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Pemzek lisead kalonek o deus kredet tremen o arnodenn matematikou e brezhoneg da zevezh ar bacho evit an dañvez-se.

Goulenn a reont ma vo doujet ouzh o gwir d’ober gant hor yezh evit al lodenn se deus ar bachelouriezh evel ma vez graet e akademiezh Bourdel gant o c’henseurted deus hanternoz Bro-Euskal.

Graet o deus o soñj goude bezañ prederiet mat. Kemeret  o deus risklou gant brokusted hag entan ar yaouankiz.

Hiziv c’hoazh n’ouzomp ket hag asantet e vo gant ar rektorelezh  e vefe difaziet o c’hopiennou, dav eo kenderc’hel d’ober trouz ha dreist-holl rediañ sindikalourien an deskadurezh da embann o soñj a-zivout an azgoulenn reizh-se.

Da c’hortoz e weler mat o deus roet al liseidi disuj ur gentelig da zifennourien Breizh en ur implij doareou kehentiñ a vremañ evel Facebook live ha Twitter evel m’o deus degaset d’hor soñj eo arabat ankouaat ar ger-stur : “Ne ‘teuimp ket a-benn d’en em zieubiñ hep disentiñ“.

Dañvez-preder zo aze evit hon dilennidi a vez atav ken sentus dirak o mistri e Pariz, da c’hortoz ma vo paotred ha merc’hed yaouank all o rentañ o c’hopiennou prederouriezh e yezh ar vro !

Evit klozañ e embannomp skrid al liseidi en e-bezh :

O c’houzout mat ar pezh a reomp ha goude bezañ bet klasket gant kement amoug a zo da lakaat hor gwirioù hag hor goulenn da dalvezout,

En anv ar remziadoù da zont,

Ne c’hallomp ket chom hep ober un dra bennak.

Ni : Luca Rault, Tangi Ar Rouzo, Ismael Morvan hag izili all ar c’henstroll « Bak e brezhoneg », a zibab tremen arnodenn matematikoù ar vachelouriezh en brezhoneg ar bloaz-mañ.

Digarezioù pleustrek ha poellek a zo evit displegañ dibab an danvez : an niver a reizherien brezhoneger barrek war ar matematikoù a zo bras a-walc’h evit kaout ur reizhadenn just.

Emskiant deus pouez an dibab-se, hon eus dibabet, e fin hor c’hursus dre soubidigezh, ober ar pezh a sonjemp ha lakaat hor ober da vont gant hor mennozhioù. Abalamour da se hon eus dibabet tremen an arnodenn matematikoù gant ar yezh a implijomp en danvez-se abaoe 15 vloaz. Ar c’helenn-se a zo disoc’h strivoù kelennerien ha liseidi. An traoù evel m’emaint hiziv an deiz, da lâret eo, tremen an arnodenn en galleg, daoust deomp bezañ bet desket en brezhoneg, a zo, evidomp, diboell da vat.

Reishoc’h c’hoazh eo hor stourm pa c’houvezer o deus al liseidi euskarat heuliet ur c’hursus dre soubidigezh gante, ar gwir, abaoe 2012, da dremen an arnodenn matematikoù en o yezh, ouzhpenn d’an arnodenn istor-geografiezh. An diforc’h splann-se a zo direizh kenañ. Keodedourien deus ar memes bro omp, goulenn a reomp kaout ar memes gwirioù, pe vefer euskarad pe breizhad.

Hor yezh, hag a zo bet anavezet e 2011 gant an UNESCO evel en « dañjer bras », a zo gwarezet gant ur garta european peurwiriekaet gant 25 stad. Anavezet ha gwarezet eo hor yezh er vonreizh c’hall evel ul lodenn eus glad Bro-C’hall. Estreget bezañ kelennet pe komzet e rank ur yezh bezañ evit chom bev. Ret eo dezhi kaout he flas er gevredigezh, dre dremen arnodennoù ofisiel en brezhoneg da skouer.

Ar bloaz-mañ a zo evidomp an tremen d’an oad gour. Ar gevredigezh a c’hortoz diouzhimp e vevfemp evel keodedourien kiriek hag a-du gant o zalvoudoù. Se eo ar pezh a reomp.

Setu perak, dre dever keodedad e skrivfomp hor arnodenn matematikoù en brezhoneg. Gant ar gouarnamant an hini eo omp bet rediet d’ober an dra enep lezenn-se, met reizh penn da benn. Spi hon eus e vo broudet evel-se ar stad c’hall da vont e-touesk ar stadoù european all hag e lakao e pleustr an diarbennoù a zo ret evit difenn an talvoudoù a ra deus Bro-C’hall, hervez ar pezh a vez lavaret, bro an Ingalded, ar Vreudeuriezh ha dreist-holl, bro ar Frankiz.

Setu ma pedomp pep hini ac’hanoc’h da souten ac’hanomp !

Aujourd’hui, une quinzaine d’élèves du Lycée Diwan de Carhaix ont passé une épreuve du baccalauréat en breton, malgré l’interdiction. Après avoir fait tout leur cursus scolaire en langue bretonne, ils réclament dans un premier temps le droit de pouvoir passer l’épreuve de mathématiques du baccalauréat dans leur langue. Comme c’est le cas au Pays Basque.

Depuis ce matin, en plus du stress du baccalauréat, une quinzaine d’élèves sont aussi dans l’inconnu concernant la correction de leurs copies… Ils viennent en effet de passer l’épreuve de mathématiques en breton, malgré l’interdiction ! La désobéissance était en effet la dernière option pour ces lycéennes et lycéens du Lycée Diwan à Carhaix…

Le bac en breton réclamé depuis plusieurs années

Le comité “Bak e brezhoneg” a été créé il y a deux ans pour amplifier le mouvement qui se profilait depuis plusieurs années à l’approche du baccalauréat. Des élèves ont ainsi régulièrement tenté de dialoguer avec l’Académie et l’État Français, mais la revendication du bac en breton leur a toujours été refusée.

Seule l’épreuve d’histoire-géographie peut aujourd’hui se passer en breton. Alors même que le système de Diwan est l’apprentissage par immersion, c’est-à-dire tout en breton, des matières comme les mathématiques ou la philosophie ne peuvent être passées qu’en français au baccalauréat ! Les élèves de Diwan ont pourtant été formés dans ces matières essentiellement en langue bretonne…

En 2017, le comité “Bak e brezhoneg” lançait une pétition qui recueillait plus de 3500 signatures. Un rassemblement avait également lieu dans les rues de Carhaix au mois de mai 2018. Mais le rectorat s’oppose toujours catégoriquement au bac en langue bretonne !

Possible au Pays basque et pas en Bretagne ?

Les élèves du Lycée Diwan de Carhaix ne comprennent pas qu’on leur interdise de passer certaines épreuves en langue bretonne alors que leurs camarades basques peuvent le faire dans leur langue. Cette différence de traitement est complètement incohérente…

C’est depuis 2012 que les élèves du cursus immersif basque (semblable à Diwan) peuvent en effet passer l’épreuve de mathématique en basque ! Qu’est ce qui empêche de faire la même chose en Bretagne ?

Prendre des risques pour gagner

Les membres du comité “Bak e brezhoneg” ont bien réfléchi avant de décider de passer l’épreuve des mathématiques en breton. S’ils ont choisit cette matière, c’est justement parce qu’ils savent qu’il existe suffisamment de correcteurs pour s’occuper de leurs copies. Techniquement, il n’y a donc aucun frein au bac en breton.

Plutôt que de rester dans l’inaction et d’attendre un dialogue qui ne vient pas ou qui ne réponds pas à leurs justes demandes, ils ont pris le risque de désobéir pour gagner ce droit. Mais ce risque passe aussi par une éventuelle note “zéro” alors qu’ils ont des coefficients de 5 ou même de 8 pour certain·e·s…

Un soutien total nécessaire pour obtenir le bac en breton

On ne change pas la société sans prendre de risques et sans désobéir à des lois injustes. Les élèves du Lycée Diwan l’ont bien compris. Nous avons maintenant toutes et tous la responsabilité de les soutenir dans leur démarche : nous devons exiger immédiatement du rectorat que les copies des élèves du Lycée Diwan soient corrigées. Nous devons également exiger des syndicats d’enseignants et des élu·e·s locaux de s’engager concrètement pour les soutenir et pour régler la question du bac en breton pour l’année prochaine.

Facebook Live de la conférence de presse du comité “Bak e brezhoneg” :

An emvod o kregiñ ! La réunion commence

Publiée par Bak e Brezhoneg sur Vendredi 22 juin 2018

Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

L’organisation internationaliste basque Askapena, qui coordonne les EHL (Euskal Herria Lagunak ou Comités de solidarité avec le peuple basque) partout dans le monde, fête ses 30 ans cette année. Depuis 1987, Askapena organise des brigades de militants dans différents pays en luttes, afin d’échanger à la fois sur les luttes locales mais aussi pour faire connaitre la situation du Pays Basque.

C’est la première année qu’Askapena organise une brigade en Bretagne, avec le soutien de l’EHL Breizh (Comité de solidarité avec le peuple basque de Bretagne, créé en 2010). Une brigade de 6 jeunes basques est ainsi venue en Bretagne durant 2 semaines, fin août et début septembre, avec pour objectif de découvrir et échanger autour de différentes luttes en Bretagne

Les brigadistes ont débuté leur séjour par une semaine de chantier sur la ZAD pour la construction de l’Ambazada, avant de faire un tour de Bretagne.

Durant cette seconde semaine riche d’échanges, la brigade a pu rencontrer diverses organisations, qu’elles soient culturelles ou linguistiques, mais aussi des collectifs plus politiques (anti-répression, féminisme, contre les mines, pour la réunification de la Bretagne, Gauche Indépendantiste… etc).

Une excellente occasion pour échanger en retour sur la situation du Pays Basque : les presos, la langue, les institutions… Bref, une démarche internationaliste concrète et formatrice.

Les brigadistes entameront un cycle de rencontres dans différents endroits du Pays Basque pour restituer leur aventure militante et ainsi faire mieux connaitre nos combats en Euskal Herria. Cette brigade en amènera certainement d’autres et renforce des liens déjà très forts avec Euskal Herria.

Une réunion d’information aura lieu le samedi 25 mars à 17h30 à La Charrue avec Visant Roue, représentant de l’Office public de la langue bretonne en Loire-Atlantique, autour du projet de création d’une école en breton et en français à Châteaubriant. Peuvent être particulièrement intéressés les parents d’enfants du pays de Châteaubriant nés avant 2013.

Les écoles en breton, quelles soient en filière privée catholique (Dihun), publique (Divyezh) ou associative (Diwan), progressent d’années en années. A la rentrée 2016, dans les cinq départements bretons, se sont plus de 17 000 enfants qui ont pu suivre un enseignement en langue bretonne. De nombreux chercheurs ont démontrés l’intérêt d’un bilinguisme précoce dans le développement de l’enfant en général et dans la facilité à maitriser ensuite d’autres langues. Le dynamisme actuel de l’enseignement en breton repose tant sur son intérêt pédagogique que dans la volonté de préserver l’avenir de la langue bretonne.

Bretagne_Info_Reunion_Breton_Ecole_Chateaubriant

N’eus ket pell zo e oamp bet kelaouet eo bet lakaet er pod-lastez ar raktres lezenn evit hor yezhoù prometet gant Sarkozy an den a blij kalz Breizh hag ar Vretoned dezhañ. E gwirionez n’eo ket ar wech kentañ ne vez ket dalc’het e bromesaoù gant Sarkozy hag e strollad furlukined a gav dezho fentus tre en em ziskouez o tañsal war ar genrouedad. Eric Besson, maodiern gall an enbroañ hag an identelezh vroadel, brudet evit e fealded, en doa displeget dimeurzh er vodadenn vroadel an dra-se: ” Il faut éviter (…) d’aboutir à un texte qui, en ouvrant un droit positif en faveur de locuteurs particuliers, se heurterait au principe constitutionnel d’indivisibilité de la République et d’égalité devant la loi.”

cortiAtav ar memes arguzenn, unan ha dirannapl eo ar Republik, ha ne cheñcho ket an dra-se eus an eil deiz d’egile ! Meneget eo ar yezhoù er vonreizh abaoe miz Even 2009, evel “glad ar vroad” (titl XII mellad 75-1), ha gwazh a-se evidomp: pa vo goulennet digant Stad C’hall gwirioù evit hor yezhoù pe ul lezenn e vo respontet diouzhtu: “gwelloc’h evit ul lezenn a zo, emañ bremañ ar yezhoù er vonreizh.” Ha setu ar pezh adlavret e deroù miz Kerzu gant Ao Besson : ” En inscrivant les langues régionales dans le titre XII de la Constitution, consacré aux collectivités territoriales, le législateur a conféré à celles-ci, comme de juste, une responsabilité particulière pour la promotion de ces langues”.

Souezhus a-walc’h ivez emzalc’h an Emsav sevenadurel hag a c’halv ar vreujaouerien da lakaat ur c’hinnig lezenn “qui mettra fin à un déni de reconnaissance de la diversité des citoyens et des peuples au sein de l’État français”…Un hanter kant kinnig lezenn bennak a zo bet lakaet abaoe un hanter kant vloaz, hag an holl a zo bet nac’het gant ar vreujaouerien. Evit peseurt abeg e cheñchfe ? N’eo ket Frédéric Mittérand, paotr Pariz penn kil ha troad, a raio traoù evit ar brezhoneg.

Emañ ar brezhoneg e roll ar yezhoù en arvar (hervez an UNESCO) ha n’eo ket Stad C’hall a labouro evit cheñch an dra-se…ober a raio ar c’hontrol kentoc’h ha laouen e vo pa vo marv ar brezhoneg. N’eus rekipe hud ebet evit lakaat ar brezhoneg da vevañ evel forzh peseurt yezh. Deskiñ, komz, implijout, treuzkas ar yezh ! Kemennadennoù e leizh diwar-benn ar raktres lezenn nac’het a zo bet embannet en deizioù. Kemennadenn ebet e brezhoneg ! Evit difenn ha kas ar brezhoneg war-raok eo ret kregiñ gant implij ar yezh…

Yezh vroadel Breizh eo ar brezhoneg, ha n’eus nemet ur galloud politikel kreñv e Breizh a c’hello sevel ur politikerezh mennedik evit diorren ar yezh.

Breizhistance – Strollad Sokialour Breizh a lavar n’eus netra da c’hortoz a-berzh Stad C’hall, Pariz hag a-berzh ar strolladoù politikel gall a zo en e benn (UMP, PSF…). A-benn 4 miz e vo dilennadegoù e Breizh, ha ma fell d’ar Vretoned divizout ha bezañ mestr eus o dazont war gement tachenn zo, ez eo ret dezho gouzout n’eo ket gant ar strolladoù gall e vo cheñchet an traoù.

BREZHONEG OFISIEL !