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            Les élections départementales ont cette année remplacé les élections dîtes « cantonales ». C’était donc un nouveau scrutin, avec l’obligation de présenter deux candidats et deux suppléants à parité sur des cantons redessinés et réduits en nombre. Pour la première fois, l’ensemble des électeurs de tous les cantons était invités à voter le même jour (auparavant les conseillers généraux étaient renouvelés par moitié tous les 3 ans).

            Celà a sans doute permis de limiter l’abstention, qui est cependant restée haute (près de 50 % en Bretagne), surtout si on replace cette élection dans le contexte d’union nationale lié aux attentats terroristes contre Charlie Hebdo. Les médias, le pouvoir central, le gouvernement nous ont littéralement exhorté à aller voter pour sauver la République en agitant le danger FN. Malgré un un certain civisme en Bretagne, c’est une majorité de personnes qui n’est pas allé voter. C’est la principale leçon de ce scrutin.

            BREIZHISTANCE sans candidat à ce scrutin ne donne aucune consigne.

            La Gauche Indépendantiste n’a pas présenté de candidat en raison du constat suivant, dont nous avions fait part à l’UDB suite à son invitation à participer à des candidatures communes : “nous pensons que les élections départementales seront marquées par une très forte abstention particulièrement dans la jeunesse, la classe ouvrière, les zones urbaines…Les partis conservateurs, réactionnaires, néo-fascistes et favorables à l’unité nationale vont donc se tailler la part du lion. Nos forces sont modestes, nous en avons conscience et beaucoup d’entre nous sont dubitatifs quand à l’utilité de dépenser de l’énergie dans des élections qui ne suscitent presque aucun intérêt au sein des masses.

            Nous ne regrettons pas cette analyse. Nous affirmons que le profond détachement des bretonnes et des bretons pour cette institution appelée à disparaitre, s’est traduit par une abstention massive et un nombre important de bulletins nuls et blancs (plus de 5% dans de très nombreuses communes, et jusqu’à 15% à Anetz (44)). Il y a donc, malgré tout, une forte capacité de résistance aux discours “républicains”.

            Quelles leçons pour les forces politiques bretonnes ?

            Bien sur le PS perd du terrain au profit de la droite UMPiste, et le FN poursuit son implantation y compris en Bretagne malgré le caractère folklorique ou polémique de certains de ses candidats. L’absence de remise en cause des principales organisation politiques par rapport à l’abstention et à sa signification leur permet dans l’ensemble de se satisfaire des résultats.

            Nous notons que les candidats UDB ont obtenus des scores en progression, notamment lorsqu’ils sont seuls (11,24% à Rostrenen 6,08% à Vannes-2, 5,28% à Hennebont, 5,25% à Blain). Pour la première fois certains de leurs candidats se refusent à appeller à voter PS au 2eme tour, quand d’autres comme par exemple Mona Bras à Guingamp, ou Yann Syz à Lorient, souhaitent un report de leurs suffrages vers le PS. La contradiction est encore plus grande quand on voit que l’UDB a mené 4 candidatures communes avec le PS dans les Côtes d’Armor. Trois d’entres elles seront présentes au 2nd tour, avec l’opportunité pour l’UDB d’obtenir un ou deux conseillers départementaux. Mais pour quoi faire ? Cette situation inédite va être bien délicate à gérer pour l’UDB candidate avec le PS sur plusieurs cantons des Côtes d’Armor et indépendante jusque dans le second tour à Rennes ou Rostrenen. Pas sûr que celles et ceux ayant prit goût à la cogestion des institutions avec le PS jouent le jeu d’une liste autonome aux territoriales, comme semble le vouloir nombre de ses adhérents

            Les candidats estampillés “Nous Te Ferons Bretagne “ de la mouvance de Christian Troadec, ont quant à eux réalisé des scores très disparates de 3,64% (Guipavas) à 35,56% (Carhaix). Ils ont multiplié les candidatures en Finistère et conforté leur capacité à renforcer leur visibilité dans ce département. On remarque leur absence en IIle-et-Vilaine et une seule candidature en Loire-Atlantique. Comme aux européennes les candidatures NTFB en Centre-Bretagne ont sans doute détourné beaucoup d’électeurs du FN.

            D’anciens membres et sympathisants de la Gauche Indépendantiste étaient aussi candidats à Melesse (35), Lionel Henry 16,66%, et Saint-Herblain 1 (44), Primael Petit, 11,32%, sur des listes de gauche alternatives au PS.

            Le Parti Breton, a priori sans NTFB cette fois, présentait 3 candidats en Morbihan qui réalisent entre 2 et 5% des voix exprimées, pendant que leur président Yves Pelle était candidat avec l’UMP à Rennes (22,76%). Le grand écart est extrême entre le programme présenté par ce dernier et la candidature Deléon à Vannes (2,09%). La stratégie à long terme et vis à vis des territoriales semble rester nébuleuse pour le PB.

            Le constat est qu’aucune des forces politiques , l’UDB mis à part et dans une moindre mesure, se réclamant d’un combat en faveur d’une forme de pouvoir politique breton n’a pu présenter des candidats en nombre suffisant et équilibré sur le territoire breton.

Du coté de l’extreme-gauche … française.

            Le NPA présentait peu de candidats. Notons qu’il atteint tout de même 9% des voix dans le canton de Bégard dans le Trégor avec une tête de liste bien connue dans les luttes sociales : Thierry Perenes, ex- militant du PCML et ex-secrétaire de l’UL CGT de Guingamp que nous avons souvent cotoyé dans les mobilisations pour les prisonniers politiques bretons Le NPA de Carhaix allié avec le Front de Gauche, obtient 16,77% avec la candidature de son conseiller municipal Matthieu Guillemot, à qui nous adressons nos voeux de prompt rétablissement. Les candidatures de militants favorables à l’autodétermination en commun avec le Parti de Gauche (de Carhaix à Saint-Herblain), seront toujours sujettes à doute et caution tant que celui-ci n’éclaircira pas sa position sur les droits politiques du peuple breton. Alors que le candidat nantais du PG, Guy Croupy milite pour l’unité territoriale de la Bretagne, les adhérents du parti de Mélenchon ne trouvent rien d’autres à faire que de mener campagne contre le Gwenn-ha-Du sur les mairies.

            A notre connaissance ces candidats n’ont pas abordé les questions d’évolution institionnelle et d’autodétermination de la Bretagne, si ce n’est celle de la réunification en pays nantais. Les militants du NPA abordent ces questions essentiellement quand nous faisons campagne à leurs côtés.

                        La question institutionnelle n’a pas trouvé d’écho

            Malgré l’actualité de la réforme territoriale et des départements à l’avenir incertain, la question des futures collectivités territoriales a été très peu débattue. L’organisation politique et médiatique française, malgré le déni des principales forces politiques, a d’emblée placé le scrutin en terme d’enjeu national. Cette absence de propositions et de débats sur les enjeux institutionnels et démocratiques locaux s’est retrouvée dans la plupart des propositions de foi. Notamment sur les professions de certains candidats reconnus comme autonomiste ou indépendantiste.

            Les termes d’autonomie régionale, d’Assemblée de Bretagne, de collectivité unique, ne se retrouvent pas forcément dans les programmes des candidats sensés les défendre. Une erreur alors que les formations politiques bretonnes auront la nécessité d’en faire un enjeu lors des éléctions territoriales de la fin d’année. C’est le cas des candidatures de Christian Troadec, de l’UDB ou des candidats de gauche indépendantiste lorsqu’elle est associée au PS ou à EELV, de quasiment toutes les profession de foi EELV, ou du président du Parti Breton Yves Pelle, où ces notions ne sont pas ou peu évoquées, pas plus que l’avenir de la structure départementale.

            Les forces associatives et civiles bretonnes, à l’image de la population, étaient peu investies elles-aussi et ont sans doute contribué à ce que l’enjeu institutionnel soit absent du débat électoral.

            Les militants de la plateforme DIBAB n’ont pas jusqu’à présent organisé suffisamment de votations qui aurait pu localement placer le débat sur l’avenir institutionnel de la Bretagne. 44=Breizh ou Bretagne Réunie se sont limités localement à envoyer un questionnaire aux candidats.

            Bretagne Réunie confirme ses errances intellectuelles et idéologiques en appelant à voter au premier tour pour des candidats FN en Loire-Atlantique présentés comme « vraiment démocrates » sous prétexte d’une réponse positive à leur questionnaire. Alors que les militants d’une Bretagne unie et émancipée se débattent sans cesse contre l’image identitaire et réactionnaire accolée par leurs adversaires, Bretagne réunie met les pieds dans le plat et s’en mord les orteils. Tout aussi étonnant et révélateur est leur errement stratégique. Cette fois, la revendication d’une consultation des électeurs sur la question territoriale est désormais porté par l’association. Ils n’ont pourtant cessé de la combattre lors de la réforme territoriale de 2014, écartant 44=breizh et ses revendications démocratiques de la manifestation du 30 septembre dernier en affirmant que « ce qu’un décret a fait, un décret peu le défaire ».

 

            Multiplier les votations DIBAB d’ici les élections régionales de décembre 2015…

            … sera le seul moyen de porter la revendication institutionnelle. C’est bien celle-ci qui favorisera l’émergence des forces politiques bretonnes et renforcera les capacités d’auto-organisation populaire. A elles d’en prendre la mesure.

            Renforcer les luttes et mobilisations populaires contre les projets d’aéroports ou d’extraction de minerai, contre la répression, contre l’ austérité et la banalisation des idées d’extrême-droite, participer sur le terrain à l’initiative de la plateforme Dibab-Décidez la Bretagne reste pour nous la priorité en termes d’investissement militants et ce sans rien cacher de notre identité politique d’indépendantistes de gauche. Car c’est bien par l’action de masse et la création de ses conditions au quotidien que l’on change le cours de l’histoire, non pas par la seule participation à des scrutins n’ayant de démocratique que le nom.

La gauche Indépendantiste bretonne ( Breizhistance )

Breizhistance appelle à participer à la manifestation pour la langue bretonne qui aura lieu à Kemper le 31 mars.

Nous sommes malgré tout déçus par le point de vue des organisateurs qui souhaitent convier au débat politique matinal uniquement des représentants de partis politiques représentés au Sénat et à l’Assemblée à Paris.

Les bretons défendant la langue bretonne n’ont jamais attendu quoique ce soit de la part des dirigeants pour faire progresser les choses sur le terrain et créer les outils afin d’assurer un avenir à notre langue nationale.

Nous aimerions comprendre pour quel motif les membres de l’UMP pourraient prendre la parole et défiler tranquillement à Kemper le 31 mars alors que Nicolas Sarkozy a clairement fait savoir qu’il ne souhaitait ni donner quelconque place que ce soit à la langue bretonne et aux autres langues dites “minoritaires” dans la vie publique ni signer la charte européenne des langues dites “minoritaires”.

Nous ne devons pas attendre grand-chose des membres du PS ou autres qui ne veulent défendre la langue bretonne que lorsqu’il y a des élections françaises en promettant une fois de plus que sera étudié la construction d’ un projet de loi pour les langues dites “minoritaires” une fois qu’ils seront élus.

Nous avons besoin d’un cadre de revendications de base afin d’obliger les élus locaux à  faire des choses concrètes en Bretagne sans attendre quoique ce soit des dirigeants de Paris.

Nous ne comprenons pas pourquoi les organisateurs n’ affirment pas clairement que la langue bretonne doit être officialisée en Bretagne. Nous ne comprenons pas non plus que ne soit mentionnée dans l’appel à manifester la nécessité d’un pouvoir politique fort en Bretagne afin que nos lois soient édifiées par le biais d’un Parlement.

Nous donnons rendez-vous à tous devant l’Hôtel de la Région Bretagne le 29/03 à 17H30 lors du vote sur la politique linguistique de la Région afin de réaffirmer notre volonté d’avoir un Parlement en Bretagne doté de tels pouvoirs.

Nous appelons tous nos adhérents et sympathisants à participer à la manifestation de Kemper le 31/03 en défilant derrière la banderole demandant l’officialisation de la langue bretonne de Brest à Clisson. Cette dernière se trouvera sur la place de la Résistance à Kemper.

Nous avons bien entendu l’appel de la jeunesse voulant voir de rapides progrès sur la place de la langue bretonne dans la vie publique. Nous demandons de les soutenir à Kemper et après.

Cf : Galv Ait’a

Il y a besoin d’un nouveau souffle sur le terrain, ici au pays, la lutte doit être menée quotidiennement avec des buts précis que l’on peut atteindre,basés sur le droit à l’ autodétermination comme il avait été exposé dans l’appel que nous avions co-signé avec Ai’ta, UDB, SLB et ….Kevre Breizh en 2011. http://issuu.com/breizhistance/docs/trakt_oberenn

Il a été trop rapidement oublié à notre avis.

Langue bretonne,langue nationale ! Langue bretonne, langue officielle !

Democratie pour la Bretagne !

Breizhistance IS.

Brezhoneg Yezh Ofisiel ! Galv evit manifestadeg Kemper d’an 31/03

Gervel a ra Breizhistance da gemer perzh er vanifestadeg evit ar brezhoneg a vo dalc’het e Kemper d’an 31 a viz Meurzh .

Met dipitet omp avat gant sav-poent an aozerien a fell dezhe pediñ en o dael a vo diouzh ar beure ar strolladoù o dez dilennidi e parlamant ha sened Pariz hepken.

Ar vretoned kar-o-yezh n’o deus ket gortozet biskoazh mann ebet a-berzh pennoù bras evit kas an traoù war-raok war an dachenn ha krouiñ ar binviji ret evit reiñ un dazont d’hor yezh vroadel.

Ha karout a rafemp kompren evit peseurt abeg e c’hellfe izili an UMP kemer ar gaoz pe dibuniñ didrabas e Kemper d’an 31 a viz Meurzh p’en deus embannet splann Nicolas Sarkozy ne felle ket dezhañ rein e mod ebet plas d’ar brezhoneg ha d’ar yezhoù all er vuhez foran ha kement mañ en ur nac’h e vije kadarnaet gant ar frans karta europa ar yezhoù ?

Na c’hortozomp ket kalz a draoù digant politikourien ar PS pe re all n’o deus c’hoant da zifenn ar brezhoneg nemet pa vez dilennadegoù gall en ur brometiñ ur wezh ouzhpenn e vo studiet an doare da sevel ur raktres lezenn nevez evit ar yezhoù

Ezhomm zo reiñ ur framm a azgoulennoù diazez evit rediañ an dilennidi lec’hel d’ober traoù fetis amañ hep gortoz mann ebet digant hon mistri e Pariz.

Ne gomprenomp ket abalamour da betra ne embanner ket sklaer e rank ar brezhoneg bezañ lakaet da yezh ofisiel e Breizh ha n’omp ket evit intentiñ ne vije anv er galv da vanifestiñ eus an ezhomm bras a c’halloud politikel kreñv amañ e Breizh a-benn sevel hol lezennoù hon unan dre hanterouriezh ur parlamant.

Setu ma roomp emgav d’an holl dirak rannvro Breizh d’an 29/03 da 5e30 pa vo votet politikerezh yezh ar rannvro evit adembann hon eus c’hoant da gaout ur parlamant e Breizh gant seurt galloudoù.

Goulenn a reomp gant hon izili ha mignoned kemer perzh er vanifestadeg e Kemper d’an 31/03 en ur zibuniñ a-drek d’ar giton evit ma vo ofisiel ar brezhoneg eus Brest betek Klison.

Klevet hon eus mat galv an dud yaouank o deus c’hoant da welet a-raokadennoù fonnus ha prim diwar-benn plas ar brezhoneg er vuhez foran, setu ma c’houlennomp da harpañ anezhe e Kemper ha goude.

Ezhomm zo ul lañs nevez war an dachenn amañ er vro, ar stourm a dle bezañ kaset war ar pemdez gant palioù resis a c’heller tizhout ha diazezet war ar gwir d’en em dermeniñ e-giz ma oa bet displeget er galv hor boa kensinet gant Ai’ta, UDB, SLB ha….Kevre Breizh e 2011.

Ankouaet eo bet re fonnus d’hor menno.

Galv Ai’ta evit ar vanif :

Koñkour meur

Marc LeFur député UMP
Marc LeFur député UMP

Breizhistance.PSB a appris avec amusement que Marc LeFur (député UMP de la 3e circonscription des Côtes d’Armor et vice président de l’assemblée nationale française) s’impatientait du manque flagrant d’enthousiasme de Frédéric Mitterand à participer à l’ élaboration une d’ éventuelle loi sur les langues dites régionales.Nous souhaitons rappeler simplement qu’aucune initiative majeure et sérieuse n’a jamais émergée depuis Paris pour garantir à la langue bretonne un avenir comme langue vivante. A chaque fois ce sont les Bretons qui ont crée leurs propres solutions: écoles immersives, formation pour adultes, place de la langue bretonne dans la signalétique routière, édition, radios de pays…
Il n’y a rien à attendre de Paris !

Le combat pour la langue bretonne est indissociable du combat pour un pouvoir politique breton. Seul un parlement breton pourrait édicter des lois adaptées à la réalité bretonne sur ce sujet comme sur d’autres.Les élections régionales seront sans doute l’occasion de le dire. En attendant cette échéance en en attendant que Marc Lefur et ses amis de droite comme de gauche le comprennent, sans douter de la bonne volonté des uns ou des autres, nous appelons à soutenir les initiatives locales comme celle des parents d’élèves de l’école de Bruz qui marcheront samedi 05 décembre à partir de 10h30 pour remettre aux autorités éducatives les inscriptions pour la filière publique bilingue de cette commune dont l’administration française tente de limiter la croissance malgré la volonté des parents d’élèves.

Pour Breizhistance-PSB Thomas Baudoux le 1er décembre 2009

Rendez-vous samedi à 10h30 devant l’école Jacques Prévert à Bruz.

Brezhoneg :mann ebet da c’hortoz a-berzh Pariz !

Moursc’hoarzet o deus izili Breizhistance/Strollad Sokialour Breizh p’o doa desket e oa hegaset Marc Le Fur (kannad UMP Aodoù an Arvor ha bezprezidant bodadeg vroadel bro-c’hall) peogwir ne oa tamm pres ebet war-a-seblant gant Frederic Miterrand evit kemer perzh en ur raktres lezenn all diwar-benn ar yezhoù a vez graet « rannvroel » anezho gant tud zo.
Fellout a ra deomp adlavaret n’eus ket bet morse diwanet tamm intrudu sirius ebet e Pariz evit reiñ d’ar brezhoneg un dazont a yezh vev.
Bep tro ez eo ar Vretoned o unan o deus kavet an diskoulmoù : skolioù dre soubidigezh, kelenn d’an dud deuet, brezhoneg war vord an hentoù, embann, chadennoù skingomz…
N’eus mann ebet da c’hortoz a-berzh Pariz !
Ne c’heller ket distagañ ar stourm evit ar brezhoneg eus an hini evit sevel ur galloud politikel e Breizh.
N’eus nemet ur parlamant renet gant ar vretoned a c’hello sevel lezennoù a zerefe gant hor bro ma vefe evit ar brezhoneg pe evit traoù all.
Moarvat e c’hellimp embann kement-se da vare an dilennadegoù rannvro.
En ur c’hortoz kement se hag en ur c’hortoz e vefe komprenet gant Marc Le Fur hag e vignoned eus an tu-dehoù pe eus an tu-kleiz, hag hep kaout douetañs eus youl vat pep hini e c’halvomp da harpañ an intrudoù lec’hel evel hini kerent Bruz a gerzho d’ar sadorn 5 a viz Kerzu adalek 10e30 evit reiñ d’an deskadurezh gall roll ar vugale enskrivet e hentenn divyezhek ar gumun a vez nac’het he gwir da zioren gant melestradurezh ar Frañs.

Evit Breizhistance-SSB : Thomas Baudoux d’ar 1añ a viz Kerzu 2009

Emgav disadorn da 10e30 skol-vamm Jacques Prévert e BRUZ