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An tu kleiz dizalc’hour a sav groñs a-enep troioù revelour ha machoour ar c’hannad UMP, Philippe Le Ray, d’an 8 a viz Here er Vodadenn Vroadel Gall.Ouzhpenn bezañ mezv-mat, kannad eil pastell-vro ar Mor-Bihan n’eus ket kavet gwelloc’h evit drevezañ houpadenn ar yar pa oa o kemer ar gaoz Véronique Massenneau, kannadez EELV.

Daoust ma n’eo ket hervezomp  Parlamant Pariz ul lec’h a dabut demokratel, seurt troioù n’hallont ket bezañ gouzañvet nag er gevredigezh nag er vuhez politikel. Er stourm evit ur gevredigezh  kevatalour e rank bezañ doujet gwirioù diazez an holl dud nevern o reizh pe revelezh, o yezh, o orin peotramant liv o c’horc’henn.

Reolataat komzoù a laka tud zo a gostez a servij an tu-dehoù pellañ. Goude ma vez diazezetoc’h-diazezetañ ar Front National hag e vevelien, ar strolladoù hevelebour, gant kenwallerezh ar mediaoù bras e tiskouez a ra splann e ranker stourm war ar pemdez a-enep ar forc’hadur, evit ma vo doujet  gwirioù ar merc’hed.

Gallout a raio c’hoarvezout an digaezhadur a-stroll nemet ma vez digaezet en un doare hiniennel ar re a zo par eus ar gevredigezh.  Krenvaat a ra hor youl da stourm evit digaezhadur sokial ha broadel pobl Vreizh. Evit ma vimp a-benn ar fin an holl, merc’hed ha paotred dieub en ur vro zieub !

Moarvat o doa bet c’hoant stourmerezed zo embann kement-mañ p’o doa adkinklet loch an Aotrou nevez zo.

Sarkozy était invité au congrès des maires du Morbihan, hier à Josselin. L’occasion pour lui de s’exprimer sur quelques sujets. Sur le cas de l’unité territoriale, celui-ci a invité les bretons à «prendre leur destin en main», indiquant que la loi du 16 décembre 2010 liée à la réforme territoriale le permettait. Dans le même temps, Jean-Yves Le Drian et Patrick Mareschal renvoient la balle dans le camp de l’Etat. Au mois de février dernier encore, Patrick Mareschal déclarait sur le sujet dans le magazine Bremañ : «Er c’huzul-departamant hon eus lavaret e oamp a-du gant-se. Votet eo bet e 2001 a-unvouezh kazi. Goude-se, ur wech embannet ganeomp ar pezh hon eus c’hoant, n’eo ket deomp-ni da zivizout, d’ar Stad ne lavaran ket. Da c’hortoz e teufe un deiz bennak an diviz-se ganti, e reomp traoù
(«on a voté un voeux en 2001, maintenant c’est à l’Etat de prendre une décision pour que nous fassions quelque chose»)

En fait, cette nouvelle loi ne modifie pas le droit de veto du conseil régional des Pays de la Loire, existant déjà auparavant pour ce type de question. Si le représentant de l’Etat français appelle les bretons à «prendre leur destin en main», rien dans la loi ne permet aux bretons de réellement pouvoir le faire. Suggérer que le cadre constitutionnel et législatif français permettrait aux bretons de s’autodéterminer, de choisir de créer leur propre entité administrative régionale, est clairement mensonger.

Néanmoins, lorsque le président de la République française invite à «prendre son destin en main» et qu’il dit savoir de la «détermination» derrière la revendication d’unité territoriale de la Bretagne, on ne peut que constater que les représentants du conseil général de Loire-Atlantique et du conseil régional de Bretagne, officiellement favorables à la Réunification, ne se saisissent pas de l’occasion pour enclencher d’eux mêmes un processus démocratique novateur et légitime. Qui empêcherait le département de Loire-Atlantique et la région Bretagne d’impulser une consultation populaire en Bretagne ?

Dans la situation actuelle, l’ensemble des citoyens œuvrant pour l’unité administrative de notre pays doivent donc comprendre que seule l’intensité des mobilisations et des actions en faveur de la Réunification nous permettra d’aller au bout de notre revendication. Dans ce contexte, la présence et le soutien au procès du 16 mars à Rennes et à la manifestation du 18 juin à Nantes sont essentielles.

Procès du 16 mars :

http://44breizh.com/2011/03/08/rennes-proces-en-appel-de-jonathan-et-josselin-mercredi-16-mars/