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La Gauche Indépendantiste, War-Sav POGI, appelle à se joindre  au rassemblement le jeudi 25 août à 10h30 devant l’Inspection Académique 12 rue du Poulfanc à Morlaix pour l’ouverture de la filière bilingue dès la rentrée à Plougasnou. Après la lutte victorieuse que la communauté attachée à l’enseignement en langue bretonne, a mené l’an dernier pour l’ouverture de la filière bilingue au lycée Tristan Corbière à Morlaix, c’est pour Plougasnou qu’il faut se battre et suivre le chemin de la victoire morlaisienne il y a un an.

Seule la lutte paie ! Assez des attaques répétées des instances de l’Éducation Nationale !

Alors que toutes les conditions sont remplies pour l’ouverture de la filière bilingue publique breton-français sont réunies : nombre d’élèves inscrits, enseignante nommée, ATSEM recrutée, salle aménagée, soutien des élus locaux, l’inspection académique à décidé la veille des vacances d’été de suspendre l’ouverture à 2023.

Cette décision arbitraire est inacceptable et montre une énième attaque contre le développement de l’enseignement en langue bretonne. C’est aux bretonnes et bretons de décider pour que l’enseignement de notre langue soit pérennisé. Pour cela, nous demandons la gestion de la compétence éducation par une institution bretonne de plein exercice.

 

Le Conseil Constitutionnel vient de censurer 2 articles fondamentaux de la loi Molac. Cet organe garant de la Constitution Française ne pouvait en effet remettre en question l’article 2 de la Constitution qu’elle préserve. Un peu de sérieux si on se met dans la peau des Sages. L’article 2 pose la langue française comme langue de la République. Donc l’enseignement en immersion en breton, basque, catalan, corse, alsacien ou occitan dans l’enseignement public est anticonstitutionnel. Une fois encore logique si on se met dans la peau des mêmes Sages. Et puis le français, langue de la République, ne peut reconnaître les signes diacritiques des langues n’étant pas la sienne. La boucle est bouclée. Dans un précédent communiqué, nous faisions part de nos craintes quant aux suites données à la loi Molac. Nous ne nous sommes malheureusement pas trompés. Mais jusqu’à quand le Peuple Breton fera t-il l’aumône envers Paris ? Jusqu’à quand le Peuple Breton croira t-il en l’utilisation des institutions françaises pour qu’enfin ses droits les plus élémentaires soient reconnus et appliqués ? Nous avons, une fois encore, la fois de trop espérons-le, la preuve que cette stratégie ne marche pas et ne marchera jamais. Nous appelons donc à la construction d’un pouvoir propre en Bretagne muni de compétences législatives dans les domaines linguistiques, éducatifs, économiques, sanitaires et environnementaux. Cette construction ne semble pas être à l’agenda des diverses listes voulant toutes « plus de Bretagne » à l’occasion des prochaines élections régionales. Si nous oeuvrerons à la construction cette justice sociale nous seront également dans la rue aux côtés de celles et ceux qui lutterons pour parvenir à cet objectif. A commencer par le samedi 29 mai à Guingamp à 13h30, place de la Gare, pour la grande manifestation pour l’officialisation de la langue bretonne, à l’occasion de l’arrivée de la Redadeg 2021.

Pour l’organisation de la Gauche Indépendantiste, War-Sav.

Le 29 mai la Redadeg arrivera à Guingamp lors d’un événement habituellement festif. Mais la Redadeg est aussi une forme de lutte pour la langue bretonne. C’est pourquoi nous appelons à une manifestation pour la défense de notre langue ce même jour à partir de 14h00 à la gare de Guingamp.

La loi Paul Molac sur les langues dites régionales a été votée par l’ ensemble des députés bretons toutes tendances confondues et majoritairement bien accueillie par les élus locaux. Cela montre que les bretons sont capables de s’unir pour défendre la langue bretonne.

Cette nouvelle loi, si elle n’est pas invalidée par le Conseil Constitutionnel, permettra de renforcer la place de la langue sur les panneaux routiers, à l’état civil et bien sûr de financer de manière plus juste les écoles Diwan et de pratiquer l’éducation immersive dans les écoles publiques comme privées.

 

Pour que la langue vive et qu’elle soit langue de vie quotidienne il faut mettre en place une politique linguistique ambitieuse avec les moyens financiers adéquats, dans chaque collectivité dans toute la Bretagne et dans tous les champs d’action :

– la petite enfance, l’éducation de la maternelle à l’université,

– les médias et l’édition, l’audiovisuel et le numérique,

– la formation des adultes,

– les loisirs pour les plus petits et les adultes,

– les pratiques culturelles amateures et professionnelles,

– l’économie et les services publics.

Tout ceci doit être clairement spécifié dans les objectifs qui seront inscrits dans la convention Etat/Région sur la langue bretonne et son utilisation dans la vie publique et le transfert de compétences à la Bretagne.

Pour une convention Etat/Région ambitieuse, pour refuser les attaques injustes de la part du gouvernement nous vous invitons à venir manifester à Guingamp le 29 mai à l’occasion de l’arrivée de la Redadeg.

Quelques jours avant les élections départementales et régionales, nous défilerons pour montrer notre volonté de voir notre langue bien vivante se développer dans le cadre d’un statut officiel.

Appel signé par les associations: Stumdi, Mervent, Sked, KLT, DAO, Emglev Bro Gwened, Arvorig FM, Bannoù Heol, Ar Redadeg, KBP-APLB, Emglev Bro An Oriant, Ti Douar Alre, KEAV, Ti ar Vro Landerne-Daoulaz, Mignoned ar brezhoneg, Daoulagad Breizh, Ti ar Vro Gwengamp, Telenn – Ti ar Vro Sant-Brieg, Ai’ta!, C’hoariva, Keit Vimp Bev, Roudour….

 

La journée d’action contre la réforme de l’assurance chômage émanant des lieux culturels occupés par notamment des intermittents et précaires en lutte a rassemblé ce 23 avril des manifestants dans des proportions honorables à Lannion , Guingamp , Saint-Brieuc, Rennes ,Nantes ,Quimper, Brest, Vannes…

Les organisateurs majoritairement issus des milieux artistiques syndiqués et politisés un peu à la manière du mouvement « Nuit Debout » ont réussis à maintenir un cycle de mobilisation visible dans la durée puisque ces occupations durent depuis plus d’un mois pour certaines.

Bien sur le mouvement est traversé de contradictions et les limites de son volontarisme à être le mouvement de tous les précaires sont évidentes. Mais il est clair que les artistes et techniciens habitués à s’organiser ces dernières années contre les attaques du système de l’intermittence ont fait preuve d’une capacité certaine d’auto-organisation et ils disent avec raison être la partie émergée de l’iceberg de la misère et de la précarité qui s’abat sur tous sur fond de crise économique liée au Covid, prétexte pour attaquer les droits sociaux.

En Bretagne on croise parmi les animateurs de ce mouvement beaucoup de musiciens et chanteurs des scènes de musiques populaires bretonnes ( Fest-Noz), d’acteurs et actrices bilingues…On a vu fleurir ici et là des banderoles en breton , des affichettes dans cette langue…

Fin mars une initiative est passé un peu inaperçue, celle portée par le Collectif des Théâtres en Langues Autochtones. Cette structure regroupe des troupes de théâtres pro ou amateurs de Bretagne, Pays Basque, Corse , Occitanie, Alsace, Catalogne Nord depuis 2019.

Investis dans le mouvement d’occupations des lieux de spectacles ses animateurs et animatrices ont des revendications spécifiques aux langues dites « régionales » avec lesquelles ils et elles créent et travaillent.

Ces revendications qui leurs sont propres méritent d’être connues et popularisées car elles contribuent à la transmission de la langue bretonne.

Nous avons publié la version bretonne de ce texte ici.

 

 

 

Communiqué du C.T.L.AUTOCHTONES

Le Collectif des Théâtres en Langues Autochtones, solidaire de l’ensemble des luttes en cours, rappelle ses vœux généraux pour l’ensemble de la filière des théâtres en langues autochtones dites aussi « régionales », « minoritaires » ou « minorisées » du territoire national :

  • Avoir l’accès aux réseaux institutionnels de diffusion (Centres Dramatiques Nationaux, Scènes Nationales, Scènes Conventionnées…) et être programmés régulièrement et de façon officielle dans le cadre de leurs saisons culturelles.

  • Avoir les moyens humains et financiers pour développer des formations artistiques professionnelles spécifiques à nos langues et nos cultures.

  • Être soutenus dans nos moyens de production, de création, de diffusion et d’édition.

Quant aux effets délétères de la crise sanitaire, aggravant de fait :

  • L’état de « survivance » de la filière professionnelle des théâtres en langues autochtones,

  • Le maintien des personnels salariés et l’emploi des intermittents des secteurs artistique, culturel et associatif, dont nous nous portons solidaires,

  • La précarité des structures sans véritable reconnaissance officielle, dont nous nous portons solidaires,

Nous, C.T.L.Autochtones, souhaitons :

  • Une attention particulière envers la filière des Théâtres en Langues Autochtones de la part de l’ensemble des pouvoirs publics ayant la maîtrise de la chaîne artistique, culturelle et associative.

  • La création d’un statut officiel « Structure Empêchée » et la mise en place de moyens financiers qui permettront de garantir les loyers, les charges… les salaires à taux plein de l’ensemble des personnels intermittents (le paiement des répétitions etc…) et le maintien du personnel salarié.

  • Dès lors que la reprise du spectacle vivant sera possible : la garantie de programmations régulières de spectacles professionnels en langues autochtones en l’inscrivant au cahier des charges de l’ensemble des circuits de diffusion bénéficiant des fonds publics conséquents de l’Etat, des collectivités territoriales et locales.

  • Concernant toujours l’ensemble des lieux de diffusion subventionnés (scènes conventionnées, théâtres municipaux, nationaux…) : l’accueil en résidence de création et une aide financière de coproduction pour les compagnies de théâtre en langues autochtones.

  • Par région, la mise en place d’une aide spécifique pour la création de spectacles jeune public en langues autochtones, accompagné d’un circuit de diffusion destiné à l’ensemble des établissements scolaires associatifs, privés et publics de la maternelle au secondaire qui dispensent une langue régionale (en immersion et bilingues).

  • Pour les organisateurs occasionnels de spectacle : le développement, l’extension et la pérennisation d’un dispositif dédié à la diffusion de spectacles professionnels en langues autochtones à l’exemple de la Bretagne avec le GIP Cafés Cultures (qui prendra fin au 31/06/2021)

Le C.T.L.Autochtones, le 22 mars 2021

Le recours devant le conseil constitutionnel d’une soixantaine de députés LREM contre l’adoption de la loi sur les langues dites régionales vient rappeler l’hostilité profonde de cette formation et singulièrement de JM Blanquer à la diversité linguistique. C’est aussi la non promulgation de la loi dans les 15 jours par le président de la République française qui aura permis cette saisine du conseil constitutionnel, comme si la stratégie était réglée à l’avance.

En 2021 il n’est pas normal que l’avenir de la langue bretonne et des autres langues ayant résisté au rouleau compresseur français dépende de l’avis d’un Conseil non élu sur une constitution datant de 1958.

En Bretagne la transmission de notre langue fait consensus ce qui nous fait défaut ce sont des institutions bretonnes spécifiques pour pouvoir prendre prendre nos décisions en toute indépendance notamment pour impulser une politique de réappropriation linguistique ambitieuse.

Nous restons disponibles pour réoccuper la rue et entamer un bras de fer avec Paris pour être respecté en tant que peuple breton.

Pour l’Organisation de la Gauche Indépendantiste (War-Sav)

Une famille de Guingamp n’a pu déposé à l’état civil de la mairie de Pabu un deuxième prénom « Fañch” pour un petit Awen… c’ est une conséquence de l’absence de pouvoir politique en Bretagne pour légiférer nous même sur nos droits linguistiques. Après des mois de communication triomphaliste de la part des députés LREM et les promesses du gouvernement, de palabres au Sénat … force est de constater qu’aucun dossier relatif à la politique linguistique n’a avancé de façon pérenne et satisfaisante. Et ce tant au niveau des signes diacritiques contenus dans nos prénoms que du versement du forfait scolaire des municipalités aux écoles associatives laïques et gratuites Diwan. J’attends de la majorité régionale de Bretagne et municipale Guingampaise une voix forte pour faire respecter nos droits linguistiques les plus basiques pour que nos familles usent comme elle l’entendent de prénoms ayant court ici conformément aux promesses faites et malgré les interprétations restrictives de la jurisprudence.

Gael Roblin ,  élu Kumun Gwengamp/Guingamp en Commun le 30 /04/2020 

Bak e Brezhoneg
05/07/2019

D’an 21 a viz Even e oamp 14 o tremen an arnodenn matematikoù e brezhoneg. Hiziv omp bet 13 o tapout hor bachelouriezh. An notennoù a zo dizingal awalac’h, o tremen deus 1 da 16. Evel ar bloaz paseet, live gwir liseidi-zo n’eo ket bet barnet mat. Ne gomprenomp ket an disoc’hoù-se, hag o dije gellet bezañ kalz justoc’h. Lennet hon eus respont ar rektour da lizher hor gelennerien hag gouzout a reomp e zo trawalc’h a dud evit reizhañ hor c’hopiennoù e brezhoneg.

Goulenn a reomp e vefe anzavet hon gwir tremen an arnodenn matematikoù e brezhoneg.

D’ar 16 a viz Eost e vo aozet ur vanifestadeg hag ur sonadeg evit souten Bak e Brezhoneg e Gwengamp. Gortozet oc’h niverus.

Communiqué de presse

Cette année, à nouveau, 14 lycéen-ne-s ont choisi de passer l’épreuve du baccalauréat de mathématiques en breton, la langue dans laquelle nous leur enseignons au lycée. Nous soutenons avec vigueur ces jeunes qui veulent être reconnus par l’État comme des citoyens francophones et bretonnants à part entière.
Nous sommes inquiets pour l’équité des corrections. Nous espérons que le rectorat a organisé la convocation de professeurs de mathématiques bretonnants pour faire en sorte que l’égalité des corrections soient respectée sur tout le territoire. Les lycéens basques répondent le même jour, aux mêmes sujets en basque, et ce depuis 2012. Pourquoi pas n’est-ce pas possible en Bretagne ? L’évaluation des 15 copies des lycéen-ne-s ayant rédigés en breton a été trop inégale l’année dernière. Nommer des professeurs de mathématiques bretonnants reste le moyen le plus juste pour tenir compte de l’année de travail des lycéen-nes, de leur sérieux et de leurs désirs.
La lutte des lycéen-ne-s pose aussi la question de la place des langues régionales dans le baccalauréat actuel et dans la réforme à venir. Jusqu’à présent les annonces ministérielles ne vont pas dans le bon sens. Trouver un accord sur le baccalauréat dès cette année serait la manière la plus sereine de préparer la réforme du baccalauréat qui débutera dès la rentrée 2019.

Des membres de l’équipe pédagogique du lycée Diwan de Carhaix, le 21 juin 2019.

14 lisead-ez o deus dibabet ar bloaz-mañ en-dro tremen arnodenn vatematikoù ar vachelouriezh e brezhoneg, ar yezh a gelennomp enni el lise. Souten a reomp da vat an dud yaouank-mañ c’hoant ganto bezañ asantet da sitoaian galleger ha brezhoneger gant ar Stad.
Ankeniet omp gant ingalded ar priziañ. Emichañs ez eo bet prientet galv ar gelennerien vatematikoù brezhoneger gant ar rektordi d’ober e seurt e vefe doujet da ingalded ar reizhadennoù war an tiriad. Al liseidi euskarat a respont d’ar memes sujedoù, ar memes devezh en euskareg hag an dra-se abaoe 2012. Perak pas e Breizh ? Re dizingal eo bet priziañ ar c’hopiennoù savet gant 15 lisead-ez e brezhoneg warlene. Lakaat kelennerien vrezhonek war ar matematikoù eo an doare reishañ da gemer e kont bloavezh-labour al liseidi-adezed, o siriusted hag o c’hoant.

Stourm al lisedi-adezed a sav ivez goulenn plas ar yezhoù rannvroel er vachelouriezh a-vremañ ha gant ar reform a zeu. Betek bremañ ez a an traoù war treutaat. Kavout un emglev ar bloaz-mañ a c’hallfe bezañ ur mod da brientiñ seder ar vachelouriezh nevez he stumm hag a grogo a-benn an distro-skol 2019.

Izili skipailh pedagogel lise Diwan Karaez, d’an 21 a viz Even.

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance) appelle à soutenir les écoles DIWAN pour que ces écoles laïques, gratuites et associatives et immersives en langue bretonne puissent bénéficier du forfait scolaire dans le projet de loi Blanquer.
Le premier ministre de la France Édouard Philippe s’y était engagé devant M. Loig Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, lui-même soutenu dans cette démarche par la conférence territoriale des maires de Bretagne administrative.
C’est donc la parole du chef du gouvernement qui est en jeu, à 96 heures d’un scrutin, parole donnée à l’ensemble des citoyens de Bretagne et pas seulement aux parents et salariés de Diwan qui depuis 42 ans font vivre ces écoles en donnant beaucoup d’eux mêmes, dans l’ensemble de la Bretagne historique.
Jamais dans l’histoire récente de Bretagne un tel consensus social en faveur de la reconnaissance du caractère de service public de Diwan n’avait été assumée par autant d’élus locaux.
Il convient donc de faire front ici en Bretagne contre Paris, pour rappeler à Édouard Philippe de tenir ses promesses, et pour dire à M. Blanquer qu’il doit cesser d’insulter notre langue, notre pays la Bretagne, et nos enfants en doutant de leurs capacités cognitives et de leurs maitrise du français ou d’autres langues.
En conséquence nous appelons l’ensemble de nos sympathisants à participer massivement aux initiatives qui pourraient émerger dans les prochaines heures partout en Bretagne.
Maiwenn Salomon pour la Gauche Indépendantiste