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Le Monde a récemment évoqué la présence massive de médecins cubains en Calabre. Depuis 2019 les militants de la Gauche Indépendantiste Bretonne défendent l’idée que face à l’effondrement du système sanitaire français l’éventualité de faire venir des soignants cubains en Bretagne doit être étudié sérieusement et invitent les élus locaux à se positionner sur ce sujet.

Plus prés de nous dans l’actualité on se souvient de l’échange entre Gael Roblin militant de la Gauche Indépendantiste élu à la Ville de Guingamp, ville dans laquelle les accouchements ne sont plus possibles faute de personnel, et l’ambassade de Cuba à Paris. Les autorités cubaines s’étant déclarés disposées à déployer des personnels de santé dés que le gouvernement français aurait pris un décret les y autorisant.

 

 

Depuis d’autres forces politiques comme le PCF et le NPA ont soutenus cette proposition. Nous nous en réjouissons. Elles l’ont rendu public lors de la manifestation d’envergure bretonne qui a regroupé 3000 manifestants en juin dernier.

C’est pourquoi elles demandent au gouvernement français de signer immédiatement un décret permettant le déploiement de personnel médical de Cuba en Bretagne comme cela avait été fait lors de la pandémie de Covid en Guadeloupe et Martinique.

La Calabre est dirigée par le parti du défunt Silvio Berlusconi , qui bien qu’a droite toute a du bien constaté que c’était la seule solution crédible. Malgré le coup de gueule de la représentation en Europe des USA auprès des autorités Italiennes pour tenter de contrer ce déploiement humanitaire.

Autour de Guingamp où l’idée fait son chemin comme ailleurs en Bretagne, beaucoup d’élus sous couvert d’anonymat salut la bonne idée. Mais préfèrent essayer de faire venir des soignantes de Madagascar qui en a pourtant cruellement besoin, contrairement à Cuba qui a un niveau de sécurité sanitaire reconnu internationalement.

Seulement voilà envisager de faire des accords avec Cuba reviendrait aussi à parler du blocus injuste que subit l’Ile à cause des USA et à expliquer que Cuba peut investir dans l’éducation et  la formation de médecins et de soignants par ce que l’Ile refuse l”ingérence impérialiste et ne finance pas de guerre…Contrairement à la France et à l’Union Européenne…

 

Bretagne info.

Nous publions ici l’intégralité de l’article de Prensa Latina sur l’arrivée de 120 nouveaux médecins que nous a transmis un syndicaliste CGT de la métallurgie de Saint-Nazaire.

 

Les médecins et l’équipe de soignants cubains en Calabre photo Prensa Latina

 

Rome, 6 août (Prensa Latina) Cent vingt nouveaux médecins cubains arrivés en Italie se joignent aujourd’hui à leurs 51 collègues qui, depuis la fin de l’année dernière, contribuent à l’amélioration des soins de santé dans la région méridionale de la Calabre, indiquent les médias locaux.

Selon un article publié sur le site numérique du quotidien Il Quotidiano del Sud, à leur arrivée dans la nuit de vendredi dernier à l’aéroport calabrais de Lamezia Terme, les médecins de la nation caribéenne ont été reçus par le président de la région, Roberto Occhiuto, qui les a remerciés pour leur présence.
« Ces derniers mois, vos collègues qui sont arrivés en Calabre en décembre dernier ont apporté une contribution essentielle à notre région, pour maintenir les hôpitaux ouverts et apporter des réponses aux patients, et nous sommes certains que vous aussi vous vous intégrerez très bien, et ce sera une expérience réussie », a déclaré Occhiuto.
« Quand j’ai annoncé que j’engagerais des médecins cubains, beaucoup m’ont critiqué pour cette initiative, et aujourd’hui tout le monde en Italie veut m’imiter », a-t-il manifesté.
« Je remercie le ministère des Affaires étrangères qui nous a aidés ces dernières semaines à surmonter certains problèmes bureaucratiques, ainsi que l’Université de Calabre », où seront hébergés temporairement les médecins nouvellement arrivés pour recevoir un cours intensif d’italien.
Pour sa part, le recteur de ce haut centre d’études, Nicola Leone, qui s’est joint à l’accueil, a également exprimé sa reconnaissance « en tant que Calabrais ».
« J’ai interagi avec les collègues qui vous ont précédés, et j’ai pu apprécier l’enthousiasme et le désir de participer à une mission importante », a ajouté Leone.

Le 23 mai dernier, les ministres de la Santé de Cuba et d’Italie, José Angel Portal et Orazio Schillaci, respectivement, ont signé un mémorandum d’accord sur la collaboration dans les domaines de la santé et des sciences médicales.
En paraphant le document, à Genève, en Suisse, dans le cadre de la LXXVI Assemblée mondiale de la Santé, Schillaci a reconnu les avancées de Cuba en matière de santé et de recherche scientifique et bio-pharmaceutique.
Le ministre italien a également remercié les médecins cubains de la brigade Henry Reeve présents dans les régions de la Lombardie et du Piémont pour l’aide apportée en 2020 lors des moments les plus critiques de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 dans cette nation européenne.
peo/rgh/Ort

Plusieurs organisations politiques de gauche impliquées dans les luttes pour la défense du système de santé publique et la défense des hopitaux menacés à Guingamp , Carhaix, Landerneau appellent conjointement à se joindre à la manif du 17 juin à Guingamp contre les fermetures de services d’urgences, de maternité, de chirurgies.

Elles font aussi cause commune pour dire ensemble que l’idée de déployer des médecins et soignants cubains en Bretagne est une option à étudier de prés. Un conseiller municipal de Guingamp avait déja obtenu un engagement positif de l’ambassade de Cuba. Une idée mise en pratique ailleurs en Europe notamment en Calabre.  

Et qui semble faire son chemin comme alternative concrète à la situation qui pourrait perdurer à Guingamp et ailleurs…

Les organisations signataires s’associent aux mobilisations en cours en vue notamment de la manifestation du 17 juin à Guingamp pour la défense de l’hôpital public, l’égalité d’accès aux soins et contre les nombreuses fermetures de services hospitaliers en Bretagne.

Nous exigeons de concert avec les organisations syndicales et les collectifs de défense une politique de recrutement adéquat pour répondre aux problèmes d’effectifs de personnels et des engagements écrits clairs du ministre de la santé pour le maintien de l’offre de soins à Guingamp, Carhaix et ailleurs.

Par ailleurs nous trouvons pertinente l’idée d’un renfort momentané de personnel médical Cubain comme cela se fait ailleurs en Europe en ce moment grâce à la générosité du gouvernement de Cuba et à sa politique sanitaire solidaire dont nul ne conteste l’efficacité.

C’est pourquoi nous demandons au gouvernement français de signer immédiatement un décret permettant le déploiement de personnel médical de Cuba en Bretagne comme cela avait été fait lors de la pandémie de Covid en Guadeloupe et Martinique.

Cet apport salutaire empêcherait concrètement des fermetures de services dont le maintien semble crucial à tous et toutes celles et ceux qui ont pour souci l’accès au service public de santé partout y compris dans les territoires ruraux.

Signataires : Gauche Indépendantiste Bretonne ( War-Sav )  PCF Section de   Guingamp et  Fédération PCF 29, MJCF 22  ( Mouvement des Jeunes Communistes  des Côtes d’Armor ) ,  Comités NPA ( Nouveau parti Anticapitaliste ) de Brest et Guingamp-Lannion-Paimpol.

 

 

Le texte de l’appel de la Coordination :

Samedi 05 mars c’est encore plus de 1000 personnes qui ont répondus à l’appel de la “Coordination Santé du Pays de Guingamp” impulsée par des syndicats et le comité de défense de l’hopital public de Guingamp.

 

C’est une bonne mobilisation qui après celle de décembre maintient la pression. L’Agence Régionale de Santé ne travaillant que sur un seul scénario : celui de la réduction de l’offre de soins, de la suppression de la maternité, et d’une moins grande amplitude horaire de la chirurgie.

Les militants indépendantistes de gauche ont bien évidemment participé à la mobilisation. Les femmes ont choisis d’attirer l’attention sur un problème que poserait la réduction de l’offre de soin à Guingamp et notamment de la chirurgie : la remise en cause de l’accès à l’IVG .

Le texte suivant a été diffusé à la presse et sous forme de tracts dans le cortège

: “Nous sommes pour le maintien de la chirurgie H24 à l’hôpital et bien évidemment pour la défense de la maternité. A quelques jours du 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes nous voulons rappeler que la fermeture de la chirurgie signifierait aussi la remise en cause de l’accès à l’IVG sur cette partie du Trégor. C’est inacceptable pour les femmes qui ont lutté pour la légalisation de l’avortement. La logique libérale de l’ARS qui devrait être sous compétence régionale, fragilise l’accès à ce droit fondamental. C’est un motif de mobilisation supplémentaire pour la défense du service public de santé partout en Bretagne.

 

 

 

 

Si la coordination et ses composantes peuvent se réjouir du niveau de mobilisation maintenue on peut légitimement s’interroger sur le saut qualitatif que devront faire les opposants à la fermeture des services si ils et elles veulent vraiment construire un rapport de forces victorieux et ne pas laisser le terrain aux seuls élus de l’Agglomération.

Le 21 janvier dernier les manifestants avaient envahi la salle de réunion de l’hopital où Mr Rosseti  expert en restructuration mandaté par l’ARS était venu rencontré la direction de l’hôpital. C’est vers de genre d’actions qu’il faut s’orienter, si on veut gagner…

 

Le 22 novembre le conseil municipal de Guingamp a délibéré une fois de plus alors que des menaces de réorganisations planent sur l’Hôpital Public de Guingamp dont les services de Maternité et de Chirurgie sont menacés par les attaques néo-libérales du gouvernement via l’Agence Régionale de Santé, qui de “régionale” que le nom.

En 2018 la ville et son bassin avaient connues une grande mobilisation pour sauver la maternité.

Voici ce que déclaraient les militants de la gauche indépendantiste lors des derniers rassemblements.

” Les organisations syndicales de l’Hopital de Guingamp ont récemment toutes fait part de leurs craintes concernant l’avenir de l’établissement. A la faveur d’un rapport commandé par l’Agence Régionale de Santé pour faire une analyse globale de l’offre de soins du Groupe hospitalier de territoire (GHT) du Trégor et de l’Armor, on a pu apprendre que des menaces planaient autour du maintien des services maternité et chirurgie.
Les militants de la Gauche Indépendantiste du pays de Guingamp seront présents place du Champ au Roy à l’appel du comité de défense de l’hôpital public du pays de Guingamp.
Rien n’est acté. Il est inadmissible qu’en pleine crise sanitaire on envisage même de faire des économies en rabotant l’offre de proximité. Chacun a pu prendre conscience de l’importance d’un service public de santé de proximité, pour notre bien-être, notre santé , mais aussi pour lutter contre l’obscurantisme, les discours de défiance à l’endroit de la science.
Dans un passé récent les Guingampais et Guingampaises, avec leurs élus et, les personnels de l’hôpital et leurs organisations syndicales ont su faire plié l’ARS et le gouvernement de Paris qui voulait fermer notre maternité au nom de la logique libérale. Soyons prêts à reconstruire dans l’unité un mouvement pour défendre notre hôpital, et l’accès à la santé pour tous et toutes au plus près de nos lieux de vie.
Nous en profitons pour redire combien nous trouverions pertinent que l’ARS soit placé sous contrôle de la Région Bretagne et non sous celle d’un ministère à Paris, pour construire un service public de santé en Bretagne réparti équitablement à commencer dans le département. C’est une alternative crédible aux décisions prises par un pouvoir lointain, froid, méprisant qui réfléchis en terme d’économie d’échelles que subissent usagers et personnels.”

On se souvient aussi que la Gauche Indépendantiste à travers son collectif War-Sav avait initié l’an dernier une campagne pour faire la promotion d’un service de santé public géré en Bretagne.

Par la suite d’autres acteurs et actrices de la vie politique locale avaient signée une tribune allant dans le même sens.

Les bonnes idées font visiblement leurs chemins. Tous ceux et toutes celles qui œuvrent pour la Bretagne soit un espace pertinent pour élaborer des politiques publiques au profit du plus grand nombre ne peuvent que saluer la maturité politique du vote du Conseil  Municipal de Guingamp.

Ce voeu porté par la majorité via Tugdual Le Lay de “Générations” a été élaboré avec les minorités municipales dont celle de “Guingamp en Commun-Kumun Gwengamp” animée par Gael Roblin de la Gauche Indepéndantiste mais c’est bien le conseil dans toutes ses sensibilités qui assument le vote.

Le conseil municipal de Guingamp vient donc de voter un vœu à l’unanimité affirmant son attachement à la notion de service public, au maintien des services de maternité et de chirurgie à Guingamp. Mais ce texte affirme aussi :

l’accessibilité et la juste répartition du service public de santé doivent être des priorités politiques portées localement. et plus loin ” ‘les politiques de santé devraient être régionalisées” 

La prochaine manifestation pour l’hopital de Guingamp aura lieu le 11 décembre à 10h30 place du Champ au Roy.

Quelques jours aprés aura lieu la session de fin d’année du Conseil Régional de Bretagne, l’occasion d’y voter une motion de soutien aux personnels de Guingamp qui vivent dans l’angoisse d’une restructuration et de débattre du droit des bretons à gérer leurs affaires sur le plan sanitaire ?

Texte intégrale du voeu:

VŒU CONCERNANT LE MAINTIEN ET LA DEFENSE DES SERVICES HOSPITALIERS A GUINGAMP


Le maintien et la pérennisation des services de soins sur le bassin guingampais sont et demeurent une priorité absolue. Depuis des années, la population s’est régulièrement et massivement
mobilisée en ce sens.
En France, le nombre de femmes en âge de procréer se situant à plus de 45 minutes d’une  maternité à plus que doublé en vingt ans. Parallèlement, le nombre de médecins en activité, dont  la moitié est proche de la retraite, ne cessera de diminuer, au moins jusqu’en 2025. Plus de 10 000 communes se situent en zone sous-dense d’accès à la médecine généraliste. En milieu rural, l’espérance de vie des hommes est inférieure de 2,2 années par rapport à ceux vivant en zones urbaines.
Dans les Côtes d’Armor, la densité de médecins généralistes se situe entre 10 et 25% sous la moyenne nationale, alors qu’elle est entre 25 et 50% en dessous pour les médecins spécialistes. Dans notre bassin de vie enfin, le manque d’offre hospitalière génère une sous consommation de soins de l’ordre de 25%. L’indice de vieillissement y est 63% supérieur à la moyenne nationale, soulignant l’importance de prises en charge en proximité. Dans notre bassin d’emploi, le taux d’accès à une offre de médecine est parmi les plus faibles de Bretagne à 2,9 (moyenne française : 3,5) tout comme la densité d’accès à la médecine, 33% inférieure à la moyenne nationale.

Face à cette situation exceptionnelle, l’hôpital de Guingamp, sa maternité, ses services  d’urgence, sa chirurgie et ses plateaux techniques relèvent d’une importance stratégique vitale pour un large territoire.
Il s’agit non seulement de l’attractivité de notre territoire, mais également de la capacité à y voir naître nos enfants, accueillir, soigner et faire vivre des femmes et des hommes, ainsi que leurs familles. Il s’agit de préserver un accès aux soins pour tous. Ces choix politiques clairs renforceront l’importance de l’hôpital public à Guingamp afin d’y attirer de nouveaux professionnels ; c’est également sur ce point que doit se concentrer notre attention collective. C’est en outre, une question économique, puisque l’Hôpital est le premier employeur d’un bassin de vie déjà lourdement affecté ; et que tout un tissu socio-économique local dépend au moins indirectement de ses activités. Au-delà du maintien d’un service de soins reconnu par bien des aspects dans notre bassin de vie.
Le sauvetage des plateaux techniques, de la chirurgie, et de la présence de spécialistes est essentiel. A ce titre, la construction d’un hôpital labellisé « de proximité » ne répondrait aucunement aux enjeux ; d’autant que tous les besoins du territoire ne sont déjà pas couverts (par ex. en chimiothérapie). Se résoudre à l’abandon de certaines compétences techniques, au départ de personnels hautement qualifiés ou au transfert de plateaux vers d’autres établissements, c’est accentuer une paupérisation du territoire. C’est aussi et surtout éloigner et empêcher l’accès aux soins de notre population déjà à 30 minutes ou plus de notre établissement hospitalier ne sauraient toutes être redéployées. C’est tout simplement mettre certaines personnes à plus d’une heure d’une offre de soin !

LE CONSEIL MUNICIPAL DE GUINGAMP, est invité à délibérer et
À CONSTATER que tous les besoins du territoire ne sont pas couverts par l’offre hospitalière existante.
À CONSIDERER que la question du maintien et de la défense des services publics hospitaliers sur le bassin guingampais est une question politique, économique, sociale et territoriale vitale.
À ESTIMER que les agences de l’Etat responsables, dont les politiques de santé devraient être régionalisées, doivent entendre la préoccupation des élus et en tenir compte, au-delà des logiques comptables et financières. L’accessibilité et la juste répartition du service public de santé afin qu’il soit accessible à toutes et tous doivent être des priorités politiques portées localement.
À SOLLICITER un échange avec les représentants de l’Etat ou ceux agissant pour son compte, dans le cadre des études menées pour organiser l’offre de soin autour d’un véritable projet médical partagé et ambitieux dans le périmètre du Groupement hospitalier territorial (GHT) permettant d’avoir des marges de mutualisation de médecins dans toutes les disciplines plus aisées.
À DEMANDER que tous les efforts soient concentrés sur le maintien, l’attractivité et l’accessibilité des services d’urgence, de maternité et des plateaux techniques et de la chirurgie sur le bassin guingampais, quelque soit le projet retenu dans le cadre du service public.

Les militant·e·s indépendantistes de gauche du collectif War-Sav — qui propose d’intervenir en tant qu’organisation stratégique — a diffusé le texte suivant ainsi que du matériel graphique pour défendre l’idée d’un service public de santé géré par les breton·ne·s et pour défendre l’accès au vaccin.

Voici des explications sur leur démarche.


War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste) est un collectif qui se propose de contribuer à la construction du courant indépendantiste de Gauche en Bretagne. Nous estimons nous que la Bretagne de Brest à Clisson est un espace cohérent pour construire des politiques publiques en faveur des classes sociales les plus défavorisées. Nous sommes impliqués à titres personnels dans des pratiques militantes syndicales, culturelles, de réappropriation linguistique, féministes, écologistes, internationalistes ou des dynamiques municipalistes anticapitalistes. Ensemble, nous affirmons le droit du peuple breton à construire en toute indépendance un autre modèle économique, sociale et environnementale au bénéfices des plus modestes.

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Le #vaccin est essentiel pour protéger les travailleuses & les travailleurs, le peuple, ceux & celles qui subissent le plus la pandémie. Et pour protéger les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées.#COVID19 #Bretagne #YechedMat pic.twitter.com/m0Md9vGWSG

War-Sav ! (p) O.G.I (@war_sav) January 14, 2021

La gestion centralisée de la crise sanitaire est de plus en plus incomprise du peuple, l’absence de compétence sanitaire publique des collectivités locales met en évidence les mesures inadaptées d’une Région à une autre, d’un département à un autre, d’une commune à une autre. Puisque nous vivons et travaillons en Bretagne où le débat pour plus de souveraineté décisionnelle prend une certaine ampleur nous faisons part des propositions suivantes pour orienter les mobilisations populaires en faveur du système de santé de proximité.

Cela nous semble légitime pour restaurer la confiance dans la science, elle-même mise à mal par les choix et le mode de gestion du gouvernement qui gère la crise et décide en comité de défense secret. Rien de pire pour créer de la défiance sur la sphère institutionnelle et alimenter les thèses conspirationnistes. Prenons nos affaires en mains ici en Bretagne.

De par la faiblesse du système de santé publique passablement dégradé par le gouvernement en place (fermeture de milliers de lits d’hôpitaux, fermeture d’hôpitaux de proximité, faibles salaires, Ségur de la Santé bien en-deçà des exigences des syndicats majoritaires) nous d’avons pas d’autre alternative.

L’absence d’un Plan de vaccination cohérent démontre un manque cruel d’anticipation, comme la gestion de la crise sanitaire depuis un an (pénurie de masques, annonces à l’emporte-pièce des mesures et des protocoles sanitaires dans l’éducation, incompatibilités des couvre-feu à 18h avec les transports et horaires de travail…). Le plan de vaccination doit être planifié de façon drastique ce que ne peuvent permettre les politiques libérales ultra centralisées.

L’histoire a prouvé que le vaccin est la seule et unique solution pour enrayer une épidémie. Dire le contraire c’est faire le lit du complotisme et de l’individualisme. C’est se positionner aux antipodes de la construction d’une société basée sur la solidarité et la collectivité. 

Le vaccin est essentiel pour protéger les travailleurs, le peuple, ceux et celles qui subissent le plus la pandémie, Et pour protéger les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas être vaccinées.

La vaccination est une conquête de la science, que des multinationales en tirent profit n’invalide pas son utilité.

Les vaccins ont été financés par des fonds publics. Par conséquent, ils ne doivent pas servir à spéculer et leurs distributions doit se faire dans le cadre du service public.

Cela signifie que la Région Bretagne doit avec les autres collectivités locales faire face à la faillite de l’état français et réclamer la compétence sanitaire publique. 

Les syndicalistes, féministes, révolutionnaires et démocrates doivent faire cause commune et défendre politiquement l’accès au vaccin via le service public de santé. Nous sommes conscients que le choix du type de vaccin est une question légitime et pertinente, seule la construction d’un mouvement de défense de la santé publique permettra de poser ces revendications.

Alors que l’état central sous-traite au privé la mise en place du plan de vaccination nous pensons que la Bretagne, de Brest à Clisson, est un espace de proximité cohérent pour construire des politiques publiques afin d’améliorer les conditions de vie des plus modestes.

Pour amplifier et accélérer l’accès à la vaccination,

Pour la construction d’un service public sous contrôle local impliquant les usagers dans des politiques de santé depuis les communes, quartiers, villes et villages.

Pour restaurer la confiance dans la science mis à mal par les choix d’un pouvoir lointain qui nous fait subir des politiques d’austérité et des choix illogiques.

Nous sommes internationalistes et aussi solidaires de ceux et celles qui luttent pour que l’ensemble des anciennes colonies occidentales ou des pays subissant l’impérialisme aient accès aux vaccins et ce gratuitement.

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Nous sommes pour l’amplification et l’accélération de l’accès à la #vaccination. Pour la construction d’un #ServicePublic sous contrôle local impliquant les usagers dans des politiques de santé depuis les communes, quartiers, villes et villages.
[…]#Bretagne #COVID19 #BZH pic.twitter.com/dFKXxFMwtB

War-Sav ! (p) O.G.I (@war_sav) January 14, 2021

 

Le 15 décembre prochain Anton Burel et Christine Georges, conseillers municipaux à Cintré présenteront la motion suivante :

Le conseil municipal de Cintré tient à remercier le personnel soignant pour son engagement dans la lutte contre la pandémie de COVID-19. Conscient de la fragilité de l’hôpital public et de notre responsabilité de garantir la sécurité de nos concitoyens, nous demandons à l’Agence Régionale de Santé Bretagne : 
 
– l’embauche de personnel
– l’augmentation significative du nombre de lit de réanimation
– la revalorisation des salaires
– l’amélioration des conditions de travail
 
Ils souhaitent ainsi comme promis dans le cadre de la campagne de Cintré en Commun faire rentrer dans les conseils municipaux la défense des services publics et le débat sur la nécessaire maitrise de nouvelles compétences pour la Bretagne.
Vous pouvez lire ici le communiqué de presse qui explique leurs motivation.
 
 

Le premier confinement a été marqué par le rôle déterminant des communes, des métropoles et de la région dans la gestion de la crise sanitaire. Pour faire face à la deuxième vague qui frappe de plein fouet notre pays, la première urgence est de donner des moyens à l’hôpital public : plus de lits de réanimation, et une embauche significative de personnels soignants. Il leur faut également une revalorisation des salaires et une amélioration des conditions de travail. Le salaire des infirmiers est parmi les plus bas en Europe, c’est inacceptable. C’est dans ce sens que nous proposerons, au prochain conseil municipal, le vote d’un vœu pour que le conseil municipal demande à l’Agence Régionale de Santé plus de moyens pour l’hôpital public et nos soignants. L’heure n’est plus aux coupes budgétaires qui mettent nos vies en danger, l’heure est grave, nous nous devons de répondre aux besoins des personnels soignants et de l’hôpital public qui combat chaque jour pour sauver les vies de nos concitoyens, pour sauver nos proches, pour sauver nos vies. 

Lors du dernier confinement, les collectivités locales et régionales ont été des acteurs majeurs dans la lutte contre le coronavirus et ont comblé les incuries de l’État malgré leur peu de moyens et de compétences. La fourniture de masques par la Métropole de Rennes en est une illustration frappante. L’opération va être réitérée pour les écoliers, nous devrions porter demain à la Métropole et à la Région la fourniture de masques pour les collégiens et lycéens en vue de fournir des masques à tous nos jeunes cintréens. L’heure est à la mobilisation. 

Alors que partout des municipalités se lèvent pour que les petits commerces restent ouverts dans le plus strict respect des règles sanitaires nous devons, nous aussi, porter la voix de nos commerçants pour limiter l’impact économique et social qu’a et qu’aura cette crise sanitaire majeure. La pandémie va durer, nous devons malgré tout continuer à vivre. Plutôt qu’être imposé par l’État, nous devons construire ces nouveaux modes de vie collectivement, avec la région, la Métropole et les communes, avec les citoyens, pour adapter les mesures sanitaires à la réalité concrète du terrain. Ce mode d’organisation plus souple permet à d’autres pays d’Europe de mieux appréhender la pandémie. 

Si cette crise dure, nous devons adapter les outils institutionnels pour y répondre au plus près des citoyens. C’est pour cela que la Bretagne doit avoir les compétences en matière de santé et les moyens financiers pour mettre en place une politique de santé ambitieuse pour vaincre la Covid-19. Ces nouveaux outils, construisons-les ici à Cintré : La démocratie participative a été un axe majeur de cette dernière campagne des municipales, de la part de Cintré en commun comme de la majorité. Il s’agit désormais de passer aux actes. 

Nous avons surmonté la première vague, surmontons ensemble cette deuxième vague.

Yec’hed mat d’an holl ! 

Anton Burel et Christine Georges