… Jusqu’à la prochaine vague de licenciements dans les abattoirs, et de suicides dans les salles de traite.

Et comme si la coupe n’était pas pleine, propos méprisants et insultants de la gentry gouvernementale envers les ouvriers bretons (« les illettrés de Gad », E. Macron, 17.09.2014). Là encore, du gâteau pour les fascistes en embuscade, qui n’ont pas manqué, nous avons pu le constater, de canaliser la rancœur et la confusion de quelques « soldats perdus » du mouvement des Bonnets Rouges.

Car le tableau serait très incomplet sans le mépris et l’autisme de l’État, inféodé aux intérêts du capital financier (Total, Vivendi, Areva, Veolia, Avril, CIC…), sourd à l’opposition de la population, agriculteurs et pêcheurs y compris (et des élus locaux, parfois) aux projets inutiles, voire destructeurs de NDDL, de la centrale au gaz de Landivizio, des forages miniers en centre-Bretagne ou de la destruction de la dune sous-marine de la baie de Lannion (Macron encore et toujours…).

Pourtant l’alternative énergétique et économique bretonne existe : au-delà d’une nécessaire actualisation, les grandes lignes du Projet Alter Breton proposé en 1978 par le PSU sont toujours à l’ordre du jour.

Mais les projets issus de l’initiative citoyenne se heurtent, en Bretagne comme ailleurs, à un centralisme d’autant plus étouffant et répressif que l’État est chaque jour plus incapable d’assumer le rôle que les citoyens lui ont confié et pour lequel ils lui faisaient encore plus ou moins confiance : les protéger du rouleau compresseur et des violences du capitalisme sauvage.

Dans ce contexte de perte presque totale de crédit démocratique, l’État français caractérisé par une hyper-concentration des pouvoirs (régime présidentiel envié par R.T. Erdogan, centralisation des institutions et des sièges sociaux, des recettes fiscales et des administrations) ne peut que considérer comme du pain bénit tout prétexte à établir un état d’urgence permanent, c’est-à-dire l’État de siège, prélude à la dictature. Erdogan en blêmit déjà de jalousie.

À quoi joue le ministre de l’Intérieur ?

Le 14 novembre 2015, lendemain des attentats de Daesh à Paris, l’état d’urgence est proclamé. Les préfets prennent des arrêtés interdisant toute manifestation publique.

Pourtant, le préfet du Morbihan autorise la manifestation à Pontivy du groupuscule néo-nazi «Adsav» contre l’accueil de migrants en Bretagne. (Bilan : 3 blessés, dont une personne sauvagement tabassée par des manifestants).

Dans son communiqué du 16 novembre, le MRAP s’interroge fort opportunément :

“Comment la bande fasciste a-t-elle pu ainsi terroriser et frapper dans les rues d’une ville bretonne ?

Comment cette manifestation a-t-elle pu se dérouler sans interdiction ?

Comment 150 nervis ont-ils pu manifester en toute impunité dans une ville de 15 000 habitants à l’appel d’un groupuscule régional, bien connu des services de police ? De surcroît, sans qu’aucune interpellation n’ait été réalisée ?”

Adsav est un groupuscule qui, lorsqu’il rameute tout ce que la Bretagne compte d’activistes d’extrême droite, peinait jusqu’à présent à rassembler plus de 80 individus, 100 au grand maximum.

En maintenant son autorisation à ce rassemblement, dans le contexte émotionnel de la tuerie du 13 novembre, le préfet du Morbihan offrait un véritable tremplin aux nervis… Il est donc plutôt rassurant que malgré ce coup de pouce, Adsav n’ait pas réussi à rassembler plus que les 150 abrutis présents.

Mais les violences d’Adsav, aussi graves et inquiétantes soient-elles, ne sont qu’un épiphénomène au regard de la montée en force des idéologies totalitaires dans la représentation politique française.

Le FN de Marine Le Pen en est une composante bien plus inquiétante.

Plus encore, au-delà du FN désormais installé dans le paysage politique (par qui ?), c’est la normalisation de son discours et la reprise des mesures qu’il réclame, sécuritaires, xénophobes et liberticides, par la droite traditionnelle et par le gouvernement Hollande-Valls, qui doivent d’abord être dénoncées pour ce qu’elles sont : une dérive fascisante des dirigeants politiques français.

Or l’écho donné sur les chaînes de télévision aux évènements de Pontivy aura indiscutablement contribué à deux choses :

– Justifier le prolongement d’un état d’urgence et le renforcement des dispositifs policiers,

– Salir, une fois encore, aux yeux d’une opinion publique française peu avertie, l’image de la revendication culturelle et politique bretonne, en l’assimilant toute entière aux délires et aux violences d’une bande de fascistes.

Adsav, dans ce contexte, n’est qu’une marionnette, une carte parmi d’autres aux mains du pouvoir, dans le grand jeu des manipulations de l’opinion publique.

Comment comprendre autrement qu’une telle manifestation ait été autorisée et que les violences qu’elle a générées n’aient fait l’objet d’aucune interpellation par les forces de police pourtant présentes, ni depuis – jusqu’à plus ample information – d’aucune poursuite du parquet ?

Jean-Do Robin, 19 novembre 2015

Beaucoup de choses ont été dites sur l’occupation de la maison de la rue de Chatillon à Rennes ces derniers jours. Bien peu d’articles de médias professionnels se sont penchés sur le profil des initiateurs des mobilisations qui ont amenés certains à participer à la constitution de milices de type fascistes pour prétendument réclamer justice. Enfin personne ou presque n’a osé critiquer le rôle de Ouest-France et d’un de ses rédacteurs , en particulier Serge Leluyer déja épinglé il y a quelques années par ACRIMED pour ses articles droitiers,  dans le lancement de cette campagne d’intox dans laquelle toute la droite la plus extrême et la plus virulente de Bretagne et même de l’hexagone s’est engouffré.

Il semble évident que la propriétaire va recouvrer son bien à l’issue de l’audience du 22 mai suite à son dépot de plainte au bout de 18 mois d’occupation. Mais qui va en profiter puisqu’il est inhabité depuis 8 ans et visiblement insalubre ( c’est peut être pour ça qu’il n’était pas mis à la location ? non ? ) ? Elle ou bien ses descendants après un rachat au prix du marché de l’immobilier par des promoteurs qui se jettent sur la quartier Gare, Saint-Hélier et Sainte-Thérèse comme la vérole sur le bas clergé ?

Pour qui défilent ces “braves gens” défenseurs du droit à la propriété ?  Pour Maryvonne ou pour les projets des spéculateurs capitalistes qui n’auront jamais assez de mots pour remercier la municipalité PS/PC/UDB/EELV pour son projet de mises en concurrence des territoires et de gentryfication de la capitale administrative de la Bretagne ?

Une grande partie des réponses se trouvent dans le dossier du collectif antifasciste de Rennes à lire ici :

http://issuu.com/mod-all-media/docs/dossier-maryvonne-thamin-low

Dans un article intitulé Vers une nouvelle bataille de Saint-Aubin-du-Cormier ? , la rédaction de Bretagne-Info publiait le 17 octobre dernier l’appel de la Gauche Indépendantiste à manifester samedi à St-Aubin-du-Cormier contre la tenue d’un meeting de Marine le Pen.

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Un collectif d’habitants de St-Aubin-du-Cormier a vu le jour et nous publions ici leur lettre ouverte aux habitants du pays de St-Aubin-du-Cormier, de Fougères et de Bretagne :

Appel du collectif des Saint-Aubinais et des collectifs anti-racismes de Bretagne contre la venue de Marine Le Pen à l’espace communal Bel Air de Saint-Aubin-du-Cormier.

Nous, habitants de St-Aubin-du-Cormier, avons pris connaissance de la tenue d’un meeting organisé par le Front National à Saint-Aubin-du-Cormier.

Marine Le Pen animera un buffet campagnard à l’espace communal Bel air le 26 octobre pour le déjeuner.

Nous manifestons notre opposition et notre indignation.

Accueillir un tel événement dans notre ville, dans le pays de Fougères, dans notre région, entendre résonner les valeurs du Front National ici, NOUS NE LE SOUHAITONS PAS !

Au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, au fascisme, NOUS NOUS OPPOSONS !

Ne laissons pas notre ville et nos campagnes être assimilées à ce parti !

Participez avec nous aux actions suivantes :

Jeudi 24/10 à partir de 9h00, joignez-vous à l’action “homme debout” et relayer la vigie pour exprimer votre indignation, en silence, devant la mairie. Cette action se poursuivra jusqu’à samedi.

–  Samedi 26/10 à partir de 12h00 devant la mairie de Saint Aubin-du-Cormier, prises de paroles des citoyens et collectifs présents autour d’un pique-nique. Grand rassemblement historique et citoyen à 13h30. Manifestation non violente et en musique. Habillez-vous de couleurs vives.

Le Collectif Antifasciste rennais appelle par ce communiqué à se joindre à la manifestation, rejoint par le NPA et  le  syndicat des travailleurs de Bretagne (SLB- Sindikad Labourerien Breizh) qui exprime ici son soutien au collectif d’habitants de St-Aubin-du-Cormier et appelle à défiler contre le FN et l’extrême droite.

 

 

 

 

 

 

La commune est connue en raison de la bataille qui eue lieu sur son territoire  entre les armées française et bretonne en 1488 et qui mit un terme à l’indépendance de notre pays.

C’est dans cette commune que Marine Lepen viendra tenir meeting pour lancer la campagne de son parti pour les élections municipales, et ceci le samedi 26 octobre à midi.

Mais Saint-Aubin n’est pas Brignoles et plusieurs habitants de la commune sont incommodés par le banquet organisé par l’extrême-droite. Ils se sont organisés pour refuser la présence de Marine Lepen et des ses idées racistes, ils ont invités les partis et syndicats à défiler avec eux pour empêcher « la progression des idées du FN en Bretagne ».

 « La Bretagne n’est pas une poubelle, qu’il gardent leurs ordures en France » disent certains…pour rappeler avec humour que les bretons avaient refusés que soient enfouis des déchets sur le site de la bataille historique.

Les militants de la Gauche indépendantiste comme de nombreuses autres organisations ont fait savoir qu’ils viendront prendre part à la manifestation antifasciste qui aura lieu ce jour là à 13H30 , rendez vous devant la mairie dés 12h30 pour partager un repas.

Bretagne-info

 

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

En em gannañ a raimp c’hoazh e Sant-Albin-an-Hiliber ?

Gouzout a ouzer eo brudet an var gumun abalamour d’an emgann etre armeou Breizh ha bro-C’hall bet dalc’het war dachenn ar gumun e 1488  a lakaas un termen da zizalc’hiezh hor bro.

Er gumun-se avat e teuio Marine Lepen da zerc’hel ur meeting a-benn reiñ lañs da goulzad kabaliñ he strollad evit an dilennadegoù kêr, ha kement-se d’ar Sadorn 26 a viz Here da 12e.

Met Sant Albin n’eo ket Brignoles ha setu m’eo displijet annezidi zo eus ar gumun gant ar fizkoan aozet gant an tu-dehoù pellañ. En em glevet int evit taliñ eus bezañs Marine Lepen hag he mennozhioù gouennelour, kouviet o deus strolladoù ha sindikadoù ar vro da zibuniñ gante evit mirout ouzh an FN «  da lakaat e nerzh da greskiñ e Breizh ».

« N’eus ket ur boubelenn eus Breizh, n’o deus nemet da zerc’hel o loustonioù e Bro-C’hall » eme lod… evit adkas da soñj, gant fent, o doa nac’het ar vretoned e vije douaret loustonioù war dachenn an emgann istorel.

Dizalc’hourien an tu-kleiz o deus roet da c’houzout e teufent da gemer perzh er vanifestadeg a-enep ar faskourien a vo dalc’het d’an devezh se da 1e30 GM (emgav dirak an ti-kêr da 12e30 evit ur pik-nik) evel un toullad strolladoù all.

Keleier Breizh dieub ha sokialour

 

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance) sera présente demain à Chartres de Bretagne pour manifester aux cotés des forces antifascistes  et des habitants de Chartres qui entendent protester contre le meeting néonazi organisé dans cette même commune.

A l’heure ou la crise sociale prend de l’ampleur ne laissons pas l’extrême-droite la plus radicale répandre ses germes de haine raciale impunément en Bretagne ou ailleurs.

 

Rendez vous à 15 heures devant la mairie.

 

Les militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Rennes.

Samedi 2 juin se sont tenues à Vannes les “assises bretonnes sur l’immigration”, organisées par les identitaires « Jeunes Bretagne », le parti « Adsav » et des groupuscules tels que « Riposte Laïque ». Selon des personnes y ayant assisté cette réunion sur l’immigration était bien un prétexte à une stigmatisation raciste et haineuse de certaines communautés immigrées et/ou religieuses.

les saluts nazis de Jeune Bretagne et Adsav, à retrouver en vidéo sur le lien du Mensuel de rennes
les saluts nazis de Jeune Bretagne et Adsav, à retrouver en vidéo sur ce lien

Lors de cette réunion une confrontation a eu lieu entre des jeunes vannetais, rassemblés pour exprimer leur refus d’un tel discours raciste en Bretagne, et les identitaires qui les ont « accueillis » par des salut nazis et des barres de fer. Il en résulte deux blessés du coté des opposants à la réunion. Breizhistance-IS dénonce la complaisance de la direction du groupe Accor et de l’hôtel Mercure, où se déroulait la réunion, vis à vis de ces groupuscules néo-nazis et fascistes. De même la mairie de Vannes, alertée de ce rassemblement d’extrême droite, aurait du, comme elle l’a fait pour la venue de Dieudonné dans un bar, prendre un arrêté pour interdire l’évènement pour risque de trouble à l’ordre publique.

Saluts nazis, barres de fer, haine de l’étranger et discours violents, voilà le vrai visage de cette extrême droite bretonne qui présente des candidats aux législatives sous l’étiquette “Bretagne nous avons foi en toi”. Il est important que chaque électeur et électrices puisse ne pas se faire berner par le discours régionaliste et écologiste volontairement consensuel de ces candidatures. Cette stratégie adoptée notamment par le bloc identitaire, principale composante de cette liste sous le sigle “Jeune Bretagne”, est directement issue de la stratégie des néo-fascistes italiens dont ils sont proches. Nous pouvons la voir clairement exprimée sur ce reportage télévisée entre le 7e et la 8e minute.  De la même manière manière Yann Vallérie et Mickael Prima, dirigeants de la branche bretonne du bloc identitaire, “Jeune Bretagne”, semblent perdre leurs velléités indépendantistes lorsqu’ils sont hors de Bretagne, comme le montre cet extrait

La liste de leurs candidats en Bretagne :

Yann Vallerie, 4e circonscription du Finistère ; Mickael Lo Verso, 5e circonscription du Finistère ; Anne-Marie Rimbault, 8e circonscription du Finistère ; Marie Ollivier, 3e  circonscription du Morbihan ; Claude Guillemain, 5e circonscription des Côtes d’Armor ; Marie Pêcheul, 3e circonscription des Côtes d’Armor ; Valérie Mereau, 8e circonscription de Loire-Atlantique ; Christophe Daniou, 1e circonscription d’Ile et Vilaine ; Simon Danjou, 2e circonscription d’Ile et Vilaine ; Emeline Berhault, 7e circonscription d’Ile et Vilaine.

Breizhistance Bro Wened

Télécharger le tract (pdf)

Pellgargañ an trakt (pdf)

Sous le mot d’ordre « la Bretagne c’est pas la France », c’est à Guingamp que BREIZHISTANCE avait manifesté le 12 décembre dernier contre l’organisation des « débats sur l’identité nationale » en Bretagne par le gouvernement français. Quelques semaines après la création de notre mouvement cette mobilisation avait été une réussite, d’autant que plusieurs « débats » avait été perturbés, repoussés voir même annulés en Bretagne.

Nous avons appris que Jean-Marie Le Pen avait choisi de célébrer la fête nationale française le 14 juillet à Guingamp ! BREIZHISTANCE appelle donc à un rassemblement mercredi 14 juillet place du Vally 11h pour rappeler à l’extrême droite française que la Bretagne c’est pas la France, et que les racistes et fascistes de tous poils n’ont rien à faire en Bretagne !

Tout comme lors des « débats » de cette hiver organisés par le gouvernement Sarkozy, ou dans les valeurs défendues par le FN, nous rejetons cette identité nationale française qui nie l’expression du peuple Breton, et qui dans sa propension impérialiste et colonialiste ostracise les populations étrangères et immigrées. Alors même que certaines personnalités et organisation politiques françaises classées à gauche, que ce soit le PSF ou en passant par Jean-Luc Mélenchon, aiment à surenchérir sur les valeurs nationalistes française, il est important de rappeler que cette identité n’est pas la notre et que Jean-Marie Le Pen et son drapeau n’ont rien à faire ici !

Dindan ar gêr-stur “Breizh n’eo ket bro-c’hall” e oa bet dibunet e Gwengamp d’an 12 a viz kerzu diwezhañ gant izili Breizhistance da vare aozadur daeloù ar gouarnamant gall diwar-benn an identelezh gall. Un nebeud mizioù goude krouidigezh hor strollad e oa deuet brav ganeomp, plantet  e oa bet  jeu e meur a ziviz publik , nullet hini Gwengamp.

Desket hon eus e teufe Jean-Marie Le Pen e Gwengamp evit lidañ  d’ar 14 a viz Gouere gouel broadel ar Frañs ! Setu ma c’halvomp da vanifestiñ da 11 eur plasenn ar Vally e Gwengamp d’an devezh-se evit adembann da faskourien bro-c’hall n’eo hor bro ul lodenn eus o hini hag evit adlâret n’eo ket deuet mat ar faskourien hag ar ouennelourien a-bep seurt en hor bro.

Ma vefe da vare daeloù ar gouarnamant Sarkozy e-pad ar goañv pe e prezegenn an FN ne asantomp ket an identelezh gall a nac’h da bobl vreizh ar gwir da vezañ, hag a laka diaes evel m’eo ret gant e hengoun trevadennour hag impalaerour an divroidi pe an estranjourien. Pa vez personelezhioù zo eus bed politikel ar frañs sañset bezañ eus an tu-kleiz, ma vefent eus ar strollad sokialour gall pe tost da Jean-Luc Mélenchon, o livañ muioc’h-mui o c’homzoù gant kaozioù broadelour gall ez eo a-bouez adlavaret n’eo ket an identelezh- se hon hini ! Evel mard eo pouezus adembann n’o deus Jean-Marie Le Pen hag e vanniel mann ebet da foutr er vro  !