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A l’inititive de militantEs de la Gauche Independantiste Bretonne (War-Sav) du Trégor et du Leon une journée d’échanges sur l’anti-impérialisme aura lieu à Plougonver le 9 juillet.

Alors que l’occupation et la guerre qui ravage l’Ukraine révèle que deux impérialismes s’affrontent seule la condamnation de l’expansionnisme grand-russe est audible dans les médias dominants comme dans la gauche européenne.
Rien ne saurait justifier l’agression impérialiste de la Russie en Ukraine. Si Poutine et sa clique sont bien les agresseurs, nous ne sommes pas dupes de l’intérêt et de la responsabilité des institutions européennes et des états membres de l’OTAN dans cet épisode de tensions entre deux impérialismes.
Mais la critique de l’OTAN et de l’impérialisme Européen et Français sont inaudibles , la Gauche y compris révolutionnaire se tait et ne cherche pas à mobiliser contre l’impérialisme de sa propre bourgeoisie.

Pour en débattre et défricher des axes de mobilisation et de complicité nous organisons une journée d’échanges autour du thème « Ou est passée la lutte anti-impérialiste ? » le samedi 9 juillet au Dibar à Plougonver.( entre Guingamp et Carhaix ).

Elle se déroulera sous forme de 4 ateliers :

Atelier 1 : « La Bretagne dans le dispositif impérialiste , histoire et actualité du poids du lobby militaro-industriel français dans notre pays » Atelier introductif par des militants du collectif War-Sav (Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste).

Atelier 2 : « L’implication de l’OTAN contre les luttes anticoloniales dans les années 60 et 70 et sa résonance dans la métropole » autour du livre « NE FAITES PAS CROIRE À DES VICTOIRES FACILES – AMILCAR CABRAL » aux éditions Premiers Matins de Novembre sur la lutte indépendantiste au Cap Vert et en Guinée Bissau avec Jann-Marc Rouillan.

Atelier 3 : « Actualité et criminalisation de la solidarité internationaliste avec la Palestine occupée » . Avec des camarades du « Collectif Palestine Vaincra » de Toulouse , après avoir récemment risqué la dissolution à l’initiative de Darmanin ce collectif a gagné cette bataille juridique et continue ses actions.

Atelier 4 : « Le Rojava et la résistance Kurde à l’heure de l’expansion de l’OTAN » par des internationalistes de retour du Kurdistan qui feront le point sur l’offensive de l’armée Turque composante de l’OTAN contre le Rojava démocratique.

Cette journée est ouverte à tous et toutes. Début des ateliers à 10h.
Table de presse, stands d’infos….
En soirée nous organiserons un événement culturel en cours d’élaboration.

La Bretagne est un espace cohérent pour construire des politiques publiques au bénéfice du plus grand nombre notamment sur la question du logement. C’est pourquoi les indépendantistes de gauche joignent leurs forces à d’autres pour mobiliser dans cette perspective.

 

La hausse des prix du logement, à l’achat et à la location fait la une de la presse locale comme de la presse parisienne lorsque l’Union Démocratique Bretonne se fait force de proposition sur la question du statut de résident ou que le collectif indépendantiste Dispac’h fait de l’agit-prop sur la question des résidences secondaires. Leur travail fait parler ( et c’est tant mieux ) et se positionner de façon parfois trop simpliste sur la question du logement. En effet les bretons n’ont pas les mêmes droits que les habitants d’autres zones de la république pour faire face à la crise du logement : notamment pour taxer les résidences secondaires, contrôler le parc locatif en Air BNB…Ce qui ne gênent nullement ceux qui hurlent au repli sur soi et à la xénophobie dés que l’on suggère que nous rencontrons des problèmes spécifiques en Bretagne sur ces questions, notamment en raison de la l’attractivité touristique où des mouvements de populations aisées accélérées par la crise sanitaire de la COVID vers les “régions” côtières. 

 

Action du collectif Dispac’h contre la spéculation immobilière

De notre coté nous avons dans les conseils municipaux où nous sommes présents fait résonner des exigences de prises en compte de la problématique du mal logement, un aspect bien souvent négligé.

Ces derniers mois on a vu se mobiliser en toute autonomie politique des collectifs d’habitants de villes côtières comme Douarnenez, Saint-Malo confrontées à la montée en puissance de la plateforme Air BNB. A leurs façon ils alertent régulièrement sur l’exclusion des plus modestes du logement en zone maritime.

Alors que les basques du collectif Alda mobiliseront dans les rues de Bayonne sur ces questions le 20 novembre , de nombreux collectifs d’habitants en Bretagne joignent leurs voix à des organisations politiques et quelques forces syndicales pour faire résonner l’exigence de justice sociale en Bretagne pour l’accès au logement digne à cette même date.

Outre des rassemblements dont la liste va s’allonger et que nous mettrons à jour, les bretons et bretonnes seront invités à s’approprier la campagne en diffusant leurs photos avec un slogan simple et des hashtags allant de paire : Un logement pour tous en Bretagne ( en breton ou en gallo !).

 

Une initiative salutaire et une première qui pourrait bien faire entrer cette question à l’agenda politique local…ce qui serait une bouffée d’oxygene démocratique en cette période anxiogène marquée par les discours sécuritaires, racistes et de contrôles des pauvres que le centre impose à la périphérie de façon ultra dominante dans le cadre du cirque électorale présidentiel.

 

Les militants de War-Sav (P) OGI  impliqués dans la campagne

 

N’he deus ket anavezet kalz traoù deus hor bro, war-bouez mogerioù louet toull-bac’h ar merc’hed e kalon Roazhon. Marina Bernadó he deus kuitaet toull-bac’h Roazhon evit mont en dro d’he bro : Katalonia. Ar stourmerez gatalan he doa graet he soñj sikour stourm euskariz ETA,  hent ar stourm kuzh he doa tapet  er bloavezh 2001 . Tapet e oa bet e 2006 ha toulbac’het abaoe er stad-c’hall. Kalz deus ar bloavezhioù se he doa kaset betek fin ar sizhun dremenet e toull-bac’h Roazhon . Kadarnaet e oa bet d’an 3 a viz Even gant RESCAT (skoazell d’ar brizonidi Katalan bac’het evit ETA ) e  oa bet lezet da vont dieub goude bezañ tremenet dirak justis bro Spagn ha tremenet un nozvezh e  prizon Soto de Real hepken.

Degemer mat Marina !

An deiz war-lec’h e oa bet degemeret mat Marina gant kamaraded stourm dirak an toull-bac’h hag ur c’hant bennak a dud o doa saludet he distro e Gracià, unan deus karterioù Barcelona, gant forzhig a vannieloù katalan, euskarat , ruz ha mouk. RESCAT bet oberiant evit ar gatalaniz toulbac’het pe heskinet evit o c’hensokazell d’an Euskariz a zegas da soñj e chom Dolores “Lola” López Resina en toull-bac’h c’hoazh er stad-spagn.

En desped d’an arsav-brezel bet diskleriet gant ETA e chom c’hoazh 200 stourmer Euskarad e prizonioù ar stadoù Gall ha Spagn.

Voici le texte cosigné par deux des composantes de l’indépendantisme de Gauche en Bretagne à propos du scrutin Européen du 26 mai prochain. Elles avaient également signé avec d’autres organisations indépendantistes et anticapitalistes Européennes un texte internationaliste sur ce sujet : “Pour la souveraineté des peuples, non à l’Union Européenne”. 

Elections Européennes en Bretagne: non à la participation.

Le scrutin européen approche et entant que militantEs Indépendantistes de Gauche pour une Bretagne libre, réunifiée , brittophone, socialiste, féministe, antipatriarcale nous tenons a faire connaitre notre position.

 

En tant que BretonNEs, nous constatons que la Bretagne qui était au dernier scrutin noyée dans une circonscription Grand Ouest sans âme est définitivement absente de cette élection par la mise en place de la liste unique qui est un dispositif de plus pour nier le caractère plurinational de cet état. Nous ne pouvons donc nous exprimer en tant que peuple distinct dans cette élection.

L’UE ne nous à pas garantie l’égalité linguistique car en ne reconnaissant de façon officielle que les langues et cultures des états dominants l’UE nie la diversité linguistique et culturelle. Elle ne garantit en rien les droits linguistiques et culturels de millions de citoyens européens et singulièrement des Bretons.

En tant que militantEs investiEs dans de nombreuses luttes sociales nous ne pouvons que constater que depuis la loi travail la répression policière et judiciaire des mouvements de contestations sociaux sont la norme dans cet état. A l’heure où la justice et la police déchainées cognent durement sur les révoltés des ronds-points, les émeutiers de toutes sortes , où les Gilets Jaunes et assimilés sont éborgnés par les armes de guerre de la police en toute impunité il nous parait impossible de prendre part à cette élection en faisant croire ainsi à l’existence d’une quelconque culture démocratique française.

La limitation des libertés est chaque jour confirmée par les interdictions de manifester, les arrestations de journalistes, le fichage de masse…Voter dans ce contexte comme si de rien n’était revient à être complice.

L’Union Européenne comme le FMI et la banque mondiale ont depuis le début des années 2000 dans l’état français et ailleurs en Europe, par des demandes d’ajustements budgétaires dégradés nos conditions de vie de travailleurs, de membres des classes les plus populaires en comprimant les dépenses de santé, d’éducation, en dérégulant le droit du travail. Ce sont ces mesures d’austérité que les plus pauvres, les femmes, les jeunes, les migrants sont les premiers à subir de plein fouet particulièrement hors des métropoles.

 

En tant qu’alliés des luttes LGBTQI nous constatons que  les forces  racistes et xénophobes en Europe mettent en avant un projet de société rétrograde ultra patriarcal, s’attaquant aux droits des femmes et des personnes LGBTQI. Les institutions européennes ne sont pas garantes de ces droits, la lutte collective et une meilleure visibilité des pratiques et revendications antipatriarcales et féministes dans nos luttes si.

En tant qu’anticolonialistes nous affirmons notre solidarité avec les peuples sous domination coloniale française en Kanaky, Polynésie, Gaudeloupe, Martinique, Guyane, Réunion dont ce droit fondamental à se déterminer librement est nié et à qui l’ont ose présenter la participation aux élections du parlement Européen comme un exercice démocratique

En tant qu’internationalistes nous constatons que l’Union Européenne a soutenu le dictateur Erdogan contre les peuples de Turquie dont les Kurdes et légitimé les agressions impérialistes au Moyen Orient. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK figure toujours sur la liste des organisations terroristes de l’UE alors que c’est la résistance Kurde qui s’est battue contre DAESH.

Elle reste un soutien de poids à la politique Israélienne de soumission et de spoliation du peuple Palestinien et de sa résistance.

La faillite de l’Union Européenne est totale tant elle est restée silencieusement complice de la monarchie espagnole qui a violemment réprimé le peuple Catalan et ses dirigeants qui a osé voter son indépendance.

De même cette UE a prouvé son inefficience pour garantir aux Gallois, Ecossais, Irlandais une alternative qui leur soient spécifiques au chaos du Brexit en respectant leur droit à l’autodétermination.

Toute institution n’incorporant pas le droit à l’autodétermination des peuples, condamne les nations sans état à la disparition ou à l’assimilation. Ainsi l’UE nie la diversité des peuples qui la constituent et transforme l’Europe en une prison pour les peuples qui ne disposent pas d’état propre.

De plus L’UE et la France sont déjà en train d’appliquer des politiques migratoires inspirés par l’extrême-droite comme le prouve le grand cimetière méditerranéen. Face au repli sur soi bleu blanc rouge et suprémaciste blanc nous réaffirmons notre attachement à une Bretagne terre d’asile pour les réfugiéEs.

Sur le plan de la Défense de l’environnement les luttes victorieuses récentes en Bretagne contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, les projets d’extraction minières prouvent que les mobilisations populaires multiformes bousculant la légalité des capitalistes et non des institutions sur lesquelles nous n’avons aucune prise permettent de gagner grâce aux luttes collectives et à la défense des communs.

iI n’est pas possible de réformer l’Union européenne afin qu’elle réponde aux intérêts des peuples et des classes populaires. La Troïka, la Commission européenne, l’OTAN, EUROPOL… sont des structures totalement antidémocratiques et le Parlement européen est un organisme inopérant et parasitaire au service des élites et des multinationales.

 

Pour toutes ces raisons nous invitons nos militantEs et sympathisantEs à boycotter le scrutin du 26 mai, à le perturber en ne participant pas de façon normalisée à cette mascarade partout en Bretagne.

Toute alternative à la démocratisation passera par la déconstruction de l’Union Européenne et la construction d’un modèle d’intégration, qui, au-delà de l’espace géographique actuel, sera basé sur la solidarité et la souveraineté des peuples et singulièrement du droit à l’autodétermination du peuple breton dans le cadre d’un agenda politique qui lui soit propre.

Signataires :

La Gauche Indépendantiste ( Breizhistance)

Collectif Dispac’h

 

Nous avons reçu le communiqué suivant de militants de la Gauche Indépendantiste qui ont redécorés des panneaux de promotion de l’armée française dans la région de Guingamp avec des affiches bilingues, armée qui se livre à une opération de  recrutement à grande échelle. Nous le publions tel quel.

A l’heure ou la présence de militaires français en armes dans nos rue sous couvert de lutte antiterroriste semble complètement normalisée nous souhaitons par notre modeste action rappeler que de tous temps des bretons ont refusés d’être les laquais de la France en servant dans son armée impérialiste, raciste et colonialiste.

Nous refusons l’accaparement  du territoire en Bretagne par l’armée (Camp de Coetquidan, Base nucléaire de l’Ile Longue, Base aéronavale de Lann-Bihoue, parc immobilier militaire de Rennes, Vannes…), c’est une armée étrangère qui n’a aucune légitimité à occuper ainsi notre pays. Ces terrains doivent nous être restituer avec compensation et consacrés à la construction de logement sociaux pour lutter contre la spéculation immobilière.

Nous souhaitons rappeler que c’est bien l’armée française (la gendarmerie) qui à Notre-Dame-des-Landes dans le sud de la Bretagne a tenté de déloger par l’usage d’une violence extrême, de véhicules blindées, de matériels mutilants ceux et celles qui ont permis de faire capoter un projet imposé et nocif pour la planète.

C’est bien l’armée française qui a massacré, torturé, déporté, les indépendantistes Kanaks, et avant eux Algériens, Malgaches et Vietnamiens !

L’armée française n’a jamais été au service du peuple et ne le sera jamais. Elle doit partir.

Le Gouvernement français, dont les armées guerroient de par le monde au bénéfice des grands groupes capitalistes et participent à l’occupation d’autres pays, veut réintroduire un service national universel d’un mois pour renforcer la cohésion nationale française.

Nous refusons de rester sans réagir alors que ce gouvernement qui mène une guerre sociale ultra offensive veut polluer le cerveau de nos jeunes avec sa propagande éhontée qui véhicule des valeurs sexistes et homophobes. Non à l’unité et au consensus national français !

Réagir à cette opération de propagande c’est aussi dénoncer l’emprise en  Bretagne du lobby militaro-industriel dont  le ministre franchouillard Jean-Yves Le Drian est le VRP de part le monde, en commerçant avec les pires dictatures de la planète.

L’armée française est énorme facteur de francisation de notre peuple. Ce que l’enseignement obligatoire de Jules Ferry n’avait pas encore réussi à faire avant 14 allait être rendu inexorable après la guerre. 14-18 marque en effet le sommet et le déclin du breton au point de vue du nombre de ses locuteurs.

En souvenir des centaines de milliers de bretons morts par la France dans la boucherie impérialiste qui a prit fin il y a cent ans, en hommage aux réfractaires à la conscription des monarques et républiques française, aux insoumis et déserteurs, multiplions les actes de sabotages contre la propagande militariste française dans l’espace public et scolaire en Bretagne et ailleurs ! Bevet an dispac’h ! Bevet Breizh dizalc’h !

 

Avant… / A-raok…
Aprés ! / Goude !

 

Aquest text va ser redactat i distribuït abans de l’1 d’octubre. Aquesta és la seva versió en català. 12 organitzacions de nacions sense estat sota la dominació francesa ho han signat. Es manté actual.

L’1 d’octubre es convida al poble català a pronunciar-se sobre la independència de Catalunya en el marc d’un referèndum autoorganitzat en una legalitat no acceptada pel govern espanyol.

Les diverses mesures d’intimidació se succeeixen: registres a les empreses  susceptibles de fabricar els materials de votació, ostensibles desplegaments de l’exèrcit i de la policia espanyola, tentativa de prohibició dels llocs web de promoció del referèndum, convocació judicial de més de 700 elegits que s’han  compromés a afavorir la celebració de la votació als seus municipis, restriccions del dret de reunió…

Les nostres organitzacions implantades en nacions sense estat sota la dominació francesa volen reafirmar el seu suport :

Al dret inalienable i legítim del poble català a triar sense restriccions i sense por al seu futur.
El seu dret a proclamar després d’aquesta votació una república catalana independent.

A més, conviden els demòcrates, els pobles i els treballadors del món, i en primer lloc als de l’estat francès, a expressar públicament el seu suport al poble català que amb la seva determinació per votar fa trontollar una monarquia caduca sorgida de la dictadura franquista.

La contribució del poble català per donar un nou significat a la democràcia és innegable. El procés català per la independència és ric d’experiències perquè explica eloqüentment que el dret a l’autodeterminació no es demana sinó  que s’exerceix sense esperar l’autorització dels estats o de la Unió Europea. Dóna de nou sentit als conceptes de sobirania, autonomia, autoorganització en un moment en què els intercanvis econòmics globals es construeixen més que mai sense tenir en compte l’opinió dels pobles i en detriment de la majoria i del medi ambient.

Moltes organitzacions d’alliberament dels altres pobles sota dominació espanyola recolzen el procés català, però recordem que l’estat francès també ocupa una part dels Paisos Catalans i els hi nega el dret a triar lliurement el seu destí.

La nostra solidaritat internacional amb el poble català no respecta les fronteres franco-espanyoles i també afirmem que els catalans com tots els pobles sota dominació francesa haurien de poder exercir el seu dret a la lliure  determinació per construir un altre model polític, social i mediambiental en benefici de la majoria per desfer-se del capitalisme, el colonialisme i l’imperialisme.

• Catalogne : CUP Perpinya

• Corse : A Manca

• Flandres : V-SB Vlaams Socialistiche Beweging

• Bretagne : Breizh O Stourm (Gauche Indépendantiste)

• Pays Basque : Euskal Herria Bai, Askapena

• Martinique : CNCP-Conseil National des Comités Populaires, PKLS-Parti Communiste pour l’Indépendance et le Socialisme

• Occitanie : Collectiu Comunista Combat Proletari

• Guyane : MDES Mouvement Décolonisation et d’Émancipation Sociale.

• Polynésie : Tavini Huiratira

• Guadeloupe : UPLG (Union Populaire pour la Libération de la Guadeloupe)

El text en Flamenc, Frances, Breto, Angles


		
				
			
			
					
	

La gauche indépendantiste bretonne condamne avec la plus grande fermeté la répression grandissante que subi le peuple catalan depuis une semaine. Si le référendum sur l’indépendance de la Catalogne prévu pour le 1er octobre a été illégalisé par le gouvernement espagnol, il est bon de rappeler que le parlement autonome catalan démocratiquement élu l’a lui adopté par une loi.

Nous dénonçons vivement la grave dérive autoritariste et anti-démocratique de l’État Espagnol qui essaye par tous les moyens de museler la revendication de création d’une république catalane. En l’espace d’une semaine ont été interdites des réunions publiques, saisi la bagatelle de 1,3 millions d’affiches et 45000 convocations d’assesseurs, mis sous tutelle économique ce qui est aujourd’hui la province autonome de Catalogne.

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ce qui se déroule à Barcelone ce mercredi 20 septembre. La répression tous azimuts du gouvernement espagnol a franchi un pas qui fait dire au président catalan, Carles Puigdemont que l’État Espagnol « a suspendu de facto l’autonomie de la Catalogne et appliqué de facto un état d’urgence ». En effet, la police espagnole a envahi le ministère de l’Économie et divers organismes des finances catalanes dont l’Agence du Trésor, le ministère des Affaires Extérieures, ainsi que le ministère des Affaires Sociales. Le chef du gouvernement espagnol a décidé aussi de procéder ce mercredi 20 septembre à des arrestations politiques au plus haut sommet du gouvernement catalan. 14 hommes politiques du gouvernement autonome catalan de Barcelone, parmi eux, le secrétaire général de la vice-présidence de Catalogne, Josep Maria Jove, ainsi que 13 hauts responsables ont été arrêtés.

Nous nous déclarons pleinement solidaires de l’exécutif catalan, dont nos camarades indépendantistes et socialistes de la CUP, qui appellent à répondre à la répression en se rassemblant ce jour sur les Ramblas de Barcelone et en allant voter massivement pour l’indépendance de la Catalogne le 1er octobre.

Ici, en Bretagne, nous nous mobilisons pour soutenir les partisans de la création d’une république catalane. Nous invitons tous les partisans du droit à l’autodétermination des peuples à deux rendez-vous d’ici la fin de la semaine :

• rencontrer le vendredi 22 septembre à 14h00 à Rennes (rendez-vous devant le bâtiment l’Ereve de l’université de Rennes 2) les représentants de Universitats per la Republica, plateforme juvénile catalane de promotion du référendum dans et hors de Catalogne, dans les universités. Délégation qui participera comme celle d’Arran ( Jeunes de la Gauche Indépendantiste Catalane ) à notre université de rentrée.

• nous rejoindre pour une randonnée familiale et populaire vers le sommet du Menez Bre où nous lirons une déclaration internationale de soutien au peuple catalan cosignée par 10 organisations de nations sans état sous domination française. Casse-croûte et animations au sommet. Rendez-vous dimanche 24 septembre à 12h dans le bourg de Tréglamus (22).

La gauche indépendantiste bretonne / Breizhistance-IS

La PQR ne passe pas une journée sans publier un article des plus laudateur sur les bienfaits de la LGV et de son arrivée en Bretagne. Pourtant des voix dissonantes existent et tentent depuis plusieurs années d’alerter sur les effets de la LGV. Hausse des loyers baisse de fréquence des TER…

Nous avions déja relayé les points de vue de Sud Rail et la Gauche Indépendantiste à toujours défendu un point de vue critique sur la Ligne Grande Vitesse. Avouons-le nous prêchions un peu dans le désert. Voici ce que nous écrivions en 2012 :

Le projet de la B.G.V/LGV a fait, pour ainsi dire, l’unanimité au sein des partis politiques français qu’il soit de gauche ou de droite. Personne, à priori, ne s’est posé la question d’une ré-orientation des financements publics vers le TER et le Fret en Bretagne. Pourtant seule une très petite minorité de la population utilise régulièrement le TGV (généralement dans les classes moyennes/supérieures) alors que la fréquentation des TER a largement augmenté. Les 3,4 milliards d’euros de la BGV ne seraient-ils pas plus utiles en étant investis dès maintenant dans le transport quotidien des Bretons ? La Bretagne se caractérise par un réseau dense de villes moyennes  qui assurent l’attractivité et le maintien de la vitalité de ses territoires. Ne serait-il pas plus pertinent de développer un véritable service public breton de transport, gratuit pour les précaires, qui permettrait de réels échanges internes ?”

Pour mémoire voici quels étaient nos arguments de l’époque.

Aujourd’hui les premiers effets néfastes de la LGV commencent à se faire ressentir sur les lignes TER qui patissent de la fréquence imposée par Paris des TGV. Sud rail Bretagne monte une fois de plus au créneau. Voici leur communiqué annonçant une action  :

Pour SUD-Rail / SOLIDAIRES, la priorité n’est pas de gagner une demi-heure pour aller à Paris.

Les investissements pour le TER et le transport de marchandises sont insuffisants. Des lignes secondaires sont fermées parce qu’elles n’ont pas été rénovées à temps. Il faudrait développer encore plus l’offre TER pour permettre à la population de se passer de la voiture et éviter la pollution et les risques routiers. Cela veut dire d’investir encore plus dans les matériels, les infrastructures et les personnels.

Le 2 juillet prochain, la nouvelle ligne TGV fera gagner une demi-heure entre Rennes et Paris. C’est 3,4 MILLIARDS d’argent public qui sont dépensés pour ce projet.

L’arrivée de la LGV et la mise en place du cadencement entraîne de gros changement dans les horaires, les TER sont mis en lien avec le TGV sans tenir compte des besoins des travailleurs utilisant ces trains du quotidien.

De nombreux usagers font remonter des problèmes :

Des arrêts auparavant desservis ou des trains d’extrême matinée ou de milieu de journée sont supprimés. Ces nouveaux horaires ne permettent plus d’arriver à l’heure au travail et poussent des usagers à reprendre leur voiture.

Des temps de parcours sont allongés, Il sera aussi rapide d’aller de Rennes à Paris qu’à Chateaubriand ou St-Brieuc en Bretagne.

La LGV ne répond pas aux besoins de la population mais à ceux d’une minorité.

Nous appelons les usagers et cheminots à venir exposer tous les problèmes rencontrés et à participer à un rassemblement le 1er juillet 2017 près de la gare de Rennes (jour de l’inauguration) pour exiger que les intérêts de la population passe avant la LGV et son monde.

Rassemblement au 6 bis rue Pierre Martin (Rennes) à 17h00

Un préavis permet aux cheminots du GPF de se mettre en grève du mercredi 28 juin à 20h00 au lundi 3 juillet 2017 à 8h00

Syndicat SUD-Rail Bretagne 6 bis rue Pierre Martin – 35000 Rennes
courriel : sudrail.bretagne@gmail.com Tel : 09 50 92 76 57

Marina Bernado est une prisonnière politique catalane membre du collectif des prisonnierEs politiques basques. Comme sa compatriote Lola Lopez, elle purge sa peine loin de son pays au centre de détention pour femmes de Rennes en Bretagne, en raison de son engagement au sein d’ETA.

Dans les Pays Catalans c’est le collectif RESCAT lié à la Gauche Indépendantiste Catalane qui mène les campagnes de solidarité avec ces deux camarades.

Dernièrement, RESCAT a appelé à soutenir financièrement Marina en collectant 2000 euro pour des soins dentaires et buccodentaires non pris en charge par la sécurité sociale.

Au Pays Basque comme dans les Pays Catalans, des bons de soutien de 10, 20, 50 euro sont à mis à disposition de ceux et celles qui veulent soutenir Marina. En tant que Gauche Indépendantiste Bretonne nous invitons les internationalistes, ceux et celles qui ont connus la répression française en raison de leur engagement pour la Bretagne, les féministes, les animateurs et animatrices des mouvements de protestations sociales à se joindre à nous en faisant un don (même minime) sur notre compte Paypal pour participer à la campagne pour Marina. Nous ferons parvenir cette somme à RESCAT par la suite.

Cliquez sur les montants pour être dirigés vers le compte Paypal :

10 € | 20 € | 50 € | Montant libre

C’est un acte de solidarité humaine avec une camarade dont nous partageons les idéaux politiques.

C’est un acte qui fera savoir à Marina et ses camarades que la Bretagne ce n’est pas que des murs gris qui les privent des leurs et auxquels vous ne faites pas trop attention en passant derrière la gare de Rennes.

Un révolutionnaire sandiniste du Nicaragua à dit un jour : “La solidarité c’est la tendresse des peuples“, soyez donc tendres et faites chauffer votre carte bleue.

Nous comptons sur vous, elle aussi.

La Gauche Indépendantiste Bretonne.

Pour écrire à Marina Bernado et Lola Lopez Resina :

18 bis, Rue de Châtillon B.P. 3.107
35.031 Rennes/Roazhon Cédex

C’est avec une profonde tristesse que nous vous faisons part du décès brutal de Paskal Laizé agé de 50 ans, militant de la Gauche Indépendantiste du pays de Fougères, décès survenu dans la nuit du samedi au dimanche 26 mars.

Pascal était issu d’une famille ouvrière du pays de Fougères. Dans les années 1990, il rejoint le comité Emgann de Fougères et participe à ce titre à de nombreuses campagnes et réunions notamment la marche pour l’indépendance ou encore Gouel Broadel ar Brezhoneg. Il intègre peu après les rangs de l’Armée Révolutionnaire Bretonne. Il est arrêté en mai 2000 et condamné à deux peines, une de 8 ans pour ses actions au sein de cette organisation et une de 4 ans pour complicité dans le vol d’explosifs de Plévin. Ces peines sont confondues en une seule de huit ans, et il bénéficie d’une libération conditionnelle en 2005. Voici ce que nous écrivions au sujet de son retour en Bretagne le 10 juillet 2006 : “Paskal Laizé est en Bretagne depuis aujourd’hui, malgré son contrôle judiciaire encore trop restrictif, qui ne lui permet  d’aller qu’en l’Ille et Vilaine et dans l’hexagone, mais pas dans le reste de la Bretagne. Après cinq ans de détention en raison de son engagement dans l’Armée Révolutionnaire Bretonne et près de deux ans d’interdiction de séjour en Bretagne, Paskal Laizé a enfin pu rentrer dans notre pays. Nous nous en réjouissons. Nous savons que ce traitement inique ne lui a été infligé que par ce qu’il est resté fidèle à son engagement indépendantiste“.

En prison, Paskal s’est attelé à l’étude la langue bretonne, et doit se battre pour avoir accès à des soins corrects en raison de son mauvaise état de santé du à un accident survenu avant sa détention. Il multiplie les refus de plateaux, refus de remontés de promenade et participe à la grève de la faim tournante du collectif des prisonniers politiques bretons.

Pendant ses années de conditionnelle forcée en région parisienne il donne de son temps libre à la mission bretonne (Ti ar Vretoned) dans le 14eme arrondissement et à Radio Pays. Après son retour en Bretagne il continue à militer pour un pays libre et socialiste et après Emgann il intègre Breizhistance. En 2008 sur le canton d’Antrain il réalise la performance (avec un suppléant LCR) de 5,74 % avec 291 voix en défendant sans complexe aucun le droit à l’autodétermination du peuple breton et la justice sociale. En 2015 il figurait sur la liste de la Gauche Indépendantiste Breizh O Stourm.

En plus d’être un ouvrier du bâtiment pour le moins polyvalent, Paskal avait récemment ouvert un estaminet “Ti ma Zi” pour redynamiser le bourg d’Antrain et il donnait de son temps pour l’école Diwan du pays de Fougères dont il préparait le Kig-ha-Farz de soutien il y a encore quelques semaines.

Nous garderons de lui le souvenir d’un être généreux, résolument optimiste même dans les pires moments, épris de liberté et de justice. Ses obsèques devraient avoir lieu le 29/03, nous vous tiendrons informés en publiant des mises à jours.

Nos pensées vont vers ses filles et ses proches.

Bevet Breizh dieub ha sokialour !

Pour la Gauche Indépendantiste : Gael Roblin