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Jean Yves Le drian

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Le collectif 44=Breizh avait appellé à participer devant le siège du conseil régional de «Bretagne» ce soir (15/12) «à un rassemblement le plus large possible réclamant un grand débat des collectivités et de la société civile mettant en place les dispositions préalables à l’obtention d’un statut particulier intégrant un droit à l’expérimentation et des compétences législatives et permettant de réunifier la Bretagne : bref, UN PARLEMENT.»

Breizhistance IS avait invité à s’associer aux militants de la Bretagne unie pour soutenir cette revendication démocratique qui inclue le droit du peuple breton à l’autodétermination.

Nous pensons que nous devons être capables d’initier un campagne large dans l’ensemble de la Bretagne pour influencer la société pour faire progresser au sein du peuple breton des idées démocratiques pour qu’en Bretagne comme dans d’autres pays nous ayons un cadre politique institutionel spécifique.

Pour y parvenir nous devons affirmer que nous n’avons rien à attendre de cadres institutionels  sans pouvoir et non démocratiques comme la région «Bretagne».

Obtenir le droit à l’autodétermination comme peuple nous donnera le droit de choisir ce qui nous convient le mieux sur le terrain de l’environement, de l’économie, des droits sociaux mais nous pourrons aussi déterminer en tant que nation le type de relations que nous souhaitons avoir avec l’état français mais aussi avec les autres états du monde.

Aprés les douces paroles du président de région Jean-Yves Le Drian qui disait regarder avec envie les pouvoirs de l’assemblée galloise, aprés le vote du conseil général du Morbihan pour la réunification de la Bretagne il était temps de montrer qu’il y a des bretons prêts à faire campagne pour gagner leurs droits.

Une cinquantaine de personnes ont répondus à l’appel (malgré la pluie ! ), soutenu par Breizhistance IS, le Parti Breton, les jeunes de l’UDB et ceux d’Europe Ecologie les Verts. Mentionons que trois conseillers régionaux d’Europe Ecologie nous ont rejoints derrière nos banderolles aux slogans clairs.

Plusieurs médias (OF, France 3, Radio Breizh) nous ont interviewés.

La campagne pour un parlement démocratique en Bretagne de Brest à Clisson aurait-elle commencée ?

Et si nous donnions rendez-vous aux bretons favorables à la démocratie devant le conseil régional à chaque session pléniere ?

Il y en a une chaque trimestre, cela serait une façon efficace d’intégrer de nombreuses personnes.

Et sans doute existe il beaucoup de gens prêts à donner du temps, de l’énergie pour cette cause plutot que pour des élections présidentielles d’un état qui nous ne nous apporte rien et se moque de nous.

 

Ur parlamant evit Breizh !

Ar strollad 44= Breizh en doa galvet an dud da vont dirak sez rannvro «Breizh» fenoz ( 15/12) e Roazhon «da c’houlenn ur breud bras er strollegezhioù hag ar gevredigezh sivil da lakaat e plas an diferadurioù kent gounit ur statud dibar ennañ ar gwir arnodiñ, barregezhioù lezenniñ hag a aotrenfe adunaniñ Breizh : en berr, UR PARLAMANT.»

Breizhistance IS en doa galvet da vont a-gevred gant stourmerien Breizh unvan evit skoazell un azgoulenn demokratel hollek-se a zouj ouzh gwir pobl breizh d’en em dermeniñ.

Soñjal a ra deomp e rankomp bezañ gouest da seveniñ ur c’houlzad kabaliñ ledan e Breizh a-bezh evit levezoniñ kevredigezh Breizh evit kas war-raok, e-touesk pobl hor bro, mennozhioù demokratel evit ma vo e Breizh evel ma vez en broioù all , ur framm ensavadurel politikel. Evit en ober ez eo ret deomp embann n’eus netra da c’hortoz digant frammoù ensavadurel dic’halloud ha nann demokratel evel rannvro Breizh.

Kaout ar gwir d’en dermeniñ evel pobl a roio an tro deomp da zibab pezh zo mat deomp war dachenn an en dro, an ekonomiezh, ar gwirioù sokial met bez e c’hellimp dibab a-benn ar fin peseurt darempred hon eus c’hoant da gaout evel broad gant stad c’hall ha stadoù all ar bed.

Goude komzoù flour Jean-Yves Le Drian a embanne n’eus ket pell zo e selle gant avi ouzh galloudoù parlamant Kembre, votadeg unvouezh kuzul-meur ar Morbihan evit Breizh unvan e oa poent lakaat war wel e oa bretoned kat da gabaliñ evit gounit o gwirioù.

Un 50 den bennak o deus respontet d’ar galv  ( ha daoust d’ar glav ! ), harpet gant Breizhistance, Strollad Breizh , Re Yaouank an UDB ha reoù ar re c’hlas. Mennegomp e oa deuet ganeomp tri c’huzulier rannvro ezel eus Europa Ekologiezh a-dreñv d’hor gitonioù livet gant luganioù sklaer.

Meur a vedia (OF, France 3, Radio Breizh) a oa deuet da atersiñ ac’hanomp.

Ha krog e vefe ar c’houlzad evit ma vo ur parlamant demokratel e Breizh eus Brest betek Klison ?

Ha ma rofemp emgav d’ar vretoned a gar an demokratelezh dirak ar rannvro bep tro ma vez un dalc’h hollek gant ar framm-se  ?

Bep tri miz e vez unan, un doare efedus e vefe da embarzhiñ un toullad mat a dud . Ha sur a-walc’h zo kalz anezho er vro kontant da reiñ nerzh ha kalon hag amzer evit se kentoc’h evit dilennadegoù prezidant ur stad na zegas mann ebet deomp hag a ra fae ouzhimp.

Le mercredi 16 juin à 14h les 6 jeunes militants de la Réunification arrêtés le 30 décembre 2008 passeront devant la cour d’appel de Rennes pour répondre d’actes de résistances symboliques à la partition de la Bretagne. Ils avaient écopé lors de leur première comparution de 32 000 euro d’amende, 2 mois de prison avec sursis et 100 heures de TIG. Une peine démesurée et inacceptable au vue de la légitimité de leurs actes et des dégâts réels occasionnés par la peinture et le coaltar qu’ils ont projetés sur du mobilier estampillé Pays de la Loire©. Une peine à l’échelle des gardes à vues (40 heures) et perquisitions qu’ils ont subi et de la répression qui touche ceux qui remettent en cause la partition administrative de notre pays.

Nous appelons donc logiquement aux actions de soutien prévues les samedi 12 juin et mercredi 16 juin à Rennes (13h place du parlement pour les deux journées), d’autant que trois des inculpés font partie de BREIZHISTANCE. Jeunes, et prévenus quelques jours avant seulement, ce procès tombe au même moment qu’une période d’examen pour la plupart d’entre eux.

Ce procès se déroule quelques jours après que le parlement français ait refusé d’examiner une motion concernant la Réunification portée au texte sur la réforme territoriale par des députés bretons de la majorité présidentielle. En effet après des mois à nous dire que la réforme territoriale serait l’occasion de réunifier la Bretagne, nous nous rendons maintenant compte qu’il n’en sera rien et que cette réforme n’apportera rien de positif à la Bretagne. La situation institutionnelle reste donc bloquée comme elle l’est depuis des décennies, avec un veto antidémocratique de la région Pays de la Loire et des départements « ligériens » imposé par l’Etat Français. C’est d’ailleurs une situation analogue que l’on retrouve en ce moment au conseil régional de Bretagne avec certains élus PCF et PSF qui souhaitent bloquer toute évolution vers l’intégrité territoriale de la Bretagne en imposant aux Pays de la Loire© de se prononcer dans un projet qui ne les concerne pas.

La question de l’unité territoriale de la Bretagne est revendiquée depuis trop longtemps. Elle est un des points les plus importants de la politique « régionale » comme l’on déjà admis le préfet de région, le président français, et les candidats des dernières élections régionales. Face à cette situation de blocage démocratique et institutionnelle, que nous reste-t-il si ce n’est de résister à l’entreprise d’assimilation des habitants du Pays Nantais par la région Pays de la Loire©.

La revendication d’unité territoriale est montée en puissance ces dernières années, et il est temps de de l’intégrer pleinement à l’ensemble des droits politiques et démocratiques que nous réclamons pour la Bretagne. C’est un statut particulier dans le cadre d’une Bretagne Réunifiée qui doit être exigé par la société civile et ses représentants dans la discussion autour de la réforme territoriale. Les collectivités Bretonnes, à commencer par la Région et le département de Loire-Atlantique, doivent se regrouper autour d’un projet pour un statut particulier, et les députés réclamer l’amendement de l’article 13bis du texte sur la réforme pour permettre aux collectivités qui le désirent d’exiger un statut particulier et non plus aux seules régions administratives préexistantes. Nous avons besoin d’un statut qui nous assure un minimum démocratique et une supériorité sur les autres collectivités pour un territoire plus équitable et juste.

Évidemment ceci implique une réelle volonté politique de ceux qui se déclarent aujourd’hui pour l’unité de la Bretagne. Cette volonté et cet engagement Hoel, Youen, Awen, Ewan, Kevin et Mael, eux l’ont eu et nous leur apportons toute notre solidarité.