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Dec’h, d’an8 a viz Gouere, e oa bet barnet un den tost eus ar strollad 44= BZH e kêr Naoned. Rebechet e oa bet dezhañ bezañ bet o livañ ur voger eus ar c’huzul-meur e-pad un tolpadeg stourm bet dalc’het e miz Even 2014.

Roet e ao bet disoc’h ar varnadenn diouzhtu da heul : un toullad eurvezhioù labour a laz hollek en do d’ober ( 70 eurvezh etre tout).

Ma n’eo ket kriz ar c’hastiz e ranker chom hep ankouaat ez eo ur 15 ezel bennak eus 44 = BZH hag a zo bet kondaonet betek bremañ evit fedoù damheñvel. Lod anezho a vez c’hoazh o paieañ bep miz ur sammad arc’hant evit rezteurel d’ar stad an tell-kastiz a-bezh.

Degas a reomp d’ho soñj eo deuet a-benn ar stourmer bet barnet dec’h d’en em zifenn  gant e vreutaer a-drugarez da harp Skoazell Vreizh.

 

Les militants de la Gauche Indépendantiste ont choisis d’explorer deux formes distinctes de participation au prochain scrutin « régional » :
En différenciant deux façons de travailler, une spécifique en Loire-Atlantique (intégrée à la Région Pays de la Loire) et une autre en « région » Bretagne. Le découpage imposé amène des enjeux et des rythmes politiques divergents, rendant la critique des institutions et de leurs gestionnaires différente d’un côté et de l’autre de la frontière administrative.
 
En Loire-Atlantique : nos militants soutiennent et participent aux travaux de la http://cooperativepolitique.bzh/.
Ils se retrouvent avec différentes sensibilités politiques bretonnes s’étant engagé à œuvrer pour le « progrès social » et le « partage des richesses », voire la charte signée par les coopérateurs. La volonté d’agir spécifiquement sur la question démocratique pour répondre au maintien de la partition administrative de la Bretagne a permis ce rassemblement. Cette plateforme est pour l’instant basée sur des adhésions individuelles.

En Bretagne « administrative » :  les enjeux et rapports de forces sont autres et nous souhaitons impulser un regroupement des forces anticapitalistes assumant la question de l’autodétermination et du partage des richesses sur la base du texte suivant que nous vous invitons à diffuser le plus largement possible. Ce n’est pas un programme mais un cadre de discussions pour regrouper sur des bases claires et déterminées localement, et non par des cartels parisiens, individualités ou formations partageant notre analyse sur la nécessité de l’unité des anticapitalistes à la base, pour résoudre les contradictions de classes et démocratiques là où nous vivons et travaillons.

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance)

UNE AUTRE BRETAGNE EST POSSIBLE !

Pour une candidature anticapitaliste bretonne !

Les élections régionales de décembre 2015 interviendront dans un contexte spécifique par bien des aspects :

1- Nous subissons une dynamique réactionnaire et xénophobe, accentuée par les politiques en place et bénéficiant aux courants d’extrême-droite. Celle-ci se développe à l’échelle continentale et touche à présent des endroits où elle était faible jusqu’à présent, comme la Bretagne. Cette situation a été accentuée par la crise financière et renforcée par la frénésie nationaliste d’une classe politique française cautionnant la participation de leur pays aux guerres de rapines impérialistes. Les premiers à en subir les conséquences sont les étrangers, les minorités religieuses et les femmes.

2- Cette élection se déroulera dans le cadre d’un changement institutionnel concernant directement les régions et la démocratie locale, mais décidé à Paris sans aucune consultation des habitants ! La réforme territoriale a entraîné un réel sentiment de frustration dans la population et ne respecte aucune des aspirations démocratiques qui se sont exprimées, notamment en Bretagne. Par le renforcement du pouvoir des métropoles, le gouvernement va aggraver le déséquilibre et la mise en concurrence des territoires et opèrera une re-centralisation antidémocratique. Ici en Bretagne plus qu’ailleurs, les attentes étaient grandes et les espoirs déçus. Le peuple breton comme les catalans et les écossais a le droit de s’exprimer par voie référendaire.

3- Il y a sur notre territoire une multiplicité de micro-conflits sociaux, portant notamment sur les salaires et les conditions de travail et accrue par une crise latente dans l’automobile, les télécoms et l’industrie-agroalimentaire Cette situation se trouve aggravée par de vraies difficultés d’accès au logement. Ce mécontentement sociale réel est peu audible faute de perspectives d’actions de masses.

4- Dans le même temps les mobilisations écologistes à Notre-Dame des Landes, contre les projets d’extractions de sables, les projets miniers ou celui de centrale à gaz dans le Finistère, démontrent une réelle remise en cause des choix imposées à la population par les multinationales en connivence avec les institutions étatiques. Cette combativité face à ce types de projet est mise en convergence avec la lutte de paysans de plus en plus nombreux à s’inscrire dans modèle agricole relocalisé et respectueux de l’environnement.

5- Des mobilisations nombreuses dans les services publics, hospitalier, de l’éducation et des transports notamment pour garantir à tous et toutes, y compris dans les territoires ruraux, l’accès à ces services. Les politiques d’austérité imposées par l’Europe et Paris, soutenues par les politiciens de gauche et de droite, ont montrées leur inefficacités et sont clairement contestées par les populations.

Répondre à la situation !

Aucune des listes déclarées pour ce scrutin ne semblent prendre mesure de cette situation et proposer une rupture institutionnelle en Bretagne, capable de créer, ici, les outils démocratiques nécessaires à une alternative à un système capitaliste à bout de souffle. La révolte populaire face à la classe politique et les institutions européennes en place, ne doit pas être manipulée au profit de l’extrême-droite. Une autre voix que l’alternance « droite-gauche » traditionnelle est possible prenant en compte notre désir de démocratie réelle à tous les échelons, en Bretagne comme dans le reste de l’Europe.

Il existe un espace à la gauche du PS et de ses ex-, futurs et actuels alliés pour une telle liste, un espace radical capable de proposer une alternative à l’extrême-droite, la droite, aux mirages sociaux-libéraux et au régionalisme et au déficit démocratique également incarné par les institutions européennes.

Nous serons la vraie alternative, celle qui osera, par la pratique de l’auto-organisation qu’elle défendra :

– organiser la solidarité et le partage des richesses et du travail,

– assurer une véritable transformation énergétique écologique et créatrice d’emplois

– maintenir et créer de nouveaux services publics

– mettre en place l’alternative au productivisme agricole

– garantir une plus grande visibilité des femmes dans les luttes et les espaces de prise de décisions

– donner la parole au peuple breton qui à droit à l’autodétermination et qui de Brest à Clisson est le seul habilité a donner son avis sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

– donner un statut officiel à la langue bretonne et défendre la diversité linguistique de notre pays.

– protéger la population sans distinction d’origine des attaques fascistes, racistes, sexistes, islamophobes, homophobes, etc…

C’est avec la volonté de profondément changer la situation et la société en Bretagne que nous lançons cet appel à constituer une liste anticapitaliste bretonne aux prochaines échéances électorales régionales. Néanmoins il n’appartiendra qu’à celles et ceux qui s’y retrouveront de déterminer si nous aurons la capacité, la volonté et la nécessité de le faire. Ce rassemblement doit être la traduction de la convergence entre ceux et celles impliquées dans les luttes précitées et non un simple cartel d’organisations.

DIFFUSEZ L’APPEL !

Nous vous invitons à en discuter le 12 septembre à Carhaix/Karaez en votre nom propre ou au nom de votre organisation.

La Gauche Indépendantiste Bretonne (Breizhistance)

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Nous publions sans commentaire le communiqué du collectif DIBAB décidez la Bretagne.

URGENT !!! BLOCAGE DES VOTATIONS PAR LA PREFECTURE ! Les habitants du Petit-Auverné qui organisent la votation de dimanche avec l’association DIBAB-Décidez la Bretagne vous avertissent d’un changement de lieu de vote pour la votation de dimanche.

Celui-ci ne sera pas situé dans la salle municipale près la mairie comme initialement prévu. Suite à des pressions de la sous-préfecture, la municipalité nous a signalé cette semaine qu’elle nous refusait le prêt de la salle initialement prévue. Pourtant, si nous avions accepté de décaler la date de votation pour le Petit-Auverné du 7 juin au 14 juin suite à la demande de Mme la Maire elle-même, c’était bien pour pouvoir disposer de la salle habituelle de vote.

Les votation citoyennes que l’association DIBAB organise avec les habitants des communes concernées sont parfaitement légales. Ce n’est pas la première fois que la préfecture cherche à entraver le bon déroulement des votations, nous dénonçons fermement cette attitude. Pourtant dans une circulaire de 2011, la préfecture demandait aux municipalités de faciliter ce type de consultation lors des primaires du Parti Socialiste. Les votations visent avant tout à renforcer la démocratie en proposant simplement aux habitants d’exprimer leur avis sur un sujet qui les concerne directement, ces tentatives de blocage nous semblent inadmissibles et antidémocratiques.

La votation se déroulera malgré tout dans le local d’un particulier que nous remercions d’avoir mis à notre disposition le 12 rue Sophie Trébuchet au Petit-Auverné, près du café “l’embuscade”. Le bureau de vote sera ouvert de 8h à 18h. Nous nous excusons auprès des citoyens alvernes de ce désagrément indépendant de notre volonté. (Photo : Véronique Schaff sous-préfète de Châteaubriant/crédit photo : paysdechateaubriant.fr)

Nous souhaitons vous informer que des nouvelles votations auto-organisées sur l’unité territoriale de la Bretagne et son évolution institutionnelle auront lieu le dimanche 8 février prochain, à Soudan (2000 hab., 44) et Langouët (600 hab., 35).

Par ailleurs, plusieurs réunions publiques auront lieu dans différentes communes, nous pouvons au moins signaler le vendredi 30 Janvier à Saint-Herblain (44). D’autres seront prochainement annoncées

Le communiqué de la plateforme DIBAB-Décider la Bretagne est lisible en intégralité ici !

Nous publions ci dessous un courrier de Jean-Do Robin, militant connu pour son investissement pour les droits du peuple breton et de la justice sociale et la solidarité internationale. Et ce avec son accord. Ce texte destiné à Bretagne Réunie n’engage que lui. Nous partageons pas mal de ses points de vue sur la critique de l’action de Bretagne Réunie tout en ayant un profond respect pour les animateurs et adhérents de cette association grâce à laquelle les habitants du département de Loire-Atlantique savent encore qu’ils sont…Bretons.

A l’heure ou la carte des régions de la réforme territoriale est définitivement adoptée sans prendre en compte bien sur la revendication de l’unité territoriale de notre pays, il est nécessaire de réfléchir à ce qu’a été la stratégie du mouvement pro réunification jusqu’à maintenant, qui a placé tout ses (vains ) espoirs dans la logique parlementaire parisienne. c’est le sens de la publication de cette lettre.

La rédaction de Bretagne info.

A M. Bertrand Nicolas,
porte-parole du Comité trégorois de “Bretagne Réunie”

Monsieur,

Je vous saurai gré de ne plus m’envoyer vos messages qui n’en finissent pas de transformer ce qui fut une association pour la réunification administrative de la Bretagne en boîte aux lettres du nébuleux mouvement des “Bonnets rouges”, en haut-parleur des intérêts de l’agro-business en Bretagne, et en agence de campagne pour la candidature UMP à la présidence de B4.

J’ai été adhérent du Comité pour l’Unité Administrative de la Bretagne (CUAB) pendant des décennies.
Je suis resté adhérent de “Bretagne Réunie tant que celle-ci a continué d’inscrire son action dans la poursuite de l’objectif unique du CUAB : la réunification administrative de la Bretagne.
Je suis encore venu manifester à Nantes en juin et en septembre dernier… malgré une navrante confusion des mots d’ordre et des objectifs.

Car en choisissant, par des prises de position et appels répétés, de mettre la revendication commune à la remorque du projet économique et social des patrons de l’agro-business, et des gesticulations désordonnées du mouvement dit des “Bonnets Rouges” que les premiers instrumentalisent depuis ses origines, “Bretagne Réunie” a perdu toute légitimité à incarner le combat unitaire de la réunification administrative.
Pire : BR a déjà  décrédibilisé ce combat auprès d’un nombre important de ses soutiens.

C’est la raison pour laquelle, dans la foulée de la dernière AG de “Bretagne Réunie” – qui a, et ce n’est pas anodin, enregistré l’entrée à son CA d’un individu issu de l’extrême droite identitaire (déjà condamné pour actes de violence contre des militants progressistes bretons), j’ai décidé de ne plus renouveler mon adhésion.

Je laisse “Bretagne Réunie” à ses turpitudes, à ses errances, à son discrédit (le peu d’écho de ses récentes initiatives communes avec les “Bonnets rouges” en témoigne suffisamment)… et à sa nouvelle vocation de brosse à cirer les pompes de MM. Glon et Le Fur.
N’allez pas croire que je minimiserais pour autant la très lourde responsabilité des parlementaires bretons du PS : le manque de courage et d’imagination politique de leur grande majorité est aussi impardonnable que l’hypocrisie de leurs rivaux qui s’abritent opportunément derrière leur statut de minorité impuissante…

La revendication d’une Bretagne réunifiée n’en est pas moins pertinente.

Suffisamment moderne aussi pour se passer du renfort de la duchesse Anne, de du Guesclin ou de je ne sais quel autre grand féodal dont les engagements – réels ou supposés – ont peu à voir avec les enjeux citoyens du 3ème millénaire.
Laissons donc là les images d’Épinal :
Quand bien-même elles seraient de Fougères ou de Clisson, elles n’en sont pas moins simplistes et infantilisantes.
Le père Maunoir, les héritiers de Jules Ferry, et l’Emsav aussi, en ont suffisamment usé à nos dépends : les Bretons aspirent aujourd’hui à un autre statut que celui d’êtres frustres et impressionnables que l’on manipule avec force “taolennoù”.

Je ne doute pas que, de 44= Breizh  à l’initiative Dibab, l’exigence d’une Bretagne réunifiée continuera à consolider sa légitimité démocratique et à affiner sa pertinence, en même temps qu’elle rajeunit son image et sa base sociale… en rupture avec les compromissions et les dérives qui entachent désormais “Bretagne Réunie”.

Pour une Bretagne réunie, citoyenne… et durable.
Betek an trec’h

Jean-Do Robin

Les animateurs et animatrices de la plateforme DIBAB-Décidez la Bretagne peuvent en ce dimanche 30 novembre 2014 arborer un sourire de satisfaction.

Lancée en octobre denier à Rennes devant plus de 200 personnes et “née du vif débat provoqué par la réforme territoriale (réalisée sans concertation avec les citoyens), est politique, car actrice de la vie publique.” et pour  poser “Les questions posées aux citoyens, sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne et la création d’une Assemblée réunissant les Conseils départementaux et le Conseil régional ”

Car “Ce sont des thèmes qui permettent de créer un débat sur notre capacité à penser et concevoir une Bretagne plus démocratique, plus proche du peuple, et apte à devenir un véritable espace de mobilisation citoyenne, économique et environnementale.

Son but est d’organiser des votations pour rendre la parole au peuple.

A ST VIAUD le 30/11/2014
A ST VIAUD le 30/11/2014

La première votation a eu lieu à Saint-Viaud au sud de la Loire. Et c’est un véritable succès puisque sur 1566 inscrits sur liste électorale. 336 votants (313 inscrits, 23 non-inscrits) se sont déplacés soit un  taux de participation  de 20% pour répondre à deux questions :

  • Êtes-vous pour la création d’une nouvelle région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les quatre autres départements bretons ? — OUI/NON
  • Si oui, êtes-vous pour la fusion des conseils départementaux et du conseil régional au sein d’une Assemblée de Bretagne ? — OUI/NON

A la première question  voici la répartition des votes :  OUI 75% – NON 22,5% – BLANC 2,4%  ( OUI = 247 , NON = 74 , BLANC = 8, NUL = 7 )

A la deuxième :  OUI 80,1% – NON 11,1% – BLANC 8,78%  ( OUI = 210 , NON = 29, BLANC = 23, NUL = 74 )

C’est aussi grâce à l’écoute du maire de Saint-Viaud et de son conseil  qui s’était engagé pour la démocratie participative que ce résultat a été possible.

Les habitants de la commune pouvaient voter dés 16 ans qu’ils aient la “nationalité française ” ou non.

C’est un taux tout à fait comparable à certaines votations dans les Pays Catalans par exemple.

La Gauche Indépendantiste avait dés juin dernier annoncé quelle était sa feuille de route pour l’unité de la Bretagne, la démocratie et contre la réforme territoriale du gouvernement Hollande Valls, celle de l’autoorganisation de votations. Dibab l’a fait , merci à ceux et celles qui ont répondu présents !

Continuons dans cette démarche participative, inclusive, subversive ! Donnons la parole au peuple et aux travailleurs de Bretagne !

Créons un, deux, trois , cent Saint Viaud !

Des militants de la Gauche Indépendantiste investis (avec d’autres ) dans la dynamique DIBAB

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Aux élections municipales de 2008 les habitants de Saint-Herblain (46 000 habitants, 3eme ville de Loire-Atlantique) avaient voté à hauteur de 7 % pour une liste composée de syndicalistes, de féministes, et d’habitants souhaitant proposer une alternative de gauche au Parti Socialiste et à ses alliés locaux (PC, UDB…).

La liste « Saint Herblain à Gauche Toute / Sant Ervlan a-gleiz Penn da Benn » avait donc obtenu un élu qui siège dans l’opposition. Un fonctionnement original leur à permis de faire vivre la démocratie en ouvrant leurs réunions de fonctionnement interne aux plus grand nombre, et en pratiquant la rotation du poste d’élu. Tous les deux ans l’ élu de SHAGT démissionne pour donner sa place à un son colistier.

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C’est ainsi que Primael Petit, adhérent de la Gauche Indépendantiste Bretonne, siège au conseil municipal de Saint-Herblain.

Comme ses deux camarades avant lui il intervient régulièrement au conseil ou dans le bulletin municipal pour défendre des points de vue alternatifs à ceux de la majorité en matière d’urbanisme, contre la métropolisation, pour les services publics, les salariés en lutte, contre la stigmatisation Rroms, pour la langue bretonne, l’unité de la Bretagne, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

Les adhérents de « Saint Herblain à Gauche Toute / Sant Ervlan a-gleiz Penn da Benn » ont décidés de remettre ça cette année en se représentant et en espérant améliorer leurs score. La Gauche Indépendantiste Bretonne, la Gauche Anticapitaliste et le NPA et les Alternatifs ont décidés de soutenir cette initiative.

Pour les joindre : SHAGT, ou via Facebook ou Twitter.

 

Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur la participation de la Gauche Indépendantiste aux scrutins municipaux.

Mercredi matin a été voté un amendement à l’article L. 4122-1-1 facilitant le processus de réunification de la Bretagne. Il serait désormais possible au département de Loire-Atlantique de «demander, sur proposition d’un cinquième des membres de son assemblée délibérante, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales dans ce département, de rejoindre une région administrative limitrophe», autrement dit la région Bretagne.

Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.
Le 15 décembre dernier à Rennes davant le Conseil Régional, les militants de BREIZHISTANCE, jeunes UDB , jeunes Ecologistes et 44=BREIZH réclamant un Parlement pour une Bretagne unie.

Contrairement à ce que disent messieurs Auxiette et Ayrault, respectivement président de la région Pays de la Loire et député-maire de Nantes, cet amendement va plutôt dans le sens de la démocratie, puisqu’il permettrait enfin au peuple breton et aux collectivités sensées le réprésenter de se déterminer sur la question de l’unité territoriale bretonne sans que la région Pays de la Loire ne puisse s’y opposer. A l’inverse de ce qu’ils se sont toujours refusés à faire, même en prenant en compte les popualtions des autres départements des Pays de la Loire.

Cet amendement va donc plutôt dans le bon sens, et nous remarquons qu’il correspond à ce que demande les militants de la réunification depuis quelques années, défaire le “droit de veto” de la région Pays de la Loire. Le sens de cet amendement est bien celui du travail des militants de le Réunification auquel ont participés les militantes et militants de la gauche indépendantiste.

Néanmoins, nous souhaitons rappeler que cet amendement est passé en première lecture avec moins de 30 députés présents dans l’hémicycle. Il doit maintenant passer en deuxième lecture, devant le Sénat, puis devant le conseil constitutionnel…. Enfin nous rappelons, contrairement à l’erreur qu’on pu faire certaines associations en disant «qu’il revenait maintenant aux seuls électeurs de Bretagne administrative et de Loire-Atlantique de décider de la réunification», que ce choix sera toujours soumis à la volonté du gouvernement français. Et, malgré les décalrations du chef de l’Etat sur «Nantes en Bretagne», nous observons que les membres et représentants du gouvernement présents ont voté contre cet amendement.

La vraie question reste donc celle du droit à l’autodétermination du peuple breton, celle du droit de décider de ses propres choix politiques sans la barrière que représente le gouvernement central. Si les représentants de la région Bretagne, mais aussi ceux de la Loire-Atlantique et des autres collectivités bretonnes, veulent l’unité de la Bretagne, s’ils veulent pouvoir mettre en place une politique économique, sociale, énergétique, etc … à l’opposé de la politique de l’Elysée, ils doivent se faire entendre et revendiquer un parlement pour toutes les habitantes et tous les habitants de la Bretagne. C’est ce que Breizhistance a fait avec les Jeunes ecologistes 35 et 44, 44=BREIZH et les jeunes UDB, le 15 décembre dernier devant le Conseil Régional de Bretagne, en réclamant un parlement pour une Bretagne réunifiée.