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A la veille de la venue de François Hollande en Bretagne, le Mouvement Bretagne et Progrès de Christian Troadec, l’Union Démocratique Bretonne, et la Gauche indépendantiste l’interpellent sur le sort d’un militant détenu d’ETA gravement malade et des prisonnières politiques basques détenues à Rennes.

Communiqué de presse

A l’occasion de la venue de François Hollande à Guingamp dans le cadre d’une visite privée ce 21 avril, des organisations politiques bretonnes souhaitent attirer son attention sur le sort d’un détenu politique Basque, Oier Gomez, dont le pronostic vital est engagé. Actuellement incarcéré à Paris, les médecins prônent une suspension de peine car il est atteint d’un cancer et que son espérance de vie est de six mois. La décision pour cette suspension est attendue lundi. Nous avons pris bonne note des regrets exprimés par Jean-Jacques Urvoas concernant le manque d’alternative à la détention, nous souhaitons que MM Hollande et Urvoas qui arrivent en fin de mandat profitent de leurs dernières semaines à Paris pour œuvrer concrètement à la libération effective de Oier Gomez et de tous les détenus politiques basques malades. Nous souhaitons également que soit enfin mis en place un processus de rapprochement des détenus liés à l’organisation politique basque ETA dont le désarmement est effectif depuis le 8 avril. Cela pourrait concerner notamment quatre femmes incarcérées au CPF de Rennes, à près de 800 km de leurs familles, ce qui est contraire aux préconisations des instances européennes. Cela serait un pas concret en faveur de la paix dans le cadre de la nouvelle donne politique au Pays Basque.

 

Pour l’UDB : Nil Caouissin ; pour le MBP : André Lavanant ; pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin.

L’affaire dite de “Tarnac” est révélatrice de bien des dérives des lois antiterroristes. Au bout de 7 ans de procédure les militants libertaires inculpés de “participation à une association de malfaiteurs en liaison avec  une entreprise terroriste” pour un sabotage supposé de cinq lignes TGV sont finalement renvoyés devant un tribunal correctionnel sans la qualification terroriste.

La notion “d’association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste” est entrée dans le code de procédure pénale en octobre 1986 (gouvernement de droite) et jamais remis en cause par la “gauche” et est régulièrement critiquée pour son flou par les associations de défense des droits de l”homme, les syndicats d’avocats… Entre 1992 et 2002 c’est plusieurs dizaines de bretons qui ont été mis en examen dans ce cadre pour leur soutien réel ou supposé à l’hébergement de militants indépendantistes Basques ou aux activités de l’Armée Révolutionnaire Bretonne ou de l’IRA véritable.

Pour Tarnac les inculpations et arrestations et incarcérations spectacles s’étaient déroulés sous le gouvernement Sarkozy alors que l’amie de l’entourage du dictateur tunisien Ben Ali, Madame Michelle Alliot-Marie était ministre de l’intérieur.

Les mis en examens et leurs conseils et soutiens avaient à de nombreuses reprises soulignés que les services de police et de justice n’avaient eu de cesse d’utiliser des témoignages de policiers étrangers infiltrés, de témoins sous X peu fiables, de faux PV… pour incriminer ces camarades.

Le renvoi sans la qualification terroriste des mis en examens peut apparaitre comme une victoire de leurs défense. Le parquet vient de faire appel de cette décision.

Certains auraient pu croire que seuls les élus de l’ex-UMP rebaptisé “Les Républicains” et du FN auraient volé au secours du parquet anti-terroriste… mais là encore au moins un élu PS en Bretagne les a dépassés sur leur droite comme en témoigne le tweet de Marc Coatanea, 1er Secrétaire fédéral PS en Finistère, vice-Président de Brest métropole délégué Ressources Humaines et Conseiller municipal délégué aux associations patriotiques. Il a du oublié que François Hollande , lorsque l’affaire éclate, prend position contre ce qui apparait être  une manipulation judiciaire  qui  « invente des terroristes », et  il réclame des   « excuses du ministère de l’intérieur » .

Bretagne-Info-Tweet_Marc_Coatanea_PS_Brest_Tarnac

La preuve supplémentaire du zèle liberticide du PS toujours prompt à rogner sur les libertés publiques comme en témoigne l’implication de Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, aux cotés de Manuel Valls pour renforcer toujours et encore un arsenal antiterroriste dont on aurait pu faire le procès si les inculpés de Tarnac avaient été renvoyés avec le qualificatif  antiterroriste.

D’autres internautes bretons telles Julie Le Goic conseillère écolo d’opposition à Brest et Chris Perrot militant écologiste et autogestionnaire dans cette même ville n’ont pas manqués de tacler Marc Coatanea sur Twitter.

 Bretagne-Info-Tweet_Julie_Le_Goic_Brest_Tarnac

Bretagne-Info-Tweet_Chris_perrot_Brest_Tarnac

Lettre de Elie Domota, porte-parole du LKP  publiée sur le site de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe.

Objet : Faire l’Apologie de l’esclavage n’est pas condamnable par la loi française.

Monsieur Le Président de la République,

Un débat sur la liberté d’expression et le droit au blasphème agite la société française actuellement. Permettez moi de vous adresser ces quelques remarques, considérant le contenu répété de vos discours, et des membres de votre gouvernement, sur le vivre ensemble.

Vous le savez, l’esclavage et la traite négrière sont, depuis la loi TAUBIRA du 21 Mai 2001, reconnus comme crime contre l’humanité.

En 2009, M. DESPOINTES, béké Martiniquais, descendant de propriétaire d’esclaves, tenait les propos suivants sur canal+ :

« Dans les familles métissées, les enfants sont de couleurs différentes, il n’y a pas d’harmonie. Moi, je ne trouve pas ça bien. Nous (ndlr : les Békés), on a voulu préserver la race. » « Les historiens ne parlent que des aspects négatifs de l’esclavage et c’est regrettable » ……« les bons côtés de l’esclavage et les colons qui étaient très humains avec leurs esclaves, qui les ont affranchis et qui leur donnaient la possibilité d’avoir un métier ».

Ces propos ont déclenché la colère de milliers de Martiniquais et de descendants d’esclaves de part le monde. La classe politique en France a unanimement condamné de telles paroles et le parquet de Fort de France s’est saisi de ce dossier.

Ce « Monsieur de la Martinique » a donc été condamné en première instance et en appel par les tribunaux martiniquais. Comme le permet la loi, il a fait un recours devant la cour de cassation et là : l’arrêt de la cour d’appel de Fort de France est cassé dans une décision du 5 février 2013. La Cour de Cassation considère que la loi sur la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité ne comporte aucune disposition répressive. Ce n’est qu’une loi mémorielle.

La chambre criminelle donne donc la permission de faire l’apologie de l’esclavage. Elle considère que la loi qui reconnait la traite négrière et l’esclavage comme étant un crime contre l’humanité, n’est pas une loi normative qui peut servir de fondement légal à une poursuite pour apologie.

Dès lors, « Vanter les bons côtés de l’esclavage » ; « Dire et écrire que l’esclavage et la traite négrière était une bonne chose pour les nègres » ; « Célébrer et commémorer les esclavagistes » ; « Dire que la liberté est un plat pour lequel l’estomac des nègres n’est pas préparé » : etc………. ne sont pas passibles ni de poursuites ni de condamnations.

Nous sommes dans la même situation, après l’abolition de l’esclavage, qui a guidé à la promulgation de la loi d’indemnisation des colons de 1849, texte jamais abrogé d’ailleurs.

Rappelez-vous : ce sont les esclavagistes « spoliés » pour avoir perdu leur cheptel de nègres qui ont été indemnisés et non les esclaves. Au regard de ces textes, l’esclavage était donc une bonne chose ! Pas étonnant que notre « droit à réparation » soit cantonnée à la mémoire (genre Mémorial Acte) et les indemnisations, les terres et les autres richesses dévolues aux esclavagistes et à leurs descendants.

Pas étonnant non plus que même la stèle érigée en « mémoire » des esclaves à Nantes soit profanée.

Nous sommes dans une légitimation du droit à l’insulte et de l’apologie de l’esclavage et de la traite négrière pourtant reconnus crime contre l’humanité.

Alors, Monsieur le Président de la République Française,

Que comptez-vous faire pour rendre justice à ces milliers de descendants d’esclaves insultés et méprisés et mettre fin à la permission de faire l’apologie de l’esclavage offerte par la loi en France ? – Que comptez-vous faire pour mettre fin à ces provocations et insultes qui font l’apologie de l’esclavage et cela au moment même où des nostalgiques de la société de plantation veulent célébrer les premiers colons blancs génocidaires et esclavagistes arrivés en 1635, en Guadeloupe ? – Que comptez-vous faire pour mettre fin à ces insultes qui font l’apologie de l’esclavage et de la traite négrière au moment même où chacun parle du vivre ensemble ?

Recevez, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos salutations les meilleures.

Pour LIYANNAJ KONT PWOFITASYON

Le Porte-parole, E.DOMOTA

Pointe-à-Pitre, le 20 Janvier 2015

A-benn reiñ ur respont d’an adreizh tiriadel kinniget gant ar gournamant gall e c’halv an tu kleiz dizalc’hour (Breizhistance-IS) an holl dud tost ouzhomp kement hag ar re a sav a-du gant adunvanedigezh Breizh da vanifestiñ d’an 28 a viz Even en Naoned da 2e goude merenn dirak prefeti Liger-Atlantel, da heul galv 44=BZH.

@spreadshirt.net
@spreadshirt.net

A-raok ma krogo an dibunadeg, restaolomp hor c’hartenn dilenner, evel ma vez goulennet gant strollad 44=BZH.

D’an 2 a viz Even, e voe kinniget an adreizh tiriadel gant François Hollande goude ma voe bet meur a dammginnigoù arouezus d’un doare d’ober kamm-digamm peotramant war ar prim. Un doare d’ober a lazh an demokratelezh poblek hag a laka war wel ur geusteurenn etre baraoned sokialour lec’hel.

Goude bezañ lakaet spi e penn a dud, ar vretoned hag ar bretonezed a stourm abaoe bloavezhioù evit ma vo adnunvanet ar vro zo dipitet-spontus gant an adreizh tiriadel-mañ. Didrouzoù pe cheñchamantoù sav-poent a-daoltrumm gant dilennedi zo a ziskouez spalnn n’eo ket empleget a-walc’h, na dost, ar rummad politikel breizhad e-tal ar galloud kreiz.

Kirriegezh ar PS, e varoned lec’hel kement hag e aparatchiked yaouank e penn ar jeu, zo bras-spontus evel just. Auxiette, enebour Brezih a-viskoaz, kement ha maered Brest, Naoned, Sant Nazer ha Roazhon (François Cuillandre, Johanna Rolland, David Samzun ha Nathalie Appéré), Emmanuel Couet (preziadant Meurgêr Roazhon) o deus embannet a-unvouezh int evit ma vo kendeuzet Breizh ha Broioù al Liger. Kensinet o deus un destenn d’ar 26 a viz Mae. Philippe Grosvalet, prezidant kuzul Departamant Liger-Atlantel a beur war ar memes tachenn. Menneg ispisial da François Cuillandre ha Nathalie Appéré memestra evit bezañ troet penn d’o bazh. D’ar 25 a viz Even 2009 en doa kuzul-kêr Brest hetet an adunvanedigezh. Kuzul-kêr Roazhon, pa oa kuzulierez gentañ Nathalie Appéré, en doa hetet d’ar 4 a viz Ebrel 2009 o kemer e kont “istor ha sevenadur Breizh a ya pelloc’h evit he harzhoù melestradurel a-vremañ. »

Ar vinistrez e-karg eus an digreizennañ, Marylise Lebranchu, he doe kinniget ur wellidigezh, gant kanaded all, e Kerzu 2011, a-benn adunvaniñ ar vro. Hi an hini eo he deus a-raok ar re all troet penn d’he bazh e-keñver Breizh. E anv ar gouarnamant ar wech-mañ, e Kerzu 2013, eo savet a-enep gwellidigezh De Rugy-Le Fur. Aze he deus treitouret he dilennerien hag he dibaboù embannet disehan e-kerzh votadeg diabarzh ar PS (ar re a zibabo Hollande evit mont war renk an dilennadegoù prezidant) kemenent a reoù ar prezidant hag ar gannaded.

Ministr an Difenn, Jean-Yves le Drian, n’eo ket direbech ken nebeut. Eñ a glaostre war a fed e c’hallje Liger-Atlantel bezañ staget ouzh Breizh dre ur gwir da zibab roet d’an departamantoù da cheñch Rannvro zo faziet. Valls kement ha Vallini, sekretour Stad e-karg eus an adreizh tiriadel, o deus stanket an hent-mañ buan-tre.

An holl dilennidi-mañ sañset derc’houezañ ar bobl o deus divizet kenetreze hep bezañ roaet ar gaoz d’ar gevredigezh: ya int skeudenn deus an oligarc’hiezh teknokratel ! Ur geusteurenn etre mignoned a faot dezho mirout o zachenn hep kemer e kont kemenadenn splann kaset dezho gant o dilennerien e miz Meurzh ha Mae tremenet.

Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014
Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014

Emglevigoù etre mignoned o defe aon e tistabilfe Breizh Republik Bro C’hall unanet ha dirannadus ? “ An adunvanedigezh a zigorfe an hent evit an azgoulennoù identelezh “ eme an istorour Herve Le Bras, tost ouzh Auxiette. Da vihanañ e embann sklaer ha splann pezh a soñj jakobined e-leizh.

A-unvouezh eo dilennidi vras ar PS hag an UMP eta. En em santout a ra sur a-walc’h e-unan er PS breton eta prezidant rannvro Breizh, Pierrick Massiot, a c’houlenn e vefekrouet ur vodadenn evit Breizh.

An adreizh-mañ he dije ranket boutañ war-zu an demokratelezh lec’hel, lakaat da dalvezout un aozadur tiriadel poellek ha doujus a-benn ar fin eus c’hoant lod vrasañ ar vretoned kaout ur vro adunvanet. An adreizh-mañ zo bet aberzhet. Gwashoc’h c’hoazh, kanmeulourien ar frankizouriezh armerzhel a laka anezhi da bellaat ouzh he fal evit ober deuzouti ur beñveg a vago o frofaganda ideologel : hini digresk an dispignoù foran.

Ar sekretour Stad e-karg eus an adreizh tiriadel, Vallini, a justifi anezhi gant ar brizespernoù a vije a-drugarez dezhi : « 250 miliard a euroioù eo budjed ar strollegezhoù lec’hel. Ar re arbennikañ a soñj dezho e c’hellfer espernañ etre 5 ha 10% deus ar budjed, da lavaret eo etre 12 ha 25 miliard a grenn dermen. Pezh a zo kalz. Hep menegiñ ar c’hounid war an amzer hag an efedusted a zo diaes da jediñ met n’int ket dister evel just.”, emezañ.

Koulskoude, memes ma saver a-du gant seurt sav-poent, disheñval-mat eo gwirionez ar sifroù. E 2012, hollad dispignoù ar rannvroioù a oa 28 miliard a euroioù, da lavaret eo 12% eus hollad ar strollegezhoù lec’hel. War an 28 miliard, 17 a zo par eus an dispignoù mont-en-dro. En dispignoù mont-en-dro, 11 miliard a zo dispignoù liammet gant ar c’helenn, ar stummañ vicherel, an treuzdougen. Touellañ an du eo eta lavarout e vefe espernet etre 12 ha 25 miliard.

D’an 13 a viz Even hon eus gouezet en deus dibabet kuzul-departamant an Oise aozañ ur referendom evit goulenn ali e annezidi diwar-benn raktres stagadur Picardie ouzh Champagne-Ardennes. Penaos ‘ta pezh a vez moian da aozañ en oise na vije ket en Liger-Atlantel ?

Neuze, ya, mallus eo aozañ ur referundom en Breizh evit ar gwir d’en em dermeniñ, aozet gant an diaz, lec’h ma vije votet war grouidigezh ur Parlamant en Breizh pemp departamant.

D’an 28 a viz Even, diskouezomp omp mennet evit lakaat trawalc’h a wask war ar gouarnamant evit ma vo Breizh adunvanet !
D’an 28 a viz Even, diskouezomp omp mennet, er straed, evit aozañ ur referundom evit ur Parlamant en breizh pemp departamant.

Ne vezer ket trec’h hep stourm, stourmomp betek an trec’h !

Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014
Manifestadeg Naoned. Ebrel 2014

En conférence de presse le 14 janvier, le président François Hollande s’est exprimé sur l’organisation territoriale de l’Hexagone. 

“Notre organisation territoriale devra être revue” pour “en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions” de compétences. “Il devra y avoir une clarification stricte des compétences entre collectivités territoriales”, les régions se verront confier un pouvoir réglementaire local d’adaptation”. Puis cette phrase sibylline : “les régions dont le nombre peut aussi évoluer” avant d’ajouter “Il n’y a pas de raison que ce nombre soit le même dans quelques années”.

Ces quelques phrases pourraient laisser penser à une ouverture sur la question de l’unité administrative de la Bretagne et à une évolution des capacités d’action politique de la Région, si seulement le premier ministre actuel n’était pas Jean-Marc Ayrault, défenseur d’une région «grand ouest» dans le cadre d’une réorganisation territoriale.

Ce projet purement technocratique ne répond clairement pas aux souhaits et intérêts des habitants de la Bretagne et des régions de l’ouest de la France. Nous nous en inquiétons, d’autant que depuis quelques années nombre d’administrations sont réorganisées en prenant comme cadre territorial la partition actuelle de la Bretagne. Les récentes mobilisations des Bonnets Rouges avaient en partie fait émerger des revendications institutionnelles pour la Bretagne (Réunification et décentralisation). Mais c’est depuis de nombreuses années et à travers des centaines de manifestations diverses que la revendication d’unité territoriale et de pouvoir régional existent en Bretagne.

Nous ne pourrons faire l’économie d’une amplification de ces mobilisations et de l’exigence d’un véritable droit à l’autodétermination pour le peuple breton sur ces questions, si nous voulons nous faire entendre du gouvernement français.

La Gauche Indépendantiste – Breizhistance IS

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Depuis sa création BREIZHISTANCE-IS dénonce la politique militaire de la France dans le monde, symbole d’une politique impérialiste qui n’a jamais été abandonné par les différents gouvernements français, et qui n’a jamais porté les fruits de ses objectifs affichées en termes de « stabilité » et de « démocratie ».

En aucun cas la gauche indépendantiste bretonne ne souhaite ici soutenir les fondamentalistes qui ont pris possession du nord du Mali et tentent d’y appliquer une dictature religieuse criminelle. Pour autant, de la même façon que lors de l’opération en Lybie, nous ne pouvons être sommé de soutenir une intervention par ceux qui sont largement responsables de la gravité de la situation. La rébellion en Azawad (nord du Mali) est clairement issue du découpage arbitraire des frontières africaines par la France coloniale. L’arrivée d’armes et de forces islamistes, passées pour la plupart par le Niger, y est directement liée à l’intervention de la France en Lybie. Enfin, l’Etat français a toujours collaboré avec les gouvernements malien et nigérien dans leur politique de répression et de marginalisation des mouvements laïques et progressistes touaregs dans la région, ainsi fragilisés lors de l’arrivée massive des islamistes d’ Aqmi et de la dissidence islamiste touareg Ançar Dine.

La françafrique de Hollande et Le Drian

Qui peut croire que cette opération se fait pour le “rétablissement de la démocratie au Mali”, alors que celle-ci se fait en soutien à un gouvernement issu d’un coup d’Etat militaire le 22 mars dernier ? Un pouvoir militaire visiblement pas plus compétent que l’ancien, malgré une aide d’un demi-milliard de dollars versé à l’armée malienne par les Etats-Unis pour « un programme antiterroriste », selon le New-York Times.

Contrairement à ce qu’ont annoncé de nombreux médias français prompts à montrer des images des maliens justifiant l’intervention française, celle-ci ne se fait encore une fois pas dans le cadre des résolutions de l’ONU, qui promouvait une intervention internationale sous responsabilité africaine. Alors que beaucoup en France, comme le député européen Daniel Cohn Bendit , enjoignent les pays européens à suivre la France dans cette guerre et dans sa politique néo-impérialiste en Afrique, il est bon de rappeler que cette intervention visiblement préparée depuis longtemps ne répond qu’à une injonction bilatérale de l’Etat français et du gouvernement malien.

La France tente encore une fois d’imposer son rôle de « gendarme de l’Afrique », en appuyant sa stratégie sur ses relations bilatérales avec des “régimes amis” africains, sur la présence permanente de son armée dans la région et sur sa capacité de projection de forces. Ainsi, les hélicoptères utilisés pour stopper l’offensive adverse sont ceux des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, présentes au Burkina Faso et en Mauritanie depuis deux ans et renforcées au mois de septembre 2012. Mais c’est surtout le dispositif Epervier, en place au Tchad depuis 1986 alors qu’il était supposé provisoire, qui est mobilisé. À travers l’opération baptisée Serval, ce sont donc les liens que Paris entretient avec des régimes totalement infréquentables, ceux d’Idriss Déby et de Blaise Compaoré, qui se trouvent une nouvelle fois renforcés.

Une guerre pour le nucléaire ?

Depuis des années déjà des tensions existent dans le nord du Niger voisin du fait de l’exploitation des mines d’uranium par Areva (auparavant la Cogema). Les associations écologistes y dénoncent une pollution cachée et les touaregs y ont pris le chemin de la guérilla en 2007 pour dénoncer la corruption et réclamer un partage des ressources et des richesses profitables à la population. Cette situation tendue et instable a notamment profité à l’arrivée d’Aqmi dans la région, accrue après l’intervention en Lybie. Suite à la politique d’Areva là-bas, des ressortissants français travaillant pour Areva et Vinci, dont un breton Pierre Legrand, ont été capturés et transférés dans le nord du Mali, auxquels se sont ajoutés depuis deux géologues prospectant au Mali. Car en effet, Areva sera très prochainement l’exploitant d’un futur gisement d’uranium découvert près de la localité malienne de Faléa

L’uranium africain est aujourd’hui la principale ressource des centrales françaises. Il ne fait guère de doute que l’engagement français au Mali ne se fait pas simplement dans l’objectif désintéressé de « stabilité » et de « démocratie », alors que les régimes autoritaires « amis » ne manquent pas dans la région. Alors que certains justifient cette guerre par la libération des otages français, nous répondons qu’il n’y pas besoin de rentrer en guerre pour ça et que la maitrise et le partage de la ressource par les populations locales n’auraient pas conduit à cette situation.

En finir avec l’impérialisme français !

La logique guerrière de l’Etat français occulte délibérément les risques pour la population malienne et les Etats de la région, de même que les perspectives politiques et la période post-conflit. Le bilan accablant des récents antécédents français en Afrique montre pourtant que ces risques sont bien réels. Les interventions de 2011 en Côte d’Ivoire et en Libye ont en effet débouché sur des situations internes explosives, passées sous silence.

Il n’y aura pas plus de démocratie ou de stabilité après l’intervention française qu’avant, notamment car les intérêts de la France sont une partie du problème. Si nous ne pouvons que constater l’incapacité des institutions africaines et multilatérales à organiser la moindre opération de sécurisation dans la région les accords de défense avec les régimes autoritaires et bases militaires perpétuent le rôle de gendarme de l’Afrique que la France s’est historiquement octroyé et qui fait tout pour se rendre incontournable et préserver ses intérêts.

Si la solution à long terme se trouve dans une remise à plat des politiques de coopération avec les régimes africains, par un « autre internationalisme » que celui proposé par l’ONU, la question de la transition énergétique et du rôle économique des multinationales françaises est ici crucial et traduit les visées impérialistes toujours actuelles de la France.

Plutôt que de soutenir cette intervention comme on nous enjoint à la faire, soutenons les mouvements progressistes touaregs du MNLA et du MNJ. Luttons ici contre l’impérialisme français et ses intérêts, que ce soit à Notre-Dame-des-Landes où nous nous trouvons aussi confronté à la main mise de Vinci (qui opère au Niger avec Areva) ou en participant aux rassemblements organisés par la fédération anti-nucléaire bretonne le vendredi 1er février dans toutes les préfectures et sous-préfectures de Bretagne pour dénoncer le rôle d’Aereva en Afrique.

Pour Breizhistance-IS, Jonathan Guillaume

Nous tenons à saluer le courage et la ténacité des défenseurs de la ZAD qui résistent aux forces d’occupation aux ordres du gouvernement Hollande/Ayrault malgré une tentative d’isolement médiatique évidente et une violence extrême des forces de police qui veulent expulser ceux et celles qui s’opposent au fait que 2000 hectares de bocages de Bretagne soient livrés à la multinationale VINCI.

Nous tenons à souligner ici les dangers que font courir aux opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes ceux qui ordonnent aux gendarmes de détruire des maisons et cabanes , de frapper avec un engin mécanique un arbre dans lequel se trouve un opposant, de tirer aux flashball à tirs tendus , de blesser avec des éclats de grenades les manifestants.

un camarade blessé par un tir de grenade.
un tir de flashball de la police du gouvernement PS/EELV

Nous nous réjouissons de la présence sur les lieux ce matin de paysans et d’opposants historiques aux cotés des occupants de la ZAD.

Nous pensons que leur présence comme les initiatives de soutien menées ces deniers jours à Chateaubriant, Vannes, Nantes, Rennes, Redon rendent visible un l’ancrage populaire des opposants notamment en Bretagne.

Nous exhortons nos militants et sympathisants à participer à toutes les initiatives de soutien pouvant émaner dans les jours qui viennent, il faut contraindre chaque composante de l’échiquier politique à se positionner et à en assumer les conséquences.

devant le local du PS à Saint Brieuc aujourd’hui.

Nous souhaitons vivement que les organisations syndicales, politiques et associatives traduisent leurs soutien aux occupants de la ZAD en actes concrets sur le terrain, cela sera possible le 17 novembre lors de la manifestation de réoccupation.Cf communiqué  ZAD

Comme aujourd’hui nous y serons présents. Et vous ?

La direction de Breizhistance IS.

Bienvenue à Notre-Dame, territoire occupé !

Les militants et militantes de Breizhistance-IS présents sur la ZAD toute la journée du mardi 16 octobre, et l’ensemble du mouvement, condamnent fermement les expulsions et l’occupation militaire de Notre-Dame-des-Landes et Vigneux-de-Bretagne.

Les opérations militaires qui ont lieu en ce moment dans ces communes, près de 1000 CRS et Gardes mobiles, le quadrillage et les contrôles sur l’ensemble de la Zone d’Aménagement Différée du projet d’aéroport, sont clairement inadmissibles démocratiquement. Humainement, les expulsions sont injustifiables. Alors que nous subissons l’austérité et la crise, comment défendre le saccage d’une tenue maraîchère au Sabot ? Comment tolérer l’expulsion manu militari de familles installées là et travaillant la terre depuis deux, voire trois ans, et qui voient leurs maisons vidées de tous leurs biens en quelques heures ? La fermeté de ce gouvernement, qui annonçait pourtant il y a quelques mois un «changement», n’a d’égal que l’ego sur-dimensionné de son premier ministre. Encore une fois, cela n’augure rien de bon pour l’ensemble des revendications et des mobilisations sociales pour ces prochaines années.

 Mais la résistance est là et nous appelons à l’amplifier le plus possible. Récit de la journée.

Alors que le préfet annonçait aux médias une fin des opérations sans incidents dès 10h30 ce matin, la résistance face à l’occupation militaire aura duré l’ensemble de la journée, jusque dans la soirée. Mais ce mensonge préfectoral, n’est sans doute que peu de chose face à l’ambiguïté insoutenable de la direction d’Europe Ecologie-Les Verts sur ce dossier. Nous souhaitons ici interpeller Cécile Duflot, qui en 2011 promettait, à Notre-Dame-des-Landes même, qu’aucun accord de gouvernement ne serait signé avec le PS sans le retrait du projet. La ministre du Logement a su prendre la parole en marge de son gouvernement pour défendre la légalisation du cannabis ou les membres du groupe pussy riot, que dira-t-elle aux familles, aux habitants, qui se font expulser des maisons qu’ils occupent pour s’opposer à l’aéroport et tenir la terre ? Continuera-t-elle à défendre «l’efficacité d’être avec ce gouvernement plutôt qu’à l’extérieur» face à des personnes qui vivent aujourd’hui un véritable drame de s’être fait expulser de chez eux ?

 BREIZHISTANCE-IS appelle le plus grand nombre à participer à la résistance à Notre-Dame et ailleurs dès demain matin, notamment devant la mairie de Notre-Dame à 9h, et jusque samedi.

Breizhistance Bro Dreger appelle tous ses sympathisants et plus largement tous/tes les bretons/nes attaché/es à la sauvegarde et à l’enseignement de la langue bretonne à manifester à Louaneg le samedi 15 septembre à 15 heures devant la mairie aux côtés des parents et des salariés de l’école Diwan.

Nous ne pouvons pas accepter la décision du maire de Louaneg de « virer » la seule école en langue bretonne de sa commune.

Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’enseignement du breton est un plus pour les élèves, que toutes les écoles bilingues de Bretagne historique progressent, que le nombre d’enfants scolarisés en breton atteint des scores inespérés il y a 10 ans, et ce malgré les contraintes liées à la politique mono-linguistique française, le maire de Louaneg, avec une mauvaise foi évidente s’entête dans un sectarisme inouï.

Mr Nicolas se situe maintenant clairement dans le camp des opposants à la défense de nos droits fondamentaux. Son président, Mr Hollande, membre du même PSF, avait pourtant laissé entendre pendant sa campagne qu’il était attaché à la défense des langues dites minoritaires ! Il faut à présent des actes !

Une école Diwan expulsée d’une commune de Bretagne est un déni de démocratie. qui démontre par ailleurs l’absence de pouvoirs politiques en Bretagne.

Si les collectivités, et la Région en tête, ne sont pas capables de trouver une solution, c’est parce qu’elles n’ont aucun pouvoir décisionnel. Elles ne peuvent donc pas mener de politique générale de soutien et de développement de l’enseignement en breton. Seule la suppression de ces collectivités (départements, Région) et la mise en place d’un parlement breton doté de réels pouvoirs sera à même de défendre notre langue et donner enfin un statut public breton à Diwan.

Tous à Louaneg samedi 15 septembre à 15h devant la mairie !

Bevet brezhoneg bev e Louaneg hag e pep lec’h !

Breizhistance-IS Bro Dreger a c’halv an holl vretoned tost o c’halon ouzh dazont, treuzkas ha kelenn ar brezhoneg da vanifestiñ e Louaneg d’ar sadorn 15 a viz Gwengolo da 3egm dirak an ti-kêr gant kerent ha gopridi skol Diwan.

N’omp ket evit degemer dibab Aotrou Maer Louaneg da skarzhañ ar skol vrezhonek nemeti diouzh ar gumun.

A-du an holl war efedoù positivel ar c’helenn brezhonek er skolioù evit ar vugale, war ar fed e ya war greskiñ ar skolioù divyezhek e Breizh pemp departamant, an niver a vugale skoliataet en brezhoneg zo aet betek sifroù dic’hortoz, daoust d’ar skoilhoù liammet gant politikerezh unyezhek deskadurezh ar Stad C’hall, Aotrou Maer Louaneg a chom a feiz fall hag ideologel-kenañ evit merañ teuliad skol Diwan Louaneg.

Sklaer eo emañ an Aotrou Nicolas skoaz-ouzh-skoaz gant ar re a-enep hor gwirioù diazez o verañ e mod-se teuliad skol Diwan Louaneg. E brezidant, Aotrou Hollande, ezel eus ar memes strollad politikel, ar PS, en doa koulskoude lavaret e-pad e goulzad kabaliñ e oa evitdifenn ar yezhoù « minorel » ! Ret eo kregiñ e-barzh bremañ !

Dizoujañ ouzh an demokratelezh eo skarzhañ ur skol Diwan diouzh ur gumun. Diskouez a ra splann n’eus ket deus galloud politikel ebet e Breizh.

Ma n’eo ket ar strollegezhioù, Rannvro Breizh da gentañ tout, gouest da gaout un diskoulm eo peogwir n’o deus ket galloud ebet evit diviz.N’int ket evit kas da benn ur politikerezh hollek evit souten ha diorenn ar c’helenn brezhonek. N’eus nemet gant fin ar strollegezhioù-se (departamantoù, Rannvro) ha krouidigezh ur Parlamant gant gwir galloudoù evit dibab e c’hello bezañ difennet hor yezh ha roet urstatud publik da zDiwan.

An holl e Louaneg d’ar Sadorn 15 a viz Gwengolo da 3e g.m. dirak an ti-kêr !

Bevet ar brezhoneg bev e Louaneg hag e pep lec’h !

Le comité BREIZHISTANCE du pays de la Mée et les candidats Jonathan GUILLAUME et Nathalie ROYNARD vous donnent rendez-vous mardi 1er Mai 10h30 place de la Mairie à Châteaubriant.

A l’heure d’aujourd’hui, il est plus que nécessaire pour toutes celles et ceux qui croient au partage et à la solidarité, pour les «vraies» travailleuses et les «vrais» travailleurs qui n’ont pas eu la chance de s’appeler «Jean» et d’être nommé administrateur de l’EPAD à 23 ans, de se mobiliser pour défendre les valeurs de justice social et de solidarité. Dans tous les secteurs, le droit à vivre et travailler dignement doit être défendu, dans le privé comme dans le public. Car les deux candidats à la présidentielle, nous préparent l’un comme l’autre et sans l’annoncer, austérité et rigueur.

Tous les deux ils représentent les instruments d’une économie néo-libérale qui favorise les banques et les grandes fortunes, au détriment du plus grand nombre et des «vrais» travailleurs. L’un, n’aura jamais le courage de s’opposer directement aux grands financiers, au FMI, à la commission européenne, etc … l’autre les soutient sans concessions.

Alors que notre territoire est durement touché par la précarité et le chômage, nous devons exiger :

  • le partage des richesses et du travail
  • le respect des droits des salarié-e-s dans toutes les entreprises.
  • Une justice sociale et fiscale, qui taxe les profits pour investir dans la création d’emploi et dans les salaires

Alors que l’Etat français ne semble plus être en mesure d’assurer nos acquis sociaux face à des institutions comme la BCM, le FMI, ou l’Union Européenne, qui se moquent des aspirations et des besoins des populations, nous pensons que la démocratie et les institutions doivent descendre au plus près des citoyens. C’est notamment pour ça que nous croyons à :

  • Un territoire Breton réunifié comme espace de progrès démocratique et social

Ce 1er Mai doit donc être une préparation à d’autres journées de lutte qui s’annoncent dans les prochains mois, et ce quelque soit le futur président français. Nous voulons aussi rappeler que le vote pour l’élection présidentielle, et le vote de manière générale, n’est pas un horizon unique à l’expression démocratique. il faut tous les jours nous mobiliser pour obtenir notre dignité.

Malheureusement beaucoup trop de travailleuses et de travailleurs se fourvoient dans le vote FN en croyant à son discours « social » et à sa position « anti-système ». Nous voudrions rappeler qu’il n’en est rien. Tout comme N. Sarkozy, Marine le Pen est contre l’augmentation du SMIC, contre le gel des loyers, contre le retour des emplois supprimés dans les services publics, elle défend la retraite à 62 ans dans son programme. Elle est contre le plafonnement des revenus pour les grandes fortunes et pour la suppression de l’impôt sur la fortune ! Et enfin, tout en critiquant l’Europe, elle vote au parlement européen la majorité des réformes néo-libérales proposées par le parti populaire européen…

Le 1er Mai est aussi un grand moment traditionnel de solidarité internationale. Alors que les politiques néo libérales touchent gravement plusieurs peuples d’Europe, notamment en Grèce et dans l’Etat espagnol, exprimons leur notre solidarité, exigeons l’arrêt de la concurrence européenne entre les peuples qui tirent les droits des travailleurs et des travailleuses vers le bas. Il est de plus en plus urgent d’établir :

  • Un programme social européen qui nivelle vers le haut (salaire, chômage, protection, etc …) les acquis des travailleuses et des travailleurs.

La crise n’est pas pour tout le monde, +34% pour les revenus des dirigeants du CAC 40 en 1 an, 74 milliards de cadeaux fiscaux aux plus riches, etc …. De l’argent il y en a, disons non à leurs crises, non à leur dette