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Depuis le 31 mars, journée pendant laquelle prés de 80 000 personnes manifestèrent en Bretagne contre le projet de loi travail, le mouvement de contestation semble continuer malgré les vacances scolaires des lycéens.
Les premières tentatives d’occupation de places publiques ont eu lieu à Rennes, Nantes, Guingamp, Lorient… elles ont connues des fortunes et succès divers. Il faut souligner combien — au prétexte de quelques bris de vitrines et quelques « vols » — l’espace public est contrôlé par les préfets avec la complicité des notables élus du PS.
Cela trahit la fébrilité du gouvernement central et du PS qui ne veut pas que la contestation s’enracine et table sur l’essoufflement du mouvement notamment à l’approche des vacances universitaires.
Un autre signe de l’inquiétude du gouvernement est la violence des forces de police qui sont en nombre et pour faire peur et dissuader. Les plaintes et témoignages en raison des violences policières se multiplient.
A titre de comparaison, on peut se rappeler la totale absence ou l’extrême retenue des forces dites de l’ordre pendant les manifs d’agriculteurs productivistes d’il y a quelques mois.
Cette volonté de briser ce mouvement naissant se traduit aussi par des consignes de fermeté dans les tribunaux. Les peines prononcées sont extrêmement lourdes, six mois fermes pour notre camarade Gael à Nantes pour des prétendues violences, deux mois à un jeune ouvrier en comparaison immédiate après le 31 mars dans cette même ville, un mois ferme à un manifestant qui a montré son cul aux flics… Des arrestations en pagaille à Rennes également où déjà en février dernier des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient écopé de peines allant jusqu’à 7 mois fermes !

Face à cet acharnement du pouvoir il faut tenir bon et continuer à essayer d’occuper l’espace public sur des bases anticapitalistes et rupturistes, et les occupations de places vont dans ce sens. Mais cela ne saurait suffire. Si la lutte contre le CPE a été partiellement victorieuse il y a dix ans c’est parce que le blocage économique s’est imposé comme mode d’action. Il nous faudra bloquer les quatre voies, les chemin de fer, faire fermer les grandes enseignes les jours de grève en constituant des piquets volants si nous voulons gagner. Il faut frapper le patronat en bloquant les flux ! L’audace des manifestants de Rennes et Nantes le 4 avril a permis de bloquer les voies ferrées en présence d’étudiants mais aussi de salariés, syndiqués ou non.

Pour mettre tout cela en place, pas besoins d’ordre venant de Paris, il faut le faire ici entre AGs de lutte, facs ou IUT occupées pour ré-étendre la lutte en allant motiver les troupes dans les établissements scolaires qui n’ont pas encore été fermés, aller à la rencontre des ouvriers de la COOPERL ou des employés de LIDL en grève récemment, de la paysannerie défendant un projet non productiviste. Nous n’avons pas besoin d’une fantoche « coordination nationale étudiante » constituée à plus de 50 % d’établissements universitaires parisiens !Il faut nous organiser ici en Bretagne, là où nous vivons, travaillons et étudions !Il faut aussi faire connaître l’appel de plus de 1000 syndicalistes qui ont signé un appel à intitulé « On bloque tout ! » (http://onbloquetout.org/) et constituer des caisses de solidarité avec les grévistes et les prisonniers.

La capacité du mouvement à perdurer permettra de continuer à réduire au silence pour le moment les forces néo-fascistes et racistes du FN qui empêtrés dans les scandales financiers type « Panama Papers » n’osent pas s’exprimer sur la contestation sociale en cours car en vérité ils soutiennent comme toujours les plus riches.

Il faut continuer à  désobéir collectivement pour résister à ce projet de loi, à l’état d’urgence, à la violence des flics et des juges contre notre classe !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 31 mars. Plus d’une vingtaine de villes seront mobilisées pour demander le retrait pur et simple de projet.

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 —Place de l’Amérique Latine
  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Général de Gaulle (Métro Charles de Gaulle)
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Brest : 10h30 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h30 — Place Caerphilly
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 14h00 — Place du Vally
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Devant la salle du Coat Ker
  • Vitré/Gwitreg :17h30 — Place du Général de Gaulle
  • Dinan : 11h30 — Esplanade de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Espace Fumeurs Paul-Sérusier
  • Loudéac/Loudieg : 12h00 — Place du Champs de mars
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer / Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais
  • Lanester / Lannarstêr : 9h30 — Pôle Emploi
  • Ancenis / Ankiniz : 10h30 — Station Esso RD 723
  • Châteaubriant / Kastellbrient : 10h30 — Théâtre de Verre

Voici le premier bulletin de « Bretagne en luttes / Breizh o stourm ». Nous publierons occasionnellement ce nouvel outil au service de l’indépendance et du socialisme. Une version papier sera également diffusée dans les manifs et lieux que nous fréquentons.

Voici la version PDF de ce bulletin :

On saura demain si le mouvement contre le projet de réforme du Code du Travail continue à prendre de l’ampleur. Une date choisie par les mouvements de base dans les Universités et Lycées, et relayée par les UL et branches de certains syndicats.

Le 31/03 (jour de mobilisation relayé par les centrales syndicales) et le 05/04 sont déjà deux dates à retenir. Nous invitons à renforcer les mobilisations à la base, sur des bases radicales ayant pour objectif de bloquer l’économie sans oublier dans nos revendications l’exigence de la mise en liberté et la solidarité de classe avec les incarcérés et réprimés des dernières mobilisations à Nantes et Rennes.

Le 17/03 dernier, plus de 20 000 personnes avaient manifesté en Bretagne contre le projet de loi rétrograde sur le Code du Travail. A nous de faire mieux !

La Gauche Indépendantiste.

  • Nantes/Naoned : 11h00 — Place du commerce
  • Saint Nazaire/Sant-Nazer : 10h00 — Hôtel de ville
  • Rennes/Roazhon : 12h00 — Place du Parlement de Bretagne.
  • Redon : 09h00 — Lycée Beaumont
  • Brest : 12h00 — Place de la liberté
  • Vannes/Gwened : à préciser
  • Quimper/Kemper : 12h00 — Place de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 14h00 — Lycée Dantec
  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 bd dumanoir
  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Place de la préfecture
  • Guingamp/Gwengamp : 10h30 — Devant Lidl + Place du Vally 11h30
  • Morlaix/Montroulez : 12h00 — Place de la mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 12h00 — Devant la salle du Coat Ker

Nous diffusons ci-dessous un communiqué de Douar Didoull annonçant l’organisation d’une conférence-débat sur l’extractivisme qui se tiendra à Lok-Envel le 1er avril.

La rédaction de Bretagne-Info.org.

 

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » dit de « Lok-Envel », organise le vendredi 1 avril 2016, à 20h30, à la salle des fêtes de Lok-Envel, une conférence-débat sur le thème de l’extractivisme.
« Extra-quoi ? » Le terme « extractivisme » déroute. Il manque d’élégance, exige un effort de prononciation. Pourtant, ce vocable circule de plus en plus, car l’exploitation industrielle de la nature, à laquelle il renvoie, s’intensifie partout sur la planète.

Anna_Bednik_Extractivisme_Douar_Didoull
Anna Bednik

Cette conférence sera animée par Anna Bednik. Diplômée en économie (ESSEC) et en géopolitique (Sorbonne/ENS), Anna Bednik est journaliste indépendante (Le Monde diplomatique…), engagée dans plusieurs mouvements et réseaux anti-extractivistes nationaux et internationaux, parmi lesquels le collectif ALDEAH (Alternatives au développement extractiviste et anthropocentré : www.aldeah.org) et le mouvement des collectifs anti gaz et pétrole de schiste.

Son travail sur l’extractivisme, qui se nourrit aussi d’une connaissance directe d’un grand nombre d’expériences de lutte en Amérique latine, a donné lieu à des contributions à des ouvrages collectifs (Amériques latines. Émancipations en construction, Syllepse, 2013 /  Creuser jusqu’où ? Les limites de la croissance, Ecosociété, Montréal, 2015, avec le collectif ALDEAH) et à des publications dans des revues (Entropia, Pandora, Mouvements…).

Cette rencontre sera l’occasion également de présenter son dernier livre : « Extractivisme. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances », paru aux éditions Le passager clandestin.

Pour plus d’infos :
http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/essais/extractivisme.html
http://www.aldeah.org/

Suite aux attentats meurtriers perpetués par des fous de dieu à Paris le 13 Novembre, le gouvernement soit disant socialiste s’est empressé de mettre en application les pires mesures que l’extrême droite proposait : fermeture des frontières, contrôle des opposants, mise au pas de l’ensemble d’une religion comprenant 5 millions de pratiquants dans l’état français avec toutes ses diversités internes, arrêt du débat démocratique par la suspension de la campagne électorale, mise en place d’un nationalisme cocardier exacerbé par l’omniprésence de l’hymne français (qu’ un sang impur abreuve nos sillons) et la propagande ratée pour la réappropriation du drapeau tricolore, un ton guerrier utilisé par tous les membres du gouvernement et le premier concerné d’entre eux, le ministre dorénavant assumé de la guerre et candidat-absent aux élections régionales de Bretagne, M. Le Drian.

La mesure la plus hallucinante mise en place par ce gouvernement nationalo-socialiste est l’état d’urgence permanent pour une durée de 3 mois avec la possibilité d’en faire un régime de droit commun par le passage programmé à l’état de crise dans 3 mois sans que personne ne sache ce qu’il mettront dedans.

  L’ÉTATD’URGENCE, C’EST QUOI CONCRÈTEMENT ?

– Des flics et des militaires partout afin d’habituer la population à une omniprésence des forces de sécurité.
– L’interdiction des manifestations à but politique afin de museler toute forme d’opposition.
– La stigmatisation de l’ensemble des musulmans
– La possibilité de perquisition à toute heure de jour comme de nuit.
– L’assignation à résidence des récalcitrants et pas que la mouvance djihadiste : Les opposants à l’aéroport de Notre Dame des Landes, militants anticapitalistes de la maison de la grève à Rennes et ce pour toute la durée de la COP 21, militants écologistes, anarchistes, communistes révolutionnaires…, bref les affreux contestataires gauchistes qui ne sont pas de bons patriotes.
– La sortie des obligations liées à la déclaration universelle des droits de l’homme et validée par le conseil de l’Europe capitaliste (on n’ose imaginer les possibilités que cela offre à un gouvernement résolument antidémocratique !)
– L’installation d’un couvre-feu au bon vouloir des autorités et de leurs gouverneurs coloniaux non-élus : les préfets.
– La possibilité de dissoudre tel ou tel organisation politique sans aucun argument.
– La déclaration de guerre et d’état de guerre et la relance des enrôlements dans l’armée et la hausse des crédits qui va avec alors que nous vivons la pire austérité depuis les années trente…
Par contre, les marchés de Noël et les temples de la consommation (supermarchés et centres commerciaux) ne sont pas concernés alors même que le risque d’attentats y est très élevé mais tout de même on ne va pas toucher à la sacro-sainte société de consommation…

A l’inverse, aucune solution pérenne n’est recherchée pour régler le conflit actuel :

– Pas d’embauche d’éducateurs de quartiers, suppressions de postes d’enseignants au profit de guerriers et de policiers…
– Maintien en détention et criminalisation en France des opposants les plus efficaces à DAECH : Les membres du PKK sont considérés comme des terroristes et en tant que tel emprisonnés en France alors que ce sont eux qui combattent le plus efficacement DAECH là-bas, Georges Ibrahim Abdalah, prisonniers politiques communiste libanais pro-palistinien qui croupit dans les prisons françaises depuis 31 ans !!!, le conflit palestinien étant un des points de crispation majeur dans cette zone du monde.
– Aucune pression sur les pays qui maintiennent en détention des opposants progressistes : Abdulah Ocalan et les prisonniers politiques kurdes en Turquie, Marwan Bargouti et les prisonniers politiques palestiniens en Israel, au Liban, les prisonniers politiques progressistes en  Iran, Arabie Saoudite, Quatar…
– La rébellion progressiste touareg au Mali et au Niger qui s’est fait laminée par l ‘état Malien sous couvert de l’intervention de la France : Merci M. Le Drian !

FINALEMENT, L’ÉTAT FRANÇAIS NE POUVAIT ESPÉRER MIEUX QUE LA MISE EN PLACE DE L’ÉTAT D’URGENCE POUR MUSELER TOUTE FORME D’OPPOSITION et passer sous silence les attaques aux libertés individuelles et les exactions à venir : Valls à déjà annoncé sa volonté de reprendre les travaux de l’aéroport, l’état d’urgence légitimera l’occupation militaire du lieu, les multiples arrestations qui auront lieu et les possibles assassinats d’opposants (nous n’oublions pas Rémy Fraisse, assassiné par les forces de police française). Et quid des projets miniers un peu partout sur notre territoire et validés par Valls-Macron-Le Drian et de leurs opposants organisés (Douar Didoull dans le Trégor !), du projet d’extraction de sable en baie de Lannion, des futurs mouvements sociaux qui ne manqueront pas de naître pour contrer les mesures d’austérités, des manifestations anti-autoritaires contre cet état d’urgence…

Nous ne pouvons fermer les yeux sur la fascisation à grande vitesse de ce gouvernement et des politiques racistes et liberticides qu’il impose sous couvert de lutte contre le terrorisme. Face à l’état d’urgence, une seule solution s’impose, c’est la résistance et cette résistance passe en Bretagne par la lutte pour l’indépendance afin de redevenir maitres de notre destin et rendre le pouvoir au peuple plutôt que donner les pleins pouvoirs aux forces les plus réactionnaires et au ministre de la guerre.

Bevet ar Frankiz.
Bevet ar c’hengred etre ar pobloù o stourm.
Bevet Breizh O Stourm ha Bevet Breizh Dieub ha Sokialour

BRETAGNE EN LUTTE / BREIZH O STOURM

Le calendrier de rendez-vous revendicatifs était particulièrement chargé en Bretagne ces 23, 24 et 25 octobre.

Le vendredi, les partisans du désarmement de la police s’étaient rassemblés à Pont-de-Buis à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Rémi Fraisse pour exiger la fermeture de l’usine Nobel Sport.

pontdebuis

Malgré un dispositif policier impressionnant c’est plusieurs centaines de personnes qui ont participé tout au long du week-end aux marches et débats questionnant sur la répression policière et judiciaire. Les initiateurs du rendez-vous peuvent se féliciter de la fréquentation de ces journées revendicatives. En donnant la parole à ceux et celles qui ont été éborgnés par les armes de la police ils ont réussi à créer un débat public sur la violence des forces de répression et l’inutilité sociale de cette usine d’armement.

Là, comme dans les autres rendez-vous du week-end, nous nous sommes efforcés de venir renforcer cette initiative militante par notre présence. Une façon pour nous de dire que cette manifestation était pour le moins salutaire à nos yeux et complémentaire des revendications en faveur de la démilitarisation de la Bretagne.

Le samedi 25/10, le collectif Douar Didoull a réussi un petit tour de force en rassemblant plus de 1000 personnes dans les rues de Guingamp, pour redire son opposition aux projets miniers au Trégor ou ailleurs. C’est une manifestation qui fera date dans la mobilisation contre les 7 projets miniers en cours sur la Bretagne historique, une mobilisation qui comme nous l’avions souhaité s’est élargie à de très larges secteurs de la population. Alors que le ministre Macron a autorisé par décret le débuts des recherches au profit de la multinationale Variscan, les habitants de la zone dite de Loc Envel ne veulent pas plier et on ne peut que souhaiter que leur indignation contamine d’autres secteurs de Bretagne et qu’au delà du simple refus de ce projet néfaste sur le plan écologique se pose la question de l’absence de pouvoir décisionnel populaire en Bretagne.

A Karaez.
A Karaez.

En début d’après midi, plusieurs milliers de personnes ont répondus à l’appel des associations linguistiques pour réclamer un statut pour la langue bretonne dans une Bretagne réunifiée. On retiendra de cette journée la faiblesse de la mobilisation et le flou des mots des mots d’ordre et bien sur les sempiternels numéros de clowns électoralistes du PS ou des républicains venus vendre du vent et des promesses électorales.

Pour notre part, nous avons bien mobilisés à travers un cortège jeune et dynamique réclamant sans aucun complexe l’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson et, rappelant que seule la lutte revendicative radicale sur cette question nous permettra d’arracher des avancées autres que celle de la convention État-Région sur la politique linguistique. Un rendez vous est d’ors et déjà fixé pour le 21 novembre à Rennes pour une action en faveur de la langue bretonne dans l’éducation.

Un week-end bien rempli pour nos militants et sympathisants, une fin de semaine avec des mobilisations ayant connu des fortunes diverses mais qui avait comme en parfum de Bretagne en luttes !

Le collectif Douar Didoull « Pour la préservation de notre terre et contre le projet minier » invite l’ensemble de la population (habitants des 25 communes du périmètre défini et riverains des communes voisines qui seront impactées par cette possible activité minière polluante) concernée par la demande de Permis Exclusif de Recherches de Mines dit de « Loc Envel », à une réunion publique d’information le jeudi 8 octobre 2015, à la salle des fêtes de Plougonver, à 20h30.

Il s’agira, suite à l’accord de la demande de P.E.R.M., de faire le point sur cette demande, de revenir sur l’historique de la procédure, d’informer sur ce qu’est réellement une phase d’exploration de recherche minière et ses conséquences et bien sûr d’échanger avec les personnes présentes.

Pour rappel, les communes de la zone du P.E.R.M. sont :
Belle­ Isle ­en­ Terre, Bourbriac, Bulat­-Pestivien, Calanhel, Callac, Coadout, Grâces, Gurunhuel, La Chapelle­ Neuve, Loc­-Envel, Loguivy­-Plougras, Lohuec, Louargat, Maël­-Plestivien, Moustéru,Pédernec, Plésidy, Plougonver, Ploumagoar, Plounevez-­Moëdec, Plourac’h, Pont­-Melvez, Saint­-Adrien, Saint­Péver et Tréglamus.

A noter : le collectif Douar Didoull appelle la population à se mobiliser contre toute forme d’exploration sur les 25 communes concernées et à se joindre massivement à la manifestation qui aura lieu à Guingamp la samedi 24 octobre 2015 à 10h, place de l’échiquier. Empêcher l’exploration aujourd’hui, c’est empêcher l’exploitation demain.


Non aux mines, ni ici ni ailleurs !

Après avoir organisés de nombreux initiatives d’information ou festive le collectif Douar Didoull qui s’oppose au projet de l’entreprise Variscan dans le secteur dit de Loc Envel invite la population à descendre dans la rue pour un premier rassemblement. D’autres infos là .

Voici le texte d’appel :

RASSEMBLEMENT SAMEDI 28 FEVRIER 10H30 Place du Champ au Roy


Le collectif Douar Didoull (collectif pour la préservation de notre terre et contre le projet minier) appelle à un rassemblement le samedi 28 fevrier à 10h30, place du Champ au
Roy, à Guingamp pour s’opposer au projet minier de la société Variscan qui concerne 25 communes du secteur.
Nous appelons toutes les personnes qui refusent de voir leurs rivière remplie de cyanure, de métaux lourds, des hectares de terre contaminés car la pollution est un effet inéluctable dans l’exploitation d’une mine.
Nous appelons tous ceux qui refusent la destruction de notre cadre de vie pour le profit de quelques spéculateurs.
Il y a urgence ! Le permis pourrait être autorisé courant mars.
Soyons nombreux à dire non au projet minier !
Ni ici, ni ailleurs !

Douar Didoull