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Comme dans d’autres villes de Bretagne où le mouvement contre la réforme des retraites a pris une ampleur certaine de nombreux militants à Morlaix se retrouvent en but à la répression. Parfois sous des prétextes grotesques mais qui s’inscrivent bien dans un contexte de harcèlement policier et judiciaire contre ceux et celles qui ont animés un puissant mouvement sociale qui n’est pas éteint.

A Guingamp, Lorient, Quimper la répression a aussi été notable, même si elle prend des formes moins spectaculaires que dans les métropoles ( Brest, Rennes, Nantes). Il convient de la subvertir de faire perdurer le cycle de confrontation avec la bourgeoisie qui rentre dans une nouvelle phase.

Nous y reviendrons. En attendant, prenez part aux initiatives pour les camarades de Morlaix.

Des militants de la Gauche Indépendantiste participants au mouvement contre la réforme des retraites.

Voici les différents texte de soutien et rendez-vous anti-répréssifs.

Nous tenons à apporter notre total soutien aux 15 militants syndicaux et politiques ayant à subir la répression des forces de police dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites. Les 8 premiers d’entre-eux seront auditionnés au commissariat de Morlaix le mercredi 17 mai à partir de 8h30, les 7 autres à une date ultérieure. Par ailleurs, nous dénonçons la série de verbalisations, souvent grotesques comme l’usage du klaxon en pleine journée, que subissent là aussi les militants syndicaux et militants politiques investis dans le mouvement social contre la réforme des retraites.
Nous dénonçons vivement cette répression qui vise à criminaliser le mouvement social, l’engagement syndical et l’engagement militant contre une réforme que 90% des travailleuses et travailleurs rejettent.
L’intersyndicale a dénoncé ces convocations en conférence de presse le jeudi  20 avril, tout autant que l’injustice d’une réforme des retraites profondément antisociale.
Alors que le président Macron déclarait le lundi 17 avril se donner 100 jours pour renouer le lien avec la population et retrouver un climat social apaisé, on peut mesurer la contradiction, une fois de plus, entre la parole et les actes.
Nous appelons à un rassemblement de soutien, calme et déterminé, devant le commissariat de Morlaix, le 17 mai, à partir de 8h15.
Signataires actuels :
PCF Morlaix et 29, France Insoumise Morlaix, Ensemble 29, NPA Morlaix, Kreiz-Breizh et 29, Gauche Indépendantiste, UDB Morlaix et 29, EELV Morlaix, Révolution Permanente Brest, CNT Brest, Confédération paysanne 29, LDH Morlaix, AFPS Morlaix, Comité des luttes du pays de Morlaix, AG des luttes Guingamp, Comité Retraites de Landerneau
 
– Conseillers régionaux : Christian Troadec (Vice-président, régionaliste), Gladys Grelaud (PCF), Nil Caoussin et Gael Briand (UDB), Aziliz Gouez (Breizh a-gleiz), Christine Prigent (EELV)
– Conseillers départementaux : Olwen Denes (EELV 35), Ismael Dupont (PCF 29), Pierre Le Goff (socialistes et démocrates 29), Philippe Guillemot ( Régionaliste 29), Corinne Nicol (Régionaliste 29)
– Maires : Sébastien Marie (Plouneour-Menez), Pierre Le Goff (Guimaec)
– Conseillers municipaux : Anton Burel (Cintré), Jean-Luc Bonis (St-Pol-de-Leon), Ismael Dupont (Morlaix), Taran Marrec (Brest-PCF), Jean-Marie Goater (EELV-Rennes), Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Marion Maury, Gwendal Quiguer et Gaëlle Morvan (EELV Brest), Eric Bainvel et Primael Petit (St Herblain à Gauche Toute), Valerie Faucheux Conseillere Ville de Rennes Rennes Métropole co-présidente éluEs écologistes.

 

Quelques jours après l’annonce par le gouvernement de l’extension de la possibilité de surtaxer les résidences dans 5000 communes ( dont nous ignorons la liste à ce jour ) le comité pour le logement de Morlaix a battu le pavé pour rappeler l’exigence de l’application de l’intégralité du dispositif Zone tendue dans l’ensemble de la Bretagne.

C’est à dire : la surtaxation des résidences secondaires, l’encadrement des loyers, et la limitation de la location de courte durée. Mais les participants ont aussi rappelé leurs exigences d’une relance du logement public et d’une éradication des 63 000 logement indignes recensés en région Bretagne.

“Des logements pour les gens pas pour se faire de l’argent” ! “Vue sur mer pour les précaires” !

Un peu plus de 300 personnes emmenées par une tête de cortège dynamique, jeune, bruyante ont animés les rues de Morlaix un week-end de vacances. En dessous de certains pronostics mais honorable et intéressant pour l’avenir du mouvement pour le logement en Bretagne. Un nombre très important de syndicalistes notamment de la CFDT et de la CGT ( sans oublier les militants de Solidaires et de la CNT ), des élus ( PCF, UDB, EELV, Gauche Indépendantiste…) étaient de la partie , dont une bonne partie étaient resté sur le bord des précédentes initiatives, sans doute grâce à l’énorme travail de mobilisation locale fait par le comité.

 

L’ensemble des initiatives pour le logement en Bretagne semble s’inscrire dans la durée.

En témoigne le rendez vous du 5 novembre à Lorient sur des bases similaires mais avec en toile de fond la critique d’une projet de logement de standing. Le rendez vous est fixé quai des indes à 14h30. Le même jour à Douarnenez seront dans la rue  devant l’abri du Marin à midi contre un projet immobilier de luxe. 

 

Les organisateurs de la manif de Morlaix donnent rendez vous le 19 novembre à Guingamp avec le comité Tregor Argoat Goelo pour construire avec les comités locaux et assos investis sur le logement un nouveau cadre de mobilisation. Des contacts ont été pris avec les orgas de jeunesses qui font face à la raréfaction du logement pour étudiants à Rennes, Brest, Lorient et Nantes pour faire de journée européenne du logement fin mars une date de mobilisation en Bretagne dont la forme reste à définir. Fin juin la loi de finances rectificative nous permettra de ré-interpeller collectivement les parlementaires. Surtout d’ici là c’est les collectivités locales bretonne qui seront interpellées pour être plus incisives et demander de nouvelles compétences.

 

Nous publions ici l’intégralité de la prise de parole des organisateurs . Nous y soulignons ceci :  l’exigence que la Région Bretagne assume la compétence logement et perçoive une part de la surtaxe sur les résidences secondaires. Un débouché politique spécifiquement breton qui nous semble particulièrement pertinent et est assumé très largement maintenant.

Les militants indépendantiste de gauche investis dans la campagne logement.

 

 

Le comité local pour le logement du pays de Morlaix créée il y a seulement 2 mois se félicite de la réussite de la mobilisation de 29 octobre 2022. Elle vient clôturer un formidable travail unitaire et de terrain de près d’un mois. Nous vous remercions chaleureusement toutes et tous de votre présence. Nous remercions l’ensemble des élus présents : de la municipalité de Morlaix, de communes de Morlaix Communauté, de Haut-Leon Communauté, mais aussi des conseillères et conseillers départementaux, régionaux ou députés. Nous remercions l’ensemble des 26 organisations politiques, syndicales et associatives qui ont répondu favorablement à notre appel : PCF, Génération.s, Gauche Indépendantiste, NPA, France Insoumise, UDB, EELV, PS, Ensemble, Parti de Gauche, UCL, CNT, CGT, CFDT, Solidaires, Morlaix Alternative Citoyenne, Droit à la Ville Douarnenez, St-Malo j’y suis j’y reste, Le Utopistes en action, La Lanterne, Comité des chômeurs et solidaires, Ligue des Droits de l’Homme.

 

La réprésentativité de ce jour est à la hauteur des enjeux. Oui nous avons sû créer une dynamique locale alors continuons à construire la mobilisation populaire et transformons l’essai à plus grande échelle.

 

 

Nous réclamons un meilleur accès au logement  dans le pays de Morlaix comme partout en Bretagne, nous avons souligné l’urgence de la situation et mis sur la place publique une proposition : permettre d’utiliser le dispositif de la Zone Tendue – jusqu’ici inappliqué en Région Bretagne – afin d’encadrer les loyers et les locations de courte durée tout en donnant la possibilité aux conseils municipaux de surtaxer les résidences secondaires.

 

A l’occasion de l’adoption de la loi de finances via le 49.3 on apprend que cette exigence d’égalité fiscale pour que comme au Pays Basque et ailleurs nous puissions surtaxer les résidences secondaires  sera peut-être possible dans certaines zones. Sans doute  prise pour calmer les légitimes revendications populaires suite aux manifestations du mois de septembre dernier !

 

Mais faute de débats et d’amendements en séances on ignore où précisément cela sera possible, quels en seront les critères et qui décidera.

 

On sait seulement que cela sera possible en Zone Touristique littorale …Mais nous savons aussi que c’est toute la Bretagne qui devrait être concernée car l’activité économique est tournée vers le tourisme, directement ou indirectement sur tout le territoire.

 

Et malheureusement nous savons que l’encadrement des loyers et de la location type Air BnB ne sera pas à la disposition des communes de Bretagne

 

Nous ne voulons pas qu’une part du gâteau de la Zone Tendue nous voulons tout le gâteau !

 

Parfois les loyers de maisons situées à l’intérieur du territoire bien loin du littoral et des grands centres urbains qui sont des passoires énergétiques chauffés à l’électricité prennent 250 euros entre deux locations ! Ni les salaires, ni les pensions, ni les minimas sociaux n’augmentent hélas à cette vitesse !

L’amendement gardé par le gouvernement ne calme pas notre colère ! Et nous voyons là une forme de mépris de non prise en compte de la colère populaire !

 

Mais qu’attendre de plus d’un gouvernement qui a baissé les aides à la Pierre pour la construction de logements sociaux et baissé les APL ?

 

Nous voulons dire aussi au gouvernement que les 63 000 logements potentiellement indignes et les 145 000 logement vacants en Région Bretagne doivent être rénovés dans le cadre de la relance du logement public ! Car avec l’obligation du Zero Artificialisation Net pour les intercommunalités nous n’auront pas beaucoup d’autres choix !

Pour cela il faut redonner des moyens à la politique de logement public et social !

Mais ceux qui s’intéressent à la question du logement, lequel représente la part de dépenses la plus importante des foyers bretons, savent aussi que les meilleurs dispositifs législatifs sont inopérants faute de service public pour les mettre en pratique sur le terrain.

 

Or un tel service public est bien ce qui fait défaut à de nombreuses collectivités locales. La plupart des communes bretonnes sont dépourvues de service d’hygiène pour lutter contre l’habitat indigne, pas plus qu’elles ne disposent de police de l’habitat pour endiguer le recours frauduleux aux baux mobilités et étudiants, délivrer des permis de louer ou surveiller le respect des règles limitant le recours aux locations touristiques de courte durée (dont on sait combien elles concurrencent les offres de logement à l’année, notamment dans les zones littorales).

Sur les 1 938 500 logements que compte la Région Bretagne, l’INSEE recense aujourd’hui 257 800 résidences secondaires soit 13 % du parc de logements breton. D’après les services fiscaux le montant moyen de taxe d’habitation dans l’hexagone est de 756 euros pour une maison secondaire et de 915 euros pour un appartement secondaire en 2020.

 

Dans un contexte de réduction drastique des marges de manœuvre fiscales des collectivités, le Conseil Régional de Bretagne devrait pouvoir utiliser cette ressource financière substantielle en percevant une part régionale de la taxe sur les résidences secondaires. Et prendre ainsi ses marques pour acquérir la compétence sur le logement, complémentaire de celle sur l’habitat que les intercommunalités exercent déjà.

 

C’est notre proposition !

 

Notre message va en effet aussi en direction des élus de la Région et des collectivités locales de Bretagne ! Soyez plus offensifs , plus exigeant !

 

On ne peut pas se contenter des miettes du dernier amendement ! La loi de finance rectificative sera votée en juillet 2023 nous voulons que vous portiez avec nous cette exigence populaire, cette exigence d’extension de la Zone Tendue à toute la Bretagne ainsi que cette prise de compétences nouvelles !

La loi ouvre désormais la possibilité de développer les expérimentations par les collectivités locales, grâce au principe maintenant reconnu de différenciation territoriale. Communes et agglo doivent étudier les moyens d’expérimenter des dispositifs locaux de plafonnement des loyers le temps que les évolutions législatives nécessaires se produisent et exiger de nouvelles marges de manœuvres !

N’attendez pas pour agir ! Si on additionne les logements vacants et les résidences secondaires de la Bretagne historique on arrive au chiffre vertigineux de 522 800 logements exclus du marché à l’année ! Et encore nous ne sommes pas capables de chiffrer avec nos moyens combien de nuitées Air BNB viennent alourdir ce tableau déjà bien sombre !

 

Il faut répartir les richesses ! il faut agir !

 

Pour notre part nous lançons un appel pour qu’au mois de mars prochain à l’occasion de la journée européenne du droit au logement nous poursuivions notre mobilisation en Bretagne à l’occasion de la fin de la trêve hivernale !

 

 

Nous lançons aussi un appel à créer un outil de mobilisation rénové à l’échelle de la Bretagne donnant toute leur place aux associations et collectifs locaux spécialisés , aux organisations syndicales mais aussi aux structures étudiantes et de la jeunesse. Pour ce fait, nous appelons les comités locaux déjà existant à nous emboîter le pas pour de nouvelles mobilisations et nous proposons une réunion de construction de la lutte pour le logement à Guingamp le 19 novembre.

 

 

La Gauche Indépendantiste, War-Sav POGI, appelle à se joindre  au rassemblement le jeudi 25 août à 10h30 devant l’Inspection Académique 12 rue du Poulfanc à Morlaix pour l’ouverture de la filière bilingue dès la rentrée à Plougasnou. Après la lutte victorieuse que la communauté attachée à l’enseignement en langue bretonne, a mené l’an dernier pour l’ouverture de la filière bilingue au lycée Tristan Corbière à Morlaix, c’est pour Plougasnou qu’il faut se battre et suivre le chemin de la victoire morlaisienne il y a un an.

Seule la lutte paie ! Assez des attaques répétées des instances de l’Éducation Nationale !

Alors que toutes les conditions sont remplies pour l’ouverture de la filière bilingue publique breton-français sont réunies : nombre d’élèves inscrits, enseignante nommée, ATSEM recrutée, salle aménagée, soutien des élus locaux, l’inspection académique à décidé la veille des vacances d’été de suspendre l’ouverture à 2023.

Cette décision arbitraire est inacceptable et montre une énième attaque contre le développement de l’enseignement en langue bretonne. C’est aux bretonnes et bretons de décider pour que l’enseignement de notre langue soit pérennisé. Pour cela, nous demandons la gestion de la compétence éducation par une institution bretonne de plein exercice.

 

Depuis Vendredi des événements d’une extrême violence se déroulent à Jérusalem et également à Gaza. Depuis plusieurs semaines l’armée israélienne, les colons, les bandes fascistes et racistes des suprématistes israéliens, multiplient les agressions à l’encontre des Palestiniens de Jérusalem : interdiction d’accès à la vieille ville de Jérusalem et aux lieux saints en ce mois de ramadan, provocations et agressions permanentes de la part des colons sur l’Esplanade des mosquées.

Dans le même temps, des dizaines d’habitants palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah sont menacés d’une expulsion imminente de leurs maisons, plusieurs familles du quartier de Silwan ont vu leurs maisons détruites, alors que des centaines d’autres menaces de destruction de maisons pèsent sur les familles palestiniennes de Jérusalem.

Vendredi 7 mai, l’armée israélienne a pénétré sur l’Esplanade de mosquées alors que 70 000 fidèles étaient rassemblés, provoquant des mouvements de panique. Le Croissant rouge a annoncé que 178 personnes ont été blessées dont 88 ont dû être hospitalisées, la plupart blessées à la tête par les balles métalliques enrobées de caoutchouc. L’armée d’occupation n’a pas hésité à pénétrer dans une clinique du Croissant rouge et à tirer des gaz lacrymogènes dans les salles de soins.

Depuis Lundi, la situation ne cesse d’empirer : de nouvelles agressions de la police d’occupation ont fait, à nouveau, plus d’une centaine de blessés. En représailles à des tirs de roquettes, l’armée israélienne a procédé à des bombardements sauvages et aveugles à Gaza causant la mort de 26 palestiniens dont 9 enfants.

Les États ont l’obligation d’empêcher ces crimes ; il faut en finir avec l’impunité d’Israël.
Ce sont les victimes qu’il faut protéger ; les criminels doivent être dénoncés. La France doit cesser de renvoyer dos à dos l’oppresseur et l’opprimé, elle doit, enfin, s’exprimer de manière claire et nette et poser des actes sanctionnant les crimes de l’occupant.

Pour dénoncer ces nouveaux crimes d’Israël qui trouvent leur origine dans la politique d’apartheid et de colonisation et pour exiger que le gouvernement de la France agisse, enfin, nous invitons tous les citoyens sensibles à la cause de la Paix et de la justice, à se rassembler SAMEDI 15 MAI à 10H 30 Square de la Résistance à MORLAIX.

Port du masque obligatoire.

 

L’AFPS pays de Morlaix – Amnesty International – Association Morlaix/Wavel – PCF – le PS – EELV – GENERATION.S – UDB – NPA – Ensemble – La Gauche indépendantiste – UL CGT.

Ur galv ledan zo bet savet gant stourmerien ha stourmerezed a-bep seurt… Ma fell deoc’h sinañ a-gevred gante evit ma vo ul listennad unvan, ekologour, engouestlet er stourm evit ur galloud politikel e Breizh, unvaniezh hor bro, n’ho peus ken tremen dre aze.

Savomp Breizh asambles !

Da vare an dilennadegoù Rannvro a vo e miz Meurzh 2021 e ranker embann war ar groaz hor c’hoant da sevel Breizh asambles.

Pandemiezh ar C’HOVID-19 he deus lakaet war wel gwanderioù ar galloud publik kreiz, ha dreist-holl, an ezhomm da greñvaat an ampartiz da gemer divizoù evit ar c’humunioù hag ar rannvroioù. Diwar se e teu da vezañ anat e c’hellfemp ober gwelloc’h ha mont buanoc’h evit talan ouzh un enkadenn yec’hed e giz-se e Breizh ma vije mestroniet er vro ar politikerezhioù publik yec’hed. Ar galloud-se da vezañ mestr gant ar strollegezhioù lec’hel evit sterniañ ar jeu a vo ivez a-bouez ruz evit talañ ouzh an enkadenn ekonomikel ha sokial a vo.

Breizh, eus Brest betek Klison, zo un takad poellek a-benn reiñ lañs d’ar politikerezhioù publik evel :

– an treuzkemm ekologel oc’h harpañ patromoù labour-douar a brodu gwelloc’h ha disheñvel, oc’h harpañ patromoù labour-douar a galite uheloc’h en ur grouiñ postoù-labour niverus ha talvoudus e pep lec’h, a zouj muioc’h ouzh an endro en ur cheñch penn d’ar vazh gant ur patrom labour-douar askoridik diamzeriet ha distrujus.
Kaout c’hoant chench ar jeu e giz-se a ya a-gevred gant ar stourm a-enep tommadur an hin hag ar c’hengred gant al labour-douar gant peizanted e skeul ar bed. Ken mallus eo n’haller ket gortoz 2040 evit kavout ha lakaat e pleustr doareoù all d’ober evit emporzhiañ soja OGK ha treuzgenek. Doareoù all a ranker kavout ha lakaat e pleustr ivez evit talañ ouzh ar freuz ha reuz a vo gant klozadur an tiez-feurm uzin liammet ouzh ar steuñv kig-yar.

– Darempredoù troet en un doare all etre kêrioù bras Breizh ha kêrioù ha tiriadoù an dibarzh, war ar maez dreist-holl, a-benn ingalañ monedoù d’ar yec’hed, d’ar sevenadur, d’an treuzdougen, d’an deskadurezh ha d’ar stummadur, d’al lojeiz, d’an implj ha d’ar servijoù publik.

Breizh a rank bezañ ivez un takad skouerius evit brudañ an ingalded etre merc’hed ha paotred, an ekonomiezh gengred diazezet war an ezhomm sokial ha n’eo ket war ar gounidoù a-verr dermen, al liesseurted yezhel, an deskadurezh a-enep an LGBTfobiezhioù, ar gengred etre ar rummadoù, ar vreuderiezh gant an divroidi.

A-benn bremañ e ya war-raok ar soñj da welet Breizh gant barregezhioù nevez, koulskoude e soñj deomp e ranker da gentañ sevel un takad skouerius evit un demokratezh-perzhiañ. Ar bretonezed hag ar vretoned a rank gallout kemer perzh en tabut evit reiñ o soñj dre ur referundom ofisiel war ment Breizh kement ha war ar galloud lezennel ha kemedel a fell dezho renañ o-unan.

Da heul disoc’hoù brav al listennadoù gwer ha sitoian en dilennadegoù kêr tremenet hag a lak war-wel ur c’hoant demokratel nevez e ranker kenderc’hel ganti da vare an dilennadegoù e miz meurzh 2021.
An intrudu-se a rank bezañ gwelet ivez evel un astenn eus ar re o deus c’hoant ar justis sokial o stourm evit sistem al leveoù dre zasparzh, digresk an amzer labour, kresk ar goproù hag ar c’horvoderioù sokial izek, kemer e kont poaniusted labourioùan ouvrierien.

Kement all a c’hellimp ober nemet o kenlabourat hag o sevel a-stroll ul lusk hag ur program a-benn tizhout ar voterezed hag ar voterien ne gavont ket o jeu gant bilañs ha treuzvarc’hadoù ar re zo bet e penn ar Rannvro abaoe 2015.
An emglev liesliv ha Gwenn-ha-Du a rank bodañ dreist d’ar personelezhioù kreñv, d’ar strolladoù politikel ha d’an doareoù politikel stag ouzh an urzhioù parizian.
Alc’hwez an trec’h a vo evit kinnig ha sevel Breizh a-stroll hag hini an dazont, a-benn bezañ un doare demokratel nevez gwirion, a-benn chom hep laoskel ar Rassemblement National mestr war an tabud politikel a lako-eñ war wel an nebeud a ziferañsoù zo etre al listennadoù war ar renk.

Pouezus-meurbet eo an heuliad, entanus eo. Kinnig a reomp deoc’h, evel sinerien an destenn-mañ d’ober kement all ha da bouezañ neuze war an nerzhioù politikel evit ma vo lakaet e pleustr ar c’hinnigoù.

Roll ar sinerien kentañ : Lionel Henry (Maer Mousterel ar Gwast), Florence Lescoffit (Kuzulierez Pleñver), Primael Petit (Kuzulier kêr Sant-Ervlan ha meurgêr Naoned), Laetitia Fitamant (stourmerez evit ar brezhoneg hag al lojeiz – Douarnenez), Eric Bainvel (Kuzulier kêr Sant-Ervlan), Christine Georges (Kuzulierez Kêr Kentreg), Brieg Guerveno (Soner – Ilfentig), René Louail (Peizant Ekologour – Koedmaeg), Nil Caouissin (kelenner brezhoneg – Plouha), Anton Burel (Kuzulier Kêr Kentreg), Montserrat Casacuberta (Kuzulierez-kêr Roazhon ha meurgêr Roazhon), Gael Roblin (Kuzulier Kêr Kumun Gwengamp), Fabrice Cadou (Kelenner brezhoneg Montroulez), Trefina Kerrain (skoazellerez, Kuzulierez Kêr Lannuon ha tolpad kerioù kumuniezh Lannuon), Kristian Le Mener (e-karg deus ur gevredigezh e Montroulez), Jef Monnier (skoazeller, kuzulier Kêr Roazhon ha Meurgêr Roazhon), Herve Le Gal (Kenurzhier Kevredigezhel – Roc’h-an-Argoed), Jerom Bouthier (stourmer galloek – Roazhon), Lus Bimont-Chauveau (Kelenner er servij publik divyezhek – Montroulez), Martial Méaude (Maire adjoint de la commune Déléguée de Château-du-Loir – Sarthe), Gael Briand (Kuzulier Kêr An Oriant), …

Le mouvement de refus de la réforme des retraites rentre en ce début janvier dans une phase décisive. C’est un mouvement incroyablement populaire. En témoigne les sondages, les réseaux sociaux et malgré le matraquage anti-grévistes des médias mainstream et le discours antisyndical. Et ce malgré l’arsenal ultraviolent du corps policier et les brutales décisions de justice qui ont été la norme ces dernières années dans le cadre du mouvement contre la loi-travail et contre les Gilets Jaunes. Politique répressive assumée par le gouvernement pour blesser et dissuader toute tentative de révolte.

Une grève populaire se mesure bien sur au nombre de manifestants les jours de grève dans les métropoles. De ce point de vue les grandes villes Bretonne , Brest, Rennes, Nantes ont en décembre connues des manifestations massives se comptant en dizaine de milliers de personnes mobilisées.

Mais elle se mesure aussi à la multitude d’initiatives dans les plus petites cités peu habituées aux bruyant cortèges et à une certaine radicalité militante. Lannion bien sur comme St Brieuc ou Morlaix mais aussi  Guingamp, Pontivy, Carhaix, Chateaubriant, Paimpol, Landerneau, Combourg, Fougères, Redon, Rostrenen, Belle Isle en Mer, ont ainsi connu plusieurs manifs depuis décembre, des interpellations d’élus LREM dans les conseils municipaux, des blocages, rassemblements…Avec parfois de fortes participations.

La grève ce n’est pas que à la TV, ce n’est pas que la RATP ou la lointaine métropole parisienne.

 

 

Une grève qui est populaire , ce n’est pas une grève que l’on mène par procuration en laissant une catégorie de travailleurs assumer seuls le poids de la grève. Et contrairement à ce que raconte certains, beaucoup de salariés du privé y prennent part, même si pour gagner il faut élargir la mobilisation et aller vers le blocage de l’économie.

 

La particularité de ce mouvement de grève est bien sur la mise en place de très nombreuses initiatives de solidarité avec les grévistes à travers des caisses de grèves.

Ainsi à Rennes pour le personnel de Rennes 2 :

 

A Nantes dans l’éducation

 

Prés de Guingamp à Louargat c’est un Fest-Noz qui a rassemblé 300 personnes qui a grandement contribué à rassembler prés de 5000 euro localement pour faire vivre la grève .

 

 

Convergences avec les paysans : Comme le rappelle le site l’Expansive “À Lorient et dans le Morbihan, une équipe de maraicher·e·s et d’autres personnes investies dans la grève ont décidé de lancer un réseau de ravitaillement des luttes sur le Morbihan. Après le pays nantais et rennais, c’est donc le troisième territoire breton à voir les luttes se doter d’un outil d’approvisionnement bien efficace !”

La plupart des Union Locales de la CGT ont mis en place des caisses de grèves pour ceux et celles qui préfèrent envoyer des chèques.

 

 

 

Voici donc quelques outils et idées pour faire vivre la grève chez vous. Pour que la lutte continue après le 09 janvier ces outils de solidarité et d’auto-organisation au plus prés du peuple sont fondamentaux. A nous de les construire, renforcer et faire vivre partout en Bretagne.

 

 

Des militant.es de la Gauche Indépendantiste investi.es dans la grève.

La Gauche Indépendantiste invite ses militants et tous les démocrates, féministes, révolutionnaires de Bretagne à prendre part au mouvement de solidarité avec le peuple Kurde et le Rojava démocratique qui subissent une brutale attaque des forces militaires Turques.

En tant que défenseurs du droit à l’autogouvernement pour tous les peuples, et en tant que compagnons de Kendal Breizh, volontaire internationaliste breton mort sous les bombes turques à Afrin, nous faisons notre la déclaration de la commune internationaliste du Rojavac’est une révolution internationaliste, parce que beaucoup d’internationalistes ont rejoint cette révolution, en première ligne contre l’État islamique et le fascisme turc, nous avons aidé dans les hôpitaux, planté des arbres et travaillé pour construire une société démocratique et écologique, basée sur la libération des femmes.

De notre mobilisation à tous et toutes dépend la vie de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants au Rojava mais aussi la survivance de ce projet révolutionnaire née au sein de la résistance Kurde, ce qui le rend insupportable pour le régime d’Erdogan, en guerre avec les Kurdes du Rojava, mais aussi dans les territoires Kurdes d’Irak et de Turquie.

N’oublions pas dans nos mobilisations de dénoncer l’implication du lobby militaro-industriel français très présent en Bretagne et impliqué dans le commerce de mort avec la Turquie à qui il fournit armes et bombes. En effet, parmi les grandes entreprises françaises qui fournissent des systèmes d’armements, de la formation ou du maintien en condition opérationnelle à la Turquie figureraient notamment : Thales, Airbus Group (ex-EADS), MBDA, DCI, Dassault Systems.

Rassemblements à venir dans les jours qui viennent en Bretagne pour protester contre l’agression Turque au Rojava :

  • Jeudi 10 octobre à 17h30, devant le magasin Fnac du centre-ville de Lorient
  • Vendredi 11 octobre à Rennes à 17h place de la République
  • Samedi 12 octobre à Morlaix au kiosque à 12h
  • Samedi 12 octobre à 16h à Nantes place du commerce (Regroupement des composantes de la Gauche Indépendantiste derrière la banderole “Biji berxwedana Rojava, bevet Stourm Rojava”) 
  • Mercredi 16 Octobre à Guingamp à 18h place de l’échiquier/Champ au Roy.

La Gauche Indépendantiste Bretonne. 

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance) appelle à soutenir les écoles DIWAN pour que ces écoles laïques, gratuites et associatives et immersives en langue bretonne puissent bénéficier du forfait scolaire dans le projet de loi Blanquer.
Le premier ministre de la France Édouard Philippe s’y était engagé devant M. Loig Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, lui-même soutenu dans cette démarche par la conférence territoriale des maires de Bretagne administrative.
C’est donc la parole du chef du gouvernement qui est en jeu, à 96 heures d’un scrutin, parole donnée à l’ensemble des citoyens de Bretagne et pas seulement aux parents et salariés de Diwan qui depuis 42 ans font vivre ces écoles en donnant beaucoup d’eux mêmes, dans l’ensemble de la Bretagne historique.
Jamais dans l’histoire récente de Bretagne un tel consensus social en faveur de la reconnaissance du caractère de service public de Diwan n’avait été assumée par autant d’élus locaux.
Il convient donc de faire front ici en Bretagne contre Paris, pour rappeler à Édouard Philippe de tenir ses promesses, et pour dire à M. Blanquer qu’il doit cesser d’insulter notre langue, notre pays la Bretagne, et nos enfants en doutant de leurs capacités cognitives et de leurs maitrise du français ou d’autres langues.
En conséquence nous appelons l’ensemble de nos sympathisants à participer massivement aux initiatives qui pourraient émerger dans les prochaines heures partout en Bretagne.
Maiwenn Salomon pour la Gauche Indépendantiste

Evel Kendal Breizh warlene eo marvet ur stourmer etrebroadelour YPG Italian d’an 18 a via Meurzh e-kichen Baghouz, tost da zDeir Ezzor el lodenn deus ar c’hurdistan a zo e Siria. Lazhet eo bet gant izili DAESH. 33 bloaz e oa hag er Rojava evit skoazell an dispac’h ha stourm ar gurded abaoe 18 miz, perzh e oa eus ur strollad anarkour Tekoşîna Anarşîst. Stourm a rae er batailhon etrebroadel gant stourmerien ha stourmerezed TIKKO (Arme Dieubidigezh  ar Beizanted hag ar Vicherourien) dindan atebegezh hag urzhioù ar YPG/YPJ.

Setu troidigezh vrezhonek e lizher kimiadiñ  :

Demat,

Ma vez lennet ar gemennadenn-se ganeoc’h e talvez n’on ket deus ar bed-mañ ken. Mat, arabat eo deoc’h bezañ re drist, mat eo din evel-se, n’em eus ket kerse, marvet on en ur ober ar pezh a soñje din bezañ ar reizhañ en ur zifenn ar re wannañ hag en ur chom feal d’am mennozhioù  justis, ingalded ha frankiz.   Daoust, neuze, bezañ aet diwar wel re abred ez eo bet un trec’h ma buhez. N’em bije ket gellet gedal gwelloc’h  ha me zo kazi sur bezañ aet kuit gant ur mousc’hoarzh ouzh ma muzelloù. Hetiñ a ran ar pep gwellañ deoc’h, emichañs e tibabfet c’hwi ivez un deiz bennak (ma n’eo ket bet graet c’hoazh) da reiñ ho puhez evit ho nesañ, kar n’eus nemet evel-se e lakaer ar bed da cheñch. 

N’eus nemet en ur drec’hiñ an hiniennelouriezh hag en em garantez ennomp e c’hellfomp ober an diforc’h. Diaes eo an amzerioù, gouzout a ran, met na asantit biken ar gouzañvidigezh, na gollit biken ar spi, biken !

Pa seblant kollet pep tra ha pa soñj deoc’h ne vo ket tu tremen dreist ar poanioù anduret gant an den hag an douar, klaskit an nerzh ennoc’h ha treuzkasit anezhañ d’ho kamaraded. Er mareoù teñvalañ eo e vo talvoudus ho sklerijenn just a-awalc’h. Ha dalc’hit soñj « Pep tourmant a grog gant un dakenn ». Klaskit bezañ an dakenn-se.

Ho karout a ran holl, emichañs e vo talvoudus deoc’h ma c’homzoù. 

Betek an trec’h ! 

Orso Tekoser Lorenzo 

 

Ce dimanche 3 mars, prés de 130 personnes ont participé à la journée de solidarité avec le Kurdistan en hommage à Kendal Breizh volontaire breton des YPG Kurdes mort au combat à Afrin (Kurdistan de Syrie) face à l’armée turque et à ses alliés de DAESH. D’autres hommages avaient eu lieu à l’initiative du Secours Rouge à Bruxelles et de la communauté Kurde de Paris le mois dernier.

Des vidéos de volontaires internationalistes italienne et étasunien présents à Afrin ont été diffusés et suscités débats et questions du public sur le projet démocratique du Rojava, auxquels les intervenants des Amitiés Kurdes de Bretagne et Raphael Lebrujah (auteur de “Comprendre le Rojava dans la guerre civile syrienne“, Éditions du Croquant, octobre 2018, 208 p., 15 €) ont pu répondre.

Ils ont ainsi animé un véritable cours d’éducation populaire sur la situation au Rojava mais aussi dans la partie du Kurdistan occupée par la Turquie. Bien sûr la grève de la faim de plus de 230 prisonniers politiques Kurdes et Turcs pour l’amélioration des conditions de détention d’Ocalan a été largement abordée.

Comme le rappelle le Secours Rouge ce même jour :

La grève de la faim menée dans et hors des prisons de Turquie pour obtenir la fin de l’isolement d’Abdullah Ocalan et des prisonniers politiques se poursuit. Les autorité turques répriment cette grève et tout mouvement de solidarité : six membres du HDP ( parti de gauche pro Kurde Turquie ) avaient annoncé commencer la grève de la faim à Amed (Dyarbakir), ils ont été aussitôt arrêtés.

Leyla Güven, députée de ce parti ayant initié ce mouvement de grève jusqu’à la mort, a dépassé les 120 jours sans alimentation et continue malgré sa remise en liberté.

La communauté Kurde de Lorient et Nantes était largement représentée et c’est dans une atmosphère chaleureuse et déterminée, et malgré la pluie et le vent, que plus de 130 personnes ont arpenté les rues de Karaez. C’est aux cris de “Erdogan Assassin, Le Drian complice” qu’ils et elles se sont rendus jusqu’à la désormais célèbre fresque dans le quartier de le gare qui rappelle l’engagement du breton Olivier Le Clainche aux cotés des YPG/YPJ.

Les nombreux amis, militants anarchistes et indépendantistes présents ont évoqués avec ceux et celles qui en 2018 avaient tant battu le pavé des rues de Bretagne pour le Kurdistan, la suite de la campagne de solidarité avec la résistance kurde que nous devons poursuivre.

Des dons ont été recueillis pour acheter du matériel hémostatique pour les combattants et combattantes YPJ et internationalistes.

Après qu’un sonneur ait fait retentir le “Kan Bale an ARB” le chant de marche de l’Armée Révolutionnaire Bretonne, certains amis et camardes d’Olier ont lu en gallo, français et breton le texte suivant. Il délimite politiquement le sens de notre présence aux cotés de la résistance Kurde.

Le voici :

Si nous sommes réunis sous le portait de Olier Kendal Breizh ce n’est pas pour pleurer mais pour honorer sa mémoire et celle de tous celles et ceux qui sont tombés au Kurdistan, au Rojava, pour un monde meilleur. Un monde basé sur le droit des peuples à prendre en main leur destin, à parler leur langue, à faire respecter leur identité, à construire un autre modèle de société basé sur des rapports femmes/hommes radicalement différents, sur d’autres notions que la rentabilité.

Un an après la bataille d’Afrin que l’armée Turque, membre de l’OTAN, et ses supplétifs de DAESH ont envahis grâce au silence complice de l’Europe et de la France, la résistance des Kurdes et de leurs alliés continue.

Le Rojava est une aubaine et un projet plein d’espoirs dans une période où les mouvements fascistes se renforcent alors que la gauche révolutionnaire européenne est marginalisée. Le mouvement de libération Kurde a libéré un espace au milieu de l’horreur de la guerre syrienne où un bouleversement radical s’est créé. Des structures démocratiques multiethniques ont été mises en place et les condition patriarcales ont été renversées.

Maintenant la Turquie liée à la France par de nombreux accords commerciaux et militaires envisage ouvertement de conquérir les autres cantons du Rojava. 

Nous vivons dans le centre de l’impérialisme, nous avons le devoir d’agir car le mouvement de libération nationale Kurde agit dans des conditions liés aux conditions globales d’exploitations. Les états européens tirent profit de cette guerre et soutiennent économiquement et politiquement le régime turc. 

Il faut comprendre que la libération est un projet aussi global, nous ne devons pas attendre qu’un projet révolutionnaire parfait tombe du ciel. C’est cette leçon que nous devons apprendre ici en Bretagne, nous devons intervenir dans les luttes actuelles en mettant en avant le droit à l’autodétermination des nations sans état, la lutte anticapitaliste radicale, le féminisme, la diversité linguistique, la défense de l’environnement, la solidarité internationaliste. Cette approche permet de faire tomber les barrières entre tous les mouvements en Europe et permettra de développer des perspectives communes.

Les martyrs sont immortels dit la fresque. Les idéaux d’Olier sont immortels. Aujourd’hui il se serait mobilisé volontiers contre la répression policière et judiciaire contre les mouvements sociaux, les armes mutilantes de la police, le projet de central à Gaz à Landivisiau, les projets miniers en Bretagne et ailleurs, pour les prisonniers politiques catalans coupables d’avoir organisé un référendum pour l’indépendance, les conséquences de la loi travail et des politiques d’austérité, la montée de la xénophobie, la place de la langue bretonne dans la vie publique, le refus de voir assimiler critique de l’état d’Israël en Palestine occupée et antisémitisme… Mais sans doute aurait-il trouvé le temps de nous signaler que Leyla Güven, députée Kurde au parlement de Turquie, est en grève de la faim depuis 120 jours. Depuis le début de sa grève de la faim pour la libération d’Ocalan, plus de 230 prisonniers politiques en Turquie ont également entamé une grève de la faim ainsi que des militants et représentants politique kurdes en Europe. Un grand nombre de grévistes de la faim sont dans un état critique dont certains restent maintenus en isolement en prison.

Continuons ces luttes ici jusqu’à la victoire ! 

Continuons la solidarité avec le peuple Kurde ! 

Liberté pour Ocalan ! Victoire pour les grévistes de la faim en Turquie !

Biji YPG/YPJ ! Biji PKK !

Biji Kurdistan ! Biji Berxewena Rojava !

Bevet Breizh dieub ha sokialour ! 

Salut à tous les combattants internationalistes au Kurdistan ! Salut à tous les travailleurs de Turquie en lutte contre Erdogan ! 

Une version plus courte a été lue en gallo, langue à laquelle Olier tenait :

Si je sons d’ensemble ané, n’est point pour braire mais pour aloser Olvier et tous les siens-là qhi sont cheï au Kurdistan, au Rojava, pour parlever le dret des peuples à crocher dans lour avenir, à caoser dans lour parlement, à mettre su bout une société plus juste ent’ les coéffes et l’s hommes.

On ne oué pu hardi parler mention de l’armée des turcs qhi s’est égaillée dans le haou de la Syrie dépé un an, mè les kurdes erchignent cor.

Est un biao projet d’même, au Rojava, que je devons parlever quand j’veyons les fascistes par cé nous être au pu haou. Est bien d’avaï des exemples de doumé d’entraïde, en plein mitan de la ghère en Syrie.

Astoure il faut avaï pou que la Turqhie mène cor pu leïn son armée et que la France et les aotes païs clovent des yeux et les prennent par biao vu qhi sont leiés entr’ieux pour des istouères d’marchands.

Astoure i faut sieudre le chemin tracé par les kurdes, les aïder, lutter contre les hardi- pernants et léier les luttes entre ielles.

Olvier je pensons dans taï ané car si t’étais cor là t’aurais vantié croché dans les hucheries d’astoure.

A la rvérie Olvier.