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Les initiateurs de la manifestation de Nantes en faveur du droit à décider et de l’unité de la Bretagne ne comptaient pas laisser passer l’occasion du Festival Interceltique de Lorient dont le pays de Galles était l’invité central sans faire savoir que le débat sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne doit se dérouler dans la rue.

La Coordination Démocratique de Bretagne est le nom générique des organisateurs de la manifestation de Nantes du 29 septembre.

Après la manifestation de Karaez en ouverture des Vieilles Charrues c’était le deuxième rendez-vous revendicatif de cet été. Il est toujours difficile de mobiliser en période estival et d’y tenir un message politiquement audible. D’autant plus que Lorient n’avait pas connu de manifestation politique depuis 2005 pendant le festival. Mission réussie pour la centaine de manifestants qui a souligné la différence existant entre le statut du Pays de Galles et la Bretagne et l’absence totale de perspective de consultation du peuple breton dans les propos des aménageurs, ministres et autres élus régionaux.

C’est une manifestation, jeune, dynamique et colorée qui parcouru la ville sous le soleil, avec une présence remarquée du collectif “Bak e Brezhoneg”. Un discours percutant a été tenu en breton et en français sur le contexte politique et les suites de la campagne pour le droit à décider.

Un discours soulignant la nécessité de bousculer la légalité pour gagner des droits collectifs.

Prochain rendez-vous le 29 septembre à Nantes !

 

Merci à tous et toutes d’être présents aujourd’hui à ce rassemblement pour le moins original car nous n’y demandons rien à l’état français.

Nous sommes là pour affirmer que le peuple breton doit pouvoir exercer son droit à l’autodétermination, son droit à choisir le périmètre de son territoire et les compétences qu’il souhaite lui-même exercer.

Alors que des politiciens professionnels sans aucun mandat nous parlent d’Eurorégion et de Pacte Girondin — qu’ils entendent marchander sans nous consulter — nous voulons réaffirmer avec force que le peuple breton doit être consulté et doit s’organiser pour l’être.

Pour s’organiser afin de construire notre pays de Brest à Clisson il ne faut pas jouer les règles du jeu imposé par l’état central. Dans la constitution de 1958 notre existence en tant que peuple breton est niée. Il faut bousculer la légalité et imposer ici la mise en place d’une consultation populaire dans l’ensemble de la Bretagne. Que ceux qui parlent en notre nom se positionnent sur cette exigence fondamentale : le peuple breton doit-il être consulté ou doit-on continuer à faire confiance à des élus et à des lois qui sont là pour nous faire avaler le point de vue de Paris ?

Il ne sert à rien de demander plus de pouvoirs pour la Bretagne si nous ne prenons pas collectivement nos responsabilités pour s’organiser ici pour exercer ce droit à décider sans l’avis de Paris.

Quand un peuple se veut tel il n’a qu’un devoir l’insoumission !

Notre histoire récente est pleine d’exemples démontrant la nécessité de l’insoumission pour faire progresser la démocratie et nos droits en tant que peuple :

En 1924 : Joséphine Pencalet militante communiste, syndicaliste et féministe de Douarnenez est élue au conseil municipal de Douarnenez alors même que les femmes n’avaient ni le droit de vote ni le droit d’être élue. Le conseil d’état annulera son élection mais c’est ce genre d’actions qui a permis aux femmes d’accéder à ces droits fondamentaux !

En 1934 : 346 communes de toute la Bretagne (Pays Nantais inclus) délibèrent sans l’autorisation de Paris pour l’enseignement du breton à l’école. C’est la première initiative publique pour revendiquer une place pour la langue bretonne dans l’enseignement. On mesure aujourd’hui le chemin parcouru dans les mentalités collectives.

En 1977 : la première école Diwan est ouverte à Ploudalmezeau face au refus d’accorder la moindre place à la langue breton à l’école, et ce sans aucune autorisation ! Vous connaissez la suite !

En 1984 : les militant·e·s de Stourm ar Brezhoneg noircissent les premiers panneaux routiers, grâce à eux/elles cette année l’état français a du céder face à la revendication du bilinguisme routier sur les routes dont il a la compétence. A nous de veiller à ce que les habitants du département de Loire-Atlantique bénéficient des mêmes droits.

En 1994 : le conseil régional de Bretagne administrative délibère et accorde un subvention pur la création du premier Lycée Diwan de Karaez malgré la loi Falloux. Le tribunal administratif, sur pression du Préfet (véritable consul de Paris en Bretagne) fait annuler la subvention. Suite à la mobilisation populaire des solutions sont trouvées. Nous suggérons d’ailleurs à la majorité actuelle de faire de même en accordant une subvention exceptionnelle à Diwan pour cette rentrée afin d’en terminer avec les contrats aidés et la précarité pour les emplois non-enseignants. Raz le bol des belles paroles, nous voulons des actes d’insoumission face à Paris et à cette constitution et ces lois qui ne sont pas adaptés à notre réalité !

En juin 2017 : 15 lycéens de Diwan mettent leur avenir en jeu et rédigent certaines copies du bac en Breton malgré l’hostilité de l’éducation nationale. Cet acte revendicatif ne les empêchent pas d’obtenir leur diplôme et permet de poser publiquement la question du droit à suivre une scolarité de façon cohérente de le maternelle à l’université.

Nous avons entendu une bonne partie de la classe politique locale s’esbaudir devant le courage des lycéens. Mais qu’ils s’en inspirent, qu’ils s’insoumettent et qu’ils s’engagent à organiser un référendum avec la société civile ici avec ou sans l’autorisation de Paris pour débattre des limites de notre pays et du degré de souveraineté que nous devons exercer.

Les gallois ont pu voter en 1979, 1997 et 2011 sur les compétences de leur parlement et ont leur mots à dire sur la politique linguistique, scolaire, mais aussi sur le logement, les transports…

Certains font campagne pour un nouveau référendum au Pays de Galles, comme d’autres demandent une consultation en Irlande sur le maintien de la frontière et l’unité de l’ile. Fin juillet à Inverness 15 000 personnes ont défilés pour exiger la tenue d’un second référendum en Écosse sur l’indépendance.

A l’instar des catalans il y a 10 mois nous devons nous organiser pour qu’en Bretagne ce débat du droit de décider pour les peuples sans état irrigue toute notre société d’un vivifiant débat citoyen pour en terminer avec la constitution de 1958 et construire ici une société plus juste et la démocratie de proximité.

Notre capacité a faire reculer l’état central de façon définitive ou partiel sur des projets imposés comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les projets miniers et extractivistes, la fermeture de la maternité de Guingamp prouve que quand les bretons luttent le pouvoir central recule.

C’est au peuple par sa mobilisation d’imposer un débat de fond sur cette question du droit de décider de Brest à Clisson !

La manif d’aujourd’hui n’est qu’une étape avant celle de Nantes le 29 septembre !

Rejoignez nous, organisons-nous ! 

 

Ar adeg pan fo llawer o’r gwleidyddion proffesiynol yn siarad am y cytundeb asgell-dde Ffrengig neu am y Rhanbarth Ewropeaidd yn cysylltu Cymru a Llydaw, mae ymgyrchwyr Undeb Democrataidd Llydaw am ein hatgoffa y bydd yn rhaid, yn hwyr neu’n hwyrach, roi llais i bobl Llydaw. Dyma paham y mae’r UDB yn eich gwahodd i ddod i an Oraint (Lorient) i wrthdystio ar 11 Awst, 2018, yn ystod cyfarfod blynyddol y Celtiaid, sydd eleni yn rhoi sylw i Gymru. Y refferendwm ar ddatganoli fydd un o’r pethau pennaf a gaiff sylw yn y gwrthdystiad yn Naoned (Nantes) ar ddiwedd mis Medi. Dewch i an Oriant i brotestio !

AILUNO LLYDAW, Y LLYDAWEG … GWNAWN Y DEWIS YN LLYDAW ! YMGYNNULL AR 11 AWST YN AN ORIANT (LORIENT) ADEG GŴYL Y CELTIAID !

Yn dilyn y brotest o blaid y Llydaweg a gynhaliwyd pan agorwyd Gŵyl yr Erer Kozh, ac wrth ddisgwyl am yr un yn Naoned ar 29 Medi, galwn arnoch i orymdeithio o Sgwâr Neuadd y Ddinas, an Oriant, ar 11 Awst am 3pm.

Eleni mae Gŵyl Ryng-Geltaidd an Oriant wedi estyn gwahoddiad i Gymru. Mae Cymru yn wlad â senedd lle y mae grymoedd iaith, yn wlad sydd wedi rhoi statws swyddogol i’r Gymraeg, ac yn wlad lle y mae’r iaith yn yr ysgolion. Rhoddwyd cyfle i’r Cymry i ddweud eu barn ar ddatganoli mewn refferendwm yn 1997, ac yna yn 2011. Gall Cynulliad Cenedlaethol Cymru, yn eu siambr bleidleisio, sef y Senedd, bleidleisio mewn amryw feysydd, rhai a benderfynwyd gan senedd Prydain Fawr. Mae tuag uagin o feysydd lle y mae’r Cymry’n gwneud eu penderfyniadau eu hunain; yn eu plith mae tai, iechyd, twristiaeth, cymorth cymdeithasol a chludiant. Mae Llydaw ymhell ar ei hôl gyda golwg ar rymoedd o’r fath. Rydym am fanteisio ar Ŵyl Ryng-Geltaidd an Oriant, sydd yn fan cyfarfod rhyngwladol, i dynnu sylw at y diffyg sofraniaeth amlwg yn Llydaw. Rydym am ddatgan ei bod yn rhaid gofyn barn pobl Llydaw am ei thiriogaeth ac am y grymoedd y gallai Llydaw ei hun fod yn gyfrifol amdanynt, rhai’n ymwneud â pholisïau iaith yn eu plith. Fel y dengys ymgyrch ysgolion Diwan i gael statws cyfreithiol lleol dilys, neu agwedd negyddol gwladwriaeth Ffrainc at yr hawl i ysgrifennu ein henwau cyntaf yn y ffordd gywir, neu benderfyniad yr awdurdodau addysg i’n rhwystro rhag sefyll arholiadau’r fagloriaeth a diploma’r brevet yn Llydaweg, ymddengys mai brwydro yn unig yw ein dyfodol. I gloi, galwn ar bawb sydd yn cytuno â ni i drefnu mwy o achlysuron fel yr un yn yr haf yn an Oriant, ac i fynd, un ac oll, i Naoned ar 29 Medi, er mwyn galw ag un llais, ac yn groch, am ein hawl i ddewis ac i gael Llydaw wedi ei hailuno. Erfyniwn ar fynychwyr yr Ŵyl, y cerddorion, y dawnswyr, ein cyfeillion o Gernyw, o Galisia, o Astwrias, o Gymru, o Iwerddon, o’r Alban ac o Ynys Manaw, i ymuno â ni yn y digwyddiad hwn. Bydd croeso i deuluoedd i ddod i ddatgan â gwên fod yn yr ŵyl yn dda ond bod yr ymgyrch yn dda hefyd! Llydaweg swyddogol o Frest hyd Klison (Clisson) ! Fel yng Nghymru, dewiswn ein dyfodol !

D’ar c’houlz ma komz kalz ar bolitikerien a-vicher deus an emglev jirondin, pe deus an Eurorannvro etre Kembre ha Breizh setu ma tegas d’hor soñj stourmerien ha stourmerezed Kenurzhierezh Demokratel Breizh e vo ret d’ur mare bennak reiñ ar gaoz da bobl Breizh.

Sed aze o arguzennou a-benn ho pediñ da vanifestiñ en Oriant d’an 11 a viz Eost e-doug emvod meur ar gelted a vo gouestlet da gembre ar bloaz mañ.

Tem ar  referendom emaozet a vo unan eus azgoulennou pouezusañ manif an Naoned e-dibenn miz Gwengolo.

Deuit da vanifestiñ en Oriant !

ADUNVANIDIGEZH, BREZHONEG… DIBABOMP E BREIZH ! 
TOLPADEG D’AN 11 A VIZ EOST EN ORIANT DA VARE GOUEL AR GELTED !

Da heul ar vanifestadeg evit ar brezhoneg bet dalc’het da vare digoradur an Erer Kozh hag en sell da hini Naoned a vo dalc’het d’an 29/09 e pedomp ac’hanoc’h da zibuniñ adalek plasenn an ti-kêr d’an 11 a viz Eost da 3e00 en Oriant.

Gouel Etrekeltiek an Oriant en deus kouviet Kembre, ur vro a ver ur parlamant gant barregezhioù yezh, a ro ur statud ofisiel d’ar c’hembraeg ha barregezhioù skol peogwir en doa gellet pobl Kembre reiñ he soñj e 1997 ha 2011.
Ar Senedd, bodadenn vroadel Gembre a c’hell ivez votiñ lezennoù diwar-benn un toullad poentoù termenet gant parlamant Breizh-Veur. E-mesk an ugent barregezh bennak meret gant ar gembreiz o unan e c’hellomp notenniñ da skouer : hini al lojeiz, ar servijou yec’hed, an touristelezh, ar skoazell sokial, an treuzdougen… Pell emaomp eus ar barregezhiou a c’hell dibab Breizh…

Fellout a ra deomp tennañ splet deus Gouel Etrekeltiek an Oriant hag a zo an emgav etrebroadel bras evit sachañ evezh war an diouer splann a souvereniezh evit dibab e Breizh.
Fellout a ra deomp embann e ranker goulenn ali pobl Breizh diwar-benn he zakad hag ar barregezhioù a c’hellfe merañ hec’h unan penn, en zouez barregezh ar politikerezh yezh.
Kar evel m’en diskouez stourmadeg ar skolioù Diwan evit ur gwir statud publik lec’hel pe emzalc’h negativel stad-sivil ar Frañs evit skrivañ en un doare reizh hon anvioù bihan pe dibab an akademiezh da viret ouzhomp da dremen ar bak pe ar breved e brezhoneg : ar stourm a seblant hon dazont nemetañ.

Evit echuiñ e c’halvomp an holl dud a soñj eveldomp da lieskementiñ an emgavioù evel hini an Oriant e-pad an hañvezh evit mont gwitibunan d’an 29 a viz Gwengolo da Naoned a-benn azgoulenn war un ton bras hor gwir da zibab hag hor c’hoant da welet Breizh unvan.

Pediñ a reomp ar festivalourien, ar sonerien, an dañsourien, hor mignoned eus Kerne-Veur, Galiza, Asturies, Kembre, Iwerzhon, Skos hag enez Vannav da zont ganeomp evit an emgav-se, hag a vo degemerus evit ar familhoù, evit embann gant ur mousc’hoarzh : ar gouel zo reizh met ar stourm zo ivez !

Brezhoneg ofisiel deus Brest betek Klison !

Evel e Kembre dibabomp hon dazont !

Kenurzhierezh Demokratel Breizh

Deuit d’an Oriant d’an 11 a viz Eost da c’hortoz manif Naoned ha da vrudañ mennozh ar referendom !

A l’issue d’un printemps revendicatif autour de la langue bretonne (Diwan, Bak e Brezhoneg…) et face à l’inefficacité de la campagne de lobbying du petit cénacle régionaliste-autonomiste du conseil régional de Bretagne qui veut marchander avec l’état central un “pacte girondin” sans jamais consulter le peuple breton, les animateurs et animatrices de la campagne de la “Coordination Démocratique de Bretagne” ont saisi l’occasion de la présence du Pays de Galles comme invité central du Festival Interceltique de Lorient pour convier les bretons à descendre dans la rue.

Une manif qui s’inscrit aussi dans la perspective du rassemblement de Nantes du 29 septembre pour la réunification et le droit de décider de Brest à Clisson.

Festival oblige, les organisateurs et organisatrices insistent sur la problématique territoriale et linguistique mais soulignent avec pertinence que l’assemblée du Pays de Galles a des compétences dans bien des domaines, notamment le logement, les transports… De quoi commencer à alimenter le débat pour avoir des débouchés politiques aux revendications contre la spéculation immobilière fort pertinemment mis en avant par le collectif Dispac’h.

Les militantEs de la Gauche Indépendantiste Bretonne, dans toutes ses composantes, profitent de chaque occasion au cours de l’été pour populariser ces deux rendez-vous qu’ils/elles considèrent déterminants pour imposer un calendrier revendicatif politique breton déconnecté du rythme institutionnel de l’état central et populariser la nécessité de l’exercice du droit à l’autodétermination. 

Voici le texte d’appel pour le rendez-vous de Lorient :

RÉUNIFICATION, LANGUE BRETONNE… DÉCIDONS EN BRETAGNE !
RASSEMBLE 11 AOÛT À LORIENT PENDANT LE FESTIVAL INTERCELTIQUE.

Dans la suite de la manifestation en faveur de la langue bretonne lors de l’ouverture du Festival des Vieilles Charrues et dans la perspective de celle de Nantes du 29/09 nous invitons à manifester le samedi 11 août à 15h00 place de la mairie à Lorient.

Le Festival Interceltique de Lorient a pour invité le Pays de Galles, pays qui dispose d’un parlement doté notamment de compétences linguistiques assurant au gallois une statut officiel et scolaires parce que le peuple gallois a été consulté en 1997 et 2011. Le Senedd, l’Assemblée nationale du pays de Galles, peut également adopter des lois dans un certain nombre de domaines fixés par le Parlement britannique. Parmi la vingtaine de compétences dont disposent les gallois·e·s on notera entres autres le logement, les services de santé, le tourisme, l’assistance sociale, les transports, etc. On est loin des compétences sur lesquelles la Bretagne peut décider…

Nous souhaitons profiter du grand rendez-vous culturel international qu’est le Festival Interceltique de Lorient pour attirer l’attention sur l’absence totale de souveraineté décisionnelle en Bretagne. Nous souhaitons affirmer que le peuple breton doit être consulté sur le périmètre de son pays et sur les compétences qu’il pourrait lui-même exercer, notamment en matière linguistique… Car comme le montre la mobilisation des écoles Diwan pour avoir un vrai statut public local ou le refus de l’État civil français d’orthographier correctement nos prénoms ou celui de nous laisser passer notre bac ou notre brevet en breton, la lutte reste notre seule perspective.

Enfin nous invitons tous ceux et celles qui partagent nos préoccupations à multiplier les initiatives comme celles-ci au cours de l’été pour converger le 29 septembre à Nantes lors d’une grande mobilisation en faveur du droit de décider et de l’unité de notre pays : la Bretagne.

Nous invitons tous les festivaliers, les musiciens, groupes de danses, nos amis cornouaillais, galiciens, asturiens, gallois, irlandais, écossais, manxois à se joindre à nous lors de ce rendez-vous que nous voulons familial pour affirmer dans la bonne humeur : la fête oui, mais la lutte aussi !

Breton langue officielle de Brest à Clisson !

Comme au Pays de Galles choisissons notre avenir !”

La Coordination Démocratique de Bretagne.

Aujourd’hui avaient lieu 2 conférences de presse — à Rennes et à Nantes — pour annoncer la manifestation du 29 septembre à Nantes pour le droit de décider et l’unité territoriale de la Bretagne. La liste des premières organisations signataires a ainsi été dévoilée, ainsi qu’un texte expliquant le pourquoi de cette manifestation et l’enjeu que représente le fait de faire figurer le “droit de décider” au calendrier politique breton.

Deux rendez-vous avaient donc été fixés aujourd’hui mercredi 20 juin pour annoncer la manifestation du 29 septembre prochain à Nantes pour tenter de passer outre le découpage territorial administratif sur lequel certains médias se calent. Force est de noter qu’en ce jour de déplacement de Manu Macron en Bretagne la fracture médiatique s’en est encore plus ressentie !

Un référendum en Bretagne !

La réforme territoriale de 2014 a été un échec et les espoirs qu’elle avait pu susciter ont été douchés. Paris a une fois de plus méprisé les revendications populaires des breton·ne·s et notamment celle de la réunification de la Bretagne en la gommant purement et simplement.

Les militant·e·s à l’origine de l’organisation de la manifestation ont présenté le texte d’appel que vous pourrez lire dans son intégralité en fin d’article. Le “droit de décider” à travers l’organisation d’un référendum en Bretagne est l’axe principal du nouveau cycle de revendications souhaité par les organisateurs. Il s’agit tout simplement selon ces militant·e·s d’organiser une consultation démocratique avec “l’ensemble de la société bretonne et les élu·e·s locaux” en appelant ces derniers à passer “du discours aux actes“.

La démocratie ne peut pas attendre le calendrier des institutions de Paris

 Il est temps maintenant que le peuple breton puisse décider de son avenir sans passer par Paris. L’enjeu démocratique est fort : il s’agit de consulter les bretons et les bretonnes, sans discrimination d’origine, sur les limites du territoire et sur les compétences que le peuple breton pourra exercer pour plus de souveraineté locale et de démocratie. Le référendum que demandent les militant·e·s s’inscrit complètement dans l’air du temps comme en Écosse, en Catalogne et en Kanaky/Nouvelle-Calédonie. Mais celui-ci devra s’inscrire dans un calendrier politique que le peuple breton lui-même aura décidé, et ce avec ou sans l’accord de Paris.

Le mouvement culturel breton en force parmi les signataires

La liste des premiers signataires a été présentée après le texte d’appel revendicatif et une quinzaine d’organisations diverses y figurent déjà. On notera parmi les signataires une forte présence du milieu culturel breton notamment représenté par les “Ti ar Vro” (= les centres culturels bretons) de différentes localités, mais aussi par plusieurs associations de cours de breton. Auxquelles s’ajoutent évidemment la Gauche Indépendantiste mais aussi Dispac’h, Ai’ta, le collectif LGBT Breton, etc. C’est là une bonne base pour le lancement d’un nouveau cycle militant qui devra s’appuyer à la fois sur des évènements populaires comme la manifestation du 29/09 mais également sur un travail de fond pour l’organisation d’un référendum de Brest à Clisson.

3 mois avant la manifestation

La manifestation pour le droit de décider et la réunification de la Bretagne aura lieu le samedi 29 septembre prochain, c’est-à-dire dans 3 mois. La campagne de communication est déjà bien lancée : les militant·e·s ont présenté l’affiche qui a été tirée à 5.000 exemplaires et 10.000 tracts ont également été imprimées. La campagne se déroulera tout l’été avec des distributions de flyers, des collages d’affiches mais aussi une participation massive sur les réseaux sociaux avec la campagne “J’agis pour décider en Bretagne. Et vous ?” relayée sur Facebook, Twitter et Instagram. Vous pouvez-vous aussi y participer en envoyant une photo de vous ou de vos proches à cette adresse mail : decidons.en.bretagne[a]gmail.com (remplacez [a] par @).

La rédaction de Bretagne Info.

Dans les locaux du Club de la Presse à Rennes

 

Conférences de presse du 20 juin 2018

à Rennes et à Nantes

Bonjour,

Le 29 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour affirmer notre volonté de décider de notre avenir en Bretagne. Concrètement nous voulons que de Brest à Clisson l’ensemble des habitantes et habitants de la Bretagne puissent choisir le cadre institutionnel où ils vivent, si oui ou non ils et elles souhaitent vivre dans une Bretagne réunifiée.

La communication autour de cet événement est bien lancée, notamment sur les réseaux sociaux.

Plus de 5000 affiches et 10.000 tracts sont en cours de répartition et des actions de popularisation auront lieu tout l’été. Une grande opération communication auprès des lycéennes et lycéens aura lieu dès septembre, avec du matériel spécifique.

Le cycle de revendications ouvert par la réforme territoriale et les espoirs qu’elle avait pu susciter est clos. Le gouvernement de Paris a une fois de plus fait fi de revendications populaires en faveur de la réunification de la Bretagne. Si nous souhaitons occuper la rue le 29 septembre 2018 c’est pour ouvrir un nouveau cycle de revendications, notamment vers la classe politique locale qui doit passer du discours aux actes.

Partout en Europe, comme en Catalogne ou en Écosse et jusque dans les possessions françaises comme en Kanaky/Nouvelle-Calédonie, le temps est aux référendums, car c’est aux peuples de décider de leurs avenirs. Nous pensons qu’il est temps que les bretonnes et les bretons, sans discriminations d’origines, soient consultés sur les limites de leur territoire et sur les compétences que le peuple breton peut lui-même exercer pour plus de souveraineté locale et de démocratie.

C’est un enjeu de taille que d’inscrire le droit de décider à l’agenda politique breton. À partir du 29 septembre, c’est notre droit démocratique à l’autodétermination que nous voulons conquérir et mettre en pratique. Nous voulons prendre notre destin en main et organiser un referendum sur l’unité administrative de la Bretagne. Cette consultation démocratique nous la voulons avec l’ensemble de la société bretonne et les élu·e·s locaux que nous appelons à passer aux actes, avec ou sans l’accord de Paris.

Nous avons le devoir moral de proposer à la jeunesse de Bretagne d’être actrice de son avenir à un moment ou nous continuons à évoluer dans le cadre ultra-centraliste de la constitution de 1958, sur laquelle une infime partie de la population actuelle a pu se prononcer.

Nous avons l’opportunité de rassembler ici en Bretagne sur la base du droit à décider pour proposer un autre modèle institutionnel, social, économique, linguistique et environnemental garantissant à tous et toutes l’accès au savoir, à l’éducation, aux transports, à la santé, à la culture. Face à la démission d’un État qui ne résonne qu’en terme de rentabilité, qui délaisse avec mépris la population et méprise les plus fragiles d’entre nous, nous voulons prendre nos affaires en main et proposer une réelle alternative.

Nous imaginons cette manifestation comme plurielle et familiale, représentative de la diversité existant en Bretagne, et défendant une vision inclusive de l’identité bretonne. La manifestation sera déclarée et encadrée par un service d’ordre.

Nous souhaitons que les associations culturelles bretonnes habituées des manifestations pour la réunification s’approprient cette première journée revendicative pour en faire un succès et porter dans les mois qui viennent cette dynamique dans l’ensemble de la Bretagne.

Premiers signataires de l’appel à manifester le samedi 29 septembre à Nantes :

44=Breizh, Dibab, Ti ar Vro Bro-Leon, Ti ar Vro Gwengamp, Ti ar Vro Kemper, Ti ar Vro Landerne-Daoulaz, Centre Culturel Breton Yezhoù ha Sevenadur, Emglev Bro Karaez, DAO (Deskiñ d’an oadourien), Roudour, Raok (brezhoneg e Kreiz Breizh), La Gauche Indépendantiste (Breizhistance), Collectif LGBT Breton, Dispac’h, Ai’ta, SHAGT (Saint-Herblain A Gauche Toute), …

Publiée par Bretagne-Info.org sur Mercredi 20 juin 2018

Une centaine de manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s samedi 31 mars à Châteaubriant pour réclamer la création d’une filière bilingue breton-français à l’école.

Une demande d’ouverture avait été refusée par l’inspecteur académique alors que toutes les conditions étaient réunies (et notamment avec la pré inscription d’une quinzaine d’enfants).

La partition de la Bretagne impact le développement de l’enseignement bilingue en Loire-Atlantique où à chaque fois qu’il y a des tentatives de mettre en place des projets bilingues cela s’apparente à un véritable parcours du combattant. À 30km de Châteaubriant, à la la Guerche de Bretagne en Ille-et-Vilaine, une filière a pu voir le jour dans les mêmes conditions l’année dernière, comment expliquer ce refus ?

Les parents d’élèves ont appelé à la mobilisation, seul moyen de faire pression sur l’inspection académique. Dans une ambiance familiale, la manifestation s’est rendue de la mairie aux locaux de l’académie où des représentants des parents d’élèves, Divyezh, Diwan et du syndicat de l’éducation Snuipp ont pris la parole pour défendre le projet d’école bilingue.

Une lettre et des dessins d’enfants ont été déposé dans la boîte aux lettres du rectorat d’académie afin d’obtenir un rendez-vous.

La mobilisation va continuer afin d’obtenir l’ouverture de la filière, on l’espère, en septembre prochain.

POUR LE DROIT A UNE EDUCATION BILINGUE

MANIFESTATION D’ENFANTS ET PARENTS A CHÂTEAUBRIANT SAMEDI 31 MARS

MIZVEZH AR BREZHONEG E KASTELLBRIANT

Cela fait maintenant plusieurs années que l’inspection académique empêche un développement positifs des classes bilingues en Loire-Atlantique. Contrairement aux dispositions avancées par la loi de refondation de l’école et la circulaire du 12 avril 2017 sur l’enseignement en langues régionales, et déclarant notamment que « l’enseignement bilingue doit être favorisé dès la maternelle », l’inspection a refusé plusieurs projets bilingues dans le département, et notamment à Châteaubriant où toutes les conditions sont pourtant réunies pour ouvrir une classe.

L’accord favorable de la municipalité, l’accueil de l’équipe enseignante de l’école, le soutien de plusieurs parlementaires du département, dont le président de l’assemblée nationale et le député de la circonscription, 15 pré-inscriptions avant même le début des inscriptions officielles, … De l’académie de Strasbourg à celle de Bordeaux en passant par Rennes, ces conditions auraient amené à prendre un avis positif sur l’ouverture d’une classe. D’ailleurs à La-Guerche-de-Bretagne (35), à 30km de Châteaubriant, une classe a pu ouvrir en 2017 avec 14 élèves de la petite à la grande section.

Pourquoi la loi ne s’applique pas de la même manière en Loire-Atlantique et notamment à Châteaubriant ?

Deux postes d’enseignant sont ouverts au concours bilingues dans l’académie, plusieurs professeurs des écoles bilingues sont aujourd’hui sans affections. Les ressources en enseignant existent. D’autant que tous les outils permettant leur formation sont sous-utilisés par l’inspection.

La pédagogie bilingue est une chance pour les enfants, toutes les recherches le montrent et c’est bien pour ça qu’elle est recommandée au niveau international et national. Nous parents, refusons que l’avenir et l’éducation de nos enfants soient compromis par la mauvaise volonté de l’inspection académique ou des collectivités locales.

En ce sens, nous profitons de l’organisation du « mois de la langue bretonne » en mars pour appeler le plus grand nombre à manifester le samedi 31 mars à Châteaubriant.

Nous appelons le recteur d’académie, à prendre position sur le sujet.

Nous appelons également les fédérations de parents d’élèves, les syndicats et les enseignant.e.s, les associations, les élu.e.s et organisations politiques à relayer cet appel et à être présent à partir de 15h30 devant la mairie de Châteaubriant.

ACTION : Nous invitons les enfants à réaliser le plus grand nombre de dessins possibles afin d’accompagner la lettre que nous irons remettre à l’inspection académique de Châteaubriant.

Les parents d’élèves de  la future classe bilingue publique de Chateaubriant.

Suite à l’assemblée générale organisée début décembre 2017 par le collectif 44=Breizh en vue de la mise en place d’une coordination pour la réunification et la démocratie en Bretagne, les militants ont également lancé un défi photo pour la réunification : ur gumun, ur pegsun / une commune, un autocollant).

Le but de ce défi est de rendre visible la lutte pour la réunification partout en Bretagne, en prenant en photo un autocollant, une affiche ou une peinture en lien avec la réunification de la Bretagne et de l’envoyer sur la page Facebook du défi, ou sur Twitter.

La carte du territoire est actualisée chaque semaine avec les nouvelles communes qui on été photographiées. Aujourd’hui, environ 20% des 1500 communes de Bretagne a été photographié !

Vous pouvez trouver les autocollants ou autres accessoires sur le thème de la réunification sur la boutique en ligne de 44=Breizh. À la fin de chaque mois, des prix seront décernés (livres, disques, badges, autocollants…) pour les différentes catégories qui sont proposées chaque mois. Chacun peut prendre part au jeu d’une façon amusante.

N’hésitez pas ! Bec’h dezhi !

Plus d’une quarantaine de personnes ont pris part à l’initiative de 44=Breizh et de Dibab autour de la réunification de la Bretagne et de l’autodétermination ce 9 décembre à Saint-Herblain.

Parmi une assistance jeune et motivée, on pouvait noter la présence d’adhérent-e-s de Bretagne Réunie, de l’UDB, de l’avocat Yann Choucq, ainsi que de très nombreux militant-e-s ou proches de la Gauche Indépendantiste.

La matinée était consacrée au bilans des différentes initiatives de ces 10 dernières années (44=Breizh, Dibab, Pétition des 100.000, …) et l’après-midi aux perspectives. Tout le monde a souligné la qualité des débats et des échanges et les organisateurs ont publié le texte suivant à la fin de la journée :

Réuni-e-s à Saint-Herblain le 9 décembre dans le cadre d’une Assemblée Générale ouverte, des membres et sympathisant-e-s de 44=Breizh, de Dibab, et avec la participation d’adhérent-e-s de Bretagne Réunie, proposent de revivifier le combat pour l’unité et le droit de décider en Bretagne en impulsant une coordination démocratique bretonne.

Il s’agira d’un espace politique ouvert aux individus, associations, formations politiques, pour mettre à l’agenda politique breton le droit à l’autodétermination.

Cela se traduira par :

  1. le soutien à l’initiative de la « Pétition des 100.000 » de Bretagne Réunie,

  2. la mise en place d’une campagne obligeant les élu-e-s de la région administrative Bretagne à se positionner en faveur d’un référendum d’autodétermination auto-organisé,

  3. la planification d’un agenda qui comprend déjà deux dates : la tenue d’Assises démocratiques bretonne le 2 juin 2018 dans le Pays Nantais et l’organisation d’une journée de mobilisation populaire dans les rues de Nantes le 22 septembre 2018 pour affirmer le droit de décider de Brest à Clisson.

Nous apportons dans l’immédiat notre soutien à la Coordination des Juristes de Bretagne, représentée à notre Assemblée Générale, qui s’oppose au démantèlement de la carte judiciaire bretonne.

Nous contacterons dans les semaines qui viennent l’ensemble des acteurs de la réunification de la Bretagne et du monde culturel breton en général pour construire ensemble cette coordination démocratique bretonne dont nous avons tous et toutes besoin.

La Gauche Indépendantiste appelle à participer le samedi 9 décembre à Saint-Herblain à l’Assemblée Générale proposée par le collectif 44=Breizh et l’association Dibab pour relancer le mouvement en Bretagne sur les questions de réunification et d’autodétermination. La participation la plus large à cette initiative ouverte est un objectif car elle offre une possibilité d’auto-organisation collective à ceux et celles que ce combat interpelle. Elle vise à redéfinir les objectifs et moyens du combat pour la réunification de la Bretagne et pour le droit de décider dans l’ensemble de notre pays. Il s’agit de créer un espace politique permettant de construire un agenda politique breton non basé sur le calendrier électoral parisien et ne refaisant pas les erreurs des structures régionalistes passées qui nous ont amenés dans l’impasse actuelle.

Nous souhaitons pour notre part, amener le peuple breton sur le chemin de la rupture démocratique, pour amorcer par nous même un processus constituant afin de choisir librement en tant que peuple un autre modèle économique sociale et environnementale, de Brest à Clisson. Pour ce faire il faut  créer les conditions pour que le peuple breton puisse exercer son droit à l’autodétermination dans l’ensemble de son territoire en mettant cette question à l’agenda politique sur nos bases et pas celles des réformes territoriales des gouvernants de Paris dont nous n’avons rien à attendre et bousculer les notables et élus locaux qui n’agissent pas.

Faisons circuler l’information. Participons ! Faisons vivre cette initiative !

 

La Gauche Indépendantiste (Breizhistance).


Alors que plus que jamais pour les peuples la question du droit à choisir son destin se pose dans l’actualité Européenne, notamment avec le processus en cours en Catalogne, force est de constater que ce débat ne progresse pas en Bretagne.

La revendication historique et légitime de l’unité de la Bretagne ne trouve pas de débouchés politiques car le pouvoir central reste sourd à cette revendication mais aussi et surtout parce que nos élus locaux ne se mobilisent pas pour changer cet état de fait antidémocratique.

Le mouvement pro-réunification peine à mobiliser après la réforme territoriale ratée de 2014, et n’arrive pas à créer un mouvement de masse susceptible de remettre cette question à l’agenda politique breton en la liant à un mouvement d’ensemble pour plus de démocratie dans l’ensemble de la Bretagne.

Nous sommes breton-ne-s de Brest à Clisson et de Fougères aux Glénans et nous pensons qu’il est légitime que nous puissions décider collectivement de notre destin en tant que peuple. Le premier de ces choix – que seul le peuple a le droit de faire – est celui de déterminer le périmètre institutionnel de notre pays, la Bretagne. Nous devons œuvrer ensemble pour réunir les conditions permettant au peuple breton de librement se déterminer pour un autre modèle institutionnel, démocratique, social et environnemental dans la Bretagne « historique ».

Pour ce faire nous avons besoin d’un nouveau cadre d’action collectif, trans-courant, apartisan, ouvert, accueillant tous ceux et celles attachés à cet objectif sans discrimination d’origine, de confession, ou d’orientation sexuelle.

Ce nouvel espace de conquête de droit démocratiques ne peut se construire en ayant la moindre complaisance ou ambiguïté avec les ennemis de la démocratie et ceux qui instrumentalisent les identités pour tenir un discours de haine xénophobe.

Nous avons besoin d’un espace participatif et imaginatif, traduisant notre vision inclusive de l’identité bretonne et notre désir commun de construire ici en Bretagne une démocratie de proximité aux bénéfices du plus grand nombre.

Nous avons aussi besoin de faire le bilan des initiatives en cours et passées allant dans ce sens.

Le samedi 9 décembre nous vous donnons rendez-vous au Centre Socioculturel Le Grand B. (11, rue de Dijon) a Saint-Herblain à partir de 9h30 pour construire la coordination démocratique bretonne dont nous avons tous et toutes besoin.
Cette réunion est ouverte aux individu-e-s et organisations partageant ces objectifs.

PROGRAMME :

  • 09h30-10h00 : accueil des participant-e-s.
  • 10h00-11h15 : Bilan des expériences DIBAB, 44=Breizh et Galv Pondi.
  • 11h30 : Bilan l’appel des « 100 000 signatures ».
  • 12h30 : Repas.
  • 13h45 : Tour de parole collectif « Quels outils pour la lutte pour la réunification et l’autodétermination ? ».
  • 16h00 : Mise en place d’un cadre organisationnel et d’un agenda permettant à toutes et tous de s’impliquer. Rédaction d’une charte et mise en place d’un calendrier revendicatif.
  • 18h30 : Fin des débats, mise en ligne du communiqué final.