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Samedi 2 juin se sont tenues à Vannes les “assises bretonnes sur l’immigration”, organisées par les identitaires « Jeunes Bretagne », le parti « Adsav » et des groupuscules tels que « Riposte Laïque ». Selon des personnes y ayant assisté cette réunion sur l’immigration était bien un prétexte à une stigmatisation raciste et haineuse de certaines communautés immigrées et/ou religieuses.

les saluts nazis de Jeune Bretagne et Adsav, à retrouver en vidéo sur le lien du Mensuel de rennes
les saluts nazis de Jeune Bretagne et Adsav, à retrouver en vidéo sur ce lien

Lors de cette réunion une confrontation a eu lieu entre des jeunes vannetais, rassemblés pour exprimer leur refus d’un tel discours raciste en Bretagne, et les identitaires qui les ont « accueillis » par des salut nazis et des barres de fer. Il en résulte deux blessés du coté des opposants à la réunion. Breizhistance-IS dénonce la complaisance de la direction du groupe Accor et de l’hôtel Mercure, où se déroulait la réunion, vis à vis de ces groupuscules néo-nazis et fascistes. De même la mairie de Vannes, alertée de ce rassemblement d’extrême droite, aurait du, comme elle l’a fait pour la venue de Dieudonné dans un bar, prendre un arrêté pour interdire l’évènement pour risque de trouble à l’ordre publique.

Saluts nazis, barres de fer, haine de l’étranger et discours violents, voilà le vrai visage de cette extrême droite bretonne qui présente des candidats aux législatives sous l’étiquette “Bretagne nous avons foi en toi”. Il est important que chaque électeur et électrices puisse ne pas se faire berner par le discours régionaliste et écologiste volontairement consensuel de ces candidatures. Cette stratégie adoptée notamment par le bloc identitaire, principale composante de cette liste sous le sigle “Jeune Bretagne”, est directement issue de la stratégie des néo-fascistes italiens dont ils sont proches. Nous pouvons la voir clairement exprimée sur ce reportage télévisée entre le 7e et la 8e minute.  De la même manière manière Yann Vallérie et Mickael Prima, dirigeants de la branche bretonne du bloc identitaire, “Jeune Bretagne”, semblent perdre leurs velléités indépendantistes lorsqu’ils sont hors de Bretagne, comme le montre cet extrait

La liste de leurs candidats en Bretagne :

Yann Vallerie, 4e circonscription du Finistère ; Mickael Lo Verso, 5e circonscription du Finistère ; Anne-Marie Rimbault, 8e circonscription du Finistère ; Marie Ollivier, 3e  circonscription du Morbihan ; Claude Guillemain, 5e circonscription des Côtes d’Armor ; Marie Pêcheul, 3e circonscription des Côtes d’Armor ; Valérie Mereau, 8e circonscription de Loire-Atlantique ; Christophe Daniou, 1e circonscription d’Ile et Vilaine ; Simon Danjou, 2e circonscription d’Ile et Vilaine ; Emeline Berhault, 7e circonscription d’Ile et Vilaine.

Breizhistance Bro Wened

Breizhistance-indépendance et socialisme rend hommage en ce vendredi 11 novembre 2011 à toutes les victimes des guerres impérialistes et en particulier aux soldats bretons morts sous l’uniforme français durant le premier conflit mondial.

Il est coutume de voir fleurir les bouquets tricolores au pied des monuments aux morts où se rassemblent les représentants de l’état français avec képis et casquettes. La « Marseillaise » clôt cette cérémonie à la gloire de « nos braves combattants de 14 » et de la France, bonne mère, qui n’oublie pas ses enfants courageux.

Cette guerre était une guerre impérialiste et capitaliste. Ces milliers de noms qui figurent en lettres dorées sur les monuments aux morts de nos villes et villages, nous ne devons pas les oublier. Ce sont les nôtres, les noms de nos pères tués par une guerre qui ne les concernait pas. Le 11 novembre breton doit être à la fois la condamnation de cette guerre française et capitaliste et le rappel que 200 000 Bretons ne sont pas morts pour la France mais par la France. Laisserons-nous plus longtemps les nationalistes français travestir la réalité historique de cette ignoble boucherie ?

Pourquoi cet immense sacrifice a-t’il été nécessaire ? Pour libérer les peuples des empires centraux ?

Non bien sûr ! Les militaires français voulaient prendre leur revanche sur les allemands suite à leur défaite de 1870 et reprendre une province si peu française, l’Alsace. L’appétit féroce des industriels et la bêtise des hommes politiques firent le reste !

Pour nous Bretons, cette victoire s’est traduite par la mort de 200 000 des nôtres, sacrifiés par ordre du gouvernement français.

En faire des héros ne coûte pas cher alors qu’ils ne savaient pas vraiment, trompés par la propagande, pourquoi ils devaient quitter leur famille et leur pays pour aller mourir à Verdun ou dans la Somme.

Et pour cause, beaucoup d’entre eux ne savaient pas un mot de français avant de partir au front ! La Grande Guerre ce fût aussi cela : un énorme facteur d’acculturation et de francisation de notre peuple. Ce que l’enseignement obligatoire de Jules Ferry n’avait pas encore réussi à faire avant 14 allait être rendu inexorable après la guerre. 14-18 sonne en effet le glas du breton, le carnage de ses locuteurs sur les champs de bataille accélérant le déclin tant espéré par les gouvernements français successifs.

Rejetons les cérémonies des militaristes et impérialistes français qui ont conduit au massacre de 10 millions de paysans et d’ouvriers. Aujourd’hui comme hier combattons la propagande militariste de l’état français ! Pas un breton pour l’armée française !

Réaction du comité Rennais de Breizhistance le 28 septembre suite aux provocations chauvines de JF Coppé.

La gauche indépendantiste bretonne mène depuis plusieurs mois une campagne antimilitariste en Bretagne. En effet nous nous opposons traditionnellement à la présence de cette armée sur le territoire national breton. Nous rejetons ses valeurs sexistes et racistes,son rôle clef au service de l’impérialisme français de par le monde. Rappelons que la France est en guerre en Afrique et en Asie.
Nous ne pouvons tolérer cette politique militariste dont l’ UMP se fait le chantre par la voix de son secrétaire général. Lors de sa convention sur la défense nationale le 20 septembre dernier Jean-François Copé,a déclaré vouloir imposer pour tous les jeunes français et les demandeurs d’acquisition de la nationalité française qui passeront les JAPD (Journées d’Appel à la Défense) « le serment d’allégeance aux armes ». C’est à dire obliger obliger à s’engager « à servir le pays sous les armes françaises », si les circonstances l’exigeaient, en d’autres termes s’engager à mourir pour la France. Avant d’ajouter « C‘est un honneur de devenir français » et de conclure par un« nous sommes dans une logique de droits et de devoirs.”
La présence des forces armées françaises et sa propagande gouvernementale n’est pas la bienvenue sur le territoire national breton. Des militants de la section rennaise de Breizhistance Indépendance et Socialisme l’ont fait savoir en recouvrant d’affiches antimilitaristes la permanence départementale Ille et Vilaine de L’UMP le 28 septembre. Ce n’est que le vendredi 30 septembre que les passants et habitants du quartier Colombier  Liberté ont pu voir les adhérents de l’UMP en plein travail de nettoyage.
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Les propos nationalistes et militaristes de l’Etat Français sont bien là pour faire oublier les vrais problèmes. Au moment où l’Union Européenne annonce des coupes drastiques dans l’aide alimentaire aux plus démunis, où les attaques sur le système de santé vont crescendo avec celles sur les acquis sociaux et l’emploi, où est le vrai besoin ? Au nom du parti présidentiel, Copé déclare « Nous ne sacrifierons pas le budget de la défense, nous sommes instruits du précédent du gouvernement de Lionel Jospin qui n’a cessé de taillader dans le budget de la défense au profit des budgets sociaux », abjecte au moment où on réclame à tous de se serrer la ceinture.
S’il y a bien des coupes à faire dans les budgets ministériels, c’est bien dans le budget de la défense. Rien que pour les JAPD, nous avions révélé l’année dernière qu’elles coûtaient autour de 15 millions d’euros par an aux contribuables bretons. Le budget de l’armée française était de 50 milliards d’euros en 2010, c’est à dire 750 euros par habitants et par an ! Le système de retraite a été dévalorisé l’année dernière pour un vide de 35 milliards d’euros dans les caisses selon ce même gouvernement… Mais il est vrai que depuis les grèves de l’année dernière l’armée peut être mobilisée pour enrayer les mouvements sociaux. Voilà, où sont aujourd’hui les intérêts de la République Française.
Nous n’irons pas faire la guerre ni pour la France,ni pour ses intérêts capitalistes et impérialistes !
Aucune allégeance bretonne à l’ État Français !
Bretagne libre et socialiste ! Breizh dizalc’h ha sokialour !

Breizhistance Indépendance et Socialisme – Section Rennes
La campagne de résistance à la propagande militariste continuera dans les semaines qui viennent.Rejoignez nous !



Le mois de juin aura vu deux manifestations importantes en faveur des droits démocratiques et linguistiques du peuple breton. D’une part la fête nationale de la langue bretonne (GBB, Gouel Broadel ar brezhoneg) à Cavan, qui a réuni plus de 7 000 personnes sur un week-end, et la manifestation «Bretagne en résistances» du 18 juin à Nantes, avec comme axe prioritaire l’unité administrative de la Bretagne.

Après plus de 10 ans d’interruption, GBB nouvelle version aura réussi et confirmé son pari pour sa deuxième année. Celui de réunir des milliers de personnes dans un festival autour de la revendication d’un statut d’officialité pour la langue bretonne. Ce nouvel élan populaire est parallèle à la résurgence de groupes se revendiquant de Stourm Ar Brezhoneg, qui avait obtenu la signalisation en breton dans trois départements breton durant les années 1990. A Cavan comme à Nantes des militants auront profité des concerts pour montrer et restituer les panneaux volés à Sablé-sur-Sarthe (ville du premier ministre F. Fillon) et la Roche-sur-Yon (ville du président du conseil régional des Pays de la Loire J. Auxiette). La «Bretagne en résistances» restera sans doute dans les esprits comme une mobilisation des plus jeunes au niveau de sa composition et surtout la plus déterminée avec ses 10 km de marche vers le palais de région et ses actions de peinturlurage du palais, des rues nantaises, et des forces de l’orde gardant l’hôtel des Pays de la Loire.

De la manifestation pour l’unité territoriale nous retenons aussi la politisation grandissante de la revendication, malgré un refus d’une réelle analyse politique de la situation par certains élus et la plupart des médias. La volonté de constituer un pôle unitaire et anticapitaliste, et sa réussite, sous l’étiquette «Breizh unvan, disuj ha kengret», témoigne d’ailleurs de ce lien qui doit toujours exister entre revendication sociale, projet politique et revendication territoriale. De même, nous notons qu’un des principal mot d’ordre de la manifestation était le terme «démocratie», assumé par l’ensemble des participants, même les plus frileux. Celui-ci, qui figurait en grand sur l’affiche «Bretagne en résistances», est à retenir et à noter dans un contexte international où il est repris par les jeunesses de Tunis à Deraa et de Barcelone à Athènes, pour dénoncer les classes dominantes qui confisquent le pouvoir populaire. La question qui est posée aujourd’hui à travers la réunification, mais aussi celle du statut de la langue bretonne, c’est bien celle d’une véritable démocratie en Bretagne, c’est à dire celle des outils institutionnels adaptés à la population bretonne et permettant une application réelle de ses aspirations politiques. Le droit de pouvoir décider si oui ou non nous voulons l’unité administrative de la Bretagne, si oui ou non nous voulons une collectivité particulière à l’image de ce qu’est la Bretagne, un pays.

Les réponses politiques à ces mobilisations sont encore trop faibles et en décalage. La vice-présidente de la région Bretagne, Lena Louarn, présente le 18 juin à Nantes, a annoncé la mise en place d’un prochain comité de suivi du dossier de la réunification … en réalité déjà acté depuis plusieurs mois au sein du Conseil Régional. Cette annonce peut laisser perplexe quant à son efficacité quand on connaît le bilan déjà très maigre de la commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique. Mis à part sur des événements ponctuels et très généralement culturels, le Conseil Régional sort sans avancée réelle sur le dossier, et la nouvelle mandature déjà entamée ne semble pas annoncer de mesures ambitieuses.

La réponse faite par Philippe Grosvalet (président du CG 44) aux milliers de «bretonnes et bretons en résistance», réponse qui ressort de la rencontre du mois dernier avec son homologue JL Tourenne (CG 35), témoigne d’un décalage et même d’un point de clivage important. Celui qui se présente comme «ni pour ni contre»* n’a pas des propos différents de ceux du président de région PdL Jacques Auxiette. Il souhaite «une nouvelle étape de la décentralisation» avant de parler «de la question des limites géographiques» (ndlr : il veut dire «administratives»). Pour «l’autonomie des régions», le nazairien affiche surtout une posture vis-à-vis de la réforme territoriale et un refus de l’intégrité territoriale de la Bretagne. Pour lui, «on peut envisager d’adjoindre à la Bretagne un, deux voire trois départements (…) dans tous les cas le choix ne peut s’opérer que dans un cadre démocratique et avec l’assentiment de toutes les populations concernées par un redécoupage», c’est à dire en consultant les habitants des départements de la région Pays de la Loire non concernés par le projet de réunification de la Bretagne.

C’est justement là qu’est le point de clivage, entre ceux qui ont une position attentiste et voient l’évolution institutionnelle de la Bretagne dans le cadre d’un projet centralisé et uniforme, et les autres qui considèrent que c’est aux populations et à leurs représentant de décider de cette évolution. Il est évident que la solution offrant à un réel «cadre démocratique» est la seconde. La question du «redécoupage», n’est posé que par le problème de la partition de la Bretagne et lié à ce que certains appellent «caractère spécifique» ou «particularité» de notre territoire, c’est à dire sa vocation nationale. Éviter de poser la question dans cette forme, c’est refuser de vouloir répondre de manière démocratique au «problème du redécoupage». Tout renforcement des compétences des structures administratives reproduisant la partition de la Bretagne ne rendra que plus difficile la réunification. L’unité territoriale doit être partie intégrante de tout projet qui vise à faire progresser la collectivité bretonne vers plus de démocratie.

C’est donc aussi à nous, à la majeure partie des organisations présentes le 12 juin à Kavan et le 18 juin à Nantes, de nous rassembler lors de ce type d’événements et de passer un cap, pour défendre un projet institutionnel nouveau, décidé collectivement en Bretagne, et de toutes les façons, indispensable pour l’obtention des revendications linguistique et territoriale. Alors que se profilent les élections territoriales de 2014 sans réelles perspectives d’avancées démocratiques, il devient chaque jour plus important de travailler à la construction d’un mouvement populaire autour de la revendication d’un statut d’autonomie qui mette la Bretagne sur la voie de l’indépendance. A nous de décider de notre avenir.


Sarkozy était invité au congrès des maires du Morbihan, hier à Josselin. L’occasion pour lui de s’exprimer sur quelques sujets. Sur le cas de l’unité territoriale, celui-ci a invité les bretons à «prendre leur destin en main», indiquant que la loi du 16 décembre 2010 liée à la réforme territoriale le permettait. Dans le même temps, Jean-Yves Le Drian et Patrick Mareschal renvoient la balle dans le camp de l’Etat. Au mois de février dernier encore, Patrick Mareschal déclarait sur le sujet dans le magazine Bremañ : «Er c’huzul-departamant hon eus lavaret e oamp a-du gant-se. Votet eo bet e 2001 a-unvouezh kazi. Goude-se, ur wech embannet ganeomp ar pezh hon eus c’hoant, n’eo ket deomp-ni da zivizout, d’ar Stad ne lavaran ket. Da c’hortoz e teufe un deiz bennak an diviz-se ganti, e reomp traoù
(«on a voté un voeux en 2001, maintenant c’est à l’Etat de prendre une décision pour que nous fassions quelque chose»)

En fait, cette nouvelle loi ne modifie pas le droit de veto du conseil régional des Pays de la Loire, existant déjà auparavant pour ce type de question. Si le représentant de l’Etat français appelle les bretons à «prendre leur destin en main», rien dans la loi ne permet aux bretons de réellement pouvoir le faire. Suggérer que le cadre constitutionnel et législatif français permettrait aux bretons de s’autodéterminer, de choisir de créer leur propre entité administrative régionale, est clairement mensonger.

Néanmoins, lorsque le président de la République française invite à «prendre son destin en main» et qu’il dit savoir de la «détermination» derrière la revendication d’unité territoriale de la Bretagne, on ne peut que constater que les représentants du conseil général de Loire-Atlantique et du conseil régional de Bretagne, officiellement favorables à la Réunification, ne se saisissent pas de l’occasion pour enclencher d’eux mêmes un processus démocratique novateur et légitime. Qui empêcherait le département de Loire-Atlantique et la région Bretagne d’impulser une consultation populaire en Bretagne ?

Dans la situation actuelle, l’ensemble des citoyens œuvrant pour l’unité administrative de notre pays doivent donc comprendre que seule l’intensité des mobilisations et des actions en faveur de la Réunification nous permettra d’aller au bout de notre revendication. Dans ce contexte, la présence et le soutien au procès du 16 mars à Rennes et à la manifestation du 18 juin à Nantes sont essentielles.

Procès du 16 mars :

http://44breizh.com/2011/03/08/rennes-proces-en-appel-de-jonathan-et-josselin-mercredi-16-mars/

1165415_francebleueDa heul e brezhoneg

Le 29 décembre dernier Stourm Ar Brezhoneg s’est rappelé au bon souvenir du gouvernement français. Avec une action qui rappelle celles du Front pour la Libération des Prisonniers Politiques Bretons des années 2000 (vols de panneaux à Chasseneuil-du-Poitou, ville de Raffarin, et à Avrillé, ville de Bachelot, plus d’infos), SAB refait surface et s’attaque à la ville du premier ministre pour permettre la visibilité du combat politique pour la langue Bretonne.

En 2008, le débat parlementaire français avait montré à quel point il était vain de penser à l’avenir de notre langue à travers une République Française naturellement opposée à l’expression des peuples qui l’a compose. Reléguée au fin fond de la Constitution Française, à l’article 75, l’inscription «des langues régionales au patrimoine national de la République Française», illustrait avant tout la confiscation de nos langues par la France et son incapacité à mettre en place une véritable et vivante politique linguistique.

L’avenir de notre langue, tout comme celui de nos droits politiques et sociaux, passent par la construction d’institutions démocratiques en Bretagne. Par un parlement souverain capable de légiférer sur un domaine qui ne concerne ni Paris, ni la France, l’avenir de notre langue.

La police aurait saisie le communiqué envoyé à France Bleu Breizh Izel. Nous dénonçons d’ores et déjà toutes poursuites qui auraient lieu à l’encontre des militantes et militants de SAB et informons le premier ministre que l’ensemble des forces politiques réellement favorables à la langue bretonne et à l’émancipation de la Bretagne sont prêts à les défendre.

Sur SAB et le FLPPB

http://www.oocities.com/flppb_bzh/

http://stourmarbrezhoneg.blogspot.com/

D’an 29 a viz Kerzu tremenet e oa bet aozet un taol-kaer gant Stourm Ar Brezhoneg a-benn lakaat ar Stad C’hall da zerc’hel soñj eus plas mantrus ar Brezhoneg. Dre an oberenn-mañ (hag a lak da soñjal er pezh a oa bet graet er bloavezhioù 2000 gant an  FLPPB evit harpañ ar brizonidi bolitikel : laeroñsi panelloù e Chasseneuil-du-Poitou, kêr Raffarin, hag e Avrillé, kêr Bachelot) e tistro SAB war an dachenn o tagañ kêr ar c’hentañ ministr evit lakaat war-wel d’an holl ar stourm politikel a vez kaset evit ar yezh.

Kroazhent tro Brezhoneg.5E 2008, da vare an tabut e Parlamant Bro-C’hall, e oa bet gwelet ne oa ket tu kaout un dazont d’hor yezh dre ar Republik Gall, dre ma vez ingal kontrol d’ar pobloù oc’h ober anezhi. A-benn ar fin e oa bet lakaet un draig er mellad 75 eus ar Vonreizh Gall gant ar frazenn “yezhoù rannvroel o vezañ perzh eus glad ar Republik Gall”, ar pezh a ziskoueze splann c’hoant Bro-C’hall mestroniañ pep tra hep kas war-raok ur politikerezh yezh wir ha bev.

Dre grouidigezh ensavadurioù demokratel e Breizh e vo un dazont d’hor yezh, evel ma vo un dazont d’hor gwirioù politikel ha sokial. Gant ur Parlamant eo e vimp gouest da sevel lezennoù war un tem ha na zedenn na Pariz, na Bro-C’hall : dazont hor yezh.

Gant ar polis e vefe bremañ ar gemenadenn kaset da France Bleu Breizh Izel. Enebiñ a reomp taer ouzh ar c’hudennoù justis a c’hellfe bezañ savet a-enep da stourmerien ha stourmerezed SAB ha kelaouiñ a reomp ar C’hentañ Ministr e vint difennet gant an holl strolladoù politikel a-sav a-du da vat gant brezhoneg ha dizalc’houriezh Breizh.

Diwar-benn SAB hag ar FLPPB :

http://www.oocities.com/flppb_bzh/

http://stourmarbrezhoneg.blogspot.com/

N’eus ket pell zo e oamp bet kelaouet eo bet lakaet er pod-lastez ar raktres lezenn evit hor yezhoù prometet gant Sarkozy an den a blij kalz Breizh hag ar Vretoned dezhañ. E gwirionez n’eo ket ar wech kentañ ne vez ket dalc’het e bromesaoù gant Sarkozy hag e strollad furlukined a gav dezho fentus tre en em ziskouez o tañsal war ar genrouedad. Eric Besson, maodiern gall an enbroañ hag an identelezh vroadel, brudet evit e fealded, en doa displeget dimeurzh er vodadenn vroadel an dra-se: ” Il faut éviter (…) d’aboutir à un texte qui, en ouvrant un droit positif en faveur de locuteurs particuliers, se heurterait au principe constitutionnel d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi.”

cortiAtav ar memes arguzenn, unan ha dirannapl eo ar Republik, ha ne cheñcho ket an dra-se eus an eil deiz d’egile ! Meneget eo ar yezhoù er vonreizh abaoe miz Even 2009, evel “glad ar vroad” (titl XII mellad 75-1), ha gwazh a-se evidomp: pa vo goulennet digant Stad C’hall gwirioù evit hor yezhoù pe ul lezenn e vo respontet diouzhtu: “gwelloc’h evit ul lezenn a zo, emañ bremañ ar yezhoù er vonreizh.” Ha setu ar pezh adlavret e deroù miz Kerzu gant Ao Besson : ” En inscrivant les langues régionales dans le titre XII de la Constitution, consacré aux collectivités territoriales, le législateur a conféré à celles-ci, comme de juste, une responsabilité particulière pour la promotion de ces langues”.

Souezhus a-walc’h ivez emzalc’h an Emsav sevenadurel hag a c’halv ar vreujaouerien da lakaat ur c’hinnig lezenn “qui mettra fin à un déni de reconnaissance de la diversité des citoyens et des peuples au sein de l’État français”…Un hanter kant kinnig lezenn bennak a zo bet lakaet abaoe un hanter kant vloaz, hag an holl a zo bet nac’het gant ar vreujaouerien. Evit peseurt abeg e cheñchfe ? N’eo ket Frédéric Mittérand, paotr Pariz penn kil ha troad, a raio traoù evit ar brezhoneg.

Emañ ar brezhoneg e roll ar yezhoù en arvar (hervez an UNESCO) ha n’eo ket Stad C’hall a labouro evit cheñch an dra-se…ober a raio ar c’hontrol kentoc’h ha laouen e vo pa vo marv ar brezhoneg. N’eus rekipe hud ebet evit lakaat ar brezhoneg da vevañ evel forzh peseurt yezh. Deskiñ, komz, implijout, treuzkas ar yezh ! Kemennadennoù e leizh diwar-benn ar raktres lezenn nac’het a zo bet embannet en deizioù. Kemennadenn ebet e brezhoneg ! Evit difenn ha kas ar brezhoneg war-raok eo ret kregiñ gant implij ar yezh…

Yezh vroadel Breizh eo ar brezhoneg, ha n’eus nemet ur galloud politikel kreñv e Breizh a c’hello sevel ur politikerezh mennedik evit diorren ar yezh.

Breizhistance – Strollad Sokialour Breizh a lavar n’eus netra da c’hortoz a-berzh Stad C’hall, Pariz hag a-berzh ar strolladoù politikel gall a zo en e benn (UMP, PSF…). A-benn 4 miz e vo dilennadegoù e Breizh, ha ma fell d’ar Vretoned divizout ha bezañ mestr eus o dazont war gement tachenn zo, ez eo ret dezho gouzout n’eo ket gant ar strolladoù gall e vo cheñchet an traoù.

BREZHONEG OFISIEL !