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L’antenne Brestoise des Amitiés Kurdes de Bretagne appelle à la mobilisation dans cette même ville.

Voici le texte d’invitation:

L’antenne de Brest des Amitiés kurdes de Bretagne organise un rassemblement ayant pour objet de protester contre l’intervention militaire de la Turquie dans la région d’Afrin en Syrie, samedi prochain 10 février 2018 à partir de 14h30. Il se tiendra place de la Liberté, à proximité du Monument aux Morts Esplanade Général Leclerc, square Mathon, avec prise de parole.

Tous les Brestois sont invités à soutenir cette action. Un appel est lancé à tous les militants des organisations démocratiques : parti politiques, syndicats, associations.

 

Muioc’h evit 1000 den o doa dibunet d’an 03 a viz C’hwevrer e Naoned da heul galv kevredigezhioù Kurd. Ar pal a oa da c’houlenn groñs e vefe lakaet un termen d’ar bombezadegoù turk e Afrin, al lodennig eus Rojava a glask aloubiñ an arme Durk asambles gant soudarded DAESH.

Daoust d’ar glav e oa deuet niverus Kurdiz Breizh hag o mignoned da zibuniñ e kêrbenn Breizh. En o zouez e oa deuet stourmerien Breizh dizalc’h ha sokialour da embann o c’henskoazell gant Kurded ha pobloù ar Rojava koulz hag o c’hengred d’an etrebroadelourien, en o mesk Bretoned, aet di da vrezeliñ.

Un tolpadeg all zo bet ivez e Montroulez disadorn , bihanoc’h avat, e-lec’h ma oa bet ivez dizalc’hourien Breizh .

Berin Kobane

Kriz abominapl eo an emgannoù e Afrin, soudardezed ha soudarded YPG/YPJ a gouezh niverus dindan bombezennoù arme Turkia evel ma vez lazhet bemdez siviled ha bugale en o zouez gant an hevelep re. Jahinet zo bet ur stourmerez YPJ kouezhet etre krabannoù an islamourien harpet gant arme Ankara.

Berin Kobane bet tapet o tifenn Afrin gant teir maouez all zo bet gwallgaset en ur mod spontus, korf ar stourmerez a 23 bloaz zo bet muturniet ha filmet gant he jahinourien.

Evit poent n’eo ket gwall brim an aozadurioù etrebroadel o tiskouez bezañ prederiet gant tonkad kriz Afrin. Ne c’hell kontañ ar gurdiz nemet war ar c’henskoazell etrebroadel ha war o barregezh da daliñ ouzh an arme durk ez-pleustrek. Embann a ra ar YPG/YPJ bezañ lazhet kantadoù a soudarded turk.

Manifestadegoù damheñvel a oa bet dre ar bed holl d’ar sadorn 03 a viz C’hwrever: Sydney, Pariz, Dortmund, Tolosa, Marsilha, Strassburg, Barcelona, Stockholm…

Ur skoazell pleustrek a c’heller degas d’ar stourmerien etrebrodelour strollet dindan bannieloù ar YPG/YPJ zo war an talbenn en ur ober un donezon d’ar skoazell ruz etrebroadel : IBAN : CH82 0900 0000 8555 9939 2 – Communication : « Celox ».

Naonediz war talbenn Raqqa un nebeud sizhunvezhioù zo

 

Suite à la manifestation de samedi dernier à Rennes qui a rassemblé plus de 1000 personnes et au rassemblement de Saint-Brieuc le même jour, d’autres rassemblements sont prévus en Bretagne en solidarité avec les populations du Rojava, et en soutien aux combattants des YPG/YPJ et des FDS (forces démocratique syriennes) qui se battent contre l’état fasciste turc et ses alliés les groupes jihadistes en ce moment dans le canton d’Afrin et ce depuis le 20 janvier, premier jour de l’attaque turc au Rojava. La gauche indépendantiste vous invite à rejoindre ces rassemblements. La révolution du Rojava vaincra.

Le premier rassemblement aura lieu ce mercredi 31 janvier à Roazhon/Rennes, nous relayons l’appel ici :

EFRÎN (Afrin) : LA MOBILISATION CONTINUE !

A L’appel de Zin 35 (Association des Femmes kurdes de Rennes) et du conseil démocratique kurde de Rennes, un rassemblement aura lieu MERCREDI 31 JANVIER à 15h devant la préfecture d’Ille-et-vilaine, quartier Beauregard afin de dénoncer l’invasion turc sur le territoire syrien au Rojava qui a pour conséquence à la suite de nombreux bombardements de l’armée et des mercenaires “islamistes”, des victimes civiles qui se comptent par centaines de morts, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées !

Ne soyons pas silencieux face aux crimes de guerre et crimes contre l’humanité que commet en ce moment la Turquie depuis 10 jours !

AMPLIFIONS LA MOBILISATION. Un autre rassemblement aura lieu samedi 3 février à Montroulez/Morlaix à l’appel de l’association “minoterie/à pleine voix” :

APPEL AUX DÉMOCRATES !

RASSEMBLEMENT SAMEDI 3 FÉVRIER À 12 HEURES AU KIOSQUE À MORLAIX HALTE AUX MASSACRES À AFRIN !

Aujourd’hui on ne plus se taire ! L’armée turque bombarde Afrin en faisant des dizaines de victimes principalement des civilEs, elle attaque avec ses chars les villages du canton d’Afrin en semant la désolation et la mort. Erdogan appelle à détruire Afrin et ses habitants qu’il nomme “terroriste”. C’est eux, elles, qui viennent de combattre et de battre Daech en Syrie. L’armé turque, en violation du droit international, a pénétrée sur le territoire syrien par sa frontière et a passé un accord avec les troupes de Daech pour prendre Afrin par le sud !!!! Erdogan est fidèle à lui-même, pendant qu’il aidait financièrement et militairement les troupes de Daech il bombardait le peuple kurde à Cizre, Nusaybin, Sur (entre autre). Aujourd’hui il prépare un véritable génocide à Afrin voulant mettre fin à l’expérience démocratique du Rojava et détruire les troupes d’autodéfense (YPG) dans le Kurdistan syrien. Ce avec la complicité des Russes, des Américains et de l’Europe. Au mieux il est appelé à “avoir de la retenue” ! Massacrez mais soyez discret ! Nous avons été nombreux à l’exposition de Zehra Dogan, artiste, journaliste kurde, emprisonnées, soyons nombreux dans la rue contre l’intervention militaire turque. Nous devons dire NON ! nous ne laisserons pas le dictateur de la Turquie massacrer ceux qui veulent juste vivre en liberté dans une société démocratique fondée sur le féminisme, l’écologie et la laïcité.

RASSEMBLEMENT À MORLAIX AU KIOSQUE LE SAMEDI 3 FÉVRIER 2018 à 12 heures.

Nous appelons à soutenir concrètement les combattant.e.s sur le terrain via la campagne CELOX pour le Bataillon Internationale de Libération.

Samedi dernier, plus d’un milliers de Rennais.es ont manifesté pour dénoncer l’invasion turc d’Afrin et soutenir les combattant.e.s qui font barrage au régime fasciste. Jusque la épargné par la guerre, Afrin est désormais sous les bombes : plusieurs centaines de civils ont été tués, notamment par des bombardements au Napalm (dont l’utilisation est interdite par l’ONU depuis 1983). C’est l’ensemble du Rojava et de sa révolution démocratique qui est menacé puisque Erdogan affirme vouloir envahir les autres canton jusqu’à la frontière irakienne.

La gauche indépendantiste était évidemment présente aux côtés de la communauté kurde de Rennes. Notre intervention a été l’occasion de réaffirmer notre solidarité avec le peuple kurde :

Nous tenons à exprimer ici notre Soutien sans faille a la résistance kurde qui se bat contre l’état fasciste turc du Bakur au Rojava.

Nous Dénonçons la complicité de l’état français dans l’invasion d’afrin allié du fasciste Erdogan  Nous exigeons la libération de Öcalan et de tout les prisonniers politiques kurdes et turcs engeôlés par l’état turc ainsi que les prisonniers politiques kurdes emprisonnés par l’état français. Nous tenons à saluer les combattants du FDS, qui font barrage contre l’invasion turc pour défendre la révolution démocratique du Rojava ! Nous avons une pensée particulière pour les combattants bretons indépendantistes de gauche du SKE (Strollad Kengred Etrevroadel/Groupe de solidarité internationale), qui viennent d’arriver sur le Front d’Afrin après plusieurs mois sur le front de Raqqa.

Biji PKK ! Biji Öcalan ! Biji Kurdistan !

Prise de parole de la Gauche Indépendantiste

Nous rappelons que ceux et celles qui souhaite soutenir concrètement les combattant.e.s sur le terrain la campagne CELOX pour le Bataillon Internationale de Libération.

 

Nous vous tiendrons informé des prochaines mobilisations pour Afrin en Bretagne. Le même jour plus de 60 personnes ont manifestés à Saint-Brieuc leur solidarité avec Afrin, le Rojava et la lutte du peuple Kurde.

Breizhistance Bro Roazhon

Fin septembre s’est déroulée sur trois jours l’université de rentrée de la Gauche Indépendantiste à Plougonver au sud de Guingamp. Pour la seconde fois, notre mouvement proposait ce moment de rencontre, de formation et d’échanges autour des luttes sur lesquelles nous nous sommes investis ou qui nous interpellent dans une perspective anticapitaliste et indépendantiste.

Le vendredi soir était consacré à un évènement festif sous la forme d’un Fest-Noz pour financer les activités d’un collectif antifasciste local. C’est plus de 300 personnes qui ont prit part à cette soirée ou plus d’une quinzaine de couples et formations ont joué bénévolement. Les participants étaient majoritairement originaires du terroir local. Si l’aspect festif l’emporte largement dans ce genre d’initiative, il était impossible pour les présents d’ignorer l’aspect revendicatif de par la décoration et la prise de parole. La pertinence du projet de financement s’est traduite par un investissement non négligeable des bénéfices dans du matériel de propagande dés les semaines suivantes en amont et pendant les manifestations de solidarité avec les réfugiés notamment à Trebeurden et Tregastel, Fougères… Et c’est sous les fanions des unités de défenses Kurdes que chanteurs et danseurs ont animés la soirée réussie.

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L’ensemble des débats du samedi et du dimanche à rassemblé plus de 80 participants, plutôt jeunes. Un débat a été annulé (sur le féminisme), les autres ont bien eu lieu et c’est celui sur la solidarité avec le Kurdistan qui a rassemblé le plus de participants.

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Pendant ce rendez-vous internationaliste, des délégations des Amitiés Kurdes de Bretagne et du Secours Rouge International ont fait part de situation politico-militaire au Kurdistan de Turquie et de Syrie. Les conséquences concrètes en seront une volonté plus forte de nos militants de faire vivre la campagne de solidarité avec le Bataillon Internationale présent au Kurdistan à laquelle nous participons déjà.

La place de la langue bretonne a été assez honorable dans les prises de parole et ces journées, et les animatrices de DIREIZH ont fait vivre un débat intégralement dans cette langue autour notamment des pratiques sexistes en milieu militant et des solutions à mettre en œuvre pour lutter contre ces tendances oppressives.

Le débat sur les suites de la Loi Travail s’annonçait intéressant de part la présence de militants de la CGT, de membres de l’AG de Rennes 2, d’adhérents du NPA, d’animateurs de l’appel de Plouaret mais il nous faut reconnaître qu’il n’a pu faire émerger des propositions concrètes de remobilisation malgré les échanges.

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Le dimanche matin, chacun a pu lors de la table-ronde sur l’auto-organisation des travailleurs du sexe s’informer, échanger et pour le moins commencer à réfléchir sur cette problématique pour contrer la logique d’exploitation patriarcale et capitaliste que subissent ces travailleurs.

Ce sont les échanges autour de la démocratie réelle, de la souveraineté, de l’autodétermination qui ont cristallisés l’attention de ceux et celles qui souhaitaient réfléchir aux pistes pour faire campagne dans les prochains mois en faveur de l’autodétermination du peuple breton et populariser les luttes du moment sans participer au cirque électoral à venir (présidentielle et législatives) qui ont clôturés ce dimanche. Rendez-vous est donné par ses participants dans les semaines qui viennent pour impliquer le plus grand nombre dans une dynamique de subversion du processus électoral français, où les militantEs de Gauche Indépendantiste devront trouver toute leur place au coté d’autres composantes.

La convivialité des repas, du bar, la qualité des repas et les tables de presses (bouquins, revues, matériels) ont été également appréciés.

Malgré des faiblesses que nous ne nions pas, nous avons pu mener à bien ce rendez-vous placé sous le signe de la lutte pour l’indépendance, du socialisme, de lutte anti-patriarcale et de l’internationalisme.

Nous diffusons ici un appel à la solidarité avec le Kurdistan qui aura lieu ce week-end à Lorient, et notamment avec l’organisation d’une manifestation à Lorient le samedi 17 octobre à 16h30, au départ de l’église de Kerentrech.

La rédaction de Bretagne-Info.

3 JOURNÉES NATIONALES DE SOLIDARITÉ AVEC LE KURDISTAN
(16-17-18 octobre 2015)

Il y a tout juste un an, à l’automne 2014, le monde regardait Kobanê et s’étonnait de l’incroyable résistance kurde aux assauts des djihadistes de Daesh, lourdement armés, les mêmes qui avaient balayé l’armée irakienne en si peu de temps, quelques semaines plus tôt. L’armée turque, postée sur les collines au- dessus de Kobanê, attendait tranquillement que Daesh finisse de massacrer ces Kurdes qui avaient le culot de vouloir établir un Rojava démocratique, féministe et autogestionnaire à sa frontière.

Mais Kobanê a tenu, et les choses se sont compliquées pour le président turc Erdogan quand il est devenu évident que Daesh bénéficiait de la complicité et de l’assistance du gouvernement turc. Déjà affaibli par la violence de la répression contre les manifestants du parc Gezi, qui réclamaient seulement un peu de liberté et de démocratie en Turquie, Erdogan a vu s’envoler ses rêves de devenir Président à vie d’une « République » islamique aux élections législatives du 7 juin en Turquie, où le Parti Démocratique des Peuples (HDP), qui défend les droits de toutes les minorités, a remporté 80 sièges, privant le parti d’Erdogan, l’AKP, de la majorité absolue, lui qui espérait les deux tiers des sièges pour modifier la constitution.

Stratégie de guerre civile du gouvernement turc. Qui a commandité l’attentat de Suruç, petite ville à la frontière syrienne où 32 jeunes militants qui s’apprêtaient à partir aider à la reconstruction de Kobanê ont été tués par une bombe ? Attribué à Daesh, cet attentat a cependant servi de prétexte à Erdogan pour mettre fin à un processus de paix avec le PKK bien engagé depuis 2 ans, ordonner des vagues d’arrestations d’élus du HDP, mais aussi de militants d’extrême gauche, inciter ses partisans à attaquer systématiquement les locaux du HDP en Turquie.

Dans le même temps, les avions turcs bombardaient les camps d’entraînement du PKK en Irak, mais pas ceux de Daesh bien sûr. De nombreuses villes du Kurdistan de Turquie sont sous couvre-feu et la police y provoque tous les jours des affrontements meurtriers. Les policiers qui ont traîné au bout d’une corde, derrière leur véhicule, le corps d’un jeune manifestant qu’ ‘ils venaient d’exécuter à Sirnak, se comportent exactement comme Daesh.

En réponse à la répression, la population s’auto-organise. Erdogan a tout fait pour provoquer de nouvelles élections en empêchant la formation d’un gouvernement de coalition. Le 1er novembre, date fixée pour les élections, il espère que le climat de peur et de guerre civile qu’il a créé profitera à son parti. Pendant ce temps, le Rojava et Kobanê restent privés des armes et des couloirs humanitaires qui permettraient leur défense et leur survie face aux assauts de Daesh. Ce n’est pas un hasard si le petit Alyan, retrouvé mort sur une plage turque, venait avec sa famille de Kobané.

Nous devons être aux côtés des Kurdes et des démocrates turcs pour les soutenir dans leur lutte contre l’oppression et pour la paix.

Le 17 octobre, nous appelons à une manifestation à Lorient à 16h30 au départ de l’église de Kerentrech.

Nous nous réunirons pour exiger la paix en Turquie et l’arrêt des violences de l’état Turc.

 

EXIGEONS de la TURQUIE :

• L’arrêt des massacres et de la répression

• La reprise du processus de paix

• La garantie d’élections libres

 

EXIGEONS du GOUVERNEMENT FRANÇAIS :

L’arrêt de la collaboration avec Erdogan !

solidarite-bretagne-kurdistan-Lorient-An-Oriant_Affiche_Skritell

Ce mercredi 9 septembre, prés de 250 personnes ont défilés dans Rennes contre les agressions dont ont été victimes de nombreux Kurdes, leurs quartiers, les médias et les organisations de luttes de la part de nationalistes turcs.

La communauté Kurde du pays de Rennes était bien représentée mais dans la petite foule on comptait aussi des militants des Amitiés Kurdes de Bretagne, de la JC, du NPA, de l’UDB, de la Gauche Indépendantiste, des libertaires venus affirmer leurs solidarité avec le peuple Kurde et les démocrates et révolutionnaires de Turquie.

Voici le texte distribué à la manifestation.

Bretagne-info.

Communiqué urgent du KNK – Attaques de foules coordonnées et lynchages contre les Kurdes dans l’ouest de la Turquie

Des centaines de civils kurdes ont été blessés dans l’ouest de la Turquie et plusieurs ont été tués dans des attaques commises par des foules auxquelles la police a participé.

Le Président turc Erdogan et son parti, l’AKP, ont incité des groupes racistes, nationalistes et fascistes à des manifestations violentes. Ceux-ci ont entrepris des actions de terreur contre les civils kurdes dans de nombreuses villes de l’ouest de la Turquie, notamment à Istanbul, Ankara, Kirsehir, Kocaeli, İzmir, Balikesir, Malatya, Mulga, Mersin, Keçiören, Tuzluçayır, Beypazarı, Balgat, Isparta, Konya et Antalya. Ils ont mené des attaques coordonnées contre les maisons, commerces et établissements des Kurdes, ainsi que contre les bureaux du HDP. Ces attaques durent depuis 48 heures.

Des centaines de civils kurdes ont été blessés au cours de ces attaques et plusieurs ont été tués. Des centaines de Kurdes sont par ailleurs bloqués dans différents bureau du HDP où ils se sont réfugiés pour se protéger des lynchages de foule. Les groupes racistes ont démoli les enseignes, cassé les vitres et scandé des slogans contre les Kurdes et le HDP. Cependant, la police turque n’est pas intervenue pour faire cesser ces actes de terreur et de vandalisme.

Depuis le début de la guerre menée par la Turquie contre les Kurdes, soit depuis 32 ans, c’est la première fois que l’on assiste à des violences commises à une aussi large échelle. Ces violences racistes et nationalistes sont directement et délibérément provoquées par Erdogan et l’AKP. Il y a deux jours, Erdogan a officiellement ordonné aux forces de police de tirer à vue sur tout civil considéré comme représentant une « menace ». Il a par ailleurs appelé la population à dénoncer tout individu jugé « suspect ». Ceci reflète une volonté de diviser la société, d’attiser les conflits interethniques et de stimuler le racisme anti-kurde.

Les violences contre les Kurdes sont planifiées et coordonnées via les réseaux sociaux. En l’espace de 48 heures, 128 bureaux du HDP ont été attaqués, leurs enseignes ont été détruites et remplacées par des drapeaux turcs. Plusieurs bureaux ont par ailleurs été incendiés. Les groupes de violence ont stoppé des bus de longue ligne et contrôlé les identités de passagers afin d’identifier ceux qui étaient kurdes. Quand les chauffeurs ont essayé de poursuivre leur trajet afin d’échapper aux groupes enragés, la police est intervenue pour stopper les bus, exposant les chauffeurs et les passager à davantage de violences. A plusieurs reprises, on a vu la police participer aux attaques commises contre les Kurdes par les groupes fascistes.

Les agressions contre les Kurdes se poursuivent dans les villes de l’ouest, menaçant des centaines de milliers de personnes.

Nous appelons la communauté internationale à soutenir les Kurdes face à ces agressions extrêmement inquiétantes menées de façon coordonnée et à appeler immédiatement le gouvernement d’Erdogan à mettre un terme à ses politiques de division prônant la violence et le racisme.

Congrès National du Kurdistan (KNK)

8 septembre 2015

kurdesroazhon

Rendez-vous samedi 8 aout à partir de 11h sur la place de la mairie à Rennes à l’appel du Conseil Démocratique Kurde de Rennes pour dire stop aux opérations politiques et militaires menées contre les Kurdes, pour exiger la fin du terrorisme d’état turc qui ose attaquer le PKK. Dénonçons tous ensemble le double jeu de la Turquie d’Erdogan.

 

Les Kurdes à la rencontre des Rennaises et des Rennais : « Non à la politique de la Turquie, qui intensifie sa sale guerre contre les Kurdes »

Les Kurdes demandent :

  • l’arrêt des bombardements et des arrestations ;
  • la reprise des pourparlers de paix ;
  • la fin de l’isolement carcéral d’Abdullah Öcalan

C’est contre « l’État islamique » qu’il faut agir  !

Venez nombreux soutenir les Kurdes dans leur combat pour la paix et la liberté, qui est aussi le nôtre (prises de parole à 17 heures).

Communiqué du Conseil démocratique kurde en France :

Exigeons la fin de l’isolement carcéral d’Öcalan !
Stop aux massacres contre les Kurdes et les civils opposés à la politique d’Erdoğan !
Stop aux bombardements contre le PKK !
C’est contre Daesh qu’il faudrait agir !

La guerre que développe l’Etat turc contre le peuple kurde, les civils, le mouvement révolutionnaire de Turquie, leurs amis et le Rojava? (Kurdistan de Syrie) se poursuit de manière très intensive. Des centaines d’avions de guerre F16 décollent tous les jours pour bombarder le territoire du Kurdistan. Les villages, les villes kurdes sont visés. Des civils, qui ne sont pas concernés par cette guerre, sont sauvagement massacrés. Des tonnes d’armes chimiques larguées chaque jour par l’armée turque provoquent des incendies qui détruisent nos forêts. Le président R.T. Erdoğan, le gouvernement de l’AKP, avec les mains de Daesh, ont transformé en ruine Kobanê et le Rojava. En mettant fin au processus de paix et ayant obtenu la caution des forces internationales, la Turquie intensifie sa sale guerre.

Nous savons maintenant que les meurtriers des 32 jeunes sauvagement assassinés à Suruç ne sont autres que les services d’Erdoğan et son gouvernement de l’AKP. Leur principal objectif est d’étouffer la révolution du Rojava, expérience naissante d’un modèle de démocratie et de socialisme pour le Moyen-Orient et d’empêcher la poursuite de la lutte internationaliste. C’est pour ces raisons que les 32 jeunes socialistes ont été massacrés à Suruç.

Précédemment, durant la période électorale, R.T. Erdoğan avait déjà mis fin aux négociations du processus de paix en désignant le HDP, le PKK, le PYDYPG et YPJ comme cibles. Après que le HDP ait dépassé le seuil du barrage électoral en obtenant 13,1% et empêché son pouvoir absolu, il a ouvertement déclenché la guerre.

Il est évident que, tant qu’il y aura isolement carcéral pour le leader du peuple kurde Abdullah Öcalan, il ne pourra, en tant que négociateur en chef du processus de paix, mener à bien sa tâche. Il ne pourra y avoir ni de cessez-le-feu, ni de table de négociations. En réalité, la Turquie ne s’est jamais conformée aux accords du cessez le feu, son seul objectif était de faire déposer les armes à la guérilla. Nous rejetons fermement cette pression et l’isolement du leader du peuple kurde Abdullah Öcalan.

Nous les Kurdes, les socialistes, les communistes, les démocrates, les intellectuels, les citoyens engagés pour la paix vivant en France, nous disons « STOP » à la répression sanglante ! Nous exigeons la fin du génocide ethno-politique des Kurdes, nous disons R.T. Erdoğan : « vous ne pourrez atteindre votre but, vous ne pourrez jamais nous décourager et nous faire taire. »

Nous appelons le gouvernement français et les États qui ne veulent pas être complices des massacres de l’Etat turc d’entreprendre toutes les démarches nécessaires auprès de celui-ci afin que cesse le chantage que représente l’isolement d’A. Öcalan sur l’Ile prison d’Imrali, afin que cesse la politique d’arrestation, de pression et d’intimidation contre tous ceux qui ne partagent pas sa politique, afin que cessent les bombardements contre les bases de résistants et les civils kurdes.

Signataires : Conseil Démocratique Kurde en France (CDK-F) / ACTIT / ATIK / FRANCE KURDISTAN

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Breizhistance s’associe à l’hommage organisé par Saint-Herblain à Gauche Toute qui aura lieu samedi dans la commune. Nous appelons nos sympathisants et adhérents à y participer.

Communiqué de St-Herblain à Gauche Toute / St-Ervlan a-Gleiz Penn da Benn

Hommage à B. Sands et soutien aux grèvistes de la faim de NDDL

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Samedi 5 Mai 2012, Rdv à toutes et tous 10h15, rue B. Sands à St-Herblain.

Le 5 Mai 1981, Bobby Sands mourait après 66 jours de grève de la faim dans les geôles britanniques de Long Kesh. Neuf autres de ces camarades le rejoignirent les mois suivants.

Bobby Sands, prisonnier républicain irlandais luttait pour sa dignité, ainsi que celle de ces camarades et de son peuple. Nous souhaitons lui rendre hommage en ce 31ème anniversaire de sa mort.

Bobby Sands est devenu un symbole pour tous les résistants et les prisonniers politiques de part le monde. Le 5 Mai 2012, ce sont encore des centaines de prisonniers politiques, kurdes et palestiniens notamment, qui ont choisi ce geste ultime pour réclamer droits et dignité, et à qui nous adressons un salut fraternel.

Mais, en 2012, ici-même, d’autres ont choisi de résister en jeûnant. C’est le cas de paysans de Notre-Dame-des-Landes et de leurs soutiens, qui symboliquement se sont mis en grève de la faim pour protester contre la destruction de leurs terres. Ce qu’ils réclament, dans un premier temps, c’est la suspension des expropriations et expulsions, au moins le temps que l’ensemble des recours juridiques soient arrivés à terme. C’est le respect de leurs terres, de leur travail, c’est la dignité face aux mépris des décideurs.

Les responsables locaux du PS, entêtés dans leur projet égocentrique d’aéroport, alliés à la multinationale Vinci et au gouvernement central, continuent de leur répondre avec dédain, refusant d’intercéder à leur demande légitime.

En ce 5 Mai 2012, jour anniversaire de la mort de Bobby Sands, nous souhaitons aussi rendre hommage aux grévistes de la faim en lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et leur adresser notre soutien.

Les 3 premiers grévistes de la faim contre l'aéroport
Les 3 premiers grévistes de la faim contre l'aéroport

-Marcel Thébault, paysan à Notre-Dame-des-Landes, en grève de la faim du 11 avril 2012 au 28 avril 2012.

Michel Tarin, paysan à la retraite, en grève de la faim depuis le 11 avril 2012.

Françoise Verchère, conseillère générale de Loire-Atlantique, en grève de la faim du 17 avril 2012 au 25 avril 2012

Gilles Denigot, ancien conseiller général de Loire-Atlantique, en grève de la faim depuis le 25 avril 2012

Severine Durand, paysanne, Bouvron (44) en grève de la faim depuis le 25 avril.

Marie Chiron, Bannalec (29), en grève de la faim depuis le 27 avril

Sandrine Le Luel, paysanne, Gourin (56), en grève de la faim depuis le 30 avril

Robert Chiron, ancien professeur de science à l’université de Nantes et fondateur l’association Bolivia Inti, La Chapelle-sur-Erdre (44), en grève de la faim depuis le 02 Mai

Pour suivre la grève de la faim : paroles de campagne