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Sarkozy était invité au congrès des maires du Morbihan, hier à Josselin. L’occasion pour lui de s’exprimer sur quelques sujets. Sur le cas de l’unité territoriale, celui-ci a invité les bretons à «prendre leur destin en main», indiquant que la loi du 16 décembre 2010 liée à la réforme territoriale le permettait. Dans le même temps, Jean-Yves Le Drian et Patrick Mareschal renvoient la balle dans le camp de l’Etat. Au mois de février dernier encore, Patrick Mareschal déclarait sur le sujet dans le magazine Bremañ : «Er c’huzul-departamant hon eus lavaret e oamp a-du gant-se. Votet eo bet e 2001 a-unvouezh kazi. Goude-se, ur wech embannet ganeomp ar pezh hon eus c’hoant, n’eo ket deomp-ni da zivizout, d’ar Stad ne lavaran ket. Da c’hortoz e teufe un deiz bennak an diviz-se ganti, e reomp traoù
(«on a voté un voeux en 2001, maintenant c’est à l’Etat de prendre une décision pour que nous fassions quelque chose»)

En fait, cette nouvelle loi ne modifie pas le droit de veto du conseil régional des Pays de la Loire, existant déjà auparavant pour ce type de question. Si le représentant de l’Etat français appelle les bretons à «prendre leur destin en main», rien dans la loi ne permet aux bretons de réellement pouvoir le faire. Suggérer que le cadre constitutionnel et législatif français permettrait aux bretons de s’autodéterminer, de choisir de créer leur propre entité administrative régionale, est clairement mensonger.

Néanmoins, lorsque le président de la République française invite à «prendre son destin en main» et qu’il dit savoir de la «détermination» derrière la revendication d’unité territoriale de la Bretagne, on ne peut que constater que les représentants du conseil général de Loire-Atlantique et du conseil régional de Bretagne, officiellement favorables à la Réunification, ne se saisissent pas de l’occasion pour enclencher d’eux mêmes un processus démocratique novateur et légitime. Qui empêcherait le département de Loire-Atlantique et la région Bretagne d’impulser une consultation populaire en Bretagne ?

Dans la situation actuelle, l’ensemble des citoyens œuvrant pour l’unité administrative de notre pays doivent donc comprendre que seule l’intensité des mobilisations et des actions en faveur de la Réunification nous permettra d’aller au bout de notre revendication. Dans ce contexte, la présence et le soutien au procès du 16 mars à Rennes et à la manifestation du 18 juin à Nantes sont essentielles.

Procès du 16 mars :

http://44breizh.com/2011/03/08/rennes-proces-en-appel-de-jonathan-et-josselin-mercredi-16-mars/

Malgré la tempête annoncée et la pluie, près de 2000 personnes se sont rassemblées à Nantes ce week-end pour réaliser une fresque humaine en faveur de l’unité territoriale, BREIZHISTANCE-PSB participait évidemment à cette journée.

Hormis la tentative de perturbation d’un petit groupe d’extrême droite, vite repoussée,  la mobilisation était clairement réussie.

Aucun évènement de la campagne électorale n’aura à ce jour été aussi rassembleur. Malgré la volonté affichée par certains élus et responsables politiques, mais aussi par certains médias, de ne pas prendre sérieuxement en compte le problème de la partition administrative de la Bretagne, la société civile a clairement montré que la question ne pouvait être écarté de la campagne actuelle pour les élections régionales.

La population et les militants réunient ce samedi à Nantes ne pourront restés indéfinemment à attendre la Réunification administrative. Cette question devra être réglée avant les prochaines élections territoriales en 2014.

rn05_2500007_1_px_501__w_ouestfrance_BREIZHISTANCE- PSB dénonce l’hypocrisie du sénateur-maire- conseiller régional UMP Dominique de Legge. Un mois avant les élections régionales il vient de déposer au Sénat un projet d’amendement présenté comme « base de travail » à la Réunification, et comme rendant dorénavant « la Réunification de la Bretagne juridiquement possible ».

Cette proposition purement électoraliste avant les régionales, n’apporte en réalité rien de nouveau sur le fond. Dire qu’il est légalement impossible de Réunifier la Bretagne, et que l’amendement le permet maintenant, est faire passer l’UMP et Dominique de Legge pour les hérauts de l’unité territoriale Bretonne qu’ils ne sont pas. En pays Nantais, l’UMP mène la même tactique de contentement des réseaux militants en présentant  aux régionales le directeur de communication de Sarkozy, Franck Louvier, sois-disant récent convertit à la Réunification. Il s’agit bien ici de mieux communiquer pour ne rien faire ensuite.

En effet les articles concernant les modifications territoriales permettent déjà, avec de la volonté politique, d’entamer un processus de Réunification (L.4122-1* du Code général des Collectivités Territoriales et L. 72-1* de la Constitution) . Le problème du cadre législatif actuel est avant tout qu’il ne permet pas aux bretons de déterminer eux mêmes et démocratiquement leur cadre territoriale, puisque que les articles L.4122-1 et L.72-1 peuvent être interpréter comme donnant à la collectivité Pays de la Loire la possibilité de s’opposer à la volonté des Bretons et de leurs collectivités.ttt

Or l’amendement déposé par Dominique de Legge, appuie une nouvelle fois ce droit de veto, puisque l’article proposé ne permet pas au Conseil Général de Loire-Atlantique et au Conseil Régional de Bretagne de se passer de l’aval du Conseil Régional des Pays de la Loire. De plus il reviendrait encore à l’Etat Français de décider d’appliquer ou non la volonté du peuple Breton et des collectivités sensées les représenter en Bretagne.

A moins qu’un jour une assemblée du Conseil Régional PdL et son président dise « ok » à la Réunification de la Bretagne, ce qui n’est clairement pas envisageable, l’article de M. De Legge stipule que « Lorsqu’une consultation a été organisée, le rattachement ne peut être décidé que si le projet recueille, dans chacune des deux régions concernées, et dans le département concerné, l’accord de la majorité absolue ». Concrètement, dans le cas de l’application de cet amendement, la Réunification ne se ferait pas même si la majorité des Bretonnes et des Bretons de Loire-Atlantique et de Bretagne administrative votaient favorablement.

Si les représentants des collectivités en Bretagne, comme M. De Legge, souhaitaient vraiment l’unité territoriale, ils n’appuieraient pas une situation dénoncée depuis longtemps par l’ensemble des acteurs de la Réunification. La légitimité démocratique est bien de pouvoir permettre au peuple Breton de décider lui-même de son cadre administratif, sans la région Pays de la Loire, et même sans l’Etat Français.

Si les représentants du CG 44 et du CRB4 veulent réellement être les acteurs de la Réunification, ils doivent élaborer une stratégie et travailler au sein de leurs collectivités à la construction de l’unité territoriale, plutôt que de se placer dans une position attentiste vis à vis du Parlement Français. Notamment en dépassant la simple commission mixte existant entre le CG44 et le CRB4, en travaillant sur la question avec les représentants de la société civile (syndicats, fédérations sportive, ….), en invitant fermement le Parlement à légiférer sur le sujet.

rrrrPour BREIZHISTANCE- PSB un referendum sur la question de l’unité territoriale ne pourra se faire légitimement qu’avec les habitants de l’ensemble de la Bretagne. En cas d’organisation de ce referendum, la collectivité Pays de la Loire ne devrait avoir les moyens d’exercer des pressions médiatiques pendant au moins un an avant l’organisation de celui-ci, afin de ne pas influencer le vote en pays nantais. Si la question de l’unité territoriale devait être posée aux Bretonnes et aux Bretons, elle ne pourrait s’abstenir d’une question logique sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne.

Jonathan Guillaume, pour BREIZHISTANCE-PSB

*L’article L. 4122-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

Les limites territoriales des régions sont modifiées par la loi après consultation des conseils régionaux et des conseils départementaux intéressés./ La modification des limites territoriales des régions peut être demandée par les conseils régionaux et les conseils départementaux intéressés. Lorsque cette modification est demandée par délibérations concordantes des conseils régionaux et des conseils départementaux intéressés, elle est prononcée par décret en Conseil d’Etat./ Lorsqu’un décret en Conseil d’Etat modifie les limites territoriales de départements limitrophes n’appartenant pas à la même région et qu’un avis favorable a été émis par les conseils départementaux et par les conseils régionaux, ce décret entraîne la modification des limites de la région.

*Extrait art. L.72-1 :

« Lorsqu’il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d’un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités intéressées. La modification des limites des collectivités territoriales peut également donner lieu à la consultation des électeurs dans les conditions prévues par la loi »

Près d’une centaine de personnes se seront rassemblés, hier lundi 1er février, devant le palais de Justice de Nantes pour soutenir Alan Haye et Jonathan Guillaume. Jugés pour « rébellion », les trois heures de procès auront permis de mettre en avant les vrais motifs de leurs interpellations le 25 avril dernier : la criminalisation des militants. C’est bien l’action de la police et des policiers français qui ont été jugés hier. Comme les prévenus l’ont rappelé pendant le procès, les gardes à vues sont proches du million pour l’année 2009 dans les territoire français, tout comme les condamnations pour « outrage » ou « rébellion » qui se sont démultipliées depuis plusieurs années. La France de Sarkozy met actuellement en place un véritable système répressif et institutionnel dans l’Hexagone et en Bretagne, qui facilite la criminalisation de l’action politique ou syndicale de ceux qui osent l’a contester. Ce dont nous avons besoin en Bretagne ce n’est pas de la police française, pas d’un Jacques Auxiette ou d’une Bernadette Malgorn « super-flics », mais d’une véritable démocratie capable de donner au peuple Breton le capacité d’appliquer ses choix de société.

La peine requis pour Alan et Jonathan est de 750 euro d’amende chacun, le verdict aura lieu le 1er mars. Malgré une plaidoirie et des éléments sans équivoques il paraît malheureusement peu probable, notamment du fait du caractère politique de l’affaire, que le juge reconnaisse la culpabilité des policiers en relaxant nos deux compatriotes.jonatha

Preuve de cet acharnement politique dénoncé par le collectif 44=Breizh et ses soutiens, un militant connu du collectif s’est fait arrêter sans raison ni motif au sortir du tribunal alors qu’il finissait de ranger du matériel avec quelques camarades. Une trentaine de personnes se sont relayées devant l’Hôtel de police de Waldeck-Rousseau lundi soir de 20h à 0h00, avant de recommencer ce rassemblement de soutien le lendemain matin. Sorti dans la journée, Ewan, ne fait pour l’instant l’objet d’aucune poursuite. Nous dénonçons évidemment ce « coup de pression » de la police française dont les collègues venaient d’être ridiculisés quelque instant auparavant.

Nous appelons évidemment à participer à toute les actions de solidarité qui se présenteront.

Pour Breizhistance-PSB,le porte-parole Thomas Baudoux

nantes-dcd2fBREIZHISTANCE – Parti Socialiste de Bretagne appel à participer à la manifestation de soutien aux sans-papiers du samedi 6 février à Nantes, contre le racisme et pour la fermeture des centres de rétentions. Nous avions été prévenus lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, il fait aujourd’hui appliquer par Besson sa politique de ségrégation contre les immigrés. Le gouvernement de Sarkozy montre clairement comment il considère la misère des femmes et des hommes espérant trouver en Europe de quoi vivre. Calais, les 124 réfugiés kurdes de Corses, les décès par « négligences » dans les centres de rétention, comme celui de Salem Souli, les mauvaises conditions d’incarcérations, la séparation des familles, etc… sont là pour nous rappeler la violence de cette France mode UMP. Néanmoins c’est tout un système de ségrégation et de traque qu’il faut aussi dénoncé : celui des dénonciations dans les hôpitaux, les administrations, les banques, etc…. quoi qu’on en dise il n’y a rien de démocratique dans la mise en place d’un système de délation tel que celui-ci.

 Au vue de cette politique pas étonnant que le gouvernement ait choisi d’organiser un débat sur « l’identité nationale » plutôt que sur « la solidarité entre les peuples » ! Les réponses démocratiques aux questions soulevées par les mouvements de population des pays pauvres vers les pays riches, la multiculturalité et la plurinationalité de l’Etat Français, ne seront pas trouvées dans la constante référence aux symboles archaïques de la France (tricolore, marseillaise, unité, centralistaion, etc…) promu par le « Grand Débat nationale ».

Malgré cela des immigrés sans-papiers luttent, et même parfois s’organisent dans des syndicats bretons ou hexagonaux, pour conquérir leur dignité et leurs droits. Que ce soit dans les mouvements de protestation dans les centres de rétentions, ou lors des différents mouvements sociaux impulsés par les travailleurs sans-papiers, comme le plus récent du 12 octobre 2009.

Alors que Besson à récemment annoncé la fermeture du Centre de Rétention de Rennes, en Bretagne montrons notre solidarité aux travailleurs sans-papiers et luttons contre la politique française de ségrégation. Qu’importe son origine, travailleur breton ou travailleur immigré nous avons les mêmes droits !

BREIZHISTANCE-PSB comité Nantes/Naoned

Le 1er février Alan Haye et Jonathan Guillaume, actuel porte-parole de Breizhistance-Parti Socialiste de Bretagne, passerons devant le tribunal de Nantes en renvoi de leur procès du 19 octobre 2009.

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Le 25 avril 2009 l’ensemble de la Gauche Indépendantiste nantaise manifestait dans les rues de Nantes pour dénoncer les répressions politiques que subissaient depuis quelques temps plusieurs militants et mouvements du pays nantais (opposants à l’aéroport, 44=Breizh, faucheurs OGM, … ). A l’issu de cette manifestation près d’une trentaine de militants indépendantistes se retrouvaient à la terrasse du café le Cercle Rouge dans une atmosphère conviviale avant de subire la rixe d’une escouade de policiers en tenue antiémeute. Alan et Jonathan étaient alors emmenés au commissariat suite à des arrestations visiblement ciblées.

Ces deux arrestations faisaient suite a une vague répressive qui s’abattait depuis plusieurs mois contre les militants et sympathisants du collectif 44=Breizh, dont Jonathan Guillaume était alors porte-parole.

Jugés au motif maintenant classique de « rébellion en réunion », la juge d’audiencement a souhaité reporter le procès du 19 octobre 2009 au 1er février 2010 au titre que les policiers ne s’étaient pas portés partie civile dans un dossier pourtant vide et dans lequel elle voudrait les entendre.

Nous ne devons pas laisser cette affaire traîner et soutenir Alan et Jonathan. A travers eux c’est l’expression militante et démocratique du peuple breton qu’on cherche à atténuer. Face à la répression montrons notre Solidarité ! Nous appelons donc au rassemblement du lundi 1er février 13h devant le Palais de Justice de Nantes.

Thomas Baudoux pour Breizhistance-PSB