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Gauche Indépendantiste Bretonne

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Notre camarade Gael Roblin vient de publier un petit ouvrage — “Le ZHBécédaire” — qui pourrait susciter l’intérêt à quelques jours du scrutin des régionales.

Son pari : contribuer à briser l’hégémonie culturelle jacobine impérialiste Française, revisiter au passage une histoire politique faite de sigles parfois mystérieux ou oubliés, pour balancer au camp adverse et au monde entier notre BZH dans leurs faces !

Un vaste programme tout de même pour cette centaine de pages, dans lesquelles s’enchainent les propositions de définition de concepts parfois mal maîtrisés ou ostracisés : Autodétermination, Autonomie, Indépendance, Nation, Constitution…
On y trouve aussi beaucoup de retours sur les luttes auxquelles l’auteur a participé où qui lui tiennent à cœur : la langue bretonne, les luttes contre l’aéroport ou contre les projets de centrales nucléaires ou encore les projets miniers, l’antifascisme, les mouvements sociaux (CPE, Bonnets Rouges…).

De son propre aveu, il s’agit de points de vue souvent partisans mais nécessaires, comme une ouverture au dialogue, afin que les bretonnes et les bretons débattent de la meilleure façon de prendre leur avenir en mains.

Dès sa parution (le 15 octobre), il a fait l’objet de nombreuses sollicitations tout comme son éditeur de la part des médias. Les futurs lecteurs devront être à l’affût pour se le procurer !

Restez informés sur la page facebook consacrée à la promotion du livre.

Paru aux Éditions Goater.
www.editions-goater.org

Prix : 12 €
ISBN : 978-2-918647-60-7

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour acheter un exemplaire du ZHBécédaire au prix de 12 € (frais de port compris pour l’hexagone) :

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La Gauche Indépendantiste bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle à manifester à Nantes le samedi 27 septembre pour la réunification de la Bretagne.

Nous regrettons cependant vivement que des revendications essentielles, comme l’Assemblée de Bretagne ou le référendum, aient disparu des mots d’ordres officiels.

@crédit 44=Breizh
@crédit 44=Breizh

En axant son discours sur la peur de « l’éradication de la Bretagne et de son identité », Bretagne Réunie, principal organisateur, souhaite avant tout mobiliser les mouvements politiques et culturels breton, au risque de se couper d’une grande partie de la société bretonne. En prenant pour mots d’ordre « l’histoire, le sentiment d’appartenance, l’identité, la culture, … », elle prête le dos aux détracteurs de la réunification qui jugent le projet « passéiste et identitaire ». En présentant le pays nantais comme « un dû historique à la Bretagne », ou en écrivant « le gouvernement refuse (aux bretons) la force et l’environnement nécessaire pour vivre (…) », Bretagne Réunie légitime ceux qui présentent la réunification comme une « annexion » ou un « Anschluss » breton.

En se retrouvant seul véritable organisateur de la manifestation du 27 septembre, Bretagne Réunie, se coupe donc d’un travail collectif et de revendications qui ont pourtant construit l’unité et proposés une stratégie commune depuis maintenant deux ans en Bretagne.

En effet, c’est en 2012 que la Gauche indépendantiste s’est retrouvée autour de « l’appel de Pontivy » avec Bretagne Réunie, le collectif 44=Breizh, Ai’ta, Kevre Breizh, le Parti Breton, le MBP, l’UDB et EELV Bretagne autour de 4 revendications fondatrices. Parmi celles-ci, outre la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires, un service public télévisuel régional en breton et la réunification, se trouvait celle d’une Assemblée de Bretagne dans le cadre d’une nouvelle collectivité unique. D’ailleurs, cette dernière revendication disposait jusqu’alors d’une certaine assise politique, puisque reprise par la majorité du Conseil Régional de Bretagne et des personnalités influentes du parti au pouvoir tel que Jean-Jacques Urvoas auteur d’un ouvrage récent intitulé « Pour l’Assemblée de Bretagne ».

Suite à cet « appel de Pontivy » fut constituée une plateforme appelée « Libérons les énergies en Bretagne » qui organisait un premier et unique forum en juin 2013 à Nantes. Ce forum proposait une stratégie commune autour des exemples des référendums citoyens organisés en Catalogne et au Pays Basque nord.

C’est donc avec une certaine cohérence que nous nous retrouvions à défiler en décembre 2012 à Morlaix et en avril 2014 à Nantes, derrière les mots d’ordre unitaires : « Démocratie et Réunification ». Cette stratégie s’affinant même en juin 2014 autour de la revendication d’un référendum proposé quelques semaines plutôt, mais sans conviction, par le président du Conseil Général de Loire-Atlantique lui-même, Philippe Grosvalet. Le contexte actuel des référendums en Écosse et en Catalogne offre d’ailleurs de formidables exemples pour conscientiser la société bretonne et construire le rapport de force nécessaire à une possible réunification de la Bretagne, premier pas sur la voie de l’autodétermination du peuple breton.

La réunification ne surviendra jamais d’un simple décret tombé d’on se sait où. Elle est légitime et se construit, non dans des positions de repli, mais par l’édification d’un projet politique et démocratique rassembleur. La revendication d’un référendum, l’appel à des votations auto-organisées, doivent être le ferment d’une proposition qui donnera aux bretonnes et bretons l’espérance d’une alternative face au sentiment généralisé d’impuissance et de dégoût du système politique actuel.

La manifestation du 27 septembre, même si beaucoup pensent qu’elle ne pourra changer le cours des choses, sera une mobilisation peut-être réussie d’un point de vue quantitatif, ceci, grâce au travail de mobilisation de Bretagne Réunie et à une réelle volonté populaire en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne, mais elle ne pourra inverser rapport de force. Nous avons un besoin irrémédiable d’une stratégie commune pour le futur.

Une stratégie qui se construise sur la base de notre agenda politique en tant que bretons et non en se basant sur le calendrier parlementaire français.

Une stratégie inclusive et s’adressant au plus grand nombre sans rabaisser le débat à une simple défense d’une certaine vision de l’identité bretonne.

La Gauche Indépendantiste bretonne (BREIZHISTANCE-IS) appelle donc à se mobiliser pour le droit à décider en Bretagne, pour la démocratie, pour une alternative politique bretonne. La Gauche Indépendantiste appelle toutes celles et ceux qui se retrouvent dans nos revendications à les reprendre à leur compte, sur des panneaux, par des slogans, etc… Les revendications démocratiques pour lesquelles nous défilions le 28 juin dernier, pour un referendum auto-organisé sur la réunification, pour une Assemblée de Bretagne.

Réunification de la Bretagne,
JE VEUX DÉCIDER,
JE VEUX VOTER !

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance-IS)

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Alors que la répression s’abat durement sur les militants anti-aéroport NDDL , la Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) apporte son total soutien à ceux-ci poursuivis par la justice de l’Etat français et sera présente à chaque procès à venir. Une justice à la botte du gouvernement à la tête duquel figure le revanchard M.Valls, ministre de l’intérieur au moment des affrontements de 2012 mais aussi de la manifestation du 22 février 2014 à Nantes.

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Nous publions ici un texte des opposants de la ZAD, dont nous somme signataires.

Depuis l’échec de l’opération César, le gouvernement ne sait plus comment venir à bout de l’opposition au projet d’aéroport de Notre-dame-des-Landes. Sur le terrain, il est incapable d’avancer dans le calendrier des travaux et ne parvient pas à enrayer la résistance sous toutes ses formes : semis collectifs, occupation de la ferme de St Jean du Tertre, acheminement d’un hangar au Rosier, multiples reconstructions, recours juridiques en cours.

Au delà de la ZAD, les comités de soutien sont toujours mobilisés et le mouvement reste massif. La manifestation du 22 Février à Nantes, en rassemblant 50 000 personnes et 500 tracteurs en fut une démonstration éclatante.

Face à cette mobilisation inédite, et au fur et à mesure que se dessine l’abandon du projet, il ne reste plus au gouvernement que la répression pour riposter. Depuis le 22 février, il s’y emploie avec acharnement : plus de 30 arrestations, presque autant de condamnations et 3 personnes actuellement en prison à Carquefou (2 personnes en détention provisoire et une personne pour 1 an ferme). Comme pour tous les procès depuis le début des expulsions, il s’agit bien d’une opération visant à fragiliser la lutte dans son ensemble.

Nous dénonçons :

• L’usage systématique, comme on l’a vu pendant les expulsions, pendant la manifestation du 22 février et partout ailleurs, des armes dites “non létales”, provoquant de nombreuses mutilations : flashballs, grenades assourdissantes, grenades de désencerclement.

• Les arrestations arbitraires, sur la base de dossiers qui contiennent principalement des photos floues et qui s’appuient en réalité sur une entreprise de fichage politique généralisée qui touche tous les pans de la contestation sociale.

• Le recours systématique à la comparution immédiate, une procédure expéditive qui empêche les inculpés d’élaborer une défense digne de ce nom.

• La volonté assumée du parquet et du tribunal de Nantes de faire des exemples, en condamnant le contexte politique plus que les faits eux-mêmes. Nous appelons donc toutes les personnes sympathisantes de cette lutte à diffuser ces informations et à participer aux rassemblements qui se tiendront devant le tribunal tout au long du mois de juillet :

• Lundi 7 juillet : Procès d’un zadiste arrêté à Nantes le 18 juin, en détention provisoire actuellement, pour vol, refus de prélèvement ADN et participation à un attroupement armé le 22 février . (condamné depuis à 4 mois fermes avec maintien en détention : https://nantes.indymedia.org/articl…)

• Jeudi 10 juillet : Procès d’une personne arrêtée à Rennes le 18 juin, en contrôle judiciaire actuellement, pour dégradation le 22 février.

• Mercredi 16 juillet : Procès d’un militant du comité Ile-de-France, arrêté le 14 mai à Paris, pour dégradation le 22 février.

• Vendredi 18 juillet : Procès de 4 personnes, arrêtées le 17 juin, en contrôle judiciaire et en détention provisoire pour l’une d’entre elle, pour recel, refus de prélèvement ADN et « association de malfaiteurs » à cause de la présence, dans leur véhicule, d’affiches et de tracts appelant au rassemblement de soutien du 19 juin devant le tribunal.

Face à cette tentative d’isoler des individus et de les faire payer pour l’ensemble du mouvement, nous restons plus que jamais unis ! Unis contre le projet d’aéroport et contre la répression qui s’abat sur l’ensemble des mouvements sociaux : de la ferme des milles vaches à l’usine Seita, de Calais au Val de Suse, tenons bon face à la criminalisation de nos luttes !

RDV les 10, 16 et 18 juillet à 14h devant le palais de justice de Nantes.

Rassemblement de soutien samedi 12 juillet devant la prison de Nantes/Carquefou (RDV à 17h sur le parking du Carrefour de la Beaujoire, à coté du Mc Do).

Je souhaiterais d’abord vous indiquer que nous soumettrons un vœu au conseil municipal de St Herblain dans les jours qui viennent pour réaffirmer notre volonté de voir notre pays réunifié.

Le déroulement chaotique du débat sur la réforme territoriale et la non prise en compte de la volonté bretonne pour le retour de la Loire-Atlantique dans la collectivité bretonne doit nous amener à envisager d’autres voies que celles empruntées jusqu’à maintenant.

La principale leçon de ces dernières semaines c’est que jamais personne n’envisage de donner la parole aux premiers concernés. C’est à dire aux bretons, à tous les bretons de Ouessant à Clisson.

S’exprimer collectivement en tant que peuple est un droit universel, c’est le droit à l’autodétermination.

Un célèbre chanteur breton, Youenn Gwernig disait : « Les droits que l’on a ça ne se demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

Puisque l’on ne veut pas nous écouter, faisons comme les catalans qui ont organisé eux-mêmes leur référendum commune par commune sans l’autorisation de Madrid.

Prenons la parole ! Kemeromp ar gaoz ! Et affirmons ensemble commune par commune notre volonté de construire la démocratie bretonne de Ouessant à Clisson.

C’est la feuille de route que la Gauche Indépendantiste propose à tous et toutes.

Luttons ensemble et nous vaincrons ! Stourmomp asambles hag e vimp trec’h !

Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info
Primael Petit après sa prise de parole @crédit Bretagne-Info

Le 25 mai, votez pour l’Europe des peuples et des travailleurs !
Votez pour la liste conduite par Pierre Le Ménahès, soutenue par le NPA et la Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance).

Pierre Le Ménahès
Pierre Le Ménahès

Pour une Europe des travailleur-e-s et des peuples,
Envoyons valser l’austérité et le gouvernement !

Vous pensez que l’Union européenne est une machine de guerre contre les classes populaires, les salaires, la protection sociale, les services publics et le code du travail, une machine bureaucratique destinée à servir les intérêts des multinationales et de la finance, une machine antidémocratique actionnée par des politiciens qui ne nous représentent pas ?

Vous avez raison et le PS comme l’UMP qui nous expliquent l’inverse mentent.

Cette Europe n’est pas la nôtre !
N’eo ket an Europa-se an hini hon eus c’hoant da gaout !

Depuis des années, la gauche comme la droite construisent cette Europe de la Banque centrale européenne (BCE), de la commission européenne et du FMI.

Depuis le début de la crise leur seule politique c’est l’austérité à perpétuité, ils imposent aux peuples une régression sociale dramatique, en particulier en Grèce, au Portugal et dans l’Etat Espagnol.

A peine arrivé au pouvoir, et contrairement à sa promesse, François Hollande a entériné le traité budgétaire (TSCG), la règle d’or de l’austérité, voulu par Sarkozy et Merkel. Il continue de brader les services publics en premier lieu la santé et l’éducation, de remettre en cause les droits des salariéEs, ceux des femmes, d’attaquer les retraites au nom de la lutte contre les déficits budgétaires et de la compétitivité, de la concurrence dite « libre et non faussée ».

Avec le « pacte de responsabilité », lui et son nouveau premier ministre Valls, distribuent aux patrons 30 milliards d’euros, coupent les financements de la Sécurité sociale et annoncent 50 milliards d’économies sur l’ensemble des budgets publics et de la sécurité sociale.

Le Grand Marché Transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis veut démanteler les normes limitant les profits des multinationales.

La politique agricole commune, au service des grands groupes agroalimentaires, se fait contre l’intérêt des populations rurales et de millions d’êtres humains frappés par la famine dans le monde.

Loin d’agir pour la paix, l’Europe capitaliste intervient dans le monde, en Afrique en particulier à l’initiative de la France, pour maintenir la domination des vieilles grandes puissances occidentales.

La fermeture des frontières de l’Europe forteresse sanctuarisée par le traité de Schengen provoque des drames humains et la mort de milliers d’hommes de femmes et d’enfants fuyant la guerre, la misère et la faim.

Le repli national, un piège mortel !
Dalc’homp penn d’ar faskourien !

Le Front national dénonce la tyrannie de Bruxelles pour mieux défendre une politique nationaliste et chauvine qui prône le retour au Franc et le repli national. Un tel retour en arrière ne ferait qu’aggraver encore le sort des populations. Cette politique, extrêmement dangereuse, vise à diviser les travailleurs, à les enfermer dans les limites des frontières pour le plus grand profit des capitalistes.

Seuls les peuples en lutte, rompant avec la politique des classes dominantes, pourront rejeter ce piège pour construire une Europe en rupture avec la concurrence, la course au profit, la compétitivité et les rivalités entre nations.

Pour une Europe des travailleurs, des travailleuses et des peuples.
Evit Europa al labourerien al labourezezed hag ar pobloù.

Les révoltes grecques, portugaises, dans l’Etat espagnol ou venues des Balkans, de Tuzla, portent les mêmes aspirations de justice sociale, de liberté, d’égalité, de démocratie, de pouvoir par et pour les millions de travailleurs qui produisent les richesses. Des processus en faveur de l’indépendance en cours en Catalogne et en Ecosse visent à construire des démocraties de proximité au service du plus grand nombre. Seules des résistances, des luttes coordonnées à l’échelle européenne, permettront la construction d’une autre Europe au service des besoins sociaux et environnementaux et des rapports de solidarité.

Pour une Europe de l’urgence sociale.
Arru eo poent ober un dra war an dachenn sokial.

Un SMIC européen, des systèmes de protection sociale équivalents alignés sur les meilleurs, pour en finir avec la concurrence qui tire tout le monde vers le bas ;
L’interdiction des licenciements et une politique de partage de travail, d’embauches et de réduction massive du temps de travail pour en finir avec le chômage
L’augmentation de tous les salaires, pensions et allocations.

Pour une Europe qui refuse la spéculation et les privatisations.
Lâromp nann da Europa ar c’hevala.

L’annulation de la dette pour en finir avec la spéculation sur les finances publiques.
La socialisation des banques dans un monopole public bancaire.
• L’arrêt des privatisations et l’extension des services publics pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux.

Pour l’Europe de la transition écologique.
Evit cheñch penn d’ar vazh war dachenn an ekologiezh.

Un plan de rupture énergétique pour la sortie du nucléaire etdes énergies fossiles, le refus des gaz de schiste, la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables.
Une politique européenne de planification écologique avec des services publics décentralisés et gérés démocratiquement de transports non polluants, de l’eau, de protection de l’environnement et de l’énergie et le refus des grands chantiers inutiles comme le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Une politique agricole commune qui défende l’agriculture paysanne, sans pesticides ni OGM.

Pour l’Europe de la solidarité avec les peuples du reste du monde.
Evit Europa ar c’hengred etre ar pobloù

• L’aide aux peuples qui luttent pour leurs droits, en particulier les peuples palestinien et syrien ; des sanctions contre les régimes qui les écrasent. Soutien aux luttes des peuples sous domination française.

Pour l’Europe de la démocratie et de l’égalité des droits.
Evit Europa an demokratelezh ha kevatalder ar gwirioù.

• L’égalité entre les femmes et les hommes, le droit à l’avortement et à la contraception gratuite pour toutes
Le respect du droit à l’autodétermination et à l’unité territoriale de tous les peuples avec sans Etat. Nous affirmons que le peuple et les travailleurs de Bretagne doivent pouvoir choisir, en se déterminant librement, un autre modèle institutionnel (Pays Nantais inclus).
Le droit au développement et à la co-officialité des langues sans statut. Brezhoneg yezh ofisiel ! Langue bretonne officielle !
• L’égalité des droits pour les homosexuels, La libre circulation et la régularisation des sans-papiers, l’arrêt de toutes les discriminations, en particulier contre les musulmans ou les Roms, le droit de vote pour les étrangers résidents.
• L’issue à la crise du capitalisme et de l’Europe de la troïka, c’est notre intervention, celle des travailleurEs et des peuples pour conquérir les droits et les moyens de décider de leur sort.

Votez  pour une Europe anticapitaliste, solidaire !
Refusez l’Europe de l’austérité, l’Europe de l’UMP et du PS !
Rejetez la démagogie raciste et xénophobe du Front National !
Affirmez votre solidarité avec les luttes des peuples de toute l’Europe !

E Breizh evel e lec’h all : nann d’ar faskouriezh ha d’ar frankizouriezh !
Stourmomp skoaz-ouzh-skoaz evit Europa ar pobloù hag al labourerien !

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Alors que la décentralisation et le découpage territorial se profilent, Bretagne Réunie et 44=Breizh appellent à une manifestation pour la réunification, à Nantes le samedi 19 avril.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS) a appelé à se joindre en masse à la manifestation par le présent communiqué. Lors de la manifestation «Bretagne en résistance» en faveur de la réunification, le 18 juin 2011 à Nantes, la Gauche Indépendantiste Bretonne avait contribué à faire émerger un pôle anticapitaliste unitaire prenant en compte la question des droits démocratiques du peuple breton.

Manifestation" Résistance en Bretagne". Nantes.2011
Manifestation “Bretagne en Résistance” à Nantes en 2011.

Nous invitons les organisations s’étant retrouvé autour de cet appel pour une Bretagne unie, rebelle et solidaire, autour de l’appel démocratie et réunification pour la Bretagne le 15 décembre 2012 à Morlaix, à se retrouver à Nantes samedi 19 avril à 14h 30, place Bretagne près du magasin Go Sport.

Affiche 44=BZH
Affiche 44=BZH

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance-IS).

La Gauche Indépendantiste Bretonne (BREIZHISTANCE-IS) dénonce vivement les peines prononcées le mardi 1er avril par la justice française à l’encontre des manifestants du 22 Février dernier à Nantes.

Quatorze manifestants avaient déjà été interpellés le jour de la manifestation ayant rassemblé plus de 50000 opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Le 24 février, cinq d’entre ont été jugés en comparution immédiate et condamnés à des peines allant du T.I.G. à plusieurs mois de prison ferme, notamment pour des jets de canettes («violence sur agent») ou la participation à la manifestation («participation à un attroupement armé»).
Du juge en passant par la presse, force était alors de reconnaitre qu’en aucun cas les personnes interpellées n’avaient à voir avec les «groupe armés et organisés», les «black blocs étrangers», dénoncés par les responsables locaux du PS et de l’UMP, lesqualifiant même de «lampistes».

Le 31 mars au petit matin, neuf personnes, dont deux mineurs, ont été interpellées à leur domicile en Loire-Atlantique et en Ille-et-Vilaine. Un des deux mineurs âgé de 16 ans sera déféré devant le juge pour enfants pour avoir jeté des pétards et s’être trouvé à proximité d’un local Vinci saccagé sur le parcours de la manifestation. Quatre autres militants anti-aéroport jugés en comparution immédiate sont condamnés à de la prison ferme et de la prison avec sursis.

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Encore une fois on est loin des «black blocs» et autres « groupes armés zadistes » fustigés par le va-t’en guerre Jacques Auxiette et le ministre de l’Intérieur de l’époque, aujourd’hui premier ministre, Manuel Valls. Les parcours  des prévenus sont très différents. L’un est condamné à deux mois de prison avec sursis car on le voit sur des photos prendre une veste et deux T-Shirts dans un des locaux de la TAN alors qu’il était trempé par les canons à eux. Un autre, Philippe, 53 ans et militant du DAL 44 sans aucune condamnation, reconnait avoir «renvoyé des pastilles lacrymogènes», il est condamné à quatre mois de prison avec sursis. Le dernier, déjà condamné pour violences lors de manifestations, est condamné à un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir fabriqué des fumigènes et jeté des canettes. Il est actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Carquefou. Un comité de soutien vient de se mettre en place, vous pouvez retrouver toutes les informations sur leur page Facebook.  Il est par ailleurs prévu un rassemblement de soutien devant la maison d’arrêt tous les samedi.

Ces condamnations clairement démesurées, le lot d’opérations menées dans le cadre des interpellations, témoignent une fois de plus du fonctionnement impartial de la justice et de l’État français dans le traitement des dossiers  des prévenus contestant les politiques étatiques. Nous avons à faire à une justice d’État qui criminalise et emprisonne les opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes quand l’État lui-même protège les exactions des forces de l’ordre. Quid des agissements des forces de police le jour de la manifestation que nous avons, comme d’autres, dénoncés vigoureusement ? Ces méthodes ultra-violentes ayant entraîné des mutilations subies par les manifestants, deux ont notamment perdus un œil, sont-elles exemptes de sanctions et poursuites judiciaires ? Non.

Le lendemain de résultats électoraux calamiteux, le PS et le gouvernement favorables à la construction de l’aéroport à Notre-Dames-des-Landes se devaient de redorer leur blason en montrant leur détermination face aux militants anti-aéroport. Ces arrestations et condamnations politiques renforcent la détermination des opposants quels qu’ils soient.

Solidarité avec les opposants à l’aéroport condamnés et incarcérés !

Luttons jusqu’à l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dames-des-Landes !

Manifestation anti-nucléaire 2011. Rennes
Manifestation anti-nucléaire 2011. Rennes