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Le site de la Fédération des activités postales et des télécommunications de Solidaires informe sur la tenue d’un procès contre Serge Bourgin militant et secrétaire de ce syndicat en Ille-et-Vilaine. L’audience aura lieu le 13 février 2018 à 14h à Rennes.

Il est poursuivi suite à une plainte pour diffamation par ce que “le chef opérationnel de la section d’intervention de la police départementale a porté plainte en diffamation contre une intervention faite au mégaphone lors de la manifestation contre la loi travail le 16 novembre dernier.”

Et ses camarades de préciser :

Le 16 novembre 2017, SUD-Solidaires, la CGT et FO organisaient une manifestation à Rennes contre les ordonnances Macron. Alors que le cortège suivait le parcours déposé et était arrêté à l’entrée du boulevard de la Liberté venant de la place de Bretagne, la section d’intervention (SIR) armée de boucliers, casques et matraques, a remonté la manifestation pour charger la tête du cortège.

Le secrétaire départemental adjoint de SUD-PTT a alors pris un mégaphone et a fait une intervention spontanée déclarant que « la SIR et son chef opérationnel avaient tiré au LDB 40 sur la manifestation étudiante le 28 avril 2016 éborgnant un étudiant ». Dans la même intervention, au mégaphone, le responsable de syndicat SUD-PTT d’Ille et Vilaine indiquait que la section d’intervention était coutumière de provocations lors des manifestations contre la loi travail.

Ils affirment que la diffamation ne tient pas et invitent à mobiliser pour ce procès qui s’annonce très politique.

Ces derniers mois les différents services de police et les magistrats Rennais sont sous le feu de l’actualité suite à leur pratiques ultra répressives pendant le mouvement contre la loi travail. Les voila embarqués dans une procédure contre un syndicaliste connu et repéré par les services de police et ce pour une prise de parole critique…

Ils sont sans doute un peu crispés car comme le rappelle SUD PTT :

Les propos tenus sont confirmés par ce que nous, syndicalistes et militants, avons constaté lors des manifestations de 2016 contre la loi travail et notamment lors des charges policières des 23 mars, 9 avril, 28 avril, 31 mai et 2 juin…

Le rapport d’Amnesty international publié et repris par l’ensemble de la presse le 31 mai 2017 dénonçait « les violations des droits humains lors du maintien de l’ordre de rassemblements public » notamment à Rennes, preuves et témoignages à l’appui.

Ce procès interviendra à moment où SUD-PTT mobilise dans les postes de Rennes contre la réorganisation des services et des tournées, les suppressions d’emplois et l’embauche en CDI des salariés en CDD mais aussi à un moment où la mobilisation dans les lycées et universités Rennaises contre les plans de sélection à l’université semble plutôt dans une phase assez dynamique.

Gellout a reer kemer perzh er mouezhiadegoù en embregerezhioù bihan-tre betek an 13 a viz Genver. Tennañ a reont d’al labourerien (Sevel-tiez, Kenwerzh, kevredigezhioù…) gant ma oant goprad e miz Kerzu 2015 en un embregerezh gant nebeutoc’h evit 11 implijad, pe o labourat er gêr.

An dilennadegoù-se a vo talvoudus a-benn lakaat e plas bodadoù kemparek rannvroel evit gopridi an EBT, servijout a reont da envel kuzulierien lezvarn ar prud’hommes, talvoudus int da dermeniñ perzhioù dileuriañ ar sindikadoù. Ne soñj ket deomp e vo trec’h al labourerien war ar c’hevala en ur votiñ met evit abegoù taktik e fell deomp reiñ da c’houzout hor galv da votiñ da labourerien Breizh.

SLB a oa bet perzh eus ar vouezhiadeg-se e 2012, daoust da enebiezh ar CGT, ha rastellet e oa bet e Breizh 4 departamant 3,16 % eus ar mouezhioù (tro 800 dre vras). N’emañ ket war ar renk ar bloaz-mañ.

STC zo war ar renk e pep lec’h er stad-c’hall evit ar votadeg ar bloaz-mañ. Liammoù en doa gant SLB a zo chomet hep reiñ un urzh da votiñ. Setu ma c’halvomp da votiñ ha da lakaat da votiñ evit STC e Breizh a-bezh betek an 13 a viz Genver.

  • Evit diskouez hor c’henyoul da liammañ dieubidigezh al labourerien enep ar c’hevala hag ar stourm evit ma c’hello ar broadoù dindan gwask pounner bro-c’hall en em dermeniñ.
  • Evit embann divezh hor c’hengred etrebroadelour gant stourm pobl Korsika evit he dieubidigezh sokial ha broadel.
  • Evit kastizañ renerezh Pariz ar CGT en doa klasket, evel sindikadoù all, da virout ouzh STC ha LAB (Sindikad Labourerien brogarour bro Euskal) da vezañ war ar renk ar bloaz-mañ daoust da ali e izili diazez hag o doa stourmet eveldomp a-enep d’al lezenn labour.

Gervel a reomp ivez da lakaat e pleustr ur c’houlzad preder ha labour evit adperc’hennañ tachenn ar sindikalouriezh en ur zougen talvoudegezhioù enebgevala, gwregelour hag evit ar gwir d’en em dermeniñ hag a oa re SLB ha kement-mañ e-metoù ar c’helenn brezhonek, ar yezh ha sevenadur ar vro en ur gaout ur sell etrevicherel.

Tud ezel pe bet ezel pe tost eus SLB :

Maiwen Salomon, Fabrice Cadou, Tomaz Laquaine-Jacq, Alan Le Cloarec, Morgane Cotten, Maelig Dubois, Melian Ruaud, Gael Roblin, Brendan Guillouzic-Gouret, Anton Burel, Awen Looten, Flavien Migneau, Pêr-Alan Morvan…

 

Lors de la manifestation de jeudi dernier à Nantes, un jeune de 21 ans a été interpellé suite à quelques dégradations sur les locaux de Ouest-France.

Hier (lundi 30 mai) avait lieu sa comparution immédiate au Tribunal de Nantes. Comme depuis le début du mouvement contre la Loi Travail lors de comparutions immédiates, la peine a été très lourde : 8 mois de prison ferme en tout (6 mois pour cette affaire et 2 mois pour la révocation d’un sursis suite à une autre affaire) et 12.000 € d’amende ! A cela s’ajoute également… 30 € pour avoir participé à une manifestation interdite par la Préfecture… on nage en plein délire !

Mais ce qui est surtout intéressant dans cette “affaire” c’est le traitement de cette information, par Ouest-France justement, dans le journal d’aujourd’hui (voir ci-dessous). Contrairement à pratiquement tous les articles concernant les comparutions immédiates de ces dernières semaines, l’article est relativement petit et s’excuse presque du traitement de l’information concernant cette “affaire” de bris de vitres et de peinture… Mais surtout, l’article “oublie” de dire que le jeune de 21 ans a été condamné à une amende d’environ 12.000 € pour le “préjudice matériel” et… “l’atteinte à l’image de Ouest-France” * !
Non, vous ne rêvez pas, Ouest-France a trouvé bon d’aller réclamer 12.000 € de dommages et intérêts à un jeune de 21 ans qui se trouve déjà en prison pour 8 mois !

Après cela, comment s’étonner que les façades de Ouest-France soient peinturlurées ? Qu’il y ait une défiance envers certains médias ?

Nous souhaiterions savoir si certain-e-s journalistes ou leurs syndicats à Ouest-France se manifesteront pour demander des explications sur cette “amende” ?

Article_Ouest_France_Manifestation_Loi_Travail_Nantes_2016_05_31

* Information publiée dans le Presse-Océan du jour également.

Peu de médias donnent la parole à ceux et celles qui osent élever leurs voix contre la répression qui s’abat sur ceux qui contestent la loi travail.

Nous reproduisons ici l’appel à la Solidarité avec Hugo Melchior militant investit à Rennes 2 et interdit de manifestation et de centre ville pendant 15 jours. Il a entamé une action légale de contestation et lance un appel à la solidarité financière.
Le cout des frais d’avocat se montera à 800 €.

Si certains ami-e-s, camarades veulent m’aider à payer cette somme, vous pouvez verser ce que vous voulez par chèque à l’ordre de ENSEMBLE ILLE ET VILAINE, à l’adresse du camarade, Yves Juin, qui réceptionne l’argent :  Yves Juin, 32 rue Louis Mazan 35 000 Roazhon.

Vous pouvez lire un entrevue avec Hugo sur le site de contre info du CCR du NPA.

Au moment où nous écrivons ces lignes des camarades de AL et Solidaires Étudiants de cette même ville sont toujours en garde à vue pour avoir envisagé de détériorer des bornes de validation des tickets dans six stations de métro avec de la mousse “expansive”. Le parquet semble vouloir monter en épingle une “affaire” qui risque bien de se dégonfler en retenant la qualification d’ “association de malfaiteurs” (!), jamais retenue contre des manifestants pacifiques de la FNSEA… A cette occasion le local de Solidaires 35 a été perquisitionné. Lire ici le communiqué de Alternative Libertaire et ici celui de l’Union Syndicale Solidaires.

A Nantes on dénombre au moins 66 arrestations hier lors de manif interdite.

Nous affirmons notre pleine entière solidarité avec l’ensemble de ces camarades et invitons à participer aux initiatives de solidarité dans la rue ou financière.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizh O Stourm/ Bretagne en Luttes).

Enfin nous reproduisons intégralement ici l’appel à la mise en liberté du jeune manifestant accusé de tentative de meurtre à Nantes diffusé par le journal anticarcéral l’Envolée.

Ce samedi 14 mai, un lycéen nantais de 18 ans a été mis en examen pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » après une garde à vue de 48 heures. Il a été immédiatement incarcéré sur un mandat de dépôt criminel. Cette inculpation est très grave, sans aucune comparaison possible avec les habituels « outrages et rébellion » et autres « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » qui s’accumulent dans les audiences de comparutions immédiates. Elle inscrit les faits dans une procédure « criminelle » qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité…

Les faits ont été relatés par la presse nationale comme étant d’une « violence » extrême. En fait, un commandant de police qui n’avait pas réussi à reculer assez vite après une charge de ses CRS a été pris à partie par un groupe de manifestants qui lui ont asséné plusieurs coups. Le gradé a visiblement eu le nez fracturé et on a dû lui faire une quinzaine de points de suture. Par ailleurs, il n’y a pas d’éléments précis qui peuvent attester de la participation du jeune inculpé aux coups donnés. Tout reste donc très flou.

Ce qui ne l’est pas en revanche, c’est l’acharnement violent et méthodique déployé par les forces de police contre les manifestants depuis le début du mouvement. Passages à tabac (particulièrement à Nantes et à Rennes), coups de matraque, utilisation de grenades « désencerclantes » qui blessent en cas d’impacts directs, tirs avec leurs nouveaux flash-ball à hauteur de visage pour crever des yeux, etc. Tout le monde aura déjà pu apprécier l’efficacité de ces armes sur des images et vidéos diffusées sur Internet.

On entend répéter en boucle, « un commandant de police blessé »… Si cela vaut plusieurs années de prison, comment « comptabiliser » les multiples yeux crevés par des flash-ball, comment « évaluer » la mort de Rémi Fraisse et celle d’Amine Bentousi abattus froidement par la police, pour ne citer que deux exemples… Et dans ces cas où ce ne sont pas des « tentatives » mais bien des « homicides », la justice prononce toujours des non-lieux ou des acquittements. Et là, l’Etat ne prend même plus la peine de faire croire que la justice en est une.

Oui, une bonne partie de la jeunesse n’a pas envie de se soumettre au pouvoir (qu’il soit financier, policier, militaire, politique) dont la règle est de voler les vies du plus grand nombre au profit de quelques-uns. Elle crie haut et fort depuis quelques semaines ce refus d’un monde d’exploitation. Et ils sont gentils ces manifestants de ne pas répondre plus violemment à cette déferlante d’uniformes qui vise à décourager la majorité des participants au mouvement en cours et à faire déserter manifestations et occupations.

Nous exigeons la libération immédiate de ce jeune homme. De toutes façons, il y a peu de chance qu’il échappe à un procès, mais au moins qu’il l’attende dehors et non pas emprisonné comme tant d’autres le sont déjà ; nous savons combien les peines sont plus sévères pour les accusés qui comparaissent menottés que pour celles et ceux qui comparaissent libres. Et qu’il ne serve pas de cadeau de la justice à des syndicats de police bien contents de se voir « aimés » par leurs collègues en robe noire. Qu’il ne serve pas non plus d’exemple repoussoir à une jeunesse qui refuse le monde qu’on lui prépare.

Il est partie prenante du mouvement actuel au même titre que tous les manifestants et grévistes qui y ont pris part. On ne le laissera pas tomber.

L’Envolée

Pour informations complémentaires dans les jours à venir : lenvolee.net

Pour nous écrire : contact@lenvolee.net

Le Collectif dénonce le caractère antisocial de la loi Travail et de la répression déployée par l’Etat pour permettre le passage en force de cette loi.
Le Collectif avait appelé à une manifestation contre les violences policières à Pont-de-Buis mercredi 18 mai. 29 enquêtes ont été officiellement ouvertes pour violences policières depuis le début du mouvement contre la loi travail. Ce lieu avait été choisi en raison de la présence de l’usine Nobelsport où sont notamment fabriquées les munitions de flashball qui ont mutilé de nombreuses personnes ces dernières années.
Après l’interdiction de la manifestation par le Préfet du Finistère le 16 mai, les participants et les participant-e-s du collectif ont décidé d’appeler à un rassemblement à la gare de Pont-de-Buis. L’idée était de faire une conférence de presse avec lecture de texte et de témoignages de gens mutilés par les forces de répression. Un dispositif complètement disproportionné nous a empêché d’accéder au centre ville de Pont-de-Buis : environ 200 CRS et gendarmes mobiles, un camion de surveillance vidéo, un hélico…!
Bien que les personnes qui ont répondu à l’appel du collectif n’aient de fait commis aucun acte répréhensible par la loi, les gendarmes, en plus de prises d’identité systématiques, ont procédés à des fouilles de véhicules : merci l’état d’urgence !
Après un repli sur le centre ville de Chateaulin où une cantine s’est mise en place et où la lecture des textes et témoignages a finalement eu lieu, une Assemblée Générale a décidé d’aller devant la permanence du député Richard Ferrand, député PS du Finistère et rapporteur général de la loi Macron, loi dans la même ligne que la loi Travail. Les gendarmes mobiles ont chargé bien que les manifestant-es reculaient. Une personne a été arrêtée préventivement puis relâchée…

Le collectif dénonce l’état d’urgence qui devrait être prolongé le 19 mai et qui permet d’interpeller des personnes sans qu’aucune infraction leur soit reprochée. Avec cet état d’urgence, c’est 53 personnes interdites de manifestation contre la loi travail jusqu’au 30 mai ! A Rennes, un militant subit cette interdiction alors qu’aucun fait de violence lui est reproché. Son tort ? Etre un animateur de la mobilisation contre la loi travail ! Même situation à Nantes !

Etudiant-e-s, salarié-e-s avec ou sans emploi, puisque nous ne sommes pas mûres pour la dictature et sa violence d’Etat, nous continuerons de nous mobiliser contre la loi travail et son monde !

Nous avons participé à la grève interprofessionnelle du 19 mai et invitons celles et ceux qui veulent lutter contre la loi travail à échanger sur les suites du mouvement mardi 24 mai 18h à la Salle des syndicats, place Edouard Mazé à Brest.

Collectif brestois contre la loi Travail

Photo tirée de https://brest.mediaslibres.org/

Le 28 avril, une manif de plus contre la loi travail… elle s’annonce massive et c’est tant mieux. Depuis quelques semaines on entend parler de « grève reconductible » et de « grève générale » et même certains syndicats en ont parlé.
Le phénomène « Nuit debout » a permis de faire durer le mouvement de contestation tout au long du moi d’avril. Et on peut souligner qu’il a trouvé de l’écho hors des grands centres urbains comme en témoignent les assemblées de Questembert, Chateaulin, Saint-Aubin du Cormier, Guingamp, … Mais soyons sérieux, si nous voulons gagner il va falloir parler à un moment des modes d’actions.
Organiser la grève générale au sein d’un prolétariat dispersé dans des centres de productions éloignés les uns des autres, sans une grande présence syndicale (quand il y en a) ne se décrète pas. Les affrontements avec la police où la gendarmerie sont légitimes dans le sens où nous défendons notre droit de manifester où bon nous semble dans les grandes villes que les préfets veulent nous interdire. Mais c’est beaucoup d’énergie dépensée que nous pourrions utiliser pour bloquer les flux.

Une journée de grève c’est fait pour bloquer l’économie, pas pour compter les calicots et les banderoles.

Donc oui, il va falloir s’organiser pour faire des piquets volants pour obliger les centres commerciaux à fermer, les grandes enseignes, les entrepôts, les 4 voies, les voies ferrées… Ce n’est que comme ça que l’on pourra commencer à parler de victoire, de sa possibilité. Ceux qui prétendent lutter contre la loi travail mais ne veulent pas envisager ce type d’actions doivent nous expliquer pourquoi nous devrions avoir un niveau de combativité inférieure à celle des productivistes pro agro-business de la FNSEA…
Notre rapport à la violence peut être différent, mais la désobéissance collective permettra à chacun de participer à ces blocages suivant ses convictions, ses capacités.

Le président de la CCI de Nantes a osé demander aux syndicats d’annuler la manif du 28 parce que les banques sont taguées ou symboliquement détériorées et que les grandes enseignes se plaignent d’une baisse de fréquentation. C’est comme ça que l’on va gagner, pas autrement.

Refusons la division entre « bons manifestants » et « méchants casseurs » : beaucoup de syndicats ont apporté leurs soutien aux manifestants déférés devant la « justice », d’autres appellent à manifester casqué pour se protéger de la violence de la police, tout cela va dans le bon sens.

Un nouveau préfet, Christophe Mirmand, vient d’arriver en Bretagne : il n’est pas élu et il a plus de pouvoir que les élus de notre ridicule conseil régional. Le précédent  (Patrick Strzoda) qui a minoré les violences policières contre les opposants à la loi travail a été promu au ministère de l’intérieur. Rappelons donc à son successeur qu’il n’est pas le bienvenu ici et inaugurons donc sa mission par une turbulente grève générale dés le lendemain du premier mai !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 28 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 10h30 — Esplanade des machines de l’île (départ de la Fac à 9h30)
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 10h30 — Place de l’Amérique Latine
  • Châteaubriant/Kastell-Brient : 10h30 — Place de la Mairie
  • Coueron/Koueron : 10h30 — Place de la Mairie
  • Ancenis/Ankiniz : 10h30 — Station Esso

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h00 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Fougères/Felger : 17h30 — Place Aristide Briant

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 10h30 — Place de la république
  • Quimper/Kemper : 10h30 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Rassemblement devant les locaux de la CGT
  • Morlaix/Montroulez : 10h30 — Place de la Mairie
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 14h00 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 14h00 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 14h00 — La Plaine
  • Lanester/Lannarstêr : 13h00 — Pont des Indes
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 14h00 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 10h30 — Place de la Liberté
  • Guingamp/Gwengamp : 11h00 — Parvis de la Mairie
  • Dinan : 12h00 — Esplanade de la Résistance
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Place de Caerphily
  • Rostrenen/Rostrenn : 10h30 — Place du Champs de Foire

Voici une liste non-exhaustive des mobilisations contre la loi Travail en Bretagne le 9 avril.

Loire-Atlantique/Liger-Atlantel

  • Nantes/Naoned : 14h00 — Esplanade des machines de l’île
  • Saint-Nazaire/Sant-Nazer : 14h00 — Devant la Gare SNCF

Ille-Et-Vilaine/Il-ha-Gwilun

  • Rennes/Roazhon : 11h00 — Esplanade Charles de Gaulle
  • Redon : 11h00 — Sous-Préfecture
  • Saint-Malo/Sant-Malou : 11h30 — Devant la Médiathèque “La Grande Passerelle”
  • Vitré/Gwitreg : rassemblement prévu (12h00 ?)
  • Fougères/Felger : rassemblement prévu

Finistère/Penn-ar-Bed

  • Brest : 14h00 — Place de la liberté
  • Quimper/Kemper : 14h00 — Place de la Résistance
  • Carhaix/Karaez : 10h30 — Place du Champ de Foire
  • Morlaix/Montroulez : 10h00 — Place Puyo (Face à l’IUT)
  • Quimperlé/Kemperle : 10h30 — Place Saint-Michel

Morbihan/Mor-Bihan

  • Lorient/An Oriant : 10h30 — 84 Boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes/Gwened : 10h30 — La Rabine
  • Pontivy/Pondi : 10h30 — La Plaine
  • Belle-île-en-Mer/Enez ar Gerveur : 10h30 — Le Port du Palais

Côtes d’Armor/Aodoù an Arvor

  • Saint-Brieuc/Sant-Brieg : 11h00 — Esplanade des Champs
  • Guingamp/Gwengamp : 10h00 — RDV à Kernilien pour se rendre en caravane automobile à Lannion, arrêt à Bégard à 10h20 sur le parking de la MJC.
  • Lannion/Lannuon : 11h00 — Devant La Poste.

Depuis le 31 mars, journée pendant laquelle prés de 80 000 personnes manifestèrent en Bretagne contre le projet de loi travail, le mouvement de contestation semble continuer malgré les vacances scolaires des lycéens.
Les premières tentatives d’occupation de places publiques ont eu lieu à Rennes, Nantes, Guingamp, Lorient… elles ont connues des fortunes et succès divers. Il faut souligner combien — au prétexte de quelques bris de vitrines et quelques « vols » — l’espace public est contrôlé par les préfets avec la complicité des notables élus du PS.
Cela trahit la fébrilité du gouvernement central et du PS qui ne veut pas que la contestation s’enracine et table sur l’essoufflement du mouvement notamment à l’approche des vacances universitaires.
Un autre signe de l’inquiétude du gouvernement est la violence des forces de police qui sont en nombre et pour faire peur et dissuader. Les plaintes et témoignages en raison des violences policières se multiplient.
A titre de comparaison, on peut se rappeler la totale absence ou l’extrême retenue des forces dites de l’ordre pendant les manifs d’agriculteurs productivistes d’il y a quelques mois.
Cette volonté de briser ce mouvement naissant se traduit aussi par des consignes de fermeté dans les tribunaux. Les peines prononcées sont extrêmement lourdes, six mois fermes pour notre camarade Gael à Nantes pour des prétendues violences, deux mois à un jeune ouvrier en comparaison immédiate après le 31 mars dans cette même ville, un mois ferme à un manifestant qui a montré son cul aux flics… Des arrestations en pagaille à Rennes également où déjà en février dernier des opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes avaient écopé de peines allant jusqu’à 7 mois fermes !

Face à cet acharnement du pouvoir il faut tenir bon et continuer à essayer d’occuper l’espace public sur des bases anticapitalistes et rupturistes, et les occupations de places vont dans ce sens. Mais cela ne saurait suffire. Si la lutte contre le CPE a été partiellement victorieuse il y a dix ans c’est parce que le blocage économique s’est imposé comme mode d’action. Il nous faudra bloquer les quatre voies, les chemin de fer, faire fermer les grandes enseignes les jours de grève en constituant des piquets volants si nous voulons gagner. Il faut frapper le patronat en bloquant les flux ! L’audace des manifestants de Rennes et Nantes le 4 avril a permis de bloquer les voies ferrées en présence d’étudiants mais aussi de salariés, syndiqués ou non.

Pour mettre tout cela en place, pas besoins d’ordre venant de Paris, il faut le faire ici entre AGs de lutte, facs ou IUT occupées pour ré-étendre la lutte en allant motiver les troupes dans les établissements scolaires qui n’ont pas encore été fermés, aller à la rencontre des ouvriers de la COOPERL ou des employés de LIDL en grève récemment, de la paysannerie défendant un projet non productiviste. Nous n’avons pas besoin d’une fantoche « coordination nationale étudiante » constituée à plus de 50 % d’établissements universitaires parisiens !Il faut nous organiser ici en Bretagne, là où nous vivons, travaillons et étudions !Il faut aussi faire connaître l’appel de plus de 1000 syndicalistes qui ont signé un appel à intitulé « On bloque tout ! » (http://onbloquetout.org/) et constituer des caisses de solidarité avec les grévistes et les prisonniers.

La capacité du mouvement à perdurer permettra de continuer à réduire au silence pour le moment les forces néo-fascistes et racistes du FN qui empêtrés dans les scandales financiers type « Panama Papers » n’osent pas s’exprimer sur la contestation sociale en cours car en vérité ils soutiennent comme toujours les plus riches.

Il faut continuer à  désobéir collectivement pour résister à ce projet de loi, à l’état d’urgence, à la violence des flics et des juges contre notre classe !

Bretagne en Luttes / Breizh o Stourm