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B.G.V (Bretagne à Grande Vitesse) :

Une demi-heure gagnée au coût de 3,4 Milliards d’Euros, pour le profit de qui ?


Réunion-débat  publique le vendredi 23 mars à Ploumagoar

Le projet de la B.G.V/ LGV a fait, pour ainsi dire, l’unanimité au sein des partis politiques français qu’il soit de gauche ou de droite. Personne, à priori, ne s’est posé la question d’une ré-orientation des financements publics vers le TER et le Fret en Bretagne. Pourtant seule une très petite minorité de la population utilise régulièrement le TGV (généralement dans les classes moyennes/supérieures) alors que la fréquentation des TER a largement augmenté. Les 3,4 milliards d’euros de la BGV ne seraient-ils pas plus utiles en étant investis dès maintenant dans le transport quotidien des Bretons ?

La Bretagne se caractérise par un réseau dense de villes moyennes  qui assurent l’attractivité et le maintien de la vitalité de ses territoires. Ne serait-il pas plus pertinent de développer un véritable service public breton de transport, gratuit pour les précaires, qui permettrait de réels échanges internes ?

Breizhistance IS invite Régis Delagree, syndicaliste à Sud Rail, pour animer une réunion débat sur ce sujet le vendredi 23 mars à 20h30 à Ploumagoar (salle de réunion, derrière la mairie). Cela sera l’occasion d’entendre une autre vision, celle d’une partie des travailleurs de la SNCF. Texte de Sud Rail Bretagne sur la LGV.

Breizhistance IS-bro dreger.

D’ar sul 11 a viz Meurzh , bloaz goude gwallzarvoud Fukushima e oa deuet ur 80 den bennak da gemer perzh er chadennad tud aozet gant ar genrouedad « dont maez eus an nukleel » e Lannuon. Faot a rae d’an aozerien kaout sonj an dud a laka o anv evit an dilennadegoù da zont . Maiwenn Salomon a oa e-touez an dud tolpet en treger d’an devezh-se , sed aze ar pezh he deus da lavaret diwar-benn an nukleel. Tolpadegoù all a oa bet bet d’ar memes deiz er vro, Sant-Maloù Roazhon hag er Faou (1000 den a oa deuet aze!) Fukushima

1 an !

Le 11 mars 2012, les japonais et le monde entier célébraient le terrible anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Il y a un an, sous le choc, l’ensemble des peuples de la planète prenait conscience de l’irresponsabilité dans laquelle les gouvernements nous entraînaient en faisant le choix du nucléaire, civil ou militaire. Depuis quoi de neuf ? La France, premier producteur mondial d’énergie nucléaire a lancé un grand audit de ses centrales. La conclusion : “aucun danger” !!!

La droite française, par la voie de Nadine Morano, a même été jusqu’à déclarer que cet accident les confortait dans leur choix du nucléaire car nous avions “la filière la plus sûre du monde” (!?)

Le PS, pro-nucléaire lui aussi, déclare qu’il serait insensé de se passer de cette énergie. Même Europe écologie-Les verts, qui après la catastrophe proclamait « plus jamais ça, sortie immédiate du nucléaire ! » ont signé un accord avec le PS prévoyant la poursuite de la construction de l’EPR à Flamanville et la réduction de seulement 20% de l’énergie issue du nucléaire pour 2025. Belle cuisine politicienne !

Quand au front de gauche, il est composé très majoritairement du PCF, qui a toujours affiché son soutien intangible à la filière nucléaire.

La plupart des partis français n’ont donc tiré aucune leçon. Il est vrai que la France est tellement forte que même le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière ! Le peuple breton s’est toujours manifesté chaque fois qu’il le fallait dans son refus de cette énergie destructrice. Rappelons-nous de Plogoff, le Carnet, les projets d’enfouissements de déchets nucléaires à Bégard, Plouaret, Quintin…

Le samedi 10 mars à Lannion, nous avons participé au rassemblement qui avait lieu pour commémorer l’accident de Fukushima. A cette occasion, les organisateurs ont interpellé les candidats aux législatives sur la question de la sortie du nucléaire et sur leurs propositions. En tant que candidate pour Breizhistance IS pour les législatives sur la 4ème circonscription (Guingamp) je tiens à réaffirmer notre opposition ferme au nucléaire, qu’il soit civil ou militaire. Nous demandons :

-la décision immédiate d’une sortie définitive du nucléaire.
-l’arrêt du chantier de l’EPR à Flamanville et de l’ITER (réacteur de recherche sur la fusion nucléaire) à Cadarache.
-l’abandon du projet EPR de Penly.
-la fermeture immédiate des centrales les plus a risques : Fessenheim, Le Tricastin, Le Blayais.
-la fermeture de la base militaire de sous-marins nucléaires de l’île longue, site où a été notamment mis au point le nouveau missile nucléaire M51, violant ainsi le traité de non prolifération nucléaire
pourtant ratifié par la France.
-l’arrêt de toutes les activités liées à l’armement atomique. En Bretagne, en plus de l’île longue, quatre sites participent à ce programme dans l’opacité absolue (armée oblige !) : Brest, Landivisiau, Gâvres et La Montagne.
-une réelle planification budgétaire et technologique pour développer toutes les filières d’énergies renouvelables et encourager la recherche.
-un parlement breton souverain à même de faire le choix, comme en Ecosse, de l’indépendance énergétique 100% renouvelable et propre : ni nucléaire, ni centrale à gaz !
-une logique décentralisée de l’énergie qui évitera les lignes à haute tension et privilégiera un maillage du territoire breton en petite unités de production (maritimes, solaires, éoliennes…) qui plus est créatrices d’emplois. Les terrains ne manquent pas : des centaines d’hectares sont occupés par l’armée. A nous de les récupérer !

C’est ici et maintenant que se joue notre avenir énergétique.
Luttons maintenant pour une Bretagne libre et dénucléarisée !
Maiwenn Salomon, candidate pour Breizhistance aux législatives sur la circonscription de Guingamp.

Maiwenn Salomon souhaite affirmer sa solidarité avec le jeune homme interpellé samedi pour avoir collé des autocollants sur les murs de la poste de Guingamp.

La revendication d’Ai’ta pour l’utilisation de la langue bretonne dans le service public postal est juste. Le service public devrait être au service de tous les bretons de Brest à Clisson, tous les usagers devraient être accueillis dans la langue du pays s’ ils le souhaitent.

Il existe une autre route que celle de la répression !

Il faut créer une atmosphère sereine pour trouver une solution au problème mis en évidence par Ai’ta.

Nous demandons à la direction de la Poste de ne pas porter plainte contre les membres d’Ai’ta.

Nous demandons à la direction de la Poste d’accepter toutes les demandes de formation émanant des salariés de cette entreprise pour apprendre la langue bretonne.

Nous demandons à la direction de la Poste de mettre la langue bretonne en évidence de façon claire dans leurs bâtiments et leurs communications.

Nous demandons aux syndicats des salariés de la Poste de faire connaitre leur positions.

Nous réaffirmons que nous lutterons jusqu’à l’officialisation de la langue bretonne !

Malgré la répression de l’état français les bretons ont continuer à parler leur langue, les jeunes d’Ai’ta vaincront !  Continuons la lutte !

Maiwen Salomon et Pacal Richard candidats Breizhistance Indépendance et Socialisme sur la circonscription de Guingamp.


Brezhoneg e pep lec’h !

Fellout a ra da vMaiwenn Salomon embann ez eo skoaz-ouzh-skoaz gant ar paotr yaouank bet harzhet disadorn abalamour m’en doa lakaet pegsunioù ouzh mogerioù an ti-post e Gwengamp.

Azgoulenn Ai’ta evit ma vo implijet ar brezhoneg e servij publik ar post zo ur goulenn reizh. Ar servij publik e Breizh a dleefe bezañ e servij an holl vretoned eus Brest betek Klison, rankout a rafe an holl dud a fell dezhe ober gant ar brezhoneg bezañ degemeret e savadurioù an ti-post e yezh ar vro ma blij dezhe en ober.

Estroc’h evit hent ar waskerezh a c’heller tapout !

Ret eo krouin un aergelc’h seder evit rein un diskoulm d’ar gudenn lakaet war wel gant Ai’ta.

Goulenn a reomp digant renerezh ar post chom hep sevel klemm a-enep da stourmerien Ai’ta.

Goulenn a reomp digant renerezh an ti-post sentin ouzh kement goulenn stummadur evit deskiñ brezhoneg a vo savet gant gopridi an embregerezh-se.

Goulenn a reomp diganto avat lakaat ar brezhoneg war wel en un doare splann en o savadurioù hag en o doareoù kehentiñ.

Goulenn a reomp digant sindikadoù labourerien ar post reiñ o soñj.  Adembann a reomp e stourmimp betek ma vo ofisiel ar brezhoneg.

Daoust da wask ar stad o deus kendalc’het ar vretoned d’ober gant ar brezhoneg , trec’h e vo tud yaouank Ai’ta !

Dalc’homp gant ar stourm !


Mercredi à Guingamp  c’est plus de 150 personnes qui ont répondues à l’appel local contre les politiques européennes d’austérité. Sur la place de l’échiquier les manifestants réunis à l’appel de la CGT , de la FSU et de Solidaires ont écouté Thierry Perenes de l’UL CGT rappeller que la crise n’est pas celle des travailleurs mais du capital et des spéculateurs.

Parmi les manifestants Maiwenn Salomon et Paskal Richard candidat de la gauche indépendantiste Bretonne sous l’étiquette Breizhistance dans la circonscription législatives de Guingamp étaient présents.

Voici leurs points de vue diffusé à la presse locale :

La dette n’est pas la notre : refusons de la payer !

Les plans d’austérité sont illégitimes !

 Nous étions présents aujourd’hui auprès des syndicalistes qui se sont rassemblés sur la place de l’échiquier à Guingamp afin de dénoncer la politique française et européenne. Nous tenons à dire haut et fort que cette dette n’est pas la notre et qu’il faut refuser de la payer comme l’ont déjà fait l’Islande et l’Equateur.

Partout en Europe les gouvernements expliquent que la dette augmente parce que nous vivons au-dessus de nos moyens et que nous devons donc accepter l’austérité et des coupes sombres dans les budgets sociaux. Quel mépris pour les millions de chômeurs/chômeuses, de travailleurs/travailleuses pauvres, de retraités dans la misère, d’ouvriers licenciés sur l’autel des dividendes versés aux actionnaires ! La dette est le résultat de 30 années de politiques libérales qui ont asséché les caisses de l’Etat, l’amenant à emprunter pour pourvoir aux besoins sociaux. La dette a explosé ces 3 dernières années à cause du sauvetage du capitalisme en ingurgitant des centaines de milliards d’euros dans les banques pour éviter qu’elles s’effondrent.

Si les plans d’austérité se succèdent en France comme partout en Europe, c’est pour sauver le système capitaliste, sauvegarder et augmenter les profits d’une minorité de riches qui contrôle l’économie et n’en ont strictement rien à faire de nos conditions de vie et de travail. Nous n’avons aucun intérêt à secourir ce système économique qui ne propose que survie pour les uns et luxe pour les autres. En France, la droite est à l’attaque mais les socialistes ailleurs en Europe mènent la même politique : rembourser la dette, donner des gages aux marché financiers, servir la soupe aux intérêts égoïstes du patronat et des actionnaires. Et tout cela avec la bénédiction de l’Union Européenne, monstre bureaucratique au service du grand patronat, de la banque centrale européenne et du FMI.

On nous parle de sortir de la crise mais c’est bien la sortie du capitalisme qui doit être à l’ordre du jour. Il n’y a pas de fatalité à ce système économique qui va droit dans le mur. Des mesures radicales s’imposent contre les intérêts et le pouvoir des capitalistes dans la société et les entreprises.

En tant qu’indépendantistes nous revendiquons le droit à l’autodétermination du peuple breton, afin de disposer des outils démocratiques qui pourront nous permettre de reprendre notre destin en main faces aux forces impérialistes et capitalistes.”

Depuis plusieurs semaines maintenant Maiwenn Salomon et Paskal Richard mènent campagne sur la circonscription législatives du pays de Guingamp au nom de Breizhistance.

Ils défendent sans complexe aucun la cause de l’indépendance et du socialisme , ils proposent une alternative basée sur le droit à l’autodétermination nationale du peuple Breton.

Maiwenn bien connue pour son engagement en faveur des écoles en langue bretonne et des prisonniers politiques, entre autres, a ces dernières semaines été présente dans de nombreuses mobilisations:

-A Karaez en janvier pour soutenir les défenseurs de l’Hopital public poursuivis par la justice.

-A Guingamp pour protester contre la présence de Michele Alliot Marie , ex fan de la dictature Tunisienne venue soutenir la candidate UMP Valérie Garcia.

-Hier 29/02 dans les rues de Guingamp dans le cadre de la journée européenne d’action contre les plans d’austérité.

 

Son comité de soutien réunit jusqu’a trente militants actifs. Vous pouvez vous aussi prendre part à la campagne en rejoignant ce comité de soutien. Appelez le 06 45 38 55 11.

Voici par ailleurs sa réponse reprise par la presse locale à la proposition de la candidate UMP qui se distingue par son discours sécuritaire.

Souriez, vous êtes filmés : voilà le projet de l’UMP

Dans la même logique que son parti, Valérie Garcia préfère s’attaquer à de faux problèmes plutôt qu’aux réels malaises qui nous touchent. En s’attardant sur des faits divers elle espère faire augmenter un sentiment d’insécurité et orienter la campagne sur ce thème.

La présence militaire, à travers la gendarmerie, est déjà omniprésente : Guingamp est devenu une ville-garnison depuis l’arrivée de la nouvelle gendarmerie.

Le contrôle de la population n’étant à priori pas suffisant pour Madame Garcia, elle propose maintenant de mettre des caméras de surveillance et des policiers municipaux armés afin que ceux-ci puissent tirer sur les grands délinquants qui déboitent les gouttières dans la rue où se trouve le local UMP !

Soyons sérieux les vrais priorités sont l’éducation, la santé, le social, la culture, la jeunesse… : tout ce que l’UMP s’acharne à mettre en miettes.

Plutôt que des caméras de surveillance, outils de flicage quoi qu’il en soit et de surcroit inefficaces et horriblement onéreux, il serait nécessaire de donner la parole aux jeunes à travers une démocratie directe, de leur donner les moyens de s’exprimer autrement en mettant en place, par exemple, des maisons de jeunes autogérées, la perspective d’un avenir, d’un emploi…

La jeunesse n’est pas un problème, elle est l’avenir de notre pays !

Maiwenn Salomon, candidate aux législatives pour Breizhistance-IS

O tostaat emañ deiziad manifestadeg vras an 18 a viz Even e Naoned . Izili “Breizhistance/IS Bro dreger” o deus bet c’hoant da vrudañ an darvoud.

Bet ‘oant digwener da noz war rond-saoz Kernilien e Gwengamp evit skignañ traktoù a-benn gervel da vanifestiñ niverus evit unvaniezh hor bro.

Un hanter zousennad eus hon izili o doa skignet 500 trakt da gement karr-tan a dremene dre aze. Dispaket o doa ur giton a oa diaes da chom hep gwelet !

Deuet e oa ar gelaouennerien da atersiñ anezho. Un doare  simpl hag efedus da reiñ da c’houzout d’ar vretoned e ranker stourm evit hor bro hag an demokratelezh….Kement mañ a c’hell bezañ gant kement hini ac’hanomp evit ma vo leun straedoù kerbenn Breizh d’an 18 a viz Even.

Evit gouzout hiroc’h :  http://bretagneenresistance.eu/


TOUS ENSEMBLE A TI LOSQUET LE 14 MAI

Breizhistance bro dreger appelle à participer à la journée de soutien à Gael et Colline à Grâces le Samedi 14 mai à partir de midi au lieu dit « ti losquet » pour dénoncer le refus de la SAFER de leur accorder les terres malgré un projet sérieux et l’accord bancaire.
Leur projet d’installation en élevage de brebis laitières, de transformation et vente directe de fromage entre complètement dans l’évolution que doit entreprendre l’agriculture bretonne.
Depuis 50 ans nous subissons les dégâts causés par un choix délibéré d’agriculture intensive, productiviste et polluante : «  casse du tissu social rural avec prolétarisation des enfants de paysans dans les usines agroalimentaires du secteur dans des conditions de travail lamentables et sous-payées, pollution des sols, des eaux, de l’air et bien sûr des denrées alimentaires, exode rural vers les grands centres urbains, démolition de l’habitat rural d’où problèmes de logement pour la jeunesse… ».
Tout ceci correspond au choix du modèle agricole relayé par la FNSEA et ses déclinaisons départementales, aux ordres du pouvoir parisien lui-même aux ordres de Bruxelles et finalement de l’OMC et du FMI.
Nous le voyons bien, Gael et Colline, de par le refus de leur accorder les terres de “Ti Losquet” , sont les victimes malgré elles du système capitaliste français. Le Grenelle de l’environnement a été une grande farce, le refus de la SAFER et la satisfaction de la FDSEA le montre bien.
Il est temps de rentrer en résistance contre ce modèle autoritaire français qui privilégie toujours les plus gros et les plus polluants.

Ensemble construisons une Bretagne libre,socialiste et respectueuse de l’environnement.

Breizhistance bro dreger : Guillaume Bricaud.

PS : Ils sont également soutenus par : Accueil Paysan, Agriculture Paysanne, Confédération Paysanne, GAB d’Armor, CEDAPA, Terre de Liens, MRJC, CEDAPA, CIVAM, RTF

manifestadeg arme frA l’occasion du JAPD ou de journée de propagande de l’armée française dans des lycées trégorrois (Le Dantec, Pavie, Jules Verne, …), la section BREIZHISTANCE-IS Bro Dreger a distribué plusieurs centaines de tracts dénonçant la propagande militariste de l’armée française et son intrusion dans le mouvement social et les lycées. Ils ont rappelé que la France était toujours un pays en guerre, et que les intérêts financiers et capitalistes français entretenaient toujours des conflits en Afrique notamment. En plein mouvement contre la réforme des retraites, nous rappelons que 49 miliards d’euro ont été consacré au budget de l’armée française en 2009, alors que selon Eric Woerth il manquerait quelques 35 milliards pour financer les retraites….

Nous appelons le plus grand nombre à participer à manifestation contre l’armée française le Jeudi 11 novembre 14 h à Rennes.

 TRAKTOÙ :

trakt japd version manif

Selaou an atersadenn war France Bleu Breizh Izel

Finalement c’est  prés de 200 personnes qui sont  venues manifestés à Guingamp pour réaffirmer que jean-Marie Lepen n’était pas le bienvenu sur nos terres. Mobiliser autant de gens en si peu de temps n’est pas si mal.

Breizhistance (Indépendance et Socialisme) et la Coordination pour une Bretagne Indépendante et Libertaire avaient appellé à occuper les rues de notre pays pour redir notre refus des discours racistes, fascistes et colonialistes du Front National, surtout ici en Bretagne, une nation dont le droit à exister est nier parles nationalistes français. Le Parti Communiste Français, des syndicalistes (CGT, CNT, SLB…) les jeunes du Parti Socialiste Français et plein de jeunes en compagnie de certains members de l’UDB et des Verts ont donc défilés avec nous, pour approcher au plus près la propriété de Myryam de COatparquet. C’est dans son domaine privé que la porte-parole du FN local a du organisé sa fête ; tant il est difficile à ces énergumènes de montrer leurs tristes faces dans notre pays, quand bien même cela se passe le jour de la fête nationale française.

Les gendarmes nous ont empêchés d’aller assez près. Quelques jeunes ont tenté de parcourir la voie de chemin de fer qui passe au dessus de la propriété de DeCoatparquet..en vain. La gare de Guingamp a été occupé une demi-heure, quelques trains bloqués et quelques cailloux jetés en direction des soldats français qui étaient trop prés des manifestants. Il n’y a eu aucune arrestation.

Les médias ont donnés la parole au président du FN (surtout le Télégramme) mais ils ont tous du nous donner la parole. Les bretons ont pu voir et entendre de cette façon que la gauche indépendantiste ne reste pas les bras croisés lorsque les fascistes cherchent à venir plastronner dans notre pays, inspirés qu’ils sont par la crise économique et sociale et par les discours xénophobes et racistes de l’UMP et d’une partie de la gauche française. Il nous paraît évident que l’extrême-droite essayera encore de jeter son dévolu sur la Bretagne, nous resterons vigilants pour leur barrer la route, que ce soient les vieux crabes du FN, Adsav ou les identitaires. Vive la lutte antifasciste ! Indépendance et Socialisme !

A-benn ar fin ez eo tost da 200 den a oa deuet da vanifestiñ e Gwengamp a-benn embann ne oa ket degemeret mat Jean-Marie Le Pen war hon douaroù. N’eo ket fall e vije deuet kement-se a dud dindan ken nebeud a amzer.

Breizhistance (Dizalc’houriezh ha Sokialouriezh) hag ar genurzhierezh evit Breizh dizalc’h ha diveli o doa galvet da ac’hubiñ straedoù ar vro evit adlavaret e nac’homp prezegennoù gouennelour, faskour ha trevadennour prezidant ar FN dreist-holl amañ e Breizh, ur vroad a vez nac’het dezhi ar gwir da vezañ gant broadelourien ar Frañs. Ar strollad komunour gall, sindikalourien (SLB, CNT, CGT…), re yaouank ar strollad sokialour gall hag un toullad tud yaouank kevred gant izili zo eus an UDB hag ar re c’hlas o doa dibunet ganeomp eta, evit klask mont an tostañ ar gwellañ eus tachenn Myriam de Coatparquet. En he domani prevez he doa aozet mouezh-aotreet lec’hel ar strollad faskour gall gouel an FN, ken diaes mard eo d’al loened-se diskouez o fri lous a wel d’an holl en hor bro, da vare gouel broadel ar Frañs zoken.

An archerien o doa miret ouzhimp da vont tost a-walc’h. Klasket o doa un toullad tud yaouank da gemer an hent-houarn a dremen a-us da zachenn De gCoatparquet… en aner ! Ti-gar Gwengamp zo bet ac’hubet e-pad un nebeud amzer, un nebeud trenioù stanket hag un dornad mein taolet war izili an arme gall a oa deuet da vezañ re dost eus ar vanifesterien. N’eus ket bet harzhet den ebet.

Ar mediaoù o deus roet ar gaoz da brezidant ar FN (dreist-holl le Télégramme) met an holl ivez o deus ranket reiñ ar gaoz deomp. Ar vretoned all o deus gwelet ha klevet evel-se ne chome ket dioberiant an tu-kleiz dizalc’hour.